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La marche des femmes pour la guerre

Le monde s’éveille peu à peu à son Histoire. Grâce à internet qui est pour nous ce qu’était L’Encyclopedia universalis pour les hommes du XVIIIe siècle. Et encore...Qui lisait l’Encyclopedia réservée à une élite ? Alors qu’Internet et sa prodigieuse richesse est entre toutes les mains.

On nous dit : "il y a de tout sur internet. " Je suppose que ceux qui disent cela sont les tenants de la vérité unique.

"Il y a de tout" me plait.

Autour de nous, deux groupes se forment.

Ceux qui consultent internet et ceux qui ne le consultent pas. Nous le voyons quand nous parlons avec des amis qui en sont à préférer mordicus les États-Unis à la Russie, quelles que soient les circonstances. Il y a d’un côté ceux qui apprécient Poutine et Trump et ceux qui les haïssent.

Ceux qui les haïssent appartient à une bourgeoisie issue d’enfants sages, d’élèves attentifs, de gamins qui ont tout de suite été à l’aise dans les codes de la société et de la famille. La révolte, l’insolence n’ont jamais été leur domaine. A présent, ils vivent bien. Aller contre les vérités reçues leur est difficile. C’est pour eux un peu vulgaire. C’est sortir du groupe. Et on leur a appris que quand on était un bon élément du groupe, on était récompensé.

Leur connaissance de l’Histoire est donc fragmentaire, liée à ce qu’ils ont appris.
Ils ignorent que ce sont les multinationales étasuniennes qui ont mis le pied à l’étrier à Hitler. Ils ignorent que la construction d’Israël commence bien avant l’histoire de la Shoah. Ils ignorent que le projet de L’UE est un plan nazi et anglo-américain. Ils ignorent que Ben Laden était une créature de Bzrezinski et que les EU sont un impérialisme noir qui vit grâce au commerce des armes et de la drogue.

Comment pourrait-ils comprendre que Trump, qui n’est pas sans défauts et même sans défauts gravissimes, (je pense, par exemple aux gaz de schistes dont il veut poursuivre l’exploitation), est un cadeau de l’Histoire que le peuple des États-Unis vient de faire au monde ? Que Trump est, après Poutine, la première résistance qui s’élève au plus haut niveau, contre les seigneurs de la guerre qui tuent notre monde en accordant à la Finance et aux multinationales, en particulier celles qui vendent des armes, les privilèges les plus absolus ?

Que sommes-nous, nous, face à tout cela ?

J’ai toujours eu le sentiment que notre liberté, transitoire certes, ne pouvait venir que d’un affrontement entre puissants au plus haut niveau.

Que c’est la guerre entre géants, que nous observons, comme les dieux autrefois dans l’Iliade, du ciel de nos petits claviers, qui pourrait desserrer l’étreinte de nos malheurs.

Sommes-nous totalement impuissants ?

Non, car c’est notre conscience, notre parole, notre entrée dans l’Histoire par la porte d’internet qui pousse ces puissances à servir nos valeurs.

Et nos valeurs sont celles de l’Humain, de la sauvegarde de notre pauvre petite planète, de l’équilibre, du respect, de l’éducation. Tout ceci s’élevant sur un champ de ruines, notre monde étant encore livré à des prédateurs malsains que leur ubris détruit et nous avec, hélas.

Mais venons-en à l’actualité.

Je ne peux vous dire combien de fois, les mois précédents, m’éveillant le matin, mon premier geste était de consulter l’actualité, redoutant cet inside job (coup monté), cette folie des fous de guerre qui allait lancer le monde dans une Troisième Guerre mondiale.

Voilà pourquoi l’élection de Trump dont les premiers mots ont été de parler de reconstruction et non de destruction, de respect des autres pays, de non-interventionnisme m’ont fait croire à un conte de fées. Il faut être ignorant pour ne pas voir que tous les djihadistes du moyen-orient ne pouvaient faire la guerre que grâce aux vendeurs d’armes de l’Empire du chaos. Et voilà que cet empire venait de se prendre un gros pain dans la gueule : un gros pain qui s’appelle Donald Trump, voix de l’Amérique.

Mais le rouquin ne respecte pas les femmes. Et les femmes sont dans la rue. Avec à leur tête Madonna qui proposait des pipes à tous ceux qui allaient voter Clinton...
Ces femmes sans doute, ne connaissent pas le nom de Soros. Elles ne savent pas que derrière leur marche, le pire de l’humanité, l’Empire du chaos se frotte les mains. Elles ne savent pas qu’elles défilent pour le monde de la guerre alors que l’Histoire vient de leur offrir un monde de la paix qui n’est certes pas parfait, qui doit être construit, mais qui du moins ne se pavane plus en danseur mondain dont l’élégance cache des ordres qui ont tué des milliers d’hommes de femmes et d’enfants. Le carnage du moyen-Orient, voilà ce qu’elles défendent. Et elles jouent à mettre des hijabs ! Les contrastes de la vie ne les frappent pas ! Elles ne savent pas que défile avec elles l’ombre de Madeline Allbright qui trouvait que la mort de 500 000 enfants Irakiens, ce n’était pas cher payé pour une victoire.

Qui n’a pas eu lieu.

Car ce n’est pas la victoire que cherchent ces forces du mal. Elles cherchent la guerre permanente, le chaos permanent. Car rien ne rapporte autant que la vente d’armes, la destruction d’hommes transformés en migrants que l’on peut employer trois sous dans des usines. N’est-ce pas M. Macron ?

Voilà pourquoi et pour qui vous avez défilé, les filles.

Il faut se reprendre, là, les bonnets roses...

