Le sang et la boue par tous les pores. L’opération Charlie et le maintien terroriste de l’ordre

Que nous fussions en guerre, nous n’avons pas attendu la tuerie de Paris du 7 janvier pour le comprendre. La déclaration par les faits du 11 septembre 2001, commentaires ’experts’ ou autorisés en général compris, était déjà assez éloquente à cet égard. Mais qui sommes-’nous’ qui sommes en guerre, de quelle guerre s’agit-il ?

Ce ’nous’ n’est ni l’Empire, qui prétend défendre nos ’valeurs’, ni, sans absurdité, le terrorisme. Nous sommes en guerre parce que l’Empire nous déclare la guerre à nous qui ne sommes ni l’Empire, ni le terrorisme. Nous sommes toute forme de vie rechignant ou même seulement susceptible de rechigner à passer par le lit de Procuste du machinisme capitaliste mondialisé. Cette guerre, précisons-le d’emblée, c’est l’Empire lui-même qui nous l’a déclarée. Non que nous fussions en paix avec lui avant qu’il ne nous déclarât sa guerre, mais nous nous trouvons depuis longtemps et peut-être même depuis toujours, et sans remède, hors d’état de mener une guerre victorieuse contre lui, à moins de nous confondre paradoxalement avec lui. Car, quelles que fussent les apparentes victoires de la figure jadis de ce ’nous’, le mouvement ouvrier, elles ne furent jamais que victoires à la Pyrrhus, ces victoires qui font devenir semblables à l’adversaire. L’adversaire était et reste cette folle et monstrueuse méga-machine ’suant le sang et la boue par tous les pores’, comme dit Marx, qui a nom ’modernité’, c’est-à-dire, ajoute Mario Tronti avec perspicacité, ’le capitalisme’ sans phrase [1]. En outre, ajoute P. G. Bellocchio [2], il est trop fort pour être combattu selon ses propres méthodes.

Cette guerre n’est donc pas chose nouvelle et n’entraînera pas de bouleversements juridiques fondamentaux nouveaux, semblables à ceux intervenus aux États-Unis d’abord, immédiatement au lendemain des attentats de New York et Washington, puis déclinés en langages juridiques nationaux dans le reste des provinces européennes de l’Empire étasunien. La portée de ces bouleversements intervenus dans le champ du droit pénal et de la procédure pénale, qui ont connu nombre de jalons à partir des Patriot Acts I et II, sous Bush jr., jusqu’à Obama, étendant en 2009 le principe des Military Commissions Acts de 2006 aux juridictions civiles, fut de nature à enterrer l’État de droit et son fameux habeas corpus, cette vieille gloire des temps modernes, et à nous installer dans la dictature souveraine. Carl Schmitt, en 1921, fait contraster cette dernière avec ce qu’il appelle la dictature de commissaire héritée de la Rome antique et rangée classiquement par Montesquieu dans L’Esprit des lois, II,3, avec les inquisiteurs d’État, parmi ces « magistratures terribles, qui ramènent violemment l’État à la liberté » [3]. La dictature souveraine n’a donc pas pour objet de ramener à la ’liberté’ ; elle n’est pas l’action indéterminée du pouvoir constitué, mais l’action indéterminée d’un pouvoir constituant. Elle inaugure une nouvelle forme d’État.

