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Entre 2012 et Janvier 2014, la Grèce a payé plus de 220 Mrds d’euros en intérêt pendant que sa dette continuait à augmenter

Grèce : l’ennemi de l’intérieur

Dimanche 25 Janvier, auront lieu les élections législatives grecques. Tous les partis sont présents, y compris ceux qui ont œuvré en faveur des politiques de destruction de l’Etat et de ses institutions. La commission européenne montre qu’elle suit de très près l’événement. Elle a même eu à intervenir pour mettre en garde la population : en cas de victoire de SYRIZA, elle ne sera pas contente du tout.

Elle a été même jusqu’à menacer de ne pas verser la 3e tranche d’aide, environ 110 Mrds, en cas de victoire de SYRIZA, montant qu’il devait être versé il y a déjà quelque temps et qui est utilisé sous forme de pression sur les affaires et processus politiques de la Grèce.

Comment donc l’Europe peut inverser une tendance, à savoir celle de tester une autre politique, un autre parti, même s’il est de l’extrême gauche, ce qui déplaît beaucoup semble-t-il ? La communication n’a pas suffi. De toute façon qu’ont à perdre les Grecs dans la situation où ils se trouvent ? Il reste donc la mobilisation, voire la recherche de nouveaux clients, prêts à assumer les missions de la continuité selon l’évangile de la Troïka.
Certes c’est la vision de la corruption, celle des structures néocoloniales et du nouveau professionnalisme politique dont l’Europe, habituée à fonctionner avec une cour, ne sait que trop bien faire la promotion. Mais cette vision est celle des Grecs, et voici pourquoi :

Retour en arrière, le 23/4/2010, lorsque le premier ministre grec George Papandreou, annonce lors d’un discours monté « en toute urgence », l’inévitable intervention de l’Europe dans les affaires économiques helléniques. La suite on la connaît : Troïka, Mnimonion, emprunts à taux élévé, braderies des entreprises d’Etat, mise aux enchères des bijoux de la Grèce (littoral, forêts, terres, bâtiments, mines, entreprises d’Etat, etc.).

Le premier ministre mentait lorsqu’il disait que « les marchés n’ont pas répondu favorablement à prêter à notre pays, et au risque de perdre tout, du fait de la difficulté d’emprunter, il est grand besoin de demander à nos partenaires européens l’activation du mécanisme de stabilité ». La veille bien sûr, des données ont été publiées, données relatives à la santé financière du pays.
Sur le coup, les Grecs découvrent « l’abysse », et ils ne savaient pas que ces données ont été falsifiées sur demande gouvernementale (pourquoi ?). En effet, une des falsifications était de comptabiliser les dépenses des entreprises d’Etat, bien rentables, sans compter leurs recettes. Une autre était de comptabiliser les dépenses de ces entreprises jusqu’en 2024 ! Par ailleurs, une plainte en Justice d’une employée du Service Hellénique des Statistiques, sur le maquillage des données d’Etat, montre que le déficit réel en 2009 était de 3,9%, un des plus faibles en Europe.
Il est évident que ces méthodes, qui visaient à « gonfler » le déficit, cachent d’autres méthodes criminelles, de personnes non forcément politiques, parfois venant de la part de fonctionnaires fiers d’appartenir à un parti politique et prêts à produire des fausses déclarations…..( no comment, tout le monde connaît la place de la méritocratie dans le recrutement des fonctionnaires).

Mais quelle était la réalité ? Lorsque la Grèce introduisait un appel à emprunt dans les marchés de la finance, elle recevait des offres. Les documents officiels montrent que, par exemple, le 13/10/2009, la Grèce demandait 0,8 Mrds et les marchés lui en proposaient 4,795 à un taux de 0,59%. Le 20/10/2009, elle demandait 1,5 Mrds et les marchés lui offraient 7,040 Mrds à 0,35%. Du 12/1/2010 jusqu’au 13/4/2010 la Grèce a demandé 16,404 Mrds et les marchés lui en ont proposé 55,280 Mrds. Etc. Des dizaines de documents montrent une situation bien différente à celle qui a été dépeinte.
Tous les montants étaient sans aucune garantie assortie à l’emprunt. La situation selon laquelle la Grèce pouvait emprunter sans risques et sans taux usurier était bien réelle. Ces mêmes documents sont la preuve du mensonge du Premier Ministre grec George Papandreou. Mais pourquoi mentir ? Mentir c’était « convaincre » de la nécessité de l’arrivée de la Troïka. Strauss-Khan à la télévision française a reconnu que depuis Novembre 2009 Georges Papandreou discutait avec lui pour la mise sous tutelle de la Grèce par le FMI, et il le cachait au peuple grec. En fait, le moyen, ici la faillite de l’Etat grec, permettrait les taux d’intérêt de 0,35% à 6,5% et progressivement jusqu’ à 24%, 26% ou 28%. La suite était le but suprême, la cession des richesses privées et publiques.