Ariane Walter

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COMMENTAIRES  

23/01/2017 21:33 par résistant

Le mouvement féministe a toujours été supporté et donc manipulé (voire créé) par les élites. Pour vendre des cigarettes, pour mettre les femmes en usine pour concurrencer les hommes et faire baisser les salaires, etc...
De plus, moi, je suis pour l’égalité, pas pour une revanche frustrée téléguidée par les élites qui ne ratent jamais une occasion de diviser les peuples pour mieux régner dans le chaos. Sexe, préférences sexuelles, origines ethniques, religieuses, régionalisme, catégories sociales, situation professionnelle, terrorisme créé de toute pièce, etc... tout est bon pour semer la zizanie et nous exploiter toujours plus pendant que nous sommes assez stupides pour nous battre les uns contre les autres au lieu de taper sur les vrais maîtres du monde.

23/01/2017 23:42 par Feufollet

C’est une fresque bien brossée
Assez proche de ma vue en perspective
Espérons qu’elle puisse aider certains à mieux voir le tableau
Mais il semble bien qu’il reste difficile à beaucoup
De cumuler connaissances et cognition
Et encore, faudrait-il qu’ils en ressentent l’envie
Ensuite, l’avenir avec Trump c’est « alea jacta est »
Mais je crois aussi qu’on a frisé le pire

23/01/2017 23:51 par Dominique

Je ne crois pas que Trump soit anti guerre. Il est seulement pour une autre sorte de guerre. Les néocons des Bush, Clinton et Obama sont pour la guerre de destruction, Trump est pour la guerre de pillage - on ne retire pas les troupes d’Irak comme Obama l’a fait, on les laissent sur les champs de pétrole, comme ça ce pétrole nous paie la guerre.

Sur les manifs de femmes anti Trump, je fais une autre analyse. L’autre jour, je discutais avec une mère de famille qui a été jetée à la rue avec sa fille de 8 ans le 27 novembre passé, soit à la veille de l’hiver, par un promoteur immobilier très connu sur la place de Lausanne, lequel fait l’objet d’une enquête pour harcèlement sexuel à l’encontre d’une de ses ex-employées. Je doute fort qu’il soit inquiété par la justice de classe qui sévit en Suisse. Aucune femme n’a manifesté pour cette mère et sa fille. Aucune femme n’avait manifesté quand, avant de perdre son logement, cette mère avait perdu son travail.

J’en conclus donc qu’au lieu d’aller manifester contre quelque chose qu’elle ne peuvent changer, le résultat d’une élection qui se passe de l’autre coté de l’Atlantique, ces femmes feraient mieux de s’occuper de ce qui se passe près de chez elles et qui peut leur arriver n’importe quand. ça me rappelle cette histoire où un mec disait un truc du genre : Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit. Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit. Quand ils sont venu chercher les roms, je n’ai rien dit. Quand ils sont venus chercher les voisins, je n’ai rien dit. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait personne pour protester.

24/01/2017 00:52 par chb

Merci à Ariane Walter pour ce billet clair et lucide : il y a certainement parmi les soutiens et électeurs de D. Trump des gens qui sont soulagés d’avoir vu repousser la WW3. J’en suis.
Repousser la guerre, c’est pas l’annuler, surtout quand la défense du pays prônée par le trublion laisse tous leurs espoirs aux acteurs du « complexe militaro-industriel & financier ».
Il reste en effet à voir de quelle façon les oligarques autour de Trump géreront le déclin US face à la Chine, pas sûr que ce soit tranquille. Et aussi comment la droite quasi facho profitera de la mise en place (par les précédentes administrations, dont celle d’Obama) de mesures dictatoriales. La France n’est pas à l’abri de ce phénomène, sous l’égide d’un Macron ou d’un autre.

24/01/2017 07:27 par cunegonde godot

Le premier mérite de Trump est celui de vouloir stopper la "mondialisation", moment régressif de l’histoire humaine. C’est tout, même si c’est déjà considérable. Mais avant les Américains les Britanniques par leur vote pour la sortie de l’UE avaient montré la voie. Pourquoi Thérèse May ne suscite-t-elle pas autant d’enthousiasme que le nouveau président américain ? Parce que la dirigeante britannique indique sans ambiguïté l’incontournable chemin (car le seul) que peut emprunter en Europe toute politique réellement PROGRESSISTE (au sens contraire à la régression mondialiste). Ce qui ne fait que mettre une fois de plus en exergue les contradictions de ceux qui (en France p.ex.) prétendent tout changer sans sortir de l’instance fondamentalement mondialo-regressiste qu’est l’UE.
Vive le Frexit !...

24/01/2017 09:01 par banal

Oulala...

Il y a d’un côté ceux qui apprécient Poutine et Trump et ceux qui les haïssent.

L’auteur avoue se situer dans la première catégorie
puis (après un rapide survol de l’histoire plus qu’orientée du monde sur lequel on peut passer) on en arrive à cette perle :

Comment pourrait-ils comprendre que Trump, (...)est un cadeau de l’Histoire que le peuple des États-Unis vient de faire au monde ? Que Trump est, après Poutine, la première résistance qui s’élève au plus haut niveau, contre les seigneurs de la guerre qui tuent notre monde en accordant à la Finance et aux multinationales, en particulier celles qui vendent des armes, les privilèges les plus absolus ?

