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Le mensonge et l’oubli

La « crise des retraites » est ô combien emblématique des errements politiques de notre époque et de la désastreuse incapacité – ou de l’absence de volonté - du pouvoir en place à apporter des solutions crédibles et durables aux problèmes les plus aigus du temps présent. Cette incapacité et ce manque de volonté caractérisés dépassent bien sûr de très loin le seul cadre de la réforme du système des retraites. Les observateurs patentés, ceux qui sont invités partout alors même qu’ils ont fort peu de choses pertinentes à nous dire ou à nous apprendre, sont frappés eux aussi par les défaillances susnommées quand il s’agirait de saisir pleinement les enjeux véritables des stratégies gouvernementales à l’œuvre aujourd’hui. Alors que la classe politique qui est censée gouverner notre société n’a de cesse de proclamer la « transparence », c’est l’opacité qui saute aux yeux des citoyens prenant vraiment le temps d’analyser en profondeur les ingrédients des stratégies développées par les « gouvernants » au services bien compris de leurs mandants empressés. Encore convient-il de savoir regarder les choses attentivement au-delà des apparences volontairement trompeuses, par-dessus le brouillard aveuglant du marketing politique.

La pièce théâtrale évolutive que donne depuis plus de trente mois la troupe macronienne s’intitule « La Grande Transformation », un pastiche audacieux et inversé de l’un des meilleurs ouvrages d’économie du milieu du siècle dernier. Le metteur en scène en est « en même temps » le comédien numéro un. Il se murmure qu’il est également responsables des décors et des costumes. La troupe est nombreuse. Elle compte quelques autres comédiens de premier plan, d’assez nombreux comédiens de second ordre, beaucoup de figurants se félicitant chaque jour d’avoir été remarqués et tirés de l’ombre par le génial dramaturge. Tous, quel que soit leur rang, possèdent leur texte à merveille, « éléments de langage » écrits pour eux au gré de l’évolution tumultueuse des évènements, texte qu’ils sont capables de réciter en toutes circonstances tels des lapins mécaniques. Les talents sont cependant inégaux. Le bon Jean-Michel est particulièrement habile pour se faire passer, grâce à son ton doucereux duquel aucun excès ne semble devoir déborder, pour l’exécutant parfait des desseins du grand ordonnateur. Il est à « bonne école ». La petite Muriel pour sa part, nonobstant son indéniable ambition, a souvent du mal avec son texte, elle en connaît sûrement la trame mais bute régulièrement sur les mots dans ce qu’il faut bien se résoudre à nommer un bizarre charabia. C’est dommageable vu le rôle non négligeable qu’elle incarne dans la pièce où le travail, surtout celui des autres, ne lui fait pas peur. Malgré le brio apparent d’ensemble de la troupe le public s’ennuie ferme. La pièce s’éternisant il montre désormais de sérieux signes d’énervement .

Le public s’esten effet aperçu assez vite que sous le texte qui lui est servi jour après jour se trouve un autre sens que la troupe tente plus ou moins adroitement de lui cacher. En fait, la mauvaise pièce devrait plutôt s’intituler « La Grande Duperie » et avoir pour sous-titre « Le règne splendide du mensonge et de l’oubli ». Le texte initial bien huilé, devenu au fil des représentations un indigeste salmigondis, dissimule en fait la volonté tenace de réaliser ce que Pierre Bourdieu nomma « la révolution conservatrice » », c’est-à-dire la transformations profonde des structures socio-économiques et juridiques pour le maintien – ou l’accentuation - des privilèges de l’oligarchie. Il n’existe donc pas, au-delà du discours affiché, de sérieuse volonté de réduire l’ampleur des inégalités au sein de la société. Le décryptage de l’acte de la pièce consacré au projet de « réforme des retraites » le prouve à l’envi. Ce ne sera pas un « régime universel », mais, comme le régime actuel, un régime truffé d’exceptions. Avec une différence majeure que ce ne seront plus les luttes sociales ou les rapports de force internes aux entreprises qui décideront des exceptions mais les priorités gouvernementales. Or, chacun sait ce que sont les priorités de l’État désormais : elles découlent de la « politique de l’offre ». Les exceptions concédées reflèteront cette politique. L’État n’est donc plus le garant de l’intérêt général ou d’un équilibre entre capital et travail, mais au contraire le reflet d’une politique favorable au capital.

Derrière l’universalisme et l’égalité de façade, on aboutit par conséquent à un désarmement par l’État du monde du travail et de sa capacité de forger des conditions de travail acceptables. La justice d’un régime de retraite ne peut être réalisée sous la toise d’une règle unique parce qu’il n’existe pas d’égalité de conditions de travail, ni d’égalité d’espérance de vie, ni d’égalité de départ dans les carrières, ni enfin d’égalités de conditions au sein des entreprises. Placer le fils d’ouvrier sur la même ligne qu’un fils de notaire revient à faire partir le premier avec de lourdes chaînes aux pieds et à le condamner à une retraite difficile et courte. Ainsi, lorsque le rideau tombera la grande duperie éclatera au grand jour.

Au moment où la troupe commençait à s’essouffler, elle a été contrainte de se débarrasser de l’un de ses comédiens de premier plan. Le grand Jean-Paul avait manqué de sincérité et, surtout, cela était devenu trop voyant. Il était par trop dispersé dans ses nombreuses activités tout en ayant oublié de les mentionner à qui de droit. La troupe tenta bien, unanimement, de le sauver avec de maladroits éléments de langage mais quand le public menaça de l’attendre à la sortie du théâtre il fallut bien se résoudre à le débarquer. Le metteur en scène lui trouva vite une doublure. Et quelle doublure ! Le terne Laurent fera l’affaire faute de mieux. Marcheur de la première heure », c’est-à-dire depuis … trois ans, strictement inconnu en politique auparavant, ancien DRH de chez Auchan où il se fit particulièrement remarqué en 2005. Alors qu’il s’occupait des « ressources humaines » de l’hypermarché de Béthune il fit interpeller une salariée déléguée syndicale qui avait osé donner à une cliente un pain au chocolat brûlé. La dame fut mise en garde à vue – pour un « vol » de 80 centimes – et Laurent le justicier tenta même de la faire licencier . C’est pourtant cet olibrius qui devient le nouveau « Monsieur Retraites » de la troupe. C’est donc lui qui va désormais jouer le rôle du négociateur de l’Etat dans le « dialogue social » avec les syndicats . Il faudrait glisser subrepticement dans le texte de la pièce une ultime réplique : le ridicule n’a jamais tué personne !

Yann Fiévet

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COMMENTAIRES  

20/12/2019 11:55 par Assimbonanga

A propos de mensonges, un petit reportage, plutôt rigolo, de notre télévision nationale. N’hésitez pas y aller, ça nous appartient.
Comment les candidats Macron vont se présenter aux élections municipales. Municipales 2020 : quand LREM conseille à ses candidats de ne pas afficher son propre logo
Les candidats LREM ? Des opportunistes , dissimulateurs et totalement cyniques. Très "modernes", ils trouvent ça normal !

20/12/2019 13:39 par Pie Niouf

M’enfin, z’ont droit à l’erreur tout de même et puis leurs hautes fonctions les contraignent à un digne train de vie !
Leurs maigres indemnités, revenus, émoluments et subsides cumulés ne peuvent y subvenir sans l’ajout de quelques pots de vin, alors on ne va pas chipoter pour quelques phobies administratives.

Ils nous avaient promis une République irréprochable, nous l’avons, alors pourquoi gémir ?