Tous les Grecs savent ce qu’est le Mnimonion, utilisé par la Troïka (BCE, FMI, CE). Un Mémorandum, qui accompagne souvent les contrats et les traités ou conventions, contient des clauses et des détails. Un de ces détails qui font très mal aux Grecs est la cession de la souveraineté nationale.

Si on ne peut affirmer que l’Europe savait ou pas en Avril 2009 le mensonge d’Etat de Georges Papandreou, il est incontestable que depuis la mise sous tutelle de la Grèce en 2012 elle ne peut pas prétendre qu’elle ne savait pas.
Pourquoi entraîner les marchés financiers dans l’histoire grecque ? La réponse réside dans la coutume, où un sauveur arrive en situation de sauvetage. Pour que la CE invite le FMI à la fête grecque la Grèce ne devait pas emprunter au taux allemand. Pour ne pas emprunter au taux allemand, il fallait pousser les marchés financiers à réagir vers la spéculation qu’on a vue. Le pire dans cette histoire grecque, et dans l’Histoire de l’Humanité, c’est cette nouvelle manière d’assister au massacre d’un peuple. La Commission européenne, avec Baroso se cachait derrière la « crise » et la »nécessité » de soigner les marchés financiers pour éviter, d’après-elle le pire.
La précipitation donc de la Grèce dans une situation de « crise grecque » ou « crise de l’euro », crise qui a occupé, occupe et continuera à occuper pendant longtemps, mérite un peu plus d’attention.

Des études ont été faites, a posteriori, lorsque les grecs ont commencé à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond, ni en Grèce mais ni à l’Europe non plus. La corrélation entre les faits, les communications des uns et des autres, ont permis de repérer les fautes et les crimes contre le peuple grec. L’impact de ces communications sur les spreads montre la pression par coups de discours catastrophique aussi bien sur la préparation psychologique de la population et des milieux financiers.
D’autres études ont montré comment le cadre législatif a été utilisé afin d’arriver à une impossibilité d’emprunter coûte que coûte. La dette souveraine, le budget de fonctionnement, le déficit, et le PIB étaient les plus grandes variables qu’il a fallu modifier. Le soutien aux banques, dont la valeur ne dépassait guère les 3 milliards, à hauteur de 233 Mrds, sans contrepartie ni autres obligations pour les banques montre comment le peuple, en cas de « crise bancaire » a été chargé d’un fardeau impossible à soutenir. Comment et pourquoi un gouvernement soutient des banques privées en dépit de toute mesure comme un « bon père de famille » en prendrait ? Les obligations d’Etat qui ont servi de mécanisme dans ce soutien aux banques, ont été données aux banques qui à leur tour les ont échangées auprès de la BCE pour récupérer des liquidités. Et au lieu de rendre aux gens l’argent (comme stipulait la loi 3723/2008 ) pour l’aide au logement des particuliers, au fonctionnement des PME-PMI, et au soutien des entreprises vitales, et tout ceci dans un but de croissance, non seulement les banques ne l’ont pas rendu, mais ont utilisé cet argent pour acheter d’autres obligations d’Etat au taux de 4,8%, empochant ainsi la différence. Pour la durée des trois ans des obligations, les banques devaient les rémunérer au taux de 10% ( loi N3723/2008, art1, §3 , intérêts que n’ont pas été versés. Pour ces obligations, les banques auraient dû donner des garanties à l’Etat ou de verser une rémunération puisque ce dernier était le garant. Il apparaît clairement comment ces montants d’aide aux banques privées ont été transférés par simples inscriptions comptables sur le dos des citoyens. Le cadre législatif prévoit que pour accorder aux banques une aide, le ministre de l’Economie doit émettre une ordonnance ministérielle qui définit les conditions et le montant pour chaque banque, ordonnance qui doit être publiée au Journal Officiel. C’est justement là, à son dernier paragraphe que cette ordonnance stipule qu’en cas d’appel aux garanties, alors ces garanties seront à chargé de la population grecque. C’est-à-dire au moment où l’Etat donne aux banques, leur dit avec la loi de ne pas payer puisque ces montants seront à la charge de la population. C’est une organisation de détournement de biens publics avant qu’ils la valident par décret ministériel. Il va de soi, simple déduction logique, que puisque le bilan comptable, recettes – dépenses, se situe entre 50 et 55 Mrds par an, l’aide aux banques augmente la dette souveraine d’autant, dette payable par les impôts des contribuables.
Pour rendre l’Etat grec insolvable pour permettre l’intervention de sauvetage, on doit mentionner deux actions, la première consistait à sous-évaluer les richesses publiques. Et la seconde fut l’élimination des deux banques publiques, bien rentables, à savoir la banque postale et la banque agricole. Ceci enlevait la possibilité pour l’Etat d’emprunter à taux très bas à travers ces banques. En effet, en accord avec le Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, le gouvernement pouvait donner des garanties aux Banques d’Etat pour qu’elles puissent emprunter auprès de la BCE, comme il le faisait avec les banques privées, et par la suite emprunter auprès de ces banques selon les pratiques courantes, avec un taux jusqu’ à 1%, couvrant ainsi tout besoin de liquidité. La privatisation préalable immédiate de ces deux banques d’Etat, a affaibli l’Etat dans le domaine de sa propre survie. C’est ici, que l’appréciation des juristes et autres constitutionnalistes est sévère : « Un gouvernement qui ne respecte pas la constitution, une gestion déloyale contre l’Etat, complicité avec ennemi, manipulation des marchés moyennant fausses déclarations, etc. »