Quand on connait les rapports de Trump et Poutine avec la Finance mondiale et avec les "seigneurs de guerre" (il suffit de voir qui Trump a nommé dans son gouvernement) on se dit qu’il vaut mieux lire cela que d’être aveugle.
On croit reconnaitre, en beaucoup moins poétique, les accents du poème que le Stalinien Aragon a écrit en sont temps en l’honneur de maurice Thorez
Puis l’auteur s’en prend au défilé des femmes :

Ces femmes sans doute, ne connaissent pas le nom de Soros. Elles ne savent pas que derrière leur marche, le pire de l’humanité, l’Empire du chaos se frotte les mains. Elles ne savent pas qu’elles défilent pour le monde de la guerre alors que l’Histoire vient de leur offrir un monde de la paix qui n’est certes pas parfait, qui doit être construit

Eh oui : elles ne savent pas, les idiotes. Elles ne connaissent pas ces "forces du mal" (sic)
Une petite remarque sur ce point:pour discréditer les quelques centaines de Blacks Blocks (anarchistes pour la plupart) qui sont venus manifester un peu violemment à Washington le jour de l’investiture pour défier l’état sécuritaire et son appareil, de nombreux "observateurs" républicains comme démocrates ou neutres les ont accusés d’être "payés par Soros".
Il est bien ce Soros, c’est l’argument massue qui sert à discréditer toutes les causes, en particulier progressistes, comme c’est bizarre.
Et ces pauvres femmes, donc, forcément lascives, sont dans la rue car elles ne connaissent pas, les ignorantes, te terrible ordre du monde tel qu’il est et la grande chance qu’elles ont d’avoir Poutine et Trump aujourd’hui.

Et les femmes sont dans la rue. Avec à leur tête Madonna qui proposait des pipes à tous ceux qui allaient voter Clinton...

Un petit coup d’ordre moral ne fait jamais de mal car elles ne connaissent pas leur chance, ces ingrates.
Eles défilent même pour essayer de préserver et poursuivre leur émancipation, vaille que vaille, dans un monde assez uniformément pourri et que Trump et Poutine ne rachètent sûrement pas, puisqu’au contraire ils en sont une incarnation de plus et très inquiétante.

24/01/2017 12:48 par triaire

Je dirais comme Ariane walter que nos soeurs ne sont pas, loin de là, des parangons de la politique !Que ce soit aux States ou ici .Elles préfèrent souvent lire Elle que de la géopolitique car disent-elles, tranquilles : " je ne fais pas de politique " !
Celles qui défilent dans les rues Etauniennes ne perçoivent pas qui les fait défiler et surtout pourquoi .
Posez leur des questions très politiques et vous verrez leurs réponses !

24/01/2017 15:54 par Made in Québec

« Avec à leur tête Madonna qui proposait des pipes à tous ceux qui allaient voter Clinton »

Si vous vous demandiez pourquoi Trumpette a voté pour Clito et que la Madone fut la première invité au Bureau ovaire, vous avez votre réponse…

24/01/2017 19:32 par Sheynat

Incroyable !
J’ai du relire plusieurs fois le commentaire de Banal avant d’accepter l’évidence que je suis, pour une fois, d’accord avec lui.

Rien à rajouter si ce n’est que je le remercie d’avoir réagi ainsi aux propos d’Ariane.

24/01/2017 23:10 par depassage

J’ai lu avec plaisir Ariane WALTER. Elle fait un peu dans le lyrisme, mais ce qu’elle dit n’est pas insensé, il est même juste. Poutine ou Trump ne sont pas des surhommes et ce qu’ils ont à gérer dépasse leurs capacités, les capacités de n’importe qui. Le système américain de par son histoire et son mode de fonctionnement inquiète beaucoup. À l’observer, il nous coupe l’envie d’en parler. Trump pourra-il absorber ou endosser toutes les contradictions du système et relever les défis qu’il va lui imposé ? Là est la question et la réponse n’est pas évidente du tout. Les pires problèmes sont d’ordre subjectif : mentalités, intérêts, égoïsme de classe, et défection face à l’intérêt commun qui n’est perçu que par la lucarne de l’intérêt individuel. Je te flatte, tu me flattes tant que je vois mon intérêt en toi et que tu vois ton intérêt en moi. Après, chacun pour soi. Normal ! Diront certains. Oui, mais l’excès ressemble plutôt à une dysfonctionnement sociétal de type pathologique qu’à une normalité.

Banal dit :

Il est bien ce Soros, c’est l’argument massue qui sert à discréditer toutes les causes, en particulier progressistes, comme c’est bizarre.

Soros n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il est un symbole d’un monde que ce monde lui-même qui se considère très légitime par son poids dans l’économie financière du pays et ce à juste titre. Aucun pouvoir ne peut l’ignorer sans se heurter à un mur d’acier. Trump et son équipe ne doivent se mettre personne à dos en attendant de trouver un équilibre. Trump manque de souplesse ou plutôt il n’en a pas du tout. Pourvu qu’il s’arrête de gouverner à vu, car c’est par là qu’il se fera piéger. Il met le doigt sur les vrais comme sur les faux problèmes du pays, ce qui peut attirer vers lui toutes sortes de personnes, du diable à l’ange.
Il convient de dire que la politique américaine ne peut plus continuer comme avant, une politique opportuniste et prédatrice à l’image du système qu’elle représente et qui dure depuis la guerre de sécession.Tout changement de cap est souhaitable. Trump saura-il le faire ? Aucune idée, à part qu’il tient un discours qui tranche sur ceux de ses prédécesseurs dans le contenu comme dans la forme.

Une petite remarque sur ce point : pour discréditer les quelques centaines de Blacks Blocks (anarchistes pour la plupart) qui sont venus manifester un peu violemment à Washington le jour de l’investiture pour défier l’état sécuritaire et son appareil, de nombreux "observateurs" républicains comme démocrates ou neutres les ont accusés d’être "payés par Soros".

