RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

L’ Etat d’urgence. Gauche en réinvention : arrêtez les règlements de comptes, par PRS.








Pour la République Sociale, 21 janvier 2007.


Extraits de la Résolution du Conseil national de PRS des 20 et 21 janvier 2007.



L’Etat d’urgence


Après cinq ans de droite, l’urgence sociale est plus criante que jamais. Plus de 1 200 000 adultes vivaient en 2006 avec le RMI (20% de plus qu’en 2002). La moitié d’entre eux n’est pas inscrits à l’ANPE et un quart a des enfants à sa seule charge. On dénombre 3,5 millions d’allocataires des minima sociaux et 6 millions de personnes en vivent. Toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs recensé par l’ANPE dépasse les 5 millions. (...)

Il faut ne jamais l’oublier : la question sociale est le coeur de la crise du pays. Elle ne peut pas être traitée sans rompre la chaîne des privilèges qui favorise nécessairement les uns au détriment des autres. Seule une nouvelle politique rompant avec les orientations actuelles permettra de résoudre l’urgence sociale. Nous voulons donc mettre cette question au coeur de l’élection présidentielle en sachant que nombreux sont ceux qui voudront « parler d’autre chose. En particulier la diversion sécuritaire restera l’objectif permanent de la droite et de l’extrême droite. Notre ligne d’action va donc viser à rendre incontournable la question sociale sous toutes ses formes dans la campagne électorale. (...)

Les cinq années de droite à la tête du pays ont également vu s’aggraver l’état d’urgence politique que le résultat du 21 avril 2002 a fait jaillir en pleine lumière. (...)

Dans tous les camps en présence, on constate une même radicalisation des points de vue. Mais en même temps s’accroît aussi le nombre immense des désorientés-désemparés, qui peuvent passer en quelques instants de la rage de tout changer à un sentiment désespéré d’impuissance. (...)

Le processus par lequel les forces politiques se réorganisent pour exprimer la réalité des rapports de force sociaux est long et complexe. Il affronte ses propres inerties.

PRS pense que l’émergence d’une force politique nouvelle est indispensable pour que puisse se construire un débouché solide à l’aspiration antilibérale majoritaire dans le pays et prendre à bras le corps l’état d’urgence sociale et politique. La construction de cette force politique nouvelle doit se faire en tirant la leçon du double échec du communisme d’Etat (stalinisme) et de la social-démocratie. Elle doit aussi intégrer l’expérience et la dimension pertinente des luttes civiques et alter mondialistes.

Dans cet objectif, PRS refuse toute logique de règlement de comptes après l’échec du rassemblement antilibéral. Elle ne pourrait rien produire d’autres que d’inutiles blessures retardant ou compromettant cet objectif. Dans la présidentielle de 2007, chaque candidature issue des composantes de ce rassemblement est légitime. Mais aucune d’elles ne peut prétendre être une candidature commune des antilibéraux. Cette mise en commun reste l’objectif dans la réinvention de la gauche désormais indispensable.

Forte de l’expérience accumulée dans la bataille au côté de l’autre gauche pour que se réalise son unité, l’association connaît la part spécifique qu’elle doit prendre dans la réinvention globale de la gauche. Nous avons bien compris que le « trait d’union » à gauche ne peut se limiter à un nom sur un bulletin de vote ou à un accord électoral. Nous savons qu’il dépend aussi de la production d’une culture commune. Ses éléments fondamentaux sont déjà repérables aujourd’hui dans les principes républicains. Faire rayonner ces principes, accroître leur compréhension, diffuser leurs objectifs c’est donc participer d’une façon particulièrement engagée à la recomposition de la gauche. Nous réaffirmons donc notre objectif de parvenir à bâtir dans la gauche une « convergence des républicains de gauche ». D’ailleurs ceux-ci sont présents dans les principales organisations de gauche, à tous les niveaux. Ils ont dès lors un rôle clé dans l’élaboration et la diffusion de cette culture commune, ferment indispensable de son union. (...)

Pour aborder efficacement cette étape nouvelle, il faut le faire dans la mobilisation pour réaliser le programme minimum de la présidentielle : battre la droite pour ouvrir la voie à une alternative. (...)

- Lire la Résolution de PRS www.pourlarepubliquesociale.org


("Pour la République sociale" est une association qui regroupe des militants issus de divers horizons de la gauche. PRS a été fondée le 31 mai 2004 à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon, Sénateur PS.)




Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police, par Regarde à vue.






Photo : Manif FSE Paris,15 novembre 2003.

Auteur : Patrice Leclerc.

[Photothèque du mouvement social © Copyright 2004.


URL de cet article 4678
  

Même Thème
Michel Boujut : Le jour où Gary Cooper est mort.
Bernard GENSANE
Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à nous « cerner ». (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Nous préférons croire au mythe selon lequel la société humaine, après des milliers d’années d’évolution, a finalement créé un système économique idéal, plutôt que de reconnaître qu’il s’agit simplement d’une idée fausse érigée en parole d’évangile. »

« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.