20/12/2019 14:57 par AF30

.Bien évidemment d’accord avec ce texte mais une réserve sur l’introduction.
‘’ des errements politiques de notre époque et de la désastreuse incapacité – ou de l’absence de volonté - du pouvoir en place à apporter des solutions crédibles et durables aux problèmes les plus aigus du temps présent. Cette incapacité et ce manque de volonté…’’
Nous ferions une erreur de jugement si nous jugions leur action politique en termes dépréciateurs car nous leurs accorderions implicitement une volonté de servir le bien public mais pervertie par des erreurs de jugement ou par une absence de détermination.
Il en est bien entendu tout autrement. Ils s’agit d’individus déterminés qui ont fait leurs choix et conscients des conséquences . D’ailleurs cette logique ignore les affects, le bien, le mal, elle est au service d’une mécanique froide. Pour cette raison le conflit ne peut pas se résoudre malheureusement par le dialogue. Le rapport de force reste la seule issue. D’ailleurs c’est également leur stratégie.

20/12/2019 23:00 par Bruno

" RETRAITES AMÈRES POUR LES CLASSES POPULAIRES "

VOICI UN ARTICLE EDIFIANT !
A mettre au pied du sapin de Noël pour avertir tout un chacun de ce qu’il se trame en haut-lieu au cas où l’on aurait pas encore compris :

Non seulement les Classes Populaires vont être dépossédées de leur dû et de leurs droits mais elles vont en plus passer à la caisse pour payer aux cadres supérieurs du privé et aux fonctionnaires de la haute administration publique (dont est lui-même issu Macron) de somptueuses retraites dorées !!!

Article publié par le journal "Libération " ce vendredi 20 décembre 2019 qui décrypte clairement ce qui nous attend :

" RETRAITES AMÈRES POUR LES CLASSES POPULAIRES "  :
https://www.liberation.fr/debats/20...

21/12/2019 02:01 par Bruno

Le journal "Libération" a supprimé la page en question - L’article est si bien explicatif que je me propose de le mettre ici - Je laisse juge le propriétaire du blog LGS de trouver l’idée raisonnable ou pas.

" Retraites Amères pour les Classes Populaires " :

Le projet de réforme ne permet pas de garantir une réduction des inégalités. Il existe au contraire de bonnes raisons de penser que celles-ci risquent de s’accroître.

Bien sûr, il existe encore de nombreuses inconnues sur le fonctionnement du futur système de retraite liées à l’âge pivot à 64 ans, aux règles sur l’évolution de la valeur du point, aux conditions concrètes de prise en compte de la pénibilité, aux conditions de revalorisation des salaires des enseignants et des autres fonctionnaires, à l’avenir des pensions de réversion ou encore au devenir des 24 milliards d’euros de recettes annuelles de la Cades [Caisse d’amortissement de la dette sociale] à partir de 2024… Tous ces sujets sont encore sur la table après deux ans de concertation dont on peut se demander à quoi elle a servi pour en arriver à un tel gâchis : mis à part le Medef, plus aucun partenaire social n’a confiance en la parole du gouvernement. Mais pour celles et ceux qui sont attachés au système par répartition tout en considérant qu’il doit être unifié et amélioré, le cœur du sujet, c’est qu’un système universel par points n’est pas forcément juste, ni même plus juste que l’actuel.

L’universalité est un moyen, pas un but. Les points ou les trimestres sont des outils, pas des formules magiques. Or, en l’espèce, le mantra « un euro cotisé donne les mêmes droits à tous » pour séduisant qu’il puisse paraître dans sa simplicité conduit à des injustices difficilement justifiables. Tout d’abord parce qu’il ne tient aucun compte des différences d’espérances de vie suivant la trajectoire sociale, et en particulier des espérances de vie en bonne santé. Dans notre société où l’héritage social est celui qui est le mieux partagé, cette fausse égalité conduirait à ce que les classes moyennes et populaires continuent plus que jamais de payer massivement pour les retraites bien plus longues des plus aisés. La mise en place d’un âge pivot à 64 ans, comme le veut le gouvernement, aggraverait encore ce défaut.

On nous explique que ce serait un progrès de passer du système actuel qui prévoit la prise en compte des 25 meilleures années dans le privé ou des 6 derniers mois dans le public pour le calcul de la retraite, à un calcul sur la totalité de la carrière grâce au système par points. C’en serait indéniablement un pour celles et ceux qui ont travaillé longtemps moins de 150 heures par trimestre dont les cotisations ne leur donnent aucun droit aujourd’hui. Mais fallait-il absolument changer de système pour y parvenir ? Non, il suffirait de modifier cette règle.

Qu’en sera-t-il pour les autres ? Si, pour les « carrières plates » en termes de rémunération, il n’y aura pas de pertes et que, au contraire, les grandes fulgurances de fin de carrière seront moins profitables, aucune simulation ne permet aujourd’hui de garantir une réduction des inégalités si on prend en compte l’ensemble des situations. Il existe au contraire de bonnes raisons de penser que celles-ci risquent de s’accroître.

Les cadres sortis à 23 ou 24 ans d’une grande école, avec tout de suite un CDI bien payé en poche, n’auront plus à travailler jusqu’à 67 ans pour percevoir une retraite à taux plein et seront à coup sûr gagnants. Ainsi que les hauts fonctionnaires, de Bercy et d’ailleurs, qui reçoivent des primes conséquentes. Ils n’ont par nature jamais de trous dans leur carrière et pourront eux aussi s’arrêter de travailler plus tôt. Ce ne sera pas le cas pour les plus nombreux. Bien entendu pour les enseignants et toutes les autres catégories de fonctionnaires qui reçoivent peu de primes, sauf revalorisation improbable massive de leurs rémunérations. Mais aussi pour les ouvrier·e·s, les employé·e·s, les technicien·ne·s qui ont commencé à travailler à 20 ans en étant mal payés, qui ont connu le chômage à plusieurs reprises, avant de décrocher un CDI vers 30 ans et commencer alors une carrière un peu plus rémunératrice. Ce ne sera pas le cas non plus pour les employé·e·s sous statut privé pendant des années dans les services publics avant d’être titularisé·e·s. Ni pour les mères célibataires obligées de travailler moins pour éduquer plus. Tous verront leur retraite amputée du fait que la règle des meilleures années ne permettra plus d’effacer les années de galère pour le calcul du niveau de leurs pensions.

Ceux-ci et celles-ci sont pour l’essentiel les enfants des classes populaires et moyennes. Ils vont, d’une génération à l’autre, devoir travailler au-delà de 64 ans pour glaner suffisamment de points afin de rendre leurs pensions tout juste acceptables. Il ne nous a pas échappé bien sûr que ce fonctionnement par points était déjà celui des régimes complémentaires actuels du secteur privé. Il n’en reste pas moins que sa généralisation dans le cadre du nouveau système universel renforcerait beaucoup les injustices qu’il engendre déjà.
En prenant en compte de la même manière les rémunérations perçues à l’âge de 25 ans et à 60 ans, les systèmes par points dénaturent la fonction sociale fondamentale d’un système de retraite par répartition : offrir aux retraités une pension qui reflète leur niveau de vie en fin de carrière ou durant les meilleures années de celle-ci.

Au lieu de promouvoir une telle injustice à travers la retraite par capitalisation, la majorité actuelle réussit à le faire en prétendant défendre et améliorer la retraite par répartition. Tout en parachevant l’étatisation de la protection sociale et en dotant le pays d’un mécanisme qui permettrait, en jouant sur la valeur du point, de réduire peu à peu les retraites futures sans avoir besoin de changer les règles du jeu. C’est un exploit qu’il convient de saluer, mais à force de détourner de leur sens les valeurs de la République, cela conduit le pays dans une impasse.

Rédaction : Guillaume Duval ( journaliste ) - Alternatives Économiques - Daniel Goldberg ( Ancien député ) / Journal "Libération"

21/12/2019 07:04 par Guilbaud Didier

Voir aussi la chronique en vidéo de "Osons causer" à ce sujet..

https://www.youtube.com/watch?v=iq0V79GC0lI&t=370s

21/12/2019 15:43 par Jean-Yves Leblanc

Je tiens tout d’abord à dire que je souscris totalement au commentaire d’AF30 (20/12/2019 à 14:57).