Qui que ce soit le parrain d’un groupuscule, il ne peut défendre aucune vraie cause. Dans toute l’histoire humaine, les groupuscules n’ont servi que les puissants lorsque ce n’est pas ces derniers qui les créaient. On peut remonter jusqu’à la secte des assassins ou Haschischines (consommateurs de Haschisch) dont dérive le mot assassin.

25/01/2017 14:43 par Geb.

Comme aurait pu dire cet empaffé de Georges Clooney, s’il n’était pas allé sucer le Système en compagnie de la Maddona des Sept Douleurs :
"What Else" ?

Pour mon compte rien à rajouter. Et Ariane est égale à elle même. toujours aussi bonne à lire.

pour la suite, disons que je suis un peu comme ce mec qui tombait d’un gratte-ciel et qui à chaque étage disait : "Jusqu’ici ça va bien".

Au sujet de Trump c’est vrai qu’au premier degré ses choix peuvent sembler erratiques das le domaine de ses proches conseillers. Mais ça demande d’être validé dans le temps et les actes.

Pour ceux qui se souviennent des premières années Poutine, et des difficultés qu’il a eu à sortir du marais eltsinien sans se faire dégommer, à l’époque on a pu dire qu’il en avait fait des choix qui nous semblaient criticables. C’était plus tolérable pour nous occidentaux car on n’attendait rien de lui et que finalement personne ne savait de qui il s’agissait réellement.

Rien qu’à voir comment il a réglé le problème en Tchéchénie, ou le sort des oligarques en les divisant entre "patriotes" et "occidentaux" et en cassant les seconds, pour aujourd’hui finir le travail en mettant au pas ceux qu sont restés, c’est du grand art, ça mérite un monument.

Avec le temps on a vu, et on a surtout constaté de facto que bien de ses "errements" d’alors se sont révélés empreints d’une grande sagesse.

Je ne dis pas que c’est le cas pour Trump mais je ne me hasarderai pas à faire des pronostics très à l’avance. lI a beaucoup de points communs avec Poutine, au moins au niveau de la connaissance de ce qui fait marcher la bête.

Apparemment il réagit vite le mec. L’exemple du TIPP retiré le jour même ou les Chinois installent leurs missiles ICBM sur la frontière orientale russe, (Avec la bénédiction de Poutine), mettant toute la côte ouest de l’Amérique du Nord à leur portée, montre qu’il est très, très réactif. On croirait presque que c’était concerté avec les Chinois par avance pour son investiture.

Mais on peut aussi aller plus loin : N’aurait-il pas "demandé" ou "favorisé" cette installation aux Chinois afin de justifier à son noyau dur et ses détracteurs du fameux retrait du TIPP tant contesté. Ses déclarations anti-chinoises bizarres et irréalistes stratégiquement de ces derniers temps, ses zigzags avec Taiwan, le mettent à l’abri des critiques de favoritisme à leur égard.

Le fait que les Russes ne sont pas impliqués, (Ils ont quand même autorisé les faits et le survol potentiel de leurs territoires sans piper mot), fait qu’on ne peut l’accuser d’avoir cédé à ses "amis". Et il sort comme quelqu’un qui a pris une décision réaliste dans l’urgence face à un risque de conflit global. Et en plus il crée le doute sur ses intentions et conforte ceux qui sont contre le Traité, dont une bonne partie constitue les troupes de choc de ses détracteurs.

Rien de tel que d’avoir la réputation d’un "brutos" ou d’un "clown", alors qu’on est matois et rusé, pour planter ses ennemis, (Et dissuader ses "amis" de trahir). Un mec public qui se trimballe une perruque pareille alors qu’il pourrait se payer un implant plus vrai que vrai à 10 millions de dollars, ne le fait jamais par hasard.

Pour le TAFTA, ça lui sera plus facile, vu que les USA n’ont jamais ratifié le projet. Il lui suffira de prétexter la puérilité des Européens qu ne veulent pas payer pour leur sécurité dans l’OTAN, ou le fait que l’Europe ne sait passe protéger des réfugiés migrants et que ça gênera les intérêts directs des USA, pour retourner la veste.

C’est évidemment des extrapolations, mais on a vu plus fort dans l’Histoire.

A suivre... On l’attend sur la Syrie et l’Ukraine.

25/01/2017 15:22 par D. Vanhove

Je reste personnellement, assez en retrait par rapport à ce mouvement de Trump-bashing qui me paraît surtout bien organisé et loin d’être aussi spontané qu’on voudrait nous le faire croire...

Une réponse intéressante se trouve proposée à la lecture de ce site-même :

https://www.legrandsoir.info/le-pro...

25/01/2017 17:47 par Catherine-

@ banal :
Tu sais ce qu’il te dit, Thorez ?

25/01/2017 18:01 par Catherine-

@ Ariane
Chère Ariane,
Primo, il faudrait vous relire (pour les coquilles, ça fait désordre).
Deuzio : L’Encyclopédia Universalis, c’est 1966. Celle du XVIIIe, c’est l’Encyclopédie tout court, celle de Diderot, ma préférée à cause des images. Sinon, bravo, on vous suit.
Si Trump est un pis-aller, pis-allons.
Il n’empêche pas ceux qui ne sont pas contents de faire mieux que lui ou de lui résister intelligemment, s’pas ?
Je suggère que LGS ouvre une rubrique "sagesse des nations" avec un proverbe par jour (ou par semaine s’ils sont trop fatigués) comme par exemple : LA CRITIQUE EST AISÉE ET L’ART EST DIFFICILE, des trucs comme ça.
À moins qu’ils préfèrent la sagesse des grands hommes, comme LA POLITIQUE, C’EST L’ART DU POSSIBLE (Richelieu)
On peut aussi parler des principes of course, mais c’est plus long et plus dur.

