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Le révélateur cubain.

Les plumes crissent. Ne pas s’y arrêter serait bouder le plaisir devant la rage qu’elles traduisent. Ils n’en reviennent pas de ce qui se passe, est en train de se passer : Cuba a ouvert la brèche et capitalise des années de résistance, sa tradition solidaire, ses efforts et sa réussite pour construire, dans l’indifférence ignare des dirigeants européens, une intégration latino-américaine. Son prestige y est, comme jamais, incontournable. Times are changing… réécoutons Dylan.

LA SOLIDARITE SANCTIFIEE

Le Voyage de Hollande sert de révélateur en tous genres.

Le pape qui a joué le rôle de l’ONU durant les négociations avec les États-Unis a reçu Raoul Castro au Vatican, un dimanche, « ce qui est exceptionnel » (regrette-t-on) . L’entretien a duré une heure « un temps long pour ce type d’audience ».

Arrêtons-nous sur l’échange de cadeaux au Vatican. Le pape a offert à Raul la médaille de Saint Martin. Autrefois, à l’école primaire, l’image d’Épinal du saint partageant son manteau figurait dans les livres d’histoire tout comme celle de Sainte Blandine jetée dans l’arène aux lions, de Saint Louis rendant la justice sous son chêne.

Le pape reconnaît cette solidarité dont Cuba a fait flamberge et bouclier : « con los pobres de la tierra quiero yo mi suerte echar ». « Aux pauvres de la terre, je veux lier mon destin...  » Ces paroles de José Marti, celles de Guantanamera, Cuba les a portées partout après les tremblements de terre et les typhons, les épidémies en tous genres. L’île les a signés avec son sang à Cuito Cuanavale - eh oui, relisons ce qu’en disait Nelson Mandela quand il est venu remercier Cuba. Encensé et célébré dans le monde entier, Madiba, mais lui comme les autres censuré lorsqu’il parlait de Cuba. Les dirigeants de l’ONU ont remercié la Havane durant la crise Ebola. La médaille du pape sanctifie cette histoire. Pompeux, oui je sais. On a bien le droit de se payer sa minute Dan Brown.

DES BALSEROS A LAMPEDUSA

Raul Castro a offert au pape un tableau du peintre cubain Kcho évoquant les clandestins morts en mer. La charge symbolique est double.

Au début de la période spéciale, Cuba connut la crise des balseros. Des familles entières n’en pouvaient mais des privations et tracasseries de la vie quotidienne. Cela s’appelle des réfugiés économiques. Qu’il fallait à toute force présenter comme des opposants politiques. Les États-Unis refusaient les visas, faisaient par contre miroiter « la ley de ajusto » , la loi de régulation qui accorde à chaque Cubain (et à eux seuls, pas aux « épaules mouillées » du Mexique) LE privilège : la nationalité US après un an passé sur leur territoire en étant entré en toute illégalité.

Des morts oui, il y en eut. Cependant, Cuba résolut la douloureuse, la dangereuse crise, sans que ses côtes deviennent cet autre grand cimetière sous la lune qu’est aujourd’hui notre Méditerranée.

Des familles continuent à partir, on a le droit d’être fatigué, d’aller voir ailleurs, mais elles reviennent. Au point qu’il fallut peaufiner l’embargo en limitant leurs voyages. Opposants politiques donc ? Comme les Républicains espagnols par exemple qui comme chacun sait, passaient et repassaient les Pyrénées pour s’offrir des week-ends sur la Costa Brava, en plein franquisme ?

Raul Castro n’a pas hésité à rappeler cette crise qui valut à Cuba des fleuves d’encre. Son cadeau est la médaille que Cuba décerne au chef de l’église catholique ; qui s’est rendu à Lampedusa pour y demander pardon « pour l’indifférence ».

Pas un seul gouvernant européen n’a osé le voyage. Tous ont déploré les milliers de morts, mais leurs réunions et déclarations ont abouti à la décision de lutter contre les passeurs, de renforcer les frontières, de commencer à discuter de quotas.

Comme le rappelle Santiago Alba dans Rebelion, l’Europe a l’habitude de rejeter à la mer. Les cargaisons d’esclaves ne parvenaient pas au port cales pleines comme au départ. On larguait en pleine mer les plus faibles, les malades et les agonisants, « le bois d’ébène » dévalué, marchandise qui n’aurait rien valu à l’arrivée. Des quotas ? On va donc continuer à trier ?

