Après les attentats du 9/11, le maire de New-York, sur son balcon, dit à la foule : « Allez et consommez ». De crainte que s’arrête la machine à fabriquer de l’argent pour l’argent. Les sociétés occidentales ont un nouveau terroriste : la peur de manquer de luxe.
Voilà la toute récente « philosophie » de notre « homo-politicus ».
Rien que ça…
Pendant que la horde des barbares étasuniens enclave insidieusement le continent africain, et que le viol néolibéral déshabille 90% de l’humanité pour se border d’or et de richesses, le discours pathético-simpliste n’est qu’une course vers l’avoir.
Le « progrès » passe par le comptable et le super Wall-Streeter.
Pas de philosophie, pas modèle réel dudit développement durable. Pas de ligne menant vers un progrès du mieux-être.
Rien de nouveau en ce qui a trait à l’Histoire. A l’exclusion des moyens colossaux et l’espace planétaire restant…
On ne consulte pas, on impose.
C’est là tout le contraire d’une société telle qu’on a pu voir dans l’histoire des tribus qui n’avaient pas de chefs - comme chez les amérindiens : On discutait en groupes pour prendre une décision. La philosophie du WAKA-TANKA, le grand esprit.
Indéfinissable.
C’est la leçon du "Small is Beautifull"....
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Pourtant, prenez garde, murmure-t-il de sa tombe : chaque fois que nous portons atteinte à la nature, nous nous amputons d’un morceau de notre propre chair. La terre n’appartient pas aux êtres humains, ces forêts, ces champs, cette vie et bien d’autres choses encore, ne sont pas nos propriétés.
L’ ENSEIGNEMENT DES HOPIS
Aux Temps Anciens , WAKA TANKA , le Grand Esprit , a réuni les quatres races de l’humanité .
Aux hommes Blancs , il a donné le Feu à garder
Aux hommes Jaunes , il a donné l’Air à garder
Aux hommes Noirs , il a donné l’ Eau
Aux hommes Rouges , il a donné la Terre
Aujourd’hui , qu’en ont-ils fait ?
L’Homme Blanc a crée la lumière électrique , le laser mais aussi la bombe atomique
L’Homme Jaune maîtrise les techniques de la respiration qui aident à la méditation , mais l’air est pollué et à Tokyo , on est obligé de porter des masques pour se protéger de la pollution.
L’Homme Noir , qu’a-t-il fait de l’eau pour en manquer autant en Afrique ?
Seul l’Homme Rouge a conservé au mieux qu’il a pu la Terre qu’il a reçu en garde
Quand l’Homme Blanc est arrivé sur les Terres Indiennes , il a demandé à l’Homme Rouge de lui acheter ses terres . Celui-ci lui ayant répondu :
« Je ne peux te vendre la terre car elle ne m’appartient pas , je n’en suis que le Gardien . Nous ne sommes pas propriétaires de la Terre , nous en sommes les dépositaires pour nos enfants. »
Alors , l’Homme Blanc a répondu :
« Si elle ne t’appartient pas , alors je la prends »
La Terre porte en elle les quatre couleurs de la peau des Hommes , à certains endroits elle est rouge , à d’autres , blanche , noire ou jaune
Les océans séparent les continents , mais ils sont de toutes façons liés à la Terre en dessous de l’eau . Pourquoi les continents se déchirent-ils alors qu’ils font partie de la même Terre ?
Tel est l’Enseignement des Anciens
Megwesh, Plume d’Aigle Blanc
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à quatre-vingts tribus et que quarante mille clichés furent pris les trente ans que dura son enquête. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d’Edisonqui lui permit d’étudier soixante-quinze langues et dialectes et d’enregistrer dix mille chants. Cependant, Curtis passa probablement au moins autant de temps à parcourir les salons de la côte est en quête de financement qu’à étudier les indiens dans leurs territoires. En effet, il pensait que tous ses problèmes financiers seraient résolus par John Pierpont Morgan, mais la réalisation de l’encyclopédie dura vingt ans de plus que prévu, et on estime l’investissement total que nécessitèrent la rédaction et la publication de l’oeuvre à plus d’un million de dollars.
En fait, il ne s’intéressa guère à ceux qui présentaient des signes trop évidents d’acculturation ; il exigeait de ses modèles une certaine pureté des moeurs. Son projet était soutenu par le grand industriel, financier et philanthrope new-yorkais John Pierpont Morgan et par le président Theodore Roosevelt, pour qui il entendait enregistrer « tous les aspects de la vie dans toutes les tribus demeurées à un stade primitif » afin d’immortaliser ce qui pouvait être sauvé de ces cultures sur le point de disparaître, dans leur forme originelle.
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu’au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue. Dans ce travail d’une vie, Edward S. Curtis a mis au service de la science ses dons d’artiste, ce qui confère à son oeuvre non seulement des qualités ethnologiques, mais aussi artistiques et même spirituelles.Edwar Sheriff Curtis
Pieds nus sur la terre sacrée
Chant iroquois
Nous rendons grâces à notre mère la terre, qui nous soutient.
Nous rendons grâces aux rivières et aux ruisseaux qui nous donnent l’eau.
Nous rendons grâces à toutes les plantes qui nous donnent les remèdes contre nos maladies.
Nous rendons grâces au maïs et à ses soeurs les fèves et les courges, qui nous donnent la vie.
Nous rendons grâces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits.
Nous rendons grâces au vent qui remue l’air et chasse les maladies.
Nous rendons grâces à la lune et aux étoiles qui nous ont donné leur clarté après le départ du Soleil.
Nous rendons grâces à notre grand-père Hé-no, pour avoir protégé ses petits-enfants des sorcières et des reptiles, et nous avoir donné sa pluie.
Nous rendons grâces au Soleil qui a regardé la terre d’un oeil bienfaisant.
Enfin, nous rendons grâces au Grand Esprit en qui s’incarne toute bonté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants.
LES DEUX LOUPS
Un soir, un vieux Cherokee parlait à son petit-fils du combat
qui a lieu à l’intérieur des gens. Il disait :
« Mon petit, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous.
« L’un est le Mal - c’est la colère, l’envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, l’amertume, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’égo.
« L’autre est le Bien - c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le petit-fils a réfléchi pendant quelques instants, puis il a demandé à son grand-père :« Quel loup va gagner ? »
Le vieux Cherokee a simplement répondu : « Celui que tu nourris. »
Gaëtan Pelletier
8 septembre 2012
La Vidure