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La haine médiatique !

L’importance de l’acte 4 se mesure aux propos emplis de haine et de contre vérités déversés par la majorité des médias aux ordres des grands financiers et du pouvoir. Si les manifestations s’éteignaient, les éditorialistes baisseraient le ton de leur attaques. Or ils redoublent d’intensité car leurs propos ne sont plus entendus par la population. Mieux, le doute s’installe à l’égard des informations distillées. Le mouvement des Gilets jaunes met en relief les contradictions entre journalistes, entre organisateurs de sondages, entre chercheurs, entre sociologues. Tout est bousculé. Ainsi, ce mouvement marque l’histoire de notre pays. Et ce n’est que le début.

Pour la première fois depuis des décennies, le monde invisible des gens sans statut, des précaires, des pauvres, des auto entrepreneurs, des artisans et commerçants déclassés, des jeunes sans emploi, des travailleurs pauvres surgit sur le devant de la scène politique. C’est le cri de millions de personnes en recherche d’une vie meilleure, d’une vie digne dans un pays riche, de plus en plus riche.

Nous rentrons dans une période agitée. Macron, par sa volonté de rester droit dans ses bottes, est responsable du désordre social et économique que nous vivons. La répression qu’il encourage, les violences qu’il couvre, la haine qu’il favorise ne suffiront pas à écraser ce mouvement. Parce qu’il vient de très loin, parce qu’il est l’expression d’une majorité, parce qu’il soutient des revendications compréhensibles par la population, ce mouvement agrège des catégories sociales qui ne se côtoyaient pas, qui quelquefois s’opposaient. Aujourd’hui, les rencontres permettent la compréhension, la découverte des situations et la solidarité active. Macron et le gouvernement en ont peur.

Ceci explique le déchaînement médiatique pour essayer de dissocier les gilets jaunes et stopper les manifestations. Tout est bon pour nous discréditer. L’affaire Finkelkrault en est la dernière mouture. Amalgamer antisémitisme et manifestants, le coup paraissait trop beau. Cette opération va échouer. Les gilets jaunes ont intérêt à affirmer plus encore leurs revendications sociales, fiscales et démocratiques. C’est le socle commun qui rassemble et permet un soutien populaire.

Que n’entendons-nous pas sur les divisions internes, les propos haineux tenus par les manifestants comme si des propos identiques n’existaient pas dans d’autres secteurs de la société française. Prenons l’exemple de l’antisémitisme. Des groupes d’extrême droite le propagent impunément. Aucune réaction médiatique aussi intense. Aucune sanction. Macron salue le maréchal Pétain, responsable des rafles de juifs et de la déportation d’enfants juifs. Pas de réactions des mêmes médias qui accusent les gilets jaunes. Permettez-moi d’être offusqué d’une telle attitude de ces journalistes qui crient haro sur notre mouvement.

Signe d’une vaste opération idéologique visant la désinformation des gens, la campagne médiatique s’accélère et s’enfonce dans la médiocrité. La déontologie journalistique disparaît au profit des "fakenews". La propagande remplace l’explication, la réflexion. Avec le traitement du mouvement, on atteint des sommets d’imbécilité, de contre-vérités, d’affirmations non vérifiées, de mensonges avérés. Il ne faudra pas s’étonner du désaveu porté par les français à l’égard de leurs médias. Ils le méritent bien.

Rien n’y fera. L’insurrection pacifique populaire avance. Violences policières, falsifications médiatiques, bataille idéologique gouvernementale ne règlent pas les problèmes posés. Les idées de partage des richesses, de réduction des inégalités sociales, de participation des gens ne peuvent être effacées. Dans la tradition républicaine et contestataire de notre pays, ce mouvement ne s’achèvera pas de si tôt. Seule, la dissolution de l’assemblée nationale représente à mes yeux l’issue politique démocratique possible. Le retour aux urnes permet de résoudre la crise. Ce que ne veulent ni Macron, ni le gouvernement, ni les grands médias, ni le patronat. Leur opposition à cette solution me conforte que c’est le bon chemin !

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Code Chavez - CIA contre Venezuela
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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

Glenn Greenwald

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