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Médicaments génériques. A qui profite le crime ?

Pascal

Est-ce que quelqu’un pourrait m’éclairer sur les médicaments génériques ? Migraineux, il m’est arrivé lors de crises impromptues, d’aller dans des pharmacies sans ordonnance, et demander de l’advil (ibuprofène).

A chaque fois, l’on m’a proposé un générique. Je me suis dit que c’était sympa de leur part de me faire économiser de l’argent. Mais ma naïveté a des limites.

Les pharmaciens ne sont pas plus philanthropes que ça. S’ils proposent des génériques sans ordonnances, c’est que la marge doit être plus importante.

Tout cela ne serait pas grave, puisque les deux parties sont gagnantes.

Seulement voila, ces génériques ont été mis en place pour faire des économies à la Sécurité Sociale.

Or certains génériques ont le même prix que la marque, quand ils ne sont pas plus chers. Et puis attention au conditionnement. Exemple le spasfon. Une boite coute 2.81 euros. La boite générique phloroglucinol merck 2.13 euros. Sauf que le spasfon contient 30 comprimés et seulement 10 pour le générique. Il faut donc 3 boites. Ce qui engendre un cout supplémentaire de 3.58 € pour la sécu. Et au passage, c’est 3 fois 0.50 centimes au lieu d’une qui vous sont prélevés.

J’ai comme l’impression qu’il s’agit d’une grosse arnaque. Cette impression est devenue doute depuis que j’ai appris que notre cher président avait un frère médecin (François), qui n’exerçait plus, mais était à la tête de groupes pharmaceutiques. Existe-t-il des bilans de l’efficacité de ces génériques dans les comptes de la sécu ? Comment sont définis les tarifs ?...

A l’heure ou le gouvernement va laminer la sécu en se servant comme prétexte du dossier de la dépendance, il serait intéressant d’en savoir plus.

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COMMENTAIRES  

01/01/2011 11:54 par Martine la Girondine

L’édito de la newsletter de la FASE ( Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique ) répond assez bien à cet article ...

Les quatre frères et leur cousine

Dans cette période, entre rêves et cauchemars, allez savoir ce qui nous attend !
Premier véritable cauchemar : la saga des quatre frères Sarkozy incarne parfaitement ce que décrit le livre Le Président des riches * . Nicolas, Guillaume, François et Olivier, une bande pas banale, même s’ils sont moins connus que les Dalton !

Guillaume Sarkozy, dirigeant du MEDEF de 2000 à 2006, est devenu le président de Malakoff-Médéric. Sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, le n°2 de la retraite complémentaire et le n°3 en santé collective. Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric le 30 juin 2008, 6 mois avant la mise en place du dispositif « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Il a profité de la proximité avec le pouvoir pour rafler les appels d’offre (Lire article de Laurent Mauduit / voir également ).

L’autre frère, François Sarkozy, pédiatre de formation, a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement. Il a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet, financée par le laboratoire Sanofi. Cet homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique.

Celui dont on ne parle jamais : Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas) copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group (http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group) . Cette société d’investissement, basée à Washington D.C., est présente dans de nombreux domaines : l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias . Elle place ses fonds en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Elle possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et a à son service plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les entreprises de son portefeuille emploient plus de 286 000 personnes dans le monde.
La naïveté serait de croire au récit médiatique du bling-bling, aux « amis » milliardaires, à Lagardère « son frère » comme disait Sarkozy en 2007 ! Tous sont du même monde et ont des réseaux d’influence et de profits. Une fraction de la bourgeoisie veut s’empiffrer de la destruction des systèmes de solidarité. Il leur fallait donc s’attaquer aux retraites et