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Les banlieues européennes : des territoires abandonnés par les pouvoirs publics

« Ce n’était pas seulement un attentat contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable  ».- David Cameron, Premier ministre britannique.

Deux événements tragiques ont eu lieu ces derniers jours qui mettent en cause l’immigration. Les émeutes en Suède et l’assassinat incompréhensible d’un soldat à Londres. A priori, ces deux événements sont disjoints. En fait, ils sont liés car ils sont le fait de citoyens qui expriment un mal être social amalgamé à tort à l’islam qui, malheureusement, n’en sort pas épargné par ces actes inqualifiables.

Il y a près de dix ans les banlieues françaises inauguraient un phénomène de ras-le-bol qui se traduisit par des réactions extrêmes qui furent réprimées, sans pour autant apporter un semblant de solution. Au contraire, le Kärcher fut proposé pour éradiquer le mal. Par la suite, la contagion – de l’allogène à la société autochtone – a fait parler de lui en Allemagne – avec les immigrés d’origine turque – puis aux Pays-Bas, Belgique et au Royaume-Uni, avec le renforcement concomitamment des mouvements d’extrême droite. La Norvège découvrit il y a près de deux ans le nouveau visage de la haine de l’étranger avec Brevick qui mis à mort 85 jeunes gens sans aucun remords au nom de la défense de l’Occident blanc chrétien. La Suède découvre ces jours-ci le phénomène à Husby dans une petite banlieue de Stockholm à majorité immigrée depuis le 20 mai, où des émeutes ont lieu. Ces émeutes surviennent après la mort, le 13 mai dernier, d’un homme de 69 ans tué par la police qu’il avait menacée. Mais, selon le quotidien Dagens Nyheter, la ségrégation et le chômage sont également les causes de ces débordements. La police est en outre accusée d’avoir utilisé un langage raciste envers les habitants du quartier. ´´On nous a traités de nègres’ et de singes’´´, déplore Rami Al-Khamisi, porte-parole de l’association Megafonen [Le mégaphone], engagée auprès des jeunes de la banlieue de Stockholm. (..) Que ce soit en Suède ou dans les autres pays, les moyens sont toujours ôtés à la population de base, alors que l’on pourrait réduire le train de vie des plus riches. Pourtant, la Suède a déjà un taux d’imposition très fort et régulateur : comment se fait-il qu’elle n’arrive pas à équilibrer ses recettes et ses prestations ?

Est-ce une coïncidence ? Le 14 mai 2013, un rapport de l’Ocde constatait que les écarts des revenus augmentent davantage en Suède que dans l’ensemble des autres pays européens. Et une semaine plus tard, de violentes émeutes ont éclaté à Husby. Plusieurs commentateurs de la presse suédoise lient justement ces événements à l’inégalité croissante du pays. Les émeutes, rapporte le journal Le Monde, sont pour l’instant moins graves que celles des deux derniers étés au Royaume-Uni et en France, mais sont là pour rappeler que même dans des lieux moins touchés par la crise financière que la Grèce ou l’Espagne, les pauvres, et en particulier les immigrés, ressentent durement les politiques d’austérité. ´´Je comprends pourquoi beaucoup de gens qui vivent dans ces banlieues et à Husby sont inquiets, en colère et préoccupés´´, a déclaré la ministre de la Justice, Beatrice Ask. ´´L’exclusion sociale est une cause très importante de nombreux problèmes. Nous comprenons cela.´´ Après des décennies de ´´modèle suédois´´ fondé sur un État providence généreux, le rôle de l’État en Suède a fortement diminué depuis les années 1990, entraînant la hausse des inégalités la plus forte de tous les pays membres de l’Ocde. Près de 15% de la population suédoise est d’origine étrangère - la proportion la plus élevée de tous les pays européens. Le taux de chômage touchant cette population est de 16%, contre 6% pour les Suédois, selon l’Ocde.(1)