La métaphore de la "pièce théâtrale" ennuyeuse que l’auteur de cet article file de bout en bout à partir de la "crise des retraites" m’amène à faire - de nouveau - ce même constat : A gauche, nous sommes excellents pour critiquer nos ennemis. Sous tous les modes : satirique, indigné ou victimaire. Et nous sommes très clairvoyants quand il s’agit de démasquer les gens du gouvernement comme des menteurs et des valets du capital.
Cependant, cette clairvoyance nous abandonne complètement dès qu’il s’agit de nous auto-critiquer, d’analyser les luttes en cours, leur conduite par nos organisations politiques ou syndicales, les actes de nos politiciens ou la pertinence de nos revendications.

Nous sommes en pleine action sur les retraites. C’est un combat crucial et nous risquons fort de le perdre. L’heure n’est pas à railler ce gouvernement de médiocres "comédiens" alors qu’il est en train de nous écraser avec maestria en mobilisant les meilleurs experts en division et en propagande.
Il serait bien préférable de débattre de ce qui est de notre responsabilité, c’est à dire de l’action en cours, et d’aborder les douloureuses questions qu’elle suscite.
Par exemple :

1) Le lien avec les Gilets Jaunes. Les GJ représentent les classes populaires qui travaillent dans le privé et n’ont -de fait - pas le droit de grève. Ils ont fait trembler le pouvoir avec des modes d’action inédits basés sur les samedis et donc le non-recours à la grève. L’action syndicale en cours ignore tout cela, n’organise rien les samedis et reprend la technique perdante des grèves saute-mouton.

2) La grève générale. A partir du 5 décembre, la grève ne devait plus être une "grève sondage d’opinion" mais une grève de blocage du pays. La journée du 5 a été un succès et il y a eu des reconductions mais le pays n’est pas bloqué et l’action se résume à peu près à une grève SNCF /RATP/ services publics comme à l’accoutumée sans lien avec les travailleurs majoritairement non-syndiqués du privé. Elle manque donc son but et s’achemine vers le pourrissement.

3) La retraite universelle. Le fait que seuls les ressortissants des régimes spéciaux soient effectivement en grève donne raison à Macron qui dépeint les grévistes comme des privilégiés défendant des privilèges. C’est Macron qui apparaît porteur de l’universalisme pendant que sa réforme casse la retraite de tous. Alors que les fondateurs CNR de la Sécu voulaient un système universel, La CGT défend bec et ongles les 42 régimes spéciaux au lieu de revendiquer un système unique basé sur le mieux-disant - par exemple, la retraite des fonctionnaires. Au prochain temps fort syndical, que restera-t-il des opinions favorables aux grévistes ?

4) L’association entre retraites et revendications vivrières des GJ. On sait que les GJ du 17 novembre 2018 se battaient pour des choses de l’immédiat. On sait que l’énorme mouvement des GJ n’a pas pu stopper Macron. On sait que le train-train revendicatif syndical est perdant depuis 30 ans. Il faut donc un vrai tous-ensemble pour gagner. Où est la vraie recherche de ce tous-ensemble ?

21/12/2019 21:48 par RV

Merci Bruno pour l’article supprimé du site de Libération.

22/12/2019 00:50 par Bruno

@ RV ............Merci !

Voici un article intéressant et détaillé sur la Grève des raffineries pétrolières / " Carburant : l’impact de la grève dans les raffineries et stations-service " :
Source / "Marianne"
https://www.marianne.net/economie/carburant-l-impact-de-la-greve-dans-les-raffineries-et-stations-service

22/12/2019 12:43 par Assimbonanga

DIXIT Jean-Yves Leblanc : "les classes populaires qui travaillent dans le privé et n’ont -de fait - pas le droit de grève."
Non seulement ils ont le droit de grève mais en plus, ils ne sont pas obligés de déposer un préavis, contrairement aux fonctionnaires.
Il ne faudrait pas qu’à force de se persuader que "de fait" ils n’ont pas le droit, ils s’interdisent eux-même de se l’autoriser ! Ca gave un peu, à la longue. Le droit de grève n’a pas été donné mais conquis et ça commence sur soi-même. Encore faut-il peser le bénéfice/risque.
Là, on en est à perdre tous les acquis sociaux déjà entamés par les lois travail, la réforme des indemnités de chômage. C’est le moment que les hésitants mesurent ce qui se passe et cessent de se réfugier derrière ce principe de laisser aux autres le devoir de faire grève pour en récolter les fruits ! Si les Gilets-Jaunes ont progressé et qu’ils se sont formés politiquement, il faut transformer l’essai et constater que les théories syndicales s’ancrent dans la logique. Sinon, c’est parti pour des années d’obscurantisme et la cause en est très simple : les patrons ne consentent plus à payer les cotisations sociales.
Il est plaisant d’accuser les grévistes d’être les seuls à faire grève et les syndicats de train-train parce qu’ils ont perdu face au patronat !!!

22/12/2019 15:14 par desobeissant

Il faut donc un vrai tous-ensemble pour gagner. Où est la vraie recherche de ce tous-ensemble ?
Quelques pistes hors des chemins usés :

Le mythe des « 42 régimes spéciaux »
La « réforme » va faire baisser les pensions et augmenter l’âge de départ à la retraite : raison pour laquelle il faut la combattre en bloc, et ce de façon non négociable. Grèves, occupations et cortèges donnent dès lors du baume au cœur. Seulement voilà : la nouveauté, c’est que cette réforme se fait au nom de la justice et de l’universalité. Embêtant, pour la gauche. Le présent texte, signé d’un syndicaliste et militant du Réseau Salariat, n’entend pas décrypter la « réforme » : la chose a déjà été faite, et bien faite. Non, il s’agit bien plutôt de saisir pourquoi la gauche (la plus radicale comprise) s’obstine à reprendre certains pans du discours gouvernemental, pour le retourner contre lui, et se borne à proposer une stratégie uniquement défensive. Et ces lignes de proposer en lieu et place : unifier les retraites par le haut, donc militer pour l’extension, dans toutes les professions, de la retraite comme salaire continué sans contrepartie des cotisations passées. ☰ Par Gaston Sardon

https://www.revue-ballast.fr/le-mythe-des-42-regimes-speciaux/

Retraites
Muleta et contre-feu
mercredi 18 décembre 2019, par Louis
https://www.lavoiedujaguar.net/Retraites-Muleta-et-contre-feu

22/12/2019 16:42 par Yannis

Très juste remise en perspective dans une grève générale, de J-L Leblanc dans son commentaire ci-dessus, notamment - 1 "Le lien avec les Gilets Jaunes... etc."

Effectivement, il faudrait un peu arrêter de chercher les poux dans les cheveux de Macron & Co, le lissage médiatique aura fait de toute manière son travail de shampouineuse. Ce genre de "déminage" n’amuse que des cercles de convaincus (le site les Crises par ex. adore ce genre de débat ampoulé qui permet de chercher le diable dans les détails, d’ajouter son râle au concert des râleurs, en attendant la fin d’un monde). Une réelle prise de conscience et critique du système médiatique a enfin atteint une partie bien plus large de la population, depuis certains sites et blogs, mais surtout grâce aux GJ et à la réinformation orale sur les ronds-points et via Facebook et autres RS.

Et les syndicats, eh bien ils jouent leur rôle traditionnel, mais aussi leur survie. Donc ils s’impliquent un peu plus dans ce jeu théâtral et REPRÉSENTATIF (d’où un décalage persistant avec le profond mouvement des GJ), mais restent comme JLM bien trop suivistes du calendrier macronien-UE-néolibéral-réac.

Ah, mince, je commence à râler un peu trop, je sors donc !

22/12/2019 17:30 par irae

Fascinant le défilé mediatique des donneurs de leçons à revenu mensuel à plus de 10 000 euros, à cumuls d’emplois et à retraites chapeau et dorées. Et que les ignares que nous sommes assoiffés de "pédagogie" n’ont pas vu que le monde à changé et que nous sommes d’affreux conservateurs confits dans leurs privilèges et réfractaires à tout changement.
Belle époque et le mieux c’est que beaucoup parmi ceux qui ne sont rien y croient.

