Ou : du yacht au pédalo.
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour trouver l’occasion de placer ce scoop.
Sans commentaire. En effet, pour comprendre l’humour de l’intéressé cité ci-dessous, il suffit de comparer ce que rapportent à l’État :
100 000 personnes qui dépenseraient chacune 100 euros taxés à 10 euros ( = 1 000 000 d’euros de taxe à 10% prélevés sur les « pauvres »)...
et 10 personnes qui dépenseraient chacune 100 fois plus, soit 10 000 euros taxés au même tarif (= 10 000 euros de taxe sur les « moyennement riches »).
C’est-à -dire 100 fois moins d’impôt fourni par des moyennement riches, qui se maintiennent grâce à leurs dépenses (somptuaires d’apparence seulement car il y a le train de vie à soutenir), que par les pauvres qui restent pauvres (car ils n’ont fait qu’entretenir leur pauvreté) en subvenant à leurs besoins vitaux.
C’est tout le principe « égalitaire » bien connu de l’impôt indirect, donc de la TVA.
Pour en venir au fait, Jean-Marie Cavada, interviewé dimanche dans les coulisses de la réunion de lancement de l’UDI (le nouveau parti de JL Borloo) a déclaré ce qui suit au micro de la télévision :
« La TVA ne relève pas de l’injustice fiscale, puisque plus on est riche plus on consomme donc plus on est taxé. »
C’est exactement le genre de logique qui nous a mené pendant 5 ans :
« Travailler plus pour gagner plus » « Puisqu’on vit plus longtemps il faut travailler plus longtemps. »
... logique de la droite certes, mais que moyennant leurs coups de pouce, les socialistes perpétuent sans barguigner.
"La science permet de savoir comment faire fonctionner un train, l’histoire de savoir qu’il peut parfois aller à Auschwitz."
Jean-Christophe Defraigne, professeur, Université de Louvain