« Les scènes de violence mettent à mal l’image d’une Suède ouverte et tolérante, depuis longtemps un modèle social pour ses partenaires européens. ´´Le pire vandalisme, ce n’est pas celui auquel nous assistons depuis quelques nuits dans les banlieues´´, a déclaré un responsable local, Arne Johansson, ´´Le vandalisme, insidieux, rampant, c’est avant tout celui de la politique menée depuis sept ans par ce gouvernement de droite.´´ Au pouvoir depuis octobre 2006, le Premier ministre de centre droit Fredrik Reinfeldt – pour qui les émeutiers sont des hooligans’ – a baissé les impôts et réduit le montant des allocations, des mesures qui ont soutenu la croissance mais creusé les inégalités au sein de la population ».(2)

Le meurtre tragique d’un soldat britannique

Les faits : deux hommes ont tué à l’arme blanche un soldat britannique mercredi dernier à Londres, affirmant aux témoins de la scène agir ´´au nom d’Allah´´ avant d’être blessés par la police, et arrêtés. (...) La police de Londres a arrêté deux hommes affirmant agir au nom d’Allah, après l’assassinat en pleine rue et à l’arme blanche d’un soldat britannique. Les détails de cet attentat particulièrement brutal, mené en plein jour à proximité d’une caserne militaire de la Royal artillery à Woolwich, ont commencé à émerger mercredi en fin d’après-midi. ´´Nous devons les combattre comme ils nous combattent. Œil pour œil, dent pour dent´´, a lancé l’un des deux agresseurs en citant la loi du Talion, sur un film amateur récupéré par la chaîne de télévision ITV. ´´Nous jurons par Allah le Tout-Puissant que nous n’arrêterons jamais de vous combattre´´, a ajouté le jeune homme noir, habillé d’un jean et d’un blouson et coiffé d’un bonnet. ´´Je suis désolé que des femmes aient été témoins de ce qui s’est passé aujourd’hui mais, dans notre pays, nos femmes voient le même genre de choses´´, a encore dit d’une voix posée, dans un anglais à l’accent londonien, le suspect qui portait à la main deux couteaux et un hachoir ensanglantés. C’est un ´´acte barbare qui s’est produit aujourd’hui, un attentat épouvantable (...) manifestement de nature terroriste´´, a déclaré David Cameron. » (3)

Interrogé jeudi 23 mai par Canal+, le bras droit de Marine Le Pen a dénoncé ´´un assassinat qui s’est fait sur un islamisme radical´´. ´´On a vu les revendications´´, ´´la méthode´´, a argumenté le vice-président du Front national Florian Philippot. ´´On sait qu’à Londres et en Grande-Bretagne, il y a depuis longtemps un modèle communautariste qui pousse à cela, qui a permis l’islamisme, le radicalisme.´´ ´´En France, nous ne sommes pas à l’abri parce que nous prenons le même chemin, nous avions un modèle républicain d’assimilation et nous passons à un modèle communautariste qui permet l’islamisme´´, a assuré le responsable frontiste. ´´On ne surveille plus vraiment les prêches, on continue un rythme d’immigration qui alimente les réseaux islamistes (...) on ne démantèle pas les réseaux d’armes de guerre´´. (4)

Chronique d’un racisme ordinaire

On sait que le racisme est consubstantiel de la nature humaine. Aucune société humaine ne peut se prévaloir d’être irréprochable. Cependant, sans remonter à la malédiction de Cham, qui fut aussi le bréviaire de l’Église, il y a eu l’esclavage, il y a eu la traite des Noirs, le code noir, le code de l’indigénat. On sait que l’Europe, a toujours développé un double discours : celui de l’Habeas Corpus, des droits de l’homme et du citoyen et, en même temps, elle continuait à se rendre coupable à laisser faire des actes racistes insidieux, voire, elle entretenait par des mécanismes subtils, cette barrière invisible qui existait entre le colonisé et le colon, entre le Beur, le Noir des anciennes colonies devenu français, devenu anglais, devenu allemand, voire belge, mais toujours avec ce plafond de verre qui obère tout leur avenir. Il est vrai qu’au XIXe siècle, les chantres des races supérieures tels qu’Arthur de Gobineau (De l’inégalité des races), Renan et Houston Chamberlain en Angleterre entretenaient avec conviction le filon du racisme. Jules Ferry n’est-il pas allé jusqu’à proclamer à l’Assemblée que « les droits de l’homme ne sont pas applicables dans nos colonies » (5) ?