25/01/2017 19:19 par Assimbonanga

Ariane aime Donald ?
Moi, j’attendrais prudemment avant de lui lancer des satisfecit. Ce type est un agité qui tire dans tous les sens. Les peuples indigènes qui défendent leurs terres en Amérique Latine ou en Amérique du Nord contre les oléoducs, le gaz de schiste ou tout autre projet capitaliste ont du soucis à se faire. Trump ne veut pas la paix pour eux. Les Mexicains pauvres qui veulent gagner trois sous (pardons cents) aux States, il ne leur veut pas la paix. Quant à Cuba, Trump risque de pas spécialement faire mieux que Obama, qui n’a pas levé le blocus.
Je n’aime ni ne déteste Trump. C’est pas la question.
Par contre, il aura peut-être pour mérite de réveiller les citoyens étasuniens. Les luttes se mèneront pied à pied, problèmes par problèmes. Trump risque juste de relocaliser l’exploitation des travailleurs.

25/01/2017 21:27 par banal

@Catherine

@ banal :
Tu sais ce qu’il te dit, Thorez ?

Quoiqu’il dise il y en aura toujours au moins autant pour lui et pour ses fans tardifs : on pourra leur rappeler quelques fantômes comme Georges Guingouin par exemple (parmi beaucoup d’autres), qui avait, lui , résisté en France dans le limousin et qui fut mis au pas par le PC de Thorez en tant que "Tito du Limousin".
Ou encore lui rappeler la célèbre phrase du stalinien Thorez en 1936 au moment des grèves générales : « Il faut savoir terminer une grève »
Puis le fait que ce même toujours stalinien Thorez en 1945, après la WW2 s’opposa à la grève des mineurs.
Il pourrait en être dit bien d’autres sur ce tenant de la bureaucratie stalinienne qui a toujours tiré d’affaire le capital en France quand il était en position difficile.
etc...

25/01/2017 23:24 par legrandsoir

Ou encore lui rappeler la célèbre phrase du stalinien Thorez en 1936 au moment des grèves générales : « Il faut savoir terminer une grève »

Il a dit ça ou vous avez entendu dire qu’il l’a dit ? Allez aux sources, vous verrez.
MV

25/01/2017 22:28 par assimbonanga

Étranges conversations. Trump est-il davantage qu’un raciste , un mec d’extrême-droite, qui veut construire un stupide mur entre les deux Amériques ? ?

25/01/2017 22:29 par Geb.

@ Banal...

Passer directement du "Trump bashing" à de l’"Aragon- Thorez Bashing" faut quand même, soit aimer l’histoire ancienne et avoir de vieilles rancunes, ou ne pas avoir de références contemporaines plus précises...

Aragon n’avait quand même jamais proposé de faire une pipe à Thorez comme Madonna l’a fait pour les électeurs de Trump....

Même si sur la fin... Peut-être. (((- : re-LoL.

Le prochain coup on tape directement sur François Villon et Mandrin. LoL.

Pour le reste je ne pense pas que Thorez puisse encore répondre sur le sujet.

Ou il se trouve actuellement les "banalités" partisanes et subjectives doivent lui passer en-dessus depuis longtemps.

26/01/2017 04:48 par banal

Il a dit ça ou vous avez entendu dire qu’il l’a dit ? Allez aux sources, vous verrez.MV

De multiples sources attestent qu’il l’a dit : La classe ouvrière reprend confiance en elle
Pierre Monatte

“ Il faut savoir finir une grève ”, a dit Thorez aux communistes parisiens, en particulier à ceux des métaux. Il est plus important encore de savoir éviter les traquenards patronaux.

Poème : la grève des ouvriers de Bréguet au Havre en mai 1936

Jacques Duclos, dirigeant du PCF avait déclaré :"Nous obéissons à une double préoccupation : d’abord éviter tout désordre ; ensuite obtenir que des pourparlers s’engagent le plutôt possible en vue d’un règlement rapide du conflit. "
Maurice Thorez était sur la même ligne que Jacques Duclos. Sa phrase devenue célèbre : "il faut savoir finir une grève".

Les grèves de mai-juin 1936 en région parisienne et dans le Nord

malgré l’insistance de ses cadres et du dirigeant communiste Maurice Thorez ("il faut savoir finir une grève") : ce n’est que pendant la première quinzaine de juillet, soit plus d’un mois après les accords Matignon, que le mouvement de grève cesse définitivement.

Juin 1936 - Le Front populaire au secours du capitalisme français

Si le rôle joué par le PC [2] étonnera peu (le mot historique de Thorez, « Il faut savoir terminer une grève », est resté dans les annales de police sociale), celui des socialistes est moins connu. Au-delà de l’action des partis de gauche et des syndicats, les événements de mai-juin 1936 nous rappellent qu’en matière de répression sociale, on n’est jamais mieux servi que par ceux qui nous représentent et parlent en notre nom, du moins tant que la règle du jeu n’aura pas été changée.

Voilà, voilà...ça ne doit pas être une simple légende ouvrière ou des méchants trotskystes.