Le propos ici n’est pas tant, comme Žižek le reproche à certains observateurs [4], de chercher à dissoudre la nouvelle attaque de prétendus terroristes désespérés dans le terrorisme structurel de l’Occident, et la responsabilité des uns dans celle de l’autre. L’Occident capitaliste mondialisé, conforme à l’essence exterministe de son pouvoir totalitaire, s’illustre pourtant bel et bien par la dévastation d’un monde transformé en vaste aire de jeu pour des multinationales qui équarrissent la biosphère, muent cette dernière en immense déchetterie humaine aussi bien que non humaine et vendent les ersatz pollués de ce qui, désormais d’elles détruit, était abondant et gratuit ; elles fournissent en outre les accessoires nécessaires à l’accomplissement de la forme de vie nuisible qu’engendre le mode de production insensé dont elles sont le couronnement et que nous appelons sans aucun humour ’civilisation’ et ou encore ’valeurs occidentales’. Que ce même Empire, s’en allant ’droner’ aux antipodes, c’est-à-dire liquider à très grande distance, sous bannière ’démocrate’, des ’profils terroristes’ de non-combattants, fasse passer sa croisade contre la vie pour une guerre au terrorisme est donc d’une obscénité comparable seulement à celle de l’aplomb avec lequel ses nouveaux Croisés arborent haut et fort l’étendard de la liberté de presse, qui n’est que prostitution aux intérêts dominants des dévastateurs – sans parler de l’indécence des cris d’orfraie de ceux qui, la veille des faits, luisaient de la plus pure indifférence à la torture qu’inflige au reste du monde (mais pas seulement) notre remarquable modernité [5]. La presse ’libérée’ n’est dès lors que cette marchandise servant la circulation de toutes les autres et la congratulation de l’état de choses existant [6], quand elle n’est pas, comme dans le cas de Charlie Hebdo, le déversoir commode de la vase raciste ambiante, tournée contre les plus humiliés des exploités, les musulmans immigrés, et déguisée en aimable pastiche des religions [7].

Ces griefs élevés contre ce que nous appellerons ’l’opération Charlie’, c’est-à-dire, sans parler des faits eux-mêmes, le battage médiatique et sa réception au moins partiellement réussie, ont déjà été formulés courageusement, eu égard au climat de haine furieuse qui, sévissant partout en ce moment, voudrait faire litière de notre dignité, c’est-à-dire de notre intelligence, en se vautrant dans ce ’surcroît d’adhésion’ à la version officielle des faits qui convertit joyeusement l’épreuve dolente du défaut de sens qui la caractérise, défaut que cette version exhibe à même elle-même [8]. Or précisément, notre seule réserve vis-à-vis de ces griefs, qui interrogent légitimement les notions de terrorisme et de liberté d’expression, concerne le présupposé que leurs auteurs semblent faire leur, à savoir la réalité du terrorisme des autres. Par réalité, nous entendons ici ce qui subsiste de soi, et qui ne soit pas de l’ordre du simple fabricat. Pourtant, de ce peu de réalité, il n’est pas jusqu’au New York Times qui ne nous ait invités à en former le soupçon [9]. Pour dissoudre le terrorisme des autres dans le terrorisme occidental, encore faudrait-il qu’il y ait quelque chose à dissoudre. Or nous gageons que le terrorisme, c’est l’Occident capitaliste mondialisé, et qu’il n’y en a pas d’autre.

Sortir de l’état de sidération, selon l’expression de J.-Cl. Paye, dans lequel cherche à nous installer le pouvoir est à l’heure qu’il est une urgence absolue. Il nous faut sortir de cet état de désarmement mental qui menace de nous envoyer à l’abîme. Des signes favorables apparaissent pourtant, et la stupeur dans laquelle on cherche à nous figer n’a pas encore eu raison du dégel qu’annonce un peu partout en Europe l’effondrement des légitimités politiques traditionnelles, même si, dès le lendemain des nouveaux attentats, l’on appelle déjà les acteurs sociaux à faire prévaloir la cohésion sociale sur la discorde [10]. Pareil effondrement suit de près, heureusement, l’épuisement du crédit hier encore accordé au préjugé de neutralité en termes de pouvoir de la mission ’économique’ des multinationales. À l’heure où s’écrivent ces lignes, l’armée est postée dans les rues des grandes villes belges. Mais la victoire de SYRIZA, loin d’être une fin en soi, bien entendu, pourrait être l’étincelle mettant le feu à la plaine des courages et des désirs de vivre. Il s’agit pour cela de refuser la destruction de la raison que projette pour nous depuis 2001 au plus tard la mutation de la forme d’État dans les métropoles du monde au moins. Le capitalisme mondial est en proie aux convulsions de sa phase terminale, qui est aussi celle de la biosphère dont nous faisons partie. Nous sommes donc les otages de ce monstre mortel. La bête aux abois engendre les ennemis dont elle a besoin pour alimenter l’attitude d’abandon à son égard qu’elle attend et obtient trop souvent des populations gouvernées. La réception des attentats récents nous convainquent qu’il est plus difficile de cesser de croire à l’État-mère [11] qu’à Dieu le Père. Nous sommes jetés dans la gueule de l’ogre et aucun grand Autre n’offre la garantie d’ultime sauvegarde à l’espèce humaine. Mais seule serait linéaire ou laminaire une histoire de ce moulin à mort capitaliste purifiée de tout ce qui lui résiste. Or une telle histoire est ’polluée’ de celle de ce qu’elle saccage, puisqu’elle ne peut faire autrement que s’en nourrir tout à la fois : notre histoire à nous, qui est celle du parti de vivre et qui est turbulente, ouverte, imprévisible, faite de nœuds, mais aussi de tourbillons, d’embardées, de revirements, de décisions brusques, massives et impersonnelles. Nous sommes cette ouverture.