François Hollande à parlé de l’esclavage. Sujet incontournable aux Antilles. Les musées sont plus qu’utiles mais aller là ou histoire et actualité se rejoignent, aller à Lampedusa, c’est bien autre chose. Le courage politique peut-être ?

OU ON SE MET A PRIER

Le pape y est allé et a reçu Raul Castro qui venait de Moscou. Où avec le président du Venezuela, Nicolas Maduro, il représentait l’Amérique Latine venue dire merci au peuple sans lequel le nazisme aurait triomphé. Comme Obama, aucun chef d’état Européen n’avait fait le voyage. Combien de millions de morts leur faut-il pour que le mot peuple, la reconnaissance envers un peuple, l’emportent sur les relations diplomatiques du moment et les calculs stratégiques ?

Raul Castro s’est dit très impressionné par François qui recevait dernièrement le président Evo Morales et les représentants de cinq cent ONG du monde entier, latino-américaines notamment, paysans sans terre, communautés indiennes en lutte, associations de disparues, une liste infinie de combattantes et combattants en tous genres, catholiques ou athées. Le président cubain a déclaré aux journalistes en quête de scoops : « s’il continue ainsi (le pape) je vais me mettre à prier. »

On le comprend et j’ai déjà commencé. A prier, non quelque dieu que ce soit, mais ce pape qui bouleverse dogmes et clichés et s’est mis au travail. Bien sûr il a ses intérêts : après avoir pourfendu la théologie de la libération, l’église catholique est en perte de vitesse en Amérique Latine où les sectes en tous genres, venues des States, lui disputent le terrain. Il lui faut regagner une autorité morale. Lui aussi a besoin de Cuba et cela vaut bien une messe pour La Havane. Alors je prie cet homme de foi afin qu’en septembre, lors de son voyage aux Amériques, à Cuba notamment, sa croisade le porte jusqu’à Guantanamo, territoire occupé. Et qu’il y réclame ce qu’Obama avait promis : la fermeture du Centre international de tortures.

UN PLUS TROIS EGALE QUATRE

Un jour avant l’arrivée de Hollande sur l’île, la presse a réaffirmé tous les dogmes de la désinformation. Le lendemain, les réalités leur ont sauté à la figure. Quand les digues sautent, les phrases se tortillent et s’emberlificotent, les journalistes du même titre se marchent sur les pieds. Surréalistes lectures : le dogme et sa contestation, articles et reportages se contredisant sur la même page.

Dans Libération, sous le titre « Hollande ne peut rester muet sur les droits humains à Cuba », le responsable d’Amnesty International, basé au Mexique (qui a oublié le massacre d’Iguala ?) déclare « Amnesty ne défend pas les personnes qui emploient des méthodes violentes où qui les prônent. Actuellement nous défendons un seul prisonnier à cuba, Ciro Alexis Casanova Pérez, condamné à un an de détention pour « trouble à l’ordre public ». Il avait organisé à Placetas, dans le centre de l’île, une manifestation contre le pouvoir, dont il était le seul participant ».

Reporters Sans Frontières n’est pas d’accord. Ménard n’est plus là mais les fiches sont à jour. Il y aurait à Cuba trois blogueurs emprisonnés pour délit d’opinion. On parvient (1 plus 3) à 4. Faisons leur crédit et admettons que le chiffre 4 justifie les campagnes de vindicte contre Cuba. Chapelet de questions : si le curseur est de 4 (à Miami il étaient 5 Cubains) quel pays échappe à l’opprobre ? Pourquoi tant de campagnes de dénigrement concertées et concentrées contre la seule Cuba, ( l’enfer, le bagne, le goulag tropical, ce cauchemar castriste). Les curseurs sont à géométrie variable.

Évidemment, le temps leur manque pour tout comptabiliser. Ce doit être épuisant de scruter Cuba à la loupe tout en parant aux urgences des droits de l’homme : Donner un nom aux milliers de noyés de la Méditerranée, non identifiés, non nés ; Aux milliers de victimes (dommages collatéraux) qui ne sont même plus comptabilisées par ces drones nord-américains sans frontières ; Qui n’ont droit à aucune justice fut-ce celle de figurer dans les statistiques. Hors-sujets au chapitre des Droits de l’homme ?