26/01/2017 09:27 par legrandsoir

Vous n’êtes pas gentil avec LGS. En multipliant des sources (pollués) de seconde ou troisième main et en espérant que leur nombre assiéra leur véracité, vous nous faites perdre notre temps (alors que nous en manquons pour gérer ce site).
Les médias, François Hollande, Nicolas Sarkozy (et vous, donc) attribuent à Maurice Thorez la phrase : « Il faut savoir arrêter une grève », en oubliant la deuxième partie de la phrase : « dès que la satisfaction a été obtenue. » Nous sommes en 1936 après la signature des accords Matignon (semaine de 40 heures, 15 jours de congés payés…).
Mais, pour être tout à fait précis, cette phrase complète attribuée à Maurice Thorez reformule une de ses interventions (pendant le Front populaire) qu’on peut lire ici au milieu d’un texte expliquant le contexte : http://www.humanite.fr/il-faut-savoir-arreter-une-greve-quand-obtenu-satisfaction-608945
Vous y verrez (en bas de l’article) une photocopie de l’Humanité du 13 juin 1936 avec un extrait du discours de Thorez. Surprise, le mot « grève » n’y figure même pas !
La phrase attribuée à Thorez est donc la troncature d’une reformulation d’un propos coupé de son contexte.

26/01/2017 10:52 par Assimbonanga

Hé bien ! Je trouve que LGS est bien gentil. En général, "la troncature d’une reformulation d’un propos coupé de son contexte." cela appartient aux méthodes des fascistes. Un propension à revoir la réalité sous un éclairage totalement menteur, un peu comme les faux tracts du FN...

26/01/2017 11:06 par banal

@LGS : je m’excuse de vous faire perdre votre temps, mais ce n’est peut être pas si anodin que ça.
Le premier texte, par exemple, est de Pierre Monatte et il date de 1936, ce n’est pas vraiment une source de seconde main.
Sur la citation de l’humanité, cette phrase ,ne figure pas en effet ; mais que lit-on ?

"Il faut savoir terminer dès que la satisfaction a été obtenue. Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n’ont pas encore été acceptées mais que l’on a obtenu la victoire sur les plus essentielles revendications
Appel lancé par Maurice Thorez à l’assemblée d’information des communistes de la région parisienne. 11 juin 1936.
complété par :"La classe ouvrière ne doit pas progresser à un rythme accéléré qui puisse risquer de la conduire à l’isolement. Elle ne doit pas se laisser provoquer à une action inconsidérée."
Maurice Thorez, exposé devant la presse. 8 juillet 1936. "

écrit au moment des grèves de 1936 (il ne parlait pas de terminer une tache ou un bon repas).
C’est ce qui a été interprété par "il faut savoir finir une grève", à l’époque par une partie de la gauche révolutionnaire.
Ont ils eu tort ? Chacun peut juger. Il fallait être sur place et j’aurais fait la même "erreur d’interprétation".

Que Hollande et Sarkozy l’aient reprise n’a aucune valeur objective, si ce n’est de rappeler qu’il faut savoir, selon eux, se montrer compréhensif avec le capital (et l’Etat) quand il est mis en difficulté par les grèves.

26/01/2017 11:30 par legrandsoir

Que n’avez-vous dit tout cela plus tôt puisque vous étiez capable de le faire ?
Sans rancune, hein ?

26/01/2017 11:08 par babelouest

Merci au Grand Soir d’avoir dû, à nouveau, rectifier une citation malmenée. Pourquoi certains tiennent-ils tant à apporter la désinformation ? Par manque de culture des sources, ou parce qu’on les paie ?

26/01/2017 11:56 par banal

@assimbonanga

Étranges conversations. Trump est-il davantage qu’un raciste , un mec d’extrême-droite, qui veut construire un stupide mur entre les deux Amériques ? ?

ça parait évident, en tout cas les chances que Trump ne soit pas moins que ça sont très grandes. mais il est bon à savoir qu’il a des fans, tout comme Poutine. Et que ce tandem est un summum vu par certain(e)s.

@LGS aucune rancune, seule la vérité est révolutionnaire dit on et puisque sur le fond j’adhère assez à ce qu’ont dit le premier (celui de Pierre Monatte) et le quatrième texte cités dans ma première réponse qui expliquent bien le jeu joué par les uns et les autres dans les grèves de 1936.
Qu’ils aient fait une citation plus qu’approximative n’annule rien sur le fond : ils sont plus qu’ excusés au bénéfice du sens.

@bab el oued : la paranoïa n’est pas un instrument d’émancipation sociale en général et la réhabilitation des staliniens non plus. Au fait du sort réservé à Georges Guingouin, de la grève de mineurs en 1945, qu’en pensez vous ?

26/01/2017 19:10 par depassage

@ banal
On compare pour illustrer, mais jamais une illustration ne peut remplacer l’objet qu’elle illustre. On ne convoque pas les morts à toutes les sauces même si apparemment c’est à raison. Les humains sont fait de chaire et d’os, il ne se différencie que peu les uns des autres. Si les mêmes contextes peuvent les pousser à agir différemment ou de la même façon, dans des contextes différents, c’est idem. Si un personnage de l’histoire a agit d’une telle ou telle manière, il faut le replacer dans son contexte si on veut en tirer un quelconque enseignement. Et encore, il faut avoir une connaissance approfondie du contexte, chose qui n’est pas aisée, parce qu’il n’existe pas de contexte simple et sans interférences multiples à ne plus en pouvoir distinguer les plus importantes des insignifiantes. D’ailleurs, les personnage de l’histoire sont des illustrations de l’histoire et ne sont pas les faiseurs de l’histoire. Dans l’histoire, il n’y a pas que les agissements des humains qui interviennent, les agissements de la nature aussi. Les humains ne sont pas des Dieux habitant les cieux à qui il suffit d’ordonner pour tout avoir.

ça parait évident, en tout cas les chances que Trump ne soit pas moins que ça sont très grandes. mais il est bon à savoir qu’il a des fans, tout comme Poutine. Et que ce tandem est un summum vu par certain(e)s.

Ceci est une réponse à :

Étranges conversations. Trump est-il davantage qu’un raciste, un mec d’extrême-droite, qui veut construire un stupide mur entre les deux Amériques ? ?