22/12/2019 18:17 par irae

Dans la même veine alors que le choeur des bien pensants appelle unanime à l’esprit de responsabilité les grévistes pour que le : "big commercial racket" (in charlie brown christmas 1959) se déroule comme prévu à savoir hyper consommation et déplacements très écolos tous azimuts, le vieux briscard de la politique, gavé de mandats et d’euros qualifie lui-même de légèreté une faute pénalement répréhensible sous l’absolution indulgente de toute la classe mediatico-politique.
Belle géométrie variable.
Voir aussi la sibeth accuser M. Panot d’enfiler les mensonges aprés avoir elle-même publiquement assumé de mentir pour protéger son poulain donne une illustration parfaite de la maxime d’Audiard les cons ca ose tout....

22/12/2019 23:14 par Xiao Pignouf

@JY Leblanc

Je vous avoue que j’ai beaucoup de mal avec cette manière d’encenser les Gilets jaunes au mépris des grévistes actuels (qui vous dit que parfois ce ne sont pas les mêmes personnes ?). Si en plus de ces propos clivants, vous appelez de vos voeux une union, ça donne un mélange incongru. Du coup, question qui fâche : les Gilets Jaunes, malgré toute la beauté du mouvement, qu’ont-il obtenu que les syndicats n’ont pas obtenu par la grève ? Qu’ont-ils obtenu tout simplement ?

J’ai peur que vous soyez en train de construire un mythe.

23/12/2019 10:25 par Assimbonanga

Les Gilets-Jaunes ont obtenu que Macron puise dans les caisses de la sécu pour offrir au patronat des exonérations de cotisations ! Et le gouvernement n’a pas renfloué les caisses après ce cadeau. Quelle victoire !!! Les Gilets-Jaunes ont-ils pigé l’entourloupe ? Les Gilets-Jaunes ont eu 1 an de formation intellectuelle accélérée. De quoi choisir son camp : côté patrons, côtés salariés.
La lutte des classes ne cessera jamais, elle est constitutive des rapports humains, exploiteurs ou exploités. Dès qu’un gugus embauche un employé, il devient l’exploiteur car il lui faut en tirer un bénéfice ! Or, au sein des Gilets-Jaune se niche un tabou, celui du gentil patron, du gentil artisan, du gentil plouc... Plus je découvre la mentalité qui s’est cristallisée chez ces gens-là, plus je prends peur ! J’en ai rencontré un samedi et j’ai découvert une forme d’endoctrinement de l’ordre du fanatisme, celui qui délibéremment fait abstraction du point de vue d’autrui, la croyance totale en un échaffaudage intellectuel : c’est le (pauvre) patron qui paie tout et en plus, il n’a pas une bonne retraite et il n’a pas droit au chômage, le malheureux !
Or, la politique de Macron est entièrement à destination de ces corporations.

Les Gilets-Jaunes ont eu 1 an de décantation. Sans doute de quoi avoir décanté, et séparé les matières... Chacun, en toute logique, a dû savoir où il se situe. Non ?

25/12/2019 07:38 par cunégonde godot

M. Leblanc :
Nous sommes en pleine action sur les retraites. C’est un combat crucial et nous risquons fort de le perdre. L’heure n’est pas à railler ce gouvernement de médiocres "comédiens" alors qu’il est en train de nous écraser avec maestria en mobilisant les meilleurs experts en division et en propagande.
Il serait bien préférable de débattre de ce qui est de notre responsabilité, c’est à dire de l’action en cours, et d’aborder les douloureuses questions qu’elle suscite.
Par exemple :

1) Le lien avec les Gilets Jaunes. Les GJ représentent les classes populaires qui travaillent dans le privé et n’ont -de fait - pas le droit de grève. Ils ont fait trembler le pouvoir avec des modes d’action inédits basés sur les samedis et donc le non-recours à la grève. L’action syndicale en cours ignore tout cela, n’organise rien les samedis et reprend la technique perdante des grèves saute-mouton.

Pleinement d’accord.

2) La grève générale. A partir du 5 décembre, la grève ne devait plus être une "grève sondage d’opinion" mais une grève de blocage du pays. La journée du 5 a été un succès et il y a eu des reconductions mais le pays n’est pas bloqué et l’action se résume à peu près à une grève SNCF /RATP/ services publics comme à l’accoutumée sans lien avec les travailleurs majoritairement non-syndiqués du privé. Elle manque donc son but et s’achemine vers le pourrissement.

Un pourrissement inscrit dans les choix politiques fondamentalement contradictoires des syndicats et de la gauche, l’euromondialisme (si "universel") : pleurer sur les effets de la cause (!).

3) La retraite universelle. Le fait que seuls les ressortissants des régimes spéciaux soient effectivement en grève donne raison à Macron qui dépeint les grévistes comme des privilégiés défendant des privilèges. C’est Macron qui apparaît porteur de l’universalisme pendant que sa réforme casse la retraite de tous. Alors que les fondateurs CNR de la Sécu voulaient un système universel, La CGT défend bec et ongles les 42 régimes spéciaux au lieu de revendiquer un système unique basé sur le mieux-disant - par exemple, la retraite des fonctionnaires. Au prochain temps fort syndical, que restera-t-il des opinions favorables aux grévistes ?

Le principe retraite par répartition n’est pas d’essence universelle, pas davantage que la Sécurité sociale. Ce sont des organismes solidaires : qui socialisent les égoïsmes et les intérêts des travailleurs (salariés et non salariés), et donc fondamentalement des organismes d’essence politique.
L’organisation de la solidarité nationale (gestion des intérêts et des égoïsmes) relève de choix politiques, donc de l’Etat, à condition que cet Etat, français en l’espèce, ne soit pas torpillé par la morale (l’enfumage) pseudo-universaliste justement. Une infirmière p.ex. travaille le jour comme la nuit par définition car les pathologies et l’accidentologie n’ont pas de calendrier. Ce qui entraîne un statut professionnel particulier et devrait déboucher sur un sur-salaire au nom de la justice sociale bien sûr, mais d’abord et surtout afin de permettre que ces emplois soient remplis. Et puisque c’est infiniment plus usant d’effectuer un travail avec des horaires variables il est logique que la retraite leur soit accordée plus tôt.
L’ "universalisme" social est seulement une entourloupe, une de plus de la part des valets du capitalisme euromondialiste totalitaire qui nous "gouvernent". Combattons-le...

4) L’association entre retraites et revendications vivrières des GJ. On sait que les GJ du 17 novembre 2018 se battaient pour des choses de l’immédiat. On sait que l’énorme mouvement des GJ n’a pas pu stopper Macron. On sait que le train-train revendicatif syndical est perdant depuis 30 ans. Il faut donc un vrai tous-ensemble pour gagner. Où est la vraie recherche de ce tous-ensemble ?

Le tous-ensemble, fondamentalement politique, ramène à la puissance publique, à l’Etat, à l’indépendance nationale, et sa condition fondamentale en démocratie : la souveraineté du peuple.
M. Johnson au Royaume-Uni, capitaliste libéral pragmatique qui a écrasé la "gauche sociale" aux dernières élections, veut restaurer l’Etat-nation souverain britannique, et par-là restaurer la solidarité des services publics, l’hôpital et la santé publiques, les transports publics, etc. M. Johnson représente indéniablement, au moins dans les intentions, le tous-ensemble britannique : la solidarité (gestion des intérêts et des égoïsmes). Sans se la péter "universaliste" pour autant...

25/12/2019 12:34 par legrandsoir

Ce qui est bien avec vous c’est qu’on connaît déjà le contenu de votre commentaire avant de le lire. 1000 commentaires plus tard, a pas dévié Dunn iota. Qui est-ce qui disait que rien n’est plus dangereux qu’une idée lorsqu’on n’en a qu’une ?

27/12/2019 06:59 par cunegonde godot

Diriez-vous au Grand Soir que le slogan syndical tous ensemble est une idée fixe ?