Jean-François Gava

collaborateur scientifique au Centre de recherche en philosophie de l’Université libre de Bruxelles et militant du parti belge francophone et écosocialiste VEGA. Il est notamment l’auteur d’Autonomie ou capital, Chromatika, 2011. Il travaille en étroite collaboration avec l’essayiste Jonas Vigna Carafe.

 http://www.academia.edu/12353748/Le_sang_et_la_boue_par_tous_les_pores._Lop%C3%A9ration_Charlie_et_le_maintien_terroriste_de_lordre
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COMMENTAIRES  

06/06/2015 11:37 par Roger

Quel souffle ! C’est décoiffant, comme souvent toute vérité simple qui a pourtant besoin de beaucoup de mots pour se dire.
Le style, ici, participe au souffle de l’analyse, car les longues phrases au vocabulaire choisi et riche inséré dans une conjugaison verbale impeccable, imposent une sorte d’attention respectueuse à une pensée radicale, qui se déploie vers les racines...Evidemment cela tranche avec la pensée (on me pardonne cet oxymore) journalistique qui nous accable et qui ne trouve à s’exprimer qu’avec le soutien des sponsors intéressés de continuer à faire tourner le "moulin à mort" de l’ogre à la gueule dégoulinante de "sueur et de sang"...

06/06/2015 22:31 par gérard

Je m’inscris en faux !
Que de phrases interminables, tarabiscotées et pédantes dans cet article, dont une qui faisait tout simplement six lignes...
Du type de celles qu’il faut relire depuis le début car durant le trajet on s’est endormi.
Je me serais fait remonter les bretelles pour moins que cela par mon prof de lettres, c’est certain.
Et des termes interrogatifs.
Par exemple "lit de procuste" (?), tout le monde ne connaît ou ne se souvient que de ça (j’avais un vague souvenir de la musique de cette expression, mais quant au signifiant des "paroles" alors là ?).
Et en ce qui concerne Žižek, j’ai séché, je ne devais pas être le seul.
On trouve aussi un barbarisme inutile, "fabricat", mais symbolique d’un exercice de style qui se retrouve tout au long de ce texte.
La philosophie, plus que toute autre science humaine, à plus forte raison quand elle aborde des sujets politiques, se doit d’écouter Boileau : "ce qui se conçoit bien...", et éviter tant que possible les "exercices de style", sinon elle devient très vite jargon de spécialistes...
Je ne suis pas d’accord sur le fond qui à mon avis est beaucoup plus simple que tout ce qui a pu s’écrire sur le sujet.
La majorité de ceux qui ont manifesté ne connaissait pas ou plus Charlie Hebdo mais pour la plupart, Cabu et Wolinski faisaient pour ainsi dire partie de leur culture, une partie d’eux-mêmes.
Le reste c’est de la littérature.
Mais j’ai précédemment assez exprimé mon optique sur ce sujet.

