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Essentialisation raciste : Haine du-des musulman-s car musulman-s.

La critique de l’hypertextile ou plus simplement celle du port du voile islamique n’est pas raciste en soi. Je critique fermement – et je ne fais pas que critiquer (1) – le voile imposé par les intégristes musulmans et je ne suis pas pour autant islamophobe. Pourquoi ?

I - RACISME CONTRE LE MUSULMAN

1) Je n’entretiens aucune haine contre les musulmans parce que simplement musulmans. Cela mène au racisme.

2) Pour le dire autrement, je ne fais pas du musulman une ESSENCE. Pas plus que du juif ou du catho ou d’un autre membre d’une religion.

3) En conséquence des deux positions ci-dessus, je peux affirmer que je ne les « racise » pas ni en bien, ni en mal. Le faire est non seulement stupide mais dangereux.

4) Je refuse en général à la suite mais aussi au regard des différences internes (progressistes, conservateurs, intégristes) que l’on « communautarise » (tous dans un même sac communautaire) les musulmans, comme d’ailleurs les catholiques ou les autres croyants des autres religions.

II - CRITIQUE DES FETICHES

5) Je constate que l’hypertextile est bien porté par certaines musulmanes soit « librement » (quoique de façon plus psychorigide que le port d’un bonnet d’un ado) soit sur injonction des intégristes musulmans. M’y opposer ne me pose pas problème car...

6) L’hypertextile peut être préconisé et même imposé par d’autres intégrismes religieux : les juifs haredim sont tout aussi autoritaires que les musulmans intégristes en terme de sexoséparatisme. Les intégristes catholiques le furent aussi jadis.

7) Des athées pourrait former un groupe para-religieux pour le port de l’hypertextile que ce serait pareil pour moi. Je n’en connais pas. Mais ce serait tout aussi contestable. Le fait qu’une pratique contestable vienne de la religion ne la rend pas – en soi – supérieure ou protégeable. Ce serait réintroduire de l’inégalité et renforcer les fétiches religieux qui surplombent les humains.

8) Un voile est comme une casquette ou un bonnet, il s’enlève même si objet-fétiche pour certains ou certaines ! Ce n’est pas un objet qui crée une essence, qui racise !

III - DIFFERENCE

9) Le racisme contre les Noirs, les Arabes, les Roms, les Chinois, les Maghrébins, etc. se comprend comme une haine totale car celui qui l’entretient ne peux pas haïr pour partie. C’est tout ou rien. A la différence des religions.

10) On trouvait (et on trouve sans doute encore) certes des minorations de haine pour les Noirs ou pour les Arabes qui « savent se tenir à leur place – subordonnée » mais c’est un aménagement du racisme. Comme on trouve un aménagement de minoration du sexisme maintenu sur le même modèle inégalitaire et hiérarchisé.

11) Il y a une spécificité du racisme lié à la religion du fait de pratiques particulières vivement et fermement contestables très liées à une interprétation particulière de la religion : fondamentalisme ou intégrisme religieux sexoséparatiste (cf 21 thèses sur LGS) .

1) J’ai lancé une pétition contre les signes ostensibles de religion à la réception des entreprises privées sur Change org
https://www.change.org/p/mme-george-pau-langevin-ni-signe-syndical-ostensible-ni-signe-religieux-ostensible-en-front-office?recruiter=8435227&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

lire aussi sur un registre critique assez proche :

Edwy PLENEL : Pour certains musulmans et pour certains juifs ! Pas tous ! C Delarue - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/E-PLENEL-Pour-certains-musulmans-et-pour-certains-juifs

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Cuba est une île
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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