27/12/2019 13:35 par Xiao Pignouf

@CG

au moins dans les intentions

Vous faites bien de préciser, ça atténue un peu les inepties qu’il y a autour.

28/12/2019 15:21 par cunégonde godot

Pignouf :
@CG

au moins dans les intentions

Vous faites bien de préciser, ça atténue un peu les inepties qu’il y a autour.

L’Histoire tranchera, cher ami.
En attendant, que la gauche "radicale" continue rageusement de mordiller les mollets de Macron. C’est ainsi qu’il l’aime, rebelle...

28/12/2019 17:37 par Xiao Pignouf

aaah, la gauche, la gauche, vous n’avez que ce mot-là à la bouche !

La gauche n’a jamais été au pouvoir en Angleterre. C’est la droite qui a mis l’Angleterre dans l’Europe, c’est elle qui l’en sort. Pour quel bénéfice ? On verra. Comme les libéraux anglais sont pires que l’Europe, je doute que ce soit à celui du ou de la citoyenne lambda. Ceux qui voient déjà des améliorations Outre-Manche feraient mieux d’arrêter de fumer la moquette.

29/12/2019 07:33 par Roubachoff

@CG
C’est un homme de droite britannique au profil atypique (comme Boris Johnson) qui a sauvé l’Europe de la barbarie allemande en 1940. Plus tard il a été fortement aidé par un dictateur de "gauche" que tout le monde (fort justement) voue aux gémonies. Que voulez-vous, l’histoire est taquine... C’est en revanche un leader de gauche estampillé (et longtemps soutenu par ses homologues européens) qui a livré la Grèce à la barbarie allemande moderne - en ayant le soutien de son peuple pour résister, une trahison probablement unique dans l’histoire récente. Je suis toujours surpris de voir certaines personnes penser que la vie de la Grande-Bretagne s’arrêtera après le Brexit. Par exemple, si Corbyn ne s’était pas égaré, les Travaillistes seraient aujourd’hui en bonne position pour prendre le pouvoir (demain ou dans dix ans, en termes d’histoire, ça n’a hélas aucune importance) et impulser un Brexit de gauche. Bien entendu, ça n’a pas empêché nos "progressistes" de soutenir jusqu’au bout les menées grotesques et antidémocratiques d’un personnage douteux. Que voulez-vous, l’histoire a tendance à montrer ses fesses aux aveugles...
En attendant un miracle, comme disait L. Cohen, bonne fin d’année à vous - entre gens qui ont très peu d’idées, on se comprend - à tous ceux qui luttent en ce moment, au Grand Soir et même aux aveugles en question.

29/12/2019 12:31 par Xiao Pignouf

C’est un homme de droite britannique au profil atypique (comme Boris Johnson) qui a sauvé l’Europe de la barbarie allemande en 1940

 ??? Tu refais l’histoire, ou je rêve ???

Perso, je me passe de tes voeux teintés de mépris.

29/12/2019 12:35 par legrandsoir

Mais ouiiii, c’est Churchill avec sa cigare qui a défait les hordes nazies avec une main derrière le dos pendant que les soviétiques faisaient diversion sur le front de l’Est. (Ai tout bon ?)

29/12/2019 17:08 par Roubachoff

@LGS
1940 : Bataille d’Angleterre : premier coup d’arrêt au plan d’Hitler, déterminant pour la suite. Si défaite des Britanniques ou traité de paix, le front devient beaucoup moins étendu pour les Allemands, et ils ne commettent sans doute pas l’erreur d’attaquer trop tôt l’URSS.
1942 : Stalingrad. Victoire décisive de l’URSS. A partir de là, et même si le chemin est encore long, l’affaire est entendue. C’est là que des gens comme Mitterrand passe à la Résistance.
1944 : Débarquement et coup de grâce pour l’Allemagne.
Contribution à la victoire : URSS : 65%, Grande-Bretagne : 25%, USA : 10% (soutien logistique à l’URSS + Débarquement). Ces pourcentages sont discutables, mais globalement bons.
C’est plus clair comme ça ?
@Xiao Pignouf
Inutile de vous sentir visé par mes vœux, je n’incluais pas les commissaires politiques.

30/12/2019 11:15 par Assimbonanga

Et les rosbif ont permis également le bombardement stratégique et intelligent de nos villes industrielles, oh en faisant à peine quelques milliers de morts civils collatéraux, mais dans le but glorieux de ne rien laisser à l’ennemi. Ou bien en larguant des parachutistes sur des marécages. Et tout un tas de conneries militaires décidées dans des QG entre gens bien...

30/12/2019 16:43 par AF30

‘’ M. Johnson au Royaume-Uni, capitaliste libéral pragmatique qui a écrasé la "gauche sociale" aux dernières élections, veut restaurer l’Etat-nation souverain britannique, et par-là restaurer la solidarité des services publics, l’hôpital et la santé publiques, les transports publics, etc. ‘’
Je ne voulais pas intervenir sur ce commentaires car j’ai le sentiment de tirer, après eux, sur une ambulance mais il y a dans ces quelques lignes un tas d’a-priori qu’il est étrange de trouver sur ce site.
En effet d’abord le mot ‘’ pragmatique ‘’ qui est souvent employé par les libéraux en opposition au dogmatisme dont ils seraient exempts et qui relèverait de la maladie infantile de la pensée de gauche. Il en est bien évidemment tout le contraire et je veux pour preuve le sujet d’aujourd’hui sur les retraites dont la défense a des conséquences très concrètes.
Quant aux affirmations sur la restauration de la solidarité et de tout le reste par les conservateurs, elles sont la preuve d’une certaine innocence car il est structurellement impossible en raison des forces sociales qu’ils représentent, par leur logique idéologique que leur politique accouche de ces avancées. Il ne s’agit pas d’une opposition simpliste entre Bien et Mal mais de dynamiques sans doute portées par des hommes mais qui, également, définissent leurs actions.
Le Brexit, c’et un autre sujet…

30/12/2019 19:07 par Xiao Pignouf

@Roubachoff

Passer de ça :

C’est un homme de droite britannique au profil atypique (comme Boris Johnson) qui a sauvé l’Europe de la barbarie allemande en 1940.

à ça :

Contribution à la victoire : URSS : 65%, Grande-Bretagne : 25%

en prétendant dire la même chose... Quelle mauvaise foi ! Cela dit, je ne cherche pas à diminuer la contribution anglaise à la défaite allemande, mais ce que tu dis est transformé pour servir ton propos selon lequel Johnson serait l’héritier de Churchill... renseigne-toi, bon sang de bonsoir, avant d’en dire des plus grosse que toi. Johnson est un clown !

Moi, commissaire politique ??? Ah Roubachoff, si tu savais...

31/12/2019 05:35 par Roubachoff

@Xiao Pignouf
Faire dire aux autres l’inverse de ce qu’ils ont dit, c’est exactement ce que pratiquaient les commissaires politiques. Replongez-vous un peu dans les procès de Moscou, par exemple. Et essayez de lire ce qu’on écrit, tant qu’à faire. En 1940, avec la France en capilotade et l’URSS neutralisée par le pacte bien connu, la Grande-Bretagne a été le seul rempart contre une victoire totale d’Hitler. Les choses ont évolué ensuite, d’où les pourcentages que je propose. Aucune rupture logique là-dedans. A part les imbéciles criminels de l’UE, personne n’aurait la vilenie de nier que c’est à l’Est, contre l’URSS, qu’Hitler a heureusement perdu la guerre. Au prix de 20 millions de victimes russes, si mes souvenirs sont exacts.
A chaque intervention relative à un post, qu’il soit de moi ou de quelqu’un d’autre, il y a chez vous la même stratégie de dénigrement consistant à caricaturer une infime partie du raisonnement "adverse" pour ne pas avoir à répondre sur le fond. Bref, cessez de vous comporter comme un commissaire politique, et on ne vous le reprochera plus. Pensez-vous sincèrement faire avancer quoi que ce soit en agissant ainsi ? Quant à ce que je ne sais pas, mais qui changerait tout si je savais, eh bien... dites-le-moi, et on verra.