Trois ans se sont écoulés depuis le début des faits. Trois ans de « crise grecque », de « crise de l’euro », et de « mauvais élève » jusqu’au mois de Mai 2012, date à laquelle les premières publications officielles démontrent les mécanismes du hold-up à l’Etat, aux richesses nationales et à l’exploitation fiscale sauvage d’un peuple. D’abord ALPHA Bank, sur la méthodologie de calcul des dépenses d’Etat, puis ELSTAT (Service des Statistiques d’Etat) sur la falsification des données démontrant dans le rapport sur le déficit réel pour 2009 que celui-ci était de 3,9 % , un des plus bas en Europe. Pendant ces trois ans les spreads ne cessent de monter et la spéculation atteint des limites inimaginables. Trois ans, pendant lesquels, le faux prétexte de la faillite d’Etat a permis de dégraisser les salaires, de vider les caisses de retraite, d’anéantir la sécurité sociale et de créer un chômage sans précédent.

Trop tard, le Mnimonion est signé et l’effet de boule de neige est clair : le PIB chute sans les entreprises d’Etat, l’initiative privé est quasi-nulle par manque de support, d’infrastructures et de structures à économie de réseaux. En même temps la Grèce emprunte, car la Troïka impose, exige, la présence du FMI dont les taux dépassent les 20%. Comment dans une Europe où l’Allemagne emprunte à 0% cette même Europe peut-elle exiger que la Grèce emprunte à plus de 20% ? Quelle structure économique peut rémunérer le capital à ce taux ? Surtout pas la Grèce, qui jusque-là a toujours honoré ses dettes……
La suite n’est qu’un mauvais film : La troïka décide pour les ventes aux enchères, pour les cessions d’entreprises publiques, pour le bradage des meubles et immeubles…. La conséquence sur le PIB est inévitable. La sous-estimation de la valeur des biens vendus n’a pas apporté suffisamment, d’où des nouveaux prêts à des taux exorbitants ayant pour conséquence l’augmentation de la Dette.

Le premier sentiment, tout recul pris, vient de l’appréciation de la compétence de la Troïka en matière de gestion. Imaginons alors comment l’Europe est gérée……
Et si ce n’était pas une question d’Europe ? Et s’il n’y avait pas d’Europe du tout, comme celle qu’on nous la fait fait miroiter ? Et si l’Europe n’était pas responsable, ou plutôt si ces missions étaient autres ? Une étude plus approfondie sur la nature de ses institutions, qui devient cruciale, nous éclairerait mieux. Bien sûr, on s’affrontera au problème connu : comment est-ce possible qu’une forme de pouvoir se laisse contrôler ?

Entre 2012, début de la mission de la Troïka et Janvier 2014, la Grèce a payé plus de 220 Mrds en intérêt, pendant que sa Dette officielle continue à augmenter. C’est pendant cette période que nous avons eu les mesures fiscales qui n’ont rien à avoir avec les possibilités de paiement ou avec le niveau de production. C’est pendant cette période que les suicides ont commencé à apparaître pour dépasser les 4000 officiellement. Quelle différence avec le génocide ?