Le phénomène le plus inquiétant, phénomène répondant à un réel besoin, celui de se conforter en se situant, est cette propension que nous avons à tout étiqueter sans s’embarrasser de nuances. On trouve toujours des circonstances atténuantes à soi, aux nôtres, à ce à quoi on adhère ou avec qui on a affinité, mais au reste, rarement. En fait, c’est commun et normal. Par contre quand on prétend à la vérité, ceci n’est pas acceptable.

Quand vous dites que Trump ne soit pas que ça (c.à.d. un raciste et un homme de l’extrême droite) sont très grandes, pourquoi vous ne dite pas la même chose de ceux qui ont initié ce projet de construction d’un mur entre le Mexique et les USA depuis bien longtemps et qui l’ont construit en grande partie ? Le fait que Trump relance le projet nous renseigne sur rien comme le fait de vouloir redresser l’économie de son pays qui court à la catastrophe si cela continuait sur la même lancée. Au bout, la guerre était inévitable, ce qui ne signifie pas qu’avec Trump, elle va être écartée. Elle est sursise. D’un autre côté les défis qu’elle (l’économie) impose sont très importants pour croire que tout sera simple et peuvent pousser le pouvoir américain à un pouvoir dirigiste et autoritaire. Quand à le qualifier d’extrême droite ou de fasciste, les précédents pouvoir l’étaient sans que cela ne se voit à l’interne, mais se voit très bien à l’externe. On n’aime pas le fascisme chez soi, mais on l’aime chez les autres.

Je ne suis fan de personne et n’empêche personne d’être fan de qui il veut. À la rigueur, je peux être votre fan, banal, puisque je cherche à vous comprendre en tant qu’expression d’une réalité douce-amère qui prend la vérité pour un port alors qu’elle n’est qu’une errance.

26/01/2017 22:41 par assimbonanga

En résumé ? Trump serait un saint homme, un pacifiste ? Y a qu’à prendre note pour vérifier d’ici quelques semaines au vu des conséquences de tout ce qu’il est en train de déclencher. Ce serait à se taper le ulc par terre si ce n’était pas si dangereux. Bon déjà, on a un problème diplomatique avec le Mexique. Et d’un ! Le pacifiste veut construire un mur mitoyen : à frais communs. Non, à se taper le ulc par terre. Sauf que c’est GRAVE.

27/01/2017 01:29 par depassage

@ assimbonanga

En résumé ? Trump serait un saint homme, un pacifiste ?

Il ne faut pas aussi passer d’un excès à un autre. Il n’est ni un saint ni un pacifiste. La réalité est la suivante :
Depuis la chute de l’ex-URSS, l’économie financière a pris le contrôle sur tous le reste de l’économie américaine et du monde. Quand on a des capitaux, on veut que ces capitaux soient investis et rapportent. À l’époque d’Eltsine, pour un dollar investi en Russie dans certaines branches de l’économie, on peut gagner sept dollars. Cela, non seulement, ne peut pas durer, mais aucun pays ne peut se faire saigner de la sorte même à des taux de rentabilité raisonnables quand ce n’est pas le pays concerné qui en profite. La venue de Poutine a mis fin à cette hémorragie, et du coup il est devenu le dictateur et le diable qu’on connait.

La finance cherche des profits tous azimuts, ce qui est dans sa nature, pour que cela continue à se faire, il n’y a pas mieux que de produire moins cher et de vendre cher. Pour produire moins cher, il n’y a pas mieux qu’une délocalisation de la production dans les pays à la main d’œuvre la moins chère. Ensuite revendre ses produits dans les pays aux populations avec un grand pouvoir d’achat. Ce qui revient à avoir le beur et l’argent du beur. Cela pourra marcher un temps mais pas tout le temps. Les pays aux populations avec un grand pouvoir d’achat voient des franges entières de leurs populations perdre leur pouvoir d’achat en perdant leur travail qui a été délocalisé. On comptait sur le tertiaire et les services pour palier, mais cela c’est avéré insuffisant en plus de certaines conséquences que cela a engendrées comme la précarité et les faibles salaires.

Comment redresser tout cela tout en préservant le système ? Là est le défi.

Que ce soit Trump ou n’importe qui, le problème reste le même. Rentrer dans le jeu des diabolisations ne servira à personne.
Me concernant, je suis anticapitaliste, aucun capitaliste ne me satisfait, mais on est obligé de faire avec le monde tel qu’il est.