31/12/2019 05:45 par Roubachoff

@Assimbonanga
Faut-il vous rappeler que la France de Pétain était l’alliée de l’Allemagne ? Seul pays d’Europe à avoir signé un armistice, par exemple. En 1944, le Maréchal, après le débarquement, appelait encore les Français à ne pas aider les "Anglos-Américains". Si vous ne me croyez pas, vérifiez. Grâce à l’incroyable culot du Général, la France a échappé au sort peu enviable que lui réservaient les vainqueurs. Là encore, renseignez-vous. Et grâce aux résistants de l’intérieur, majoritairement communistes, elle a conservé la possibilité de se regarder en face.

31/12/2019 05:49 par Roubachoff

@Xiao Pignouf
D’où tirez-vous l’idée que je ne considère pas Johnson comme un clown ? En un sens, Churchill en était un aussi, et ça ne l’a pas empêché de jouer un rôle important et bénéfique face à l’Allemagne. Les paradoxes de ce genre sont fréquents, peut-être parce que c’est l’histoire qui fait les hommes, et non l’inverse.

31/12/2019 09:08 par Pie Niouf

Et pourtant les Rosbifs étaient prêts à signer une paix séparée avec Hitler, ce à quoi Churchill s’est vigoureusement opposé et a obtenu gain de cause. Même si je n’ai pas beaucoup de sympathie pour le personnage, il faut lui en tenir grâce.
En effet, à cette époque Hitler n’aurait fait qu’une bouchée de l’URSS, dont l’armée n’avait guerre évolué depuis Nicolas II, les dépenses militaires étant loin d’être leur priorité.

Et, comme de bien entendu, ce sont toujours les mêmes qui accusent les autres de mauvaise foi, alors qu’ils en sont les plus illustres parangons.

31/12/2019 12:55 par Xiao Pignouf

@Roubachoff

Je me suis aperçu que je vous avais tutoyé de façon un peu cavalière. Je vais donc revenir au vouvoiement.

J’ai réagi à vos propos par trop simplistes sur Churchill. Cela étant, dans vos dernières réponses, vous développez votre idée de départ, et je n’ai rien à en dire, et même, je suis, ô surprise, d’accord avec vous.

Je sais que je suis souvent en désaccord avec vous, mais, à l’instar de CG, c’est plus sur la forme que sur le fond. Si je dénigre, c’est parce que vous dénigrez. Même dans vos voeux, vous ne pouvez vous empêcher de glisser une vacherie. C’est agaçant. Roubachoff, Il n’y a aucune raison que vous ne fassiez pas partie des gens à qui je souhaiterai une bonne année sans arrière pensée et sans, comme vous le faites, considérer mes contradicteurs comme des aveugles. Je ne vous crois pas aveugle, moi. Sur certains points, je ne suis pas d’accord avec vous, mais pas sur tous.

A priori, je ne me suis jamais placé dans les bottes de celui qui sait au milieu des ignorants. En général, sauf à débattre inutilement des sempiternelles obsessions végano-féministo-genrées d’une certaine sphère aussi idiote et bruyante que les extrémistes boutonneux qu’elle croit combattre, je cherche à tempérer des opinions parfois trop arrêtées, selon moi.

Avec CG, je ne serai jamais d’accord, mais comme je l’ai dit, c’est davantage sur le fond que sur la forme. Toutes les choses qu’elle ou il dit ne sont pas dénuées de sens, bien au contraire. Le problème, c’est qu’il est devenu très clair au fil de ses années d’intervention, que CG le fait, non pas dans le but de donner pacifiquement son avis sur tel ou tel sujet, mais dans celui de provoquer. Certains aiment ce style, et c’est détestable. D’ailleurs, ça s’est particulièrement intensifier ces derniers temps, avec son obsession anti-gauche, au point d’en devenir ridicule et d’empêcher son message, dut-il ou elle en avoir un, de passer. Ce genre d’attitude revient à troller.

Si par exemple il m’arrive assez souvent de rembarrer les upristes qui commentent ici, c’est parce que leur attitude est proche du prosélytisme bas de plafond, et souvent en égratignant au passage les opinions des autres, qu’ils soient communistes ou mélenchonistes et qui sont probablement majoritaires sur le GS. On peut parler d’Asselineau sans pour autant s’asseoir sur la FI et le travail qu’elle mène. En fait, il est regrettable que l’UPR n’ait pas quelques députés, on pourrait les voir à l’oeuvre... On peut aussi dire, sans injures, que Mélenchon s’est ramolli sur l’Europe et que ça pose évidemment question. Mais on est aussi en droit de penser que cette attitude est stratégique au vu des succès remportés par celle, plus directe dans ta face, d’Asselineau... Chacun voit midi à sa porte, personne n’a tort, mais personne n’a raison.

Le Brexit est un exemple flagrant de ce genre de zone électrique de discussion. Beaucoup ici se réjouissent du Brexit pour le Brexit. Et si on émet le moindre doute, on se fait automatiquement taxer d’europhile convaincu. Ce genre de réponse automatique revient à accuser son chien de la rage pour pouvoir le tuer et le faire taire. Est-ce que le Brexit est une bonne chose ? Moi, je dis que je ne sais pas. Il se trouve que je vis, en France, au milieu d’une grosse communauté britannique, dont certains sont de mes amis. Or, pour la grande majorité d’entre eux, le Brexit est une honte ainsi qu’une catastrophe économique et sociale et pire, pourrait provoquer à terme l’éclatement du Royaume-Uni... Alors, attendez, ne vous emballez pas. Je continue de penser, et de leur dire, que tout de même les politiques européennes sont néfastes pour les pays et que l’UE a une grande part de responsabilité dans la haine qu’elle suscite. Mais enfin, ce qu’eux me disent, ne peut pas être entièrement à jeter... Pour ma part, je considère les choses de cette manière : dans l’ensemble, le Brexit ne m’affecte pas. Mais il y a deux ou trois trucs qui me chiffonnent. D’abord, je suis amené à penser que le processus démocratique du référendum de 2016 n’est pas tout blanc. Le camp du Brexit a employé sans aucun scrupule les méthodes les plus ultra-libérales pour faire voter les gens dans son sens. Ils ont fondé leur campagne sur l’invasion migratoire et sur le mensonge de la NHS, avoué par Farrage au soir des résultats. Pour moins que ça, en France, le peuple est dans la rue. C’est pour cela que je considère l’enthousiasme de certains ici, mal placé. J’ai dit, à Bostephbesac, je crois, que la fin ne justifiait pas les moyens et que personnellement, au nom d’un éventuel Frexit, je ne donnerais ni un blanc-seing ni les clefs de la France à n’importe qui. Et certainement pas à de quelconques Johnson ou Farrage français...

Johnson est un opportuniste qui a senti le vent tourner au bon moment, comme d’ailleurs pas mal de conservateurs à ce moment-là. Vous dites que Corbyn aurait pu remporté le scrutin s’il avait été plus ferme ou plus respectueux de la démocratie. Oui et non. Nous, Français, on est forcément sensibles à cette question depuis 2005. Moi, je ne crois pas que Corbyn aurait gagné de toute façon. Il y a d’abord une certaine logique mathématique à ça : rejouer le référendum ne signifiait pas forcément la défaite de Corbyn. En 2016, au moins 19 millions d’Anglais n’ont pas voté. Sait-on combien d’entre eux aurait voté "remain" ? Il est donc tout à fait imaginable qu’un deuxième référendum aurait pu écraser le Brexit. Ce qui en bout de course nous dit que Corbyn aurait pu gagner tout en étant anti-démocratique et en programmant un deuxième référendum. Ce n’est donc pas pour moi la raison pour laquelle il a perdu. Il a perdu, parce qu’il était destiné à perdre, parce qu’il était lui. Et l’antisémitisme ridicule dont il a été accusé par le même marigot médiatique qui fait tellement de dégâts chez nous a contribué à ce résultat. Corbyn était beaucoup trop à gauche pour l’Angleterre libérale, même travailliste. C’est pour cette raison qu’ils ont perdu la plupart de leurs fiefs historiques. Mais je vous parie qu’ils les regagneront dès qu’ils seront débarrassés de Corbyn. Bref, tout ça n’est que mon opinion, je ne l’impose à personne.