« C’est très difficile, me dit-on, de critiquer ceux qui critiquent un pays qui n’est pas blanc ». (Rien n’est blanc à Cuba, même pas hommes et femmes. Celui que l’on croit blanc vous dira que ses parents ou grands parents avaient la peau noire, jaune ou rouge).

L’esprit critique est une chose, les campagnes de dénigrement en sont une autre. Les seules révolutions qui vaillent sont celles qui ont été vaincues, les révolutions mortes et avortées. Vivantes, elles sont la seule œuvre humaine à qui l’on exige la perfection. Le meilleur des mondes n’existe pas. Les pires des mondes existent. Avec toutes ses erreurs et imperfections, Cuba est loin, bien loin de figurer sur cette liste-là.

AVIS DE RECHERCHE

Côté gouvernemental, à quelques encablures de l’île, les journalistes ont recueilli dans la bouche des officiels la reconnaissance du prestige de Cuba. A des fins utilitaires et avouées. Les affaires. Florilège de déclarations : « Je ne viens pas dans le Cuba d’hier. En allant à Cuba j’ouvre des marchés dans toute l’Amérique Latine pour demain. » (F. Hollande dans Le Parisien). On se rengorge en termes châtiés : « c’est un très bon coup car Cuba fait partie de la famille d’Amérique Latine et un bon moyen d’affirmer la présence française dans la zone » (Serge Coronado, député écologiste). Avis aux gouvernants européens : « la porte d’entrée, c’est nous ». (auteur du cocorico : Jean Pierre Bel, ex président du Sénat et envoyé spécial du gouvernement dans cette partie du monde). Industriels et banquiers peuvent se consacrer à leurs affaires. Les hommes d’état font le service de presse. Avec une élégance rare. Besoin soudain de réécouter Jean Ferrat (Ma France, A Santiago et bien sûr Potemkine).

A quelques heures de son arrivée à La Havane, le président était soumis au feu roulant des questions sur les droits de l’homme. Une réponse parmi d’autres « on peut saluer Cuba qui a été soumis à de nombreuses pressions et volontés d’empêchement, mais cela n’excuse pas les privations de liberté ».

Volontés d’empêchement ??? On finit quand même par kiffer grave. C’est fou comme la langue s’empâte, quand on ne veut pas nommer les choses par leur nom. Alors on se met à chercher. Les mots embargo, blocus, ont-ils disparu de la langue française ? Quel est ce lézard ? On a eu beau tout réviser, un jour entier s’est écoulé sans qu’on le trouve dans la bouche de F. Hollande. Insupportable suspens : « Il l’a fait ? Où ça, où ça ? Il va le faire ? » Au journal télévisé de l’A2 où l’on voyait le président s’adresser aux étudiants de l’université de la Havane, on sentait que ça venait, on y était presque. A ce moment palpitant de l’histoire… A2 lui a coupé le sifflet.

C’est en lisant l’Huma le lendemain que l’on a trouvé la phrase censurée et elle a continué à l’être dans la presse modèle. Mais il l’a fait. A La Havane, il devait se sentir protégé. Il a condamné l’embargo. Qui existe toujours pour l’essentiel, que le président Obama veut défaire en l’utilisant comme carotte et bâton. Si Cuba accepte de faire l’âne, ce qui ne figure pas dans ses intentions. La dernière délégation US venue à la Havane négocier la levée de l’embargo devait y rester une semaine. Elle a levé le camp le même jour. Cuba venait de condamner le décret de Washington désignant le Venezuela comme menaçant la sécurité des États-Unis. Et lors du sommet des Amériques le président nord-américain a du faire marche-arrière toute.

LE STYLO DUPONT DE DURAND

Dans son discours à l’université, Hollande a reconnu les acquis de Cuba. Il a aussi

rectifié la brutalité des déclarations de la veille (les affaires), soulignées avec empressement par l’ensemble de la presse : « Nous ne sommes pas venus faire des affaires. Nous sommes venus pour, avec les Cubains, faire un développement économique qui puisse être utile à Cuba, à la France, à la zone Caraïbes ».