Il est évident que pour conduire la Grèce en faillite il fallait s’assurer de sa gestion, éloigner des fonctionnaires d’Etat, puisque tous ne pourraient pas être corrompus, pour la confier à un nombre de personnes contrôlables. Par la loi 3965 de 2011, une seule personne avait le pouvoir, excepté le ministre, de collecter les recettes venant des impôts, des douanes, des tribunaux, etc., de les gérer, et de savoir où cet argent se trouvait. Cette même personne, cadre chez Goldman Sachs, fut nommée auparavant, en 1998, par le Premier Ministre de l’époque pour gérer les dettes de l’Etat. Il semble facile dans un tel contexte de transparence de dire qu’il n’y a pas d’argent et qu’il faut emprunter, le paiement de l’emprunt se ferait par la vente des richesses et autres bien publics. Il y a eu quelques échos dans la presse internationale qui montre plus l’ampleur du rôle joué par cette banque dans l’administration financière de la Grèce.
Quel est donc l’attente de ces élections du Dimanche prochain ?

Pourquoi ne pas voter Extrême Gauche ?

Pour avoir la confiance et le soutien de l’Europe ? La Grèce a une longue expérience au sein des Alliés. Son Histoire est remplie des faits et les Grecs savent qu’il n’y a aucune confiance à accorder à tous ceux qui l’ont traité comme une population conquise.

Pour rester dans l’euro ? L’euro c’est bien quand on l’a, mais quand on ne l’a pas, ce qui est le cas des Grecs ceci n’est pas vraiment un paramètre. Ni euro bas ni euro fort. Un des leviers de l’endettement fut la perte de la compétence monétaire, cédée à l’Europe pour la construction de l’euro, alors qu’elle n’a pas bénéficié des ajustements favorables comme cela a été le cas pour d’autres pays.

Pour rester dans l’Europe ? Peu importe l’issue des élections, aucun des partis capable d’entrer en coalition ne souhaite quitter l’Union Européenne.

Pour rester compatible avec un modèle économique libéral ? Si l’extrême gauche ajuste un programme de viabilité avec des micro-nationalisations, qui peuvent être exceptionnellement accordées par les instances européennes, ceci n’enlèvera pas le caractère de l’économie grecque comme celui-ci a été transformé par des réformes structurelles non renégociables.

Pourquoi voter Extrême Gauche ?

Pour la Justice Sociale ? Ceci semble mission impossible, le pot de terre contre le pot de fer. Jamais l’Europe ne laissera ses pions se faire massacrer devant les Tribunaux grecs, par ailleurs nous avons un aperçu de la politique allemande à l’égard de la liste des corrompus dans l’affaire Siemens, ou la gestion de l’affaire de liste Lagarde (celle du FMI, ancienne ministre du gouvernement français).

Pour redresser l’économie ? L’économie de qui ? La rafle sur les entreprises publiques a profité au capital international et certains pays influents, comme l’Allemagne. La crise grecque a permis à l’Allemagne de réaliser des acquisitions très importantes, fruit de beaucoup d’efforts de la population grecque, au point d’entendre par le ministre de l’économie allemande Schäuble « On ne les a pas eus par la guerre, on les a eus par l’économie ». Attirer des nouveaux investissements, sous l’hypothèse que les risques socio-politiques sont acceptables, c’est garantir les conditions économiques du capital qui ne sont guère favorables à la population. On ne parle plus dans ce cas d’un programme de gauche, mais d’un programme politique de survie.

Pour annuler la dette ? Ceci semble être déjà une question bien réglée. Il est possible de renégocier la dette, mais une telle tactique assure une reconnaissance de la dette et de la manière avec laquelle elle a été fabriquée.

Pour exiger le paiement des réparations allemandes pour faits de la seconde guerre mondiale ? Il faudra être deux pour cela, et sans le consentement de l’Allemagne ou une pression sur elle, ce qui loin d’être acquis, rien ne peut se faire.

Pour exiger le paiement des prêts d’occupation [par l’armée nazie] ? Il y a certainement des choses à faire auprès des instances internationales. Il faut juste mentionner que toute somme que la Grèce peut attendre, aussi élevée qu’elle soit, est déjà versée en intérêts par le biais de la Dette souveraine. Rebelote, les Grecs paient pour qu’on leur rembourse ce qu’on leur doit. Du déjà-vu.

Enfin, pour montrer un exemple et essayer de se faire entendre par les autres peuples de l’Europe, dans un but de changer les politiques européennes ? C’est sans doute la seule lueur d’espoir aux yeux d’une population catastrophée, lueur qui malheureusement ne donnera pas un changement immédiat des conditions de vie. Une lueur et un cri qui peut être entendu.

A méditer.

Anastase Adonis

22 Janvier 2015

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