Une dernière chose : une sortie de l’Europe, c’est évidemment prometteur pour le pays qui franchit ce pas, mais pas dans n’importe quelles circonstances. Et on me permettra, j’espère, de douter des Conservateurs anglais qui ne sont pas réputés pour leur préoccupations sociales, d’où les inepties de CG à ce sujet. Selon moi, ils ont soufflé le gâteau anglais à l’UE pour se le partager entre eux. Pas pour améliorer la vie du quidam anglais. Les Ecossais et les Irlandais l’ont très bien compris. En tout cas, s’il y avait matière à se réjouir, il faudrait attendre plusieurs années pour le savoir. Alors que certains, ici, sabrent déjà le champagne alors que la peau de l’ours n’est pas encore vendue.

Comme c’est probablement mon dernier commentaire en 2019, Roubachoff, je vous souhaite, ainsi qu’au GS et à tous les commentateurs et trices, une bonne année et une bonne fiesta avec vos proches. Et si vous êtes seul(e), itou.

31/12/2019 13:39 par AF30

‘’ En 1940, avec la France en capilotade et l’URSS neutralisée par le pacte bien connu, ‘’
Décidément il y a du boulot pour déconstruire ce qui a été méthodiquement bâti pendant des années. Faut-il rappeler qu’avant 1940 l’URSS représentait pour les gouvernements français ou britannique une abomination et que ces gouvernements ont préféré signer à Munich plutôt que faire alliance avec l’URSS. Au passage ce serait amusant si la suite n’avait pas aussi tragique de constater que ces accords de Munich sont moins reprochés aux gouvernements français ou britannique que le pacte de non agression à l’URSS. Pourtant l’un précède l’autre et l’explique. En effet ce pacte n’est pas un accord mais un moyen pour l’URSS de disposer des mois nécessaires pour construire ses forces et s’opposer efficacement à une attaque qui était inscrite dans les gènes du nazisme. L’URSS était seule et ne pouvait compter que sur elle du moins à cette étape de l’Histoire. Elle n’était donc pas neutralisée.
Quant à la France, cette manière de la décrire, soit disant en capilotade, est déplorable. Cette description rejoint d’ailleurs le fameux qualificatif ‘’ drôle de guerre’’. C’est un mépris pour les 60 000 morts français, entre 39 et 40, faisant ainsi retomber le sort des français sur eux-mêmes, c’est a dire sur la population en général permettant au passage de masquer la responsabilité réelle et entière des élites et des états majors. A ce sujet le livre ‘’ l’étrange défaite ‘’ de Marc Bloch est très instructif. Même la ligne Maginot qui est pour beaucoup l’exemple ridicule de la nullité à la française a pourtant démontré son efficacité puisque les armées ennemies l’ont contournée par le nord. Il y a d’ailleurs dans le succès, pour l’armée allemande, de ce contournement toute l’incompétence des stratèges français qui ne l’ont pas prévu et qui n’ont pas ralenti le déplacement en ne détruisant pas les moyens de communications nécessaires à des engins motorisés
PS : nous sommes loin du sujet des retraites....quoique...

31/12/2019 15:48 par Assimbonanga

J’espérais qu’une personne férue d’histoire m’aide à circonstancier mes notions un peu vagues de l’histoire de la seconde guerre mondiale où l’état major anglais s’avéra à certains moments parfaitement... nul et envoya des hommes au casse-pipe dans des opérations très mal préparées ! Tant pis, Geb passera peut-être par là un de ces jours !
En ce qui concerne le brexit, on verra très bientôt les résultats. Sur les chaînes des milliardaires, ils disent le plus grand bien de ce Boris Johnson, il est très bien noté actuellement : un bon gars, pas si inculte que ça, très démocrate pour de vrai et intelligent puisqu’il a respecté le vote majoritaire. Est-ce vraiment bon signe venant des télés des capitalistes ?
N’y a-t-il pas là derrière un puissant tour de magie ?

01/01/2020 02:02 par Roubachoff

@AF30
Soixante mille morts français et vingt millions de Russes. Je crois que tout est dit. A part ça, merci de lire plus attentivement ce qu’écrivent les autres, ça vous évitera de leur faire dire ce qu’ils n’ont pas dit, ou de paraphraser ce qu’ils ont dit.
@Xiao Pignouf
Vous êtes au moins aussi ironique et mordant que moi. A nos âges, on ne se refera pas.
@LGS
Votre bandeau bleu est à gerber. C’est comme ça que vous comptez encourager le débat démocratique à gauche ? Réveillez-vous, il est bien plus tard que vous le croyez.

01/01/2020 11:36 par tchoo

E Macron n’est pas un politique, c’est un outil au service d’un système, parfaitement conscient d’être cet outil, fier de l’être et oeuvrant coute que coute ce pourquoi il est construit.
Une équipe de bras cassé autour de lui, mêlant des convaincus comme lui (peu nombreux), des courtisans heureux que le prince les aient remarqués très nombreux, pour la plupart bas du plafonds et incapable de deux secondes de réflexions.
Voila à qui nous avons confiés les clés du camion.
Comprendre comment nous avons pu en arriver là, pourrait nous permettre d’éviter de recommencer

01/01/2020 15:40 par Pie Niouf

« Comprendre comment nous avons pu en arriver là, pourrait nous permettre d’éviter de recommencer »

Ben déjà, à la base, il ne faut pas voter pour quelqu’un dont on ne veut pas.
En l’occurrence, vu qu’un tas de crétins de gauche (Merci la CGT, entre autres) allaient voter pour Macron afin d’éviter la « catastrophe Marine », eh bien il fallait justement voter pour Marine, sachant que :
1) Elle n’aurait de toutes façons pas été élue,
2) Cela aurait fait mécaniquement baisser le score de Macron,
3) Dans le cas, hautement improbable où elle aurait remporté l’élection, les institutions européennes l’auraient totalement neutralisée. (Et cela serait d’ailleurs itou pour Méluche, ce que les européistes béats ne parviennent pas à comprendre)

01/01/2020 16:05 par AF30

‘’ Soixante mille morts français et vingt millions de Russes. Je crois que tout est dit.’’
Ben non tout n’est pas dit car les 60 000 morts que je citais correspondaient à la période de la ‘’drôle de guerre ‘’. En effet la France a compté 567 600 mort au total pendant la guerre. C’est vrai que au niveau du décompte macabre la comparaison entre les victimes soviétiques et le reste des nations est sans commune mesure sauf pour les chinois qu’on oublie souvent et dont le nombre est évalué entre 10 et 20 millions.
Ceci étant dit il me semble que si les chiffres, ici, donnent la mesure du nombre de personnes meurtries, ils peuvent faire oublier chacune des souffrances individuelles en les noyant dans un ensemble.
Accessoirement j’ajoute qu’il me semble avoir cité une phrase in extenso

01/01/2020 21:47 par AF30

"Ben déjà, à la base, il ne faut pas voter pour quelqu’un dont on ne veut pas.
........ eh bien il fallait justement voter pour Marine, "
Et si chacun votait plutôt selon ses convictions, pour le candidat qui est en le plus proche. Tout simplement. Dans l’hypothèse où aucun candidat ne correspond à ses idées, on s’abstient. Formule appliquée personnellement à la dernière élection présidentielle.
On constate à la lecture de la phrase citée l’effet pervers d’un système dans lequel on conduit, par étape, l’électeur à voter pour le candidat sélectionné par l’oligarchie car ne nous y trompons pas voter pour Macron ou Le Pen ( j’apprécie particulièrement les prétendus anti FN qui désignent la responsable de ce parti Marine ) c’est quif-quif. Il y a un peu plus d’immigrés dans le discours de la seconde mais côté tout le reste, c’est la même cuisine.
Non mais en plus vous imaginez glisser un bulletin RN dans l’urne ? Ça relève pour certains, dont je suis, du dérèglement psychique, de la perte de la personnalité, du basculement du côté obscur. Entrer dans la discussion de cette éventualité c’est déjà une concession inacceptable.