D’où viendrait cette certitude d’appartenir à la race des élus. Il faut remonter, comme le décrivent Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire, à la conquête coloniale et au « devoir de civilisation ». On imagine mal aujourd’hui, écrivent-ils, le nombre des exhibitions des « indigènes » et la variété des lieux où étaient reconstitués des « villages nègres » ou donnés des spectacles ethniques, entre les années 1850-60 et 1930. (...) Ces exhibitions contribuaient à diffuser dans le public cette vision de l’indigène comme un être fruste, mal dégrossi, encore proche de l’animalité. Oui, le sauvage existe ! Il s’agit de le « civiliser ». En exhibant ainsi l’Autre, en infériorisant systématiquement des groupes humains, on creuse un fossé entre « eux » et « nous », confortant l’Occident dans son rôle de « guide du monde », de « civilisation supérieure ». Par la suite, l’indigène est désormais plus souvent montré sous sa forme servile, il a quitté ses aspects les plus sauvages pour revêtir les atours du tirailleur, de l’artisan ou du travailleur au service de la plus grande France (6). »

Cela va même plus loin. « Le langage du colon, quand il parle du colonisé, écrit Frantz Fanon, est un langage zoologique. On fait allusion aux mouvements de reptation du Jaune, aux émanations de la ville indigène, aux hordes, à la puanteur, aux pullulements, aux grouillements, aux gesticulations. Le colon, quand il veut bien décrire et trouver le mot juste, se réfère constamment au bestiaire ». (7) On parle à propos de la banlieue de sauvageons... Pour en revenir à la situation des allogènes dans la Suède de 2013, on retrouve la même condescendance vis-à-vis de ces citoyens du deuxième collège Nous lisons à ce propos cette contribution : « Après la publication dans Dagens Nyheter de la lettre ouverte de l’écrivain Jonas Hassen Khemiri à la ministre de la Justice Beatrice Ask, le mot-dièse #bästabeatrice ["Chère Beatrice"] sur Twitter, tout juste créé, déborde de messages de milliers de personnes qui, rapporte le Hufvudstadsbladet, témoignent de leurs expériences du racisme dans la vie quotidienne en Suède. Exemples : Elenor Eriksson : "Tu n´as presque pas d’accent, tu parles très bien le suédois. - Je suis arrivée en Suède à l’âge de trois mois. - Et tu te plais ici ?" (...) Nabila Abdul Fattah : "La police de sécurité me demande : Qu’est-ce que votre frère pense du fait que vous portez des vêtements occidentaux’ ?" Zacharie : "L’agent de police m’arrête, fait du profilage racial [contrôle au faciès, etc.] pendant 30 minutes et puis se rend compte qu’il y a six mois, moi, je l’ai formé sur le racisme." » (8) C’est tout dire !

C’est un fait ! Les immigrés posent problème aux sociétés autochtones qui « les accueillent en tant que scories de l’histoire coloniale – la crise aidant, le racisme qui est le fond rocheux de toute société humaine est exacerbé en temps de disette comme c’est le cas. Les immigrés servent alors de variables d’ajustement pour le chômage et même les emplois « dirty » leur sont de plus en plus refusés. Les partis d’extrême droite ont alors la partie belle et la société « travaillée » devient sensible au discours raciste. Souvenons-nous déjà en 1992. Le président allemand commémorait à Rostock l’anniversaire des émeutes racistes d’août 1992. Les autorités sont loin d’avoir fait ce qu’il fallait, depuis, pour enrayer les violences contre les étrangers, On se souvient que plusieurs jours durant, entre les 22 et 26 août 1992, des habitants mêlés à des militants néo-nazis s’en sont pris à un centre de demandeurs d’asile et à un foyer de travailleurs vietnamiens à Rostock. Jets de pierre, insultes... Les forces de police étaient restées inopérantes. » (9)