27/01/2017 10:08 par christian

Je ne comprends pas pourquoi on veut comparer ou rapprocher Putin de trump. Putin est un homme d’état intelligent, instruit, rationnel dont l’état respecte le droit international, trump est président d’une nation fasciste et criminelle, organisée telle une mafia, un capitaliste, un parasite, un raciste persuadé de l’exceptionalisme état-unien, et n’a aucune intention de respecter le droit international, pas plus qu’obama, bush, etc. ne l’avaient fait. Ces promesses n’engagent que ceux qui y croient !
Ensuite, ce genre d’article c’est du déjà vu, souvenez-vous de l’engouement lors de l’élection de obama. C’était un cadeau au monde lui aussi. Comment peut-on être aussi aveugle pour reporter ses espoirs sur un type comme trump.
La leçon n’a pas été retenue, d’autres à présent reportent leurs espoirs sur trump. Quand sera-t-il compris que quelque soit le président, les usa ne sont pas réformables, seul leur démantellement est acceptable. Hors, si killery a mérité de perdre, qu’elle est une va-t-en guerre, trump n’en a pas pour autant mérité de gagner, lui aussi est un va-t-en guerre et suppôt de l’entité zioniste.. Au lieu d’une guerre contre la Russie, on l’aura contre la Chine ?
Il parle soi-disant de reconstruction et de non-intervention (sous réserve que les intérêts des usa ne sont pas en jeu), mais ce n’est pas ce qui est dit mais ce qui est fait qui compte. Obama ne parlait-il pas de paix ? La soi-disant reconstruction passera par des partenariats public-privé, l’outil du fascisme (collusion des milieux politiques et économiques) par excellence, permettant de collectivisier les dépenses, pertes et risques et de privatiser les gains.
Non, l’espoir par rapport à trump, c’est pas qu’il s’oppose à l’oligarchie, il en fait partie, c’est qu’il accélère la destruction de l’empire état-unien, qu’il y aura de l’opposition à ce tout ce qu’il va faire, alors que si ça avait été killery, les mêmes actions, la même politique mais en plus feutré, auraient été acceptées. Le fameux mur de trump existe, c’est la clôture de bill clinton, soutenu par killery. Les déportations, trump en a promis 10 millons et ça fait scandale, obama en a effectué 2 millions mais a été plébiscité par hollywood. Là où trump, dans son ignorance et bêtise, perd son temps et choque en prétendant défendre ou instaurer la suprématie blanche et masculine, killery sait que cette suprématie est déjà en place, que c’est une des bases jamais exprimée mais omniprésente sur laquelle reposent les sociétés occidentales.
L’espoir par rapport à trump c’est qu’il est tellement odieux, stupide, narcissique, une véritable caricature sur pattes des fameux 1% auxquels appartient le monde, qu’il s’attire toutes les oppositions et protestations. Reste à espérer qu’il est suffisamment stupide pour précipiter la chute de l’empire, et souhaitons que cette chute entraine l’ue, l’otan, les multinationales et toutes leurs officines criminelles avec elle.
trump n’est pas un espoir de paix, pas plus que killery, trump est un espoir de réveil de l’opposition à l’empire, qu’elle soit débile telle cette marche des groupies hollywoodiennes de killery ou qu’elle viennent de la "gauche" missile de croisière ou enfin de cette vraie gauche anti-impérialiste comme le Comité International de la 4ème internationale (qui publie le site wsws.org)

27/01/2017 12:19 par Assimbonanga

Je dirais même mieux : Trump est un fils à papa, riche à milliards, imbu de lui-même, mal éduqué, inculte, qui s’est enrichi sans entraves et qui confond diriger un État avec diriger un business. Il s’est payé la présidence avec son argent, la pub, et les médias qu’ils sait (et c’est là tout son talent) faire fonctionner à merveille.
Et maintenant qu’il y est, il démontre son absence de savoir-faire. Il est un chien dans un jeu de quilles, un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Le biographie de Poutine est toute autre. Ariane Walter avait d’ailleurs écrit sur le sujet après la soirée thématique de France 2 où deux films lui étaient consacrés, dont, bien sûr, le second, placé tard, était le plus pertinent.
Poutine a une éducation politique. Et un sang-froid.
Avec Trump à la tête du monde riche, on a du soucis à se faire même si c’est intellectuellement jubilatoire de penser qu’il va foutre en l’air tous son système. Les dégâts collatéraux coûteront toujours plus chers aux petits qu’aux gros. De grandes misères sont à craindre.
Sait-on quelque chose sur Cuba ? La situation de l’île risque encore de s’aggraver.
Mais peut-être que Trump va provoquer une fédération des états d’Amérique latine contre lui ? Ca, ce serait marrant. Moi, je suggérerais volontiers à tous les latinos qui bossent aux USA, de la femme de ménage au PGD, d’entamer une grève totale reconductible. Comme ça, le fils à papa verrait que rien ne fonctionne plus sans les petites mains et qu’il n’est qu’une grande bouche qui ne sait rien faire par lui-même, à part brailler et twitter inconsidérément.

27/01/2017 19:24 par Assimbonanga

Je me demande si Trump n’est pas le premier surpris d’avoir réussi à s’acheter la présidence. On dirait un matamore qui, devant son public, dit : "Regardez, je ne me dégonfle pas !" Et il signe des tas de décrets pour démontrer qu’il en a.
Plus dure sera la chute...

28/01/2017 00:52 par Chris DEL

Fallait oser écrire : "Elles ne savent pas qu’elles défilent pour le monde de la guerre alors que l’Histoire vient de leur offrir un monde de la paix qui n’est certes pas parfait, qui doit être construit, mais qui du moins ne se pavane plus en danseur mondain dont l’élégance cache des ordres qui ont tué des milliers d’hommes de femmes et d’enfants. Le carnage du moyen-Orient, voilà ce qu’elles défendent."

C’est comme si on ne pouvait pas être anti-impérialiste (lequel ?) et pro-féministe contre ce macho de Trump ! Mais bon chacun écrit ce qu’il lui plait ! Et puis-je manifester contre lui s’il monte un mur au sud des USA ? Au nord il ne fera pas !

28/01/2017 18:33 par depassage

Et puis-je manifester contre lui s’il monte un mur au sud des USA ? Au nord il ne fera pas !

Le mur existe déjà en dur comme dans les esprits. Le compléter ne changera rien au problème comme le fait de manifester contre ou pour. Je n’ai jamais vu une manifestation qui aurait empêché quoi que ce soit. Seules les mobilisations générales arrivent à quelque chose. Et encore ?

21/04/2017 15:25 par Slocum

Intéressant de lire tout cela, l’article et les commentaires, trois mois plus tard, lorsque les masques sont tombés !!
Triste époque....

(Commentaires désactivés)
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