03/01/2020 10:40 par cunégonde godot

pignouf :
Avec CG, je ne serai jamais d’accord, mais comme je l’ai dit, c’est davantage sur le fond que sur la forme. Toutes les choses qu’elle ou il dit ne sont pas dénuées de sens, bien au contraire. Le problème, c’est qu’il est devenu très clair au fil de ses années d’intervention, que CG le fait, non pas dans le but de donner pacifiquement son avis sur tel ou tel sujet, mais dans celui de provoquer. Certains aiment ce style, et c’est détestable. D’ailleurs, ça s’est particulièrement intensifier ces derniers temps, avec son obsession anti-gauche, au point d’en devenir ridicule et d’empêcher son message, dut-il ou elle en avoir un, de passer. Ce genre d’attitude revient à troller.

Attaques personnelles grotesques et lamentables.

Ce n’est pas "troller" (sic) que de souligner que la CGT par exemple est un syndicat de fait européiste, et donc si les mots ont un sens pour un système de retraite à points, ce qui aboutira ipso facto à un système de retraite par capitalisation, au moins partiellement sinon complètement.

03/01/2020 19:34 par Xiao Pignouf

CG, ce ne sont pas des attaques personnelles. Je constate, point. Dans ce dernier commentaire, vous mettez beaucoup d’eau dans votre vin. C’est bien là le sens de mon propos. Si vous en faisiez une habitude, il n’est pas certain que je serais à chaque fois en désaccord avec vous. Seulement, et c’est ce que je vous reproche, en général, vous vous adressez à vos éventuels contradicteurs comme de vulgaires gauchistes, euro-béats et j’en passe. Or, primo, c’est faux. Deuxio, comme je l’ai dit, et je le maintiens, vous procédez ainsi pour le simple plaisir de provoquer. C’est pour cette raison uniquement que je vous considère comme un troll. Comment peut-il en être autrement avec une personne dont on pense que le mieux serait de ne pas lui répondre ?

03/01/2020 19:43 par Xiao Pignouf

Attaques personnelles grotesques et lamentables.

A bien y réfléchir, CG, c’est l’hôpital qui se fout de la charité !

04/01/2020 02:06 par Roubachoff

@Xiao Pignouf
Je profite de l’occasion pour vous présenter mes vœux les plus sincères. En espérant pour nous tous que ce ne soit pas une année pourrie. Hélas, avec Macron et Trump, ça paraît mal barré.

04/01/2020 21:30 par Xiao Pignouf

@Roubachoff
A qui le dites vous ! Pareillement, en tout cas.

05/01/2020 14:37 par ouvrierupr

En fait, il est regrettable que l’’UPR n’ait pas quelques députés, on pourrait les voir à l’oeuvre... On peut aussi dire, sans injures, que Mélenchon s’est ramolli sur l’Europe et que ça pose évidemment question. Mais on est aussi en droit de penser que cette attitude est stratégique au vu des succès remportés par celle, plus directe dans ta face, d’Asselineau... Chacun voit midi à sa porte, personne n’a tort, mais personne n’a raison.

Dans la vie politique économique personne n’a raison personne n’a tort Il y a celles ’(comme vous apparemment ) il y a celles eh oui (TATCHER CHIAPA EL KOMRY LAGARDE BORNE RACHIDA DATI ) et ceux qui sont au Pouvoir et celles et ceux qui sont exploités il nous faut donc prendre le pouvoir sortir de lUE de lEURO , Celles et ceux qui ont raison sont au ^pouvoir les autres ont tort ..................dans ta face

.Pour le terme dans ta face en quoi conforte il le raisonnement ou l’argumentation

06/01/2020 10:23 par Xiao Pignouf

@ouvrierupr

j’ai du mal à comprendre votre réponse

mais je peux au moins vous répondre sur ça :

Pour le terme dans ta face en quoi conforte il le raisonnement ou l’argumentation

Mais on est aussi en droit de penser que cette attitude est stratégique au vu des succès remportés par celle, plus directe dans ta face, d’Asselineau

Ce que je voulais dire ici, loin de déprécier Asselineau, c’est que son attitude vis-à-vis de l’Europe est plus directe (dans-ta-face), plus franche.

11/01/2020 10:26 par morvan

Trop pressée (et dorénavant où que ce soit je reproduirai ce commentaire) pour dire autre chose que : "plutôt que de...., allez donc voir le 7ème Rapport du COR, entièrement consacré à la réforme systémique, passage aux points ou comptes notionnels, Rapport " Retraites : annuités, points ou comptes notionnels ?" rendu en janvier 2010 au Parlement qui l’avait demandé, Fillon s’intéressant beaucoup à ladite "réforme", s’pas ! Gavez-vous surtout du Chapitre 1 de la partie II, "Les différentes techniques de calcul des droits à la retraite dans un régime en répartition", et du Chapitre 3 de la partie III "La faisabilité technique et juridique". Mioum !.

https://www.cor-retraites.fr/documents/rapports-du-cor/retraites-annuites-points-ou-comptes-notionnels-options-et-modalites-techniques

Pour faire bonne mesure, potassez donc aussi le Rapport d’information enregistré le 13/07/2010 à la Présidence de l’Assemblée Nationale sous le N° 2763, et présenté par P. Méhaignerie pour la Commission des Affaires Sociales, TOUTES les auditions y figurant valent leur poids d’or, à commencer par celle du Président d’alors du C.O.R.. Lien verrouillé, à trouver par moteur de recherche.

Et pour finir, arrêtez donc avec VOTRE Trou de l’Oubli à Vous, cessez donc de remonter, - ça urge -, aux époques où le système de retraites que l’on veut occire pour le compte n’existait pas, et regardez donc pour la bonne bouche les 2 rapports Attali qui ont servi de programme présidentiel réel depuis 2007. Dans le rapport 2007-2008, voyez (au moins) les mentions retraites : résumé p. 14 fonds de pension ; p. 17 "Décision fondamentale 12 : Laisser à tout salarié le libre choix....." ; p. 115-117, "Décision 133 : Permettre à chacun de retarder, s’il le désire...." ; "Décisions" 134, 135, et "décision" 136, qui a pour objectif "Simplifier l’arbitrage entre revenu et loisir" (!!..). Dans le rapport 2010, qui balaye la période 2010-2020, (mais oui !), filez donc tout droit à la page 97, "Proposition 8 , Aller vers le libre-choix et l’universalité du ...." puis p. 98 "Permettre d’arbitrer plus librement entre...." et "Mettre en place un système de comptes individuels....", où vous lirez "Tout euro versé ouvrirait des droits.....". Après ça, vous relirez Cyrulnik, pour résilience, il appartenait aux 2 "Commissions Attali" ..., juste pour ça je suppose.

11/01/2020 13:48 par cunégonde godot

La pièce théâtrale évolutive que donne depuis plus de trente mois la troupe macronienne s’intitule « La Grande Transformation », un pastiche audacieux et inversé de l’un des meilleurs ouvrages d’économie du milieu du siècle dernier. Le metteur en scène en est « en même temps » le comédien numéro un. Il se murmure qu’il est également responsables des décors et des costumes.

Dans cette énumération, il manque la production : l’ "Europe". Très importante la production...

13/01/2020 10:23 par keg

Vous avez dit retraite ou retrait ?

13/01/2020 - https://wp.me/p4Im0Q-3nf

  Le pouvoir renonce à l’âge Pivot… J’ai quand même une dent contre lui. Je hais le pourrissement qui peut amener non peste ou choléra, mais les deux. La preuve …. , ils gouvernent actuellement, de concert, la France et nous laissons faire. Où est passé Gavroche ?

keg

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