06/06/2015 23:55 par Roger

@Gerard
Boileau, c’était un sacré réactionnaire, chef de file des anciens dans la querelle contre les modernes. Et à part quelques vers de l’Art Poétique, ses écrits truffés de référence à l’Antiquité ne sont pas aussi claire que le laisserait penser cette citation.
Les analyses d’Economie politique du grand Philosophe Marx sont bien difficiles à lire et souvent abscons, et pourtant elles n’ont jamais cessé d’éclairer les peuples exploités par le capitalisme...
Il n’est pas facile après une légitime émotion , d’essayer d’expliquer pourquoi toutes les victimes du 7 Janvier, sont aussi par contrecoup les victimes de l’extrême violence d’un "occident capitaliste" génocidaire, pillard, exploiteur, cynique...
Et cela quelque soit l’estime portée à ceux de "Charlie".
Comme beaucoup d’autre, il me fût difficile de conserver mon badge "je suis Charlie" en découvrant l’indécente, que dis-je, la dégueulasse récupération médiatico-politicienne de ce drame.

07/06/2015 08:54 par gérard

@ Roger
1) « Les analyses d’Économie politique du grand Philosophe Marx sont bien difficiles à lire et souvent abscons »,
...je ne vous le fais pas dire,
2) « et pourtant elles n’ont jamais cessé d’éclairer les peuples exploités par le capitalisme... »,
...ces "analyses" n’ont "éclairé" que ceux qui ont (eu) les capacités de les lire, de les interpréter, et de les traduire, je dis bien traduire, mais je vais y revenir.
Je ne suis pas du tout certain de l’influence de Marx dans la révolution de 1917.
Personnellement j’opterais plutôt pour un enchaînement et/ou un déchaînement de situations (aidées en cela par un bon coup de pouce des banquiers de Wall Street, mais ça c’est une autre histoire).
Pour en revenir à cet article, et comme pour beaucoup d’autres, je me pose immédiatement la question, est-il lisible par un maximum de gens ?
Ma réponse concernant celui qui nous préoccupe est non, et irrémédiablement non. Il aurait fallu le traduire.
Un de mes "jobs alimentaires" fut dans le Bâtiment. Je travaillais en sous-traitance, et en parallèle donc avec des ouvriers du secteur. Lors d’un gros chantier en déplacement, on vivait tous en contiguïté pour ainsi dire 24h/24 (boulot, restaurant, hôtel). Combien de fois, le soir lors de discussions, ai-je du me reprendre sur de simples mots de vocabulaire...Alors que dire au sujet de cet article !
Il n’est pas question non plus de glisser vers le simplisme. De toute façon, il est immédiatement catalogué comme étant non-crédible, et malheureusement c’est souvent le cas.
C’est un exercice pas évident que celui de "pondre" un article.
Un exemple de clarté et de simplicité que fut Albert Jacquard.
https://www.youtube.com/watch?v=9v9updAv018&list=WL
« Il n’est pas facile (...) d’expliquer pourquoi toutes les victimes du 7 Janvier, sont aussi par contrecoup les victimes de l’extrême violence d’un "occident capitaliste" (etc...) »
Mais bien évidemment, et il est bien là le sujet. Mais je persiste à revenir sur la démonstration qui a été faite dans cet article, elle n’était pas claire à cause de sa forme.
Il aurait été beaucoup plus efficace de faire quelques "piqûres de rappel" sur toutes les guerres fomentées par l’Occident au Moyen Orient. Il y a aussi cette hypothèse qui tient assez bien la route, est que les assassinats du 7 Janvier auraient été manipulés (?), opérés en représailles aux assassinats perpétrés par des drones américains au Yémen. L’auteur reste aussi assez évasif au sujet du 11 Septembre.
Et quant à « la dégueulasse récupération médiatico-politicienne de ce drame. », j’ai été assez surpris des réactions que j’ai pu recueillir autour de moi, et même chez mon marchand de journaux habituel, les "gens" n’ont pas été autant dupes qu’on pourrait à priori l’imaginer....