Dans la Grèce de 2013, les agressions à l’encontre des immigrés se sont multipliées en Grèce, principalement du fait du parti néo-nazi Aube dorée. Quatre-vingt sept cas d’agressions à caractère raciste ont été perpétrées entre janvier et septembre 2012, selon MDM, à Athènes. En fait, chaque fois que des personnes mal dans leur peau, ont des réactions extrêmes, et se revendiquent à tort de l’Islam, cela fait le bonheur des autres extrêmes. Voilà ce que j’écrivais en juillet 2011 à propos du carnage de Brevick : « 25 juillet 2011. Une bombe explose quelque part et hop ! On va chercher une cellule dormante d’Al Qaîda. Ce qui nous a interpellé au-delà de cette tragédie, c’est la rapidité avec laquelle les médias (écrit et audio-visuels) se sont engouffrés comme un seul homme dans la brèche de l’explication facile pour désigner le coupable, « ce pelé, ce galeux d’où viennent tous nos maux », l’Islam, le tiers exclu de la révélation abrahamique ». (10)

Pourtant, dans son rapport, l’Ecri – La Commission contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe – constate que la crise économique a intensifié les formes contemporaines de racisme et de discriminations fondées sur la "race", la couleur, la langue, la religion, la nationalité ou l’origine nationale ou ethnique, dans de nombreux domaines – l’emploi, l’éducation, le logement, la santé, l’accès aux biens et aux services. Elle fait état d’« une augmentation générale des attitudes xénophobes et intolérantes, accompagnée d’attaques verbales virulentes et d’incidents violents, ainsi qu’une perception grandissante que les flux migratoires ont un impact négatif sur les pays concernés ». La crise économique favorise l’augmentation du racisme et de la xénophobie, estime dans un rapport, L’Ecri, le jeudi 3 mai 2012, l’organe de lutte contre le racisme du Conseil de l’Europe, qui appelle les États européens à "agir" contre la banalisation du discours hostile aux immigrés. » (11)

Des problèmes sociaux sont amalgamés à tort avec la religion. Ceci nous rappelle le discours de Merkel puis de Sarkozy qui, pour des raisons électorales, déclaraient que le modèle d’intégration de l’immigration avait échoué. Il est dangereux pour la cohésion sociale des sociétés européennes d’invoquer la religion pour discriminer entre les hommes. Le modèle britannique communautariste que l’on pensait plus tolérant que le modèle républicain de l’injonction a rentré dans le moule est en train de montrer ses limites Dans toutes ces pénibles affaires, c’est en fait l’échec du modèle d’intégration à l’européenne qui a échoué du fait que les sociétés autochtones se sentent « supérieures » à celles qu’elles ont tolérées à dose homéopathique. Au-delà d’un certain seuil de tolérance, le clash intervient surtout quand les allogènes sont en compétition pour des emplois de moins en moins disponibles du fait d’un néolibéralisme ravageur qui ajuste « tout le monde ». Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent » ; Jean-Paul Sartre, tu as mille fois raison.

Chems Eddine CHITOUR

1. Suède : Quatrième nuit d’émeute à Stockholm, Le Monde.fr 23.05.2013

2. http://fr.news.yahoo.com/le-mod%C3% A8le-su%C3%A9dois-%C3%A9branl%C3%A9-par-les-%C3%A9meutes-163149950.html

3. Avec AFP http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/meurtre-terroriste-a-lon.... html#Q9uqxfZ7QukrlMqH.99

4. Le frontiste Philippot pointe une immigration non assimilée, Le Monde. 23.05.2013

5. http://www.legrandsoir.info/L-Occident-et-les-autres-Chronique-d-un-ra...

6. Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire : Zoos humains. La Découverte.2004.

7. Les Damnés de la Terre (1961), Frantz Fanon, éd. La Découverte poche, 2002,

8. http://www.courrierinternaxtional.com/ breve/2013/05/13/sur-les-reseaux-sociaux-les-temoignages-du-racisme-cache

9. vingt-ans-apres-rostock-halte-au-racisme ? Heribert Prantl Süddeutsche Zeitung 23 08 2012

10. C.E. Chitour http://www.alterinfo.net/LA-TRAGEDIE-D-OSLO-L-intolerance-des-medias-o...

11. http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4977


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