Il n’était nulle part question du stylo Dupont qu’il devait remettre (source le Parisien et Paris Match) comme cadeau au chef d’État cubain. Venant d’un dirigeant de L’Unesco, on y aurait vu une reconnaissance de cet autre acquis social, l’éducation. Cependant, une autre image nous revient : celle des stylos brandis, symboles de la liberté de la presse, après l’attentat contre Charlie- Hebdo. A juxtaposer avec l’injonction faite à François Hollande par RSF et appuyée par le chargé de campagne d’Amnesty dans les Caraïbes : « le peuple Français s’est mobilisé en masse en janvier après les attaques terroristes contre la liberté d’expression. Dans un pays où cette liberté n’existe pas, le président français ne peut pas rester muet ». D’autres plumes ont fait pression au nom de ce qui est devenu « l’effet Charlie Hebdo » ; Six mois seulement après le massacre, comme le sang sèche vite pour certains. Notre Durand a-t-il osé remettre ce Dupont ? On ne sait pas être, une fois de temps, un peu grand siècle à l’Élysée ?

Wolinkski, Charb, Tignous étaient des amis de Cuba. L’un des derniers dessins de Wolinski est celui qui figure sur la carte de vœux 2015 de l’ambassade de Cuba à Paris. Ses souhaits se réalisent : jusqu’ici très bonne année pour Cuba.

LES POUBELLES DE L’HISTOIRE

Impossible, dans la revue de presse, de passer le Monde sous silence. Le titre de Une du 12 mai mentionne la visite de Hollande comme « symbole d’un pays qui change » devenu dans les lignes qui suivent « l’une des dernières dictatures communistes de la planète. » Un article pleine page de l’ineffable Paulo Paranagua tire à boulets rouges sur «  le cancre Raoul... le petit frère imberbe, à la queue de cheval et au béret noir… second couteau … » dont « les traits n’offrent aucune ressemblance avec ceux de Fidel » ce qui « a amené certains à prétendre qu’ils n’auraient pas le même père biologique ». Rien ne le rebute. Il écrit avec une pince sur le nez ?

Il va quand même devoir s’améliorer pour rester notre préféré. La nouvelle vague arrive. Toujours en verve pour poursuivre la croisade de l’anticommunisme, Le Monde souffle le nouvel argument : «  Cuba nouveau terrain de jeu de l’ Occident » ou « Paris Hilton et Conan O’Brie peuvent déguster un cheesecacke introuvables il y a peu », « une fête cubaine » pour riches, touristes et «  hordes de retraités » mais à laquelle « les Cubains ne sont jamais conviés » et « combien parmi eux ne sont ni exsangues ni anémiques ? ». Le Biafra cubain, comment as-tu fait Paulo pour ne pas le voir ? Et pourquoi les caméras qui se sont promenées dans l’île ne nous l’ont-elles pas montré ?

F. Hollande a rencontré Fidel. « Je voulais avoir ce moment d’histoire » a-t-il précisé. Il a quand même perdu l’occasion de s’y tailler une place. Si loin de Dieu, si prés des États-Unis, il aurait pu annoncer la suppression de la dette Cubaine comme l’a fait Poutine ; Il aurait pu annoncer le remboursement des sommes dues à Haïti (la première république noire du monde s’est saignée pendant plus d’un siècle pour payer en or son indépendance et ne s’en est jamais remise) ; Il aurait pu enfin porter un coup contondant à l’embargo en annonçant que la BPI, la banque française à caractère public, participerait dorénavant à l’investissement à Cuba. On ne va pas faire la fine bouche sur les accords signés mais en matière d’audace et de panache on reste sur sa faim.

Hollande a trouvé Fidel « alerte » et « informé ». Sitôt rentré à l’ambassade, pressé par les journalistes, qui lui rappelaient ses déclarations quand il n’était que premier secrétaire du PS, il a répondu (selon le Point) : « maintenant c’est un homme âgé », ajoutant « une fois que l’on a dit ça, on ne peut pas lui dire : bon, maintenant vous allez passer devant le tribunal de l’histoire ». La grande classe.

Des pages et des pages d’histoire ont été écrites depuis que Fidel Castro lançait à ses juges « l’histoire m’acquittera. » Comme Mandela, De Gaulle, quelques autres, Fidel Castro a déjà pris place dans l’histoire. Elle ne traite pas tout le monde de la même manière : le plus grand nombre remplit ses poubelles. Tous présidents qu’ils soient, beaucoup y figurent déjà.

Maïté Pinero

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