07/06/2015 12:17 par Roger

@Gérard
Au fond nous sommes d’accord sur le fait que la réflexion se développe avec les mots que l’on peut mettre sur les situations observées, vécues,sur les émotions ressenties et au bout du compte pour pouvoir partager tout cela et en débattre.
Et c’est vrai qu’il est bien des expressions laborieuses, des concepts jargonneux, des discours maladroits, qui pourtant cherchent sincèrement à élucider (à mettre en lumière) ce qui grouille dans l’ombre et qui nous affecte si profondément.
Il y a des expressions qui sont comme des brouillons à travailler dans l’interaction, et qui vont contribuer à une formulation claire et distinct dont pourront s’emparer, à leur manière, le plus grand nombre, pas pour décider de leurs action, mais pour la soutenir.
Ainsi, peut-être , le fameux "Manifeste" de Marx et Engels...

07/06/2015 12:40 par Dwaabala

Au sujet du Capital de K. Marx, et hors du sujet de l’article mais non des commentaires :

C’est un paradoxe que des spécialistes intellectuels hautement « cultivés » n’aient pas compris un livre, qui contient la Théorie dont ils ont besoin dans leurs « disciplines », et qu’en revanche les militants du Mouvement Ouvrier aient compris ce même livre, malgré ses très grandes difficultés. L’explication de ce paradoxe est simple, et elle est donnée en toutes lettres par Marx dans Le Capital, et par Lénine dans ses œuvres .

Si les ouvriers ont si aisément « compris » Le Capital, c’est qu’il parle, en termes scientifiques, de la réalité quotidienne à laquelle ils ont affaire : l’exploitation dont ils sont l’objet du fait du système capitaliste. C’est pourquoi Le Capital est aussi rapidement devenu, comme le disait Engels en 1886, « la Bible » du Mouvement ouvrier international. En revanche, si les spécialistes d’histoire, d’économie politique, de sociologie, psychologie, etc. ont eu et ont encore tant de mal à « comprendre » Le Capital, c’est parce qu’ils sont soumis à l’idéologie dominante (celle de la classe dominante), qui intervient directement dans leur pratique « scientifique », pour en fausser et l’objet, et la théorie, et les méthodes. Sauf quelques exceptions, ils ne se doutent pas, ils ne peuvent pas se douter de l’extraordinaire puissance et variété de l’emprise idéologique à laquelle ils sont soumis dans leur « pratique » même. Sauf quelques exceptions, ils ne sont pas en état de critiquer eux-mêmes les illusions dans lesquelles ils vivent, et qu’ils contribuent à entretenir, parce qu’ils sont littéralement aveuglés par elles. Sauf quelques exceptions, ils ne sont pas en état de réaliser la révolution idéologique et théorique indispensable pour reconnaître dans la théorie de Marx la théorie même dont leur pratique a besoin pour devenir enfin scientifique.

L. Althusser

07/06/2015 13:14 par Paul-Victor de Merode

"Or nous gageons que le terrorisme, c’est l’Occident capitaliste mondialisé, et qu’il n’y en a pas d’autre."

Vérité aveuglante, et c’est bien pour cela qu’elle est si difficile à voir !

"Pour en revenir à cet article, et comme pour beaucoup d’autres, je me pose immédiatement la question,
est-il lisible par un maximum de gens ?"

Le Grand Soir et les canards ne se partagent pas le même lectorat, soyez rassuré.

07/06/2015 14:54 par Feufollet

Rien à dire contre cet état des lieux
Le reste n’est que sophisme et détournement de sens
Mais il subsistera toujours des contradicteurs
A toutes les évidences de bon sens

08/06/2015 10:01 par Roger

@Dwaabala
Merci pour ce rappel d’Althusser qui dit, beaucoup mieux que moi, ce que j’essayais d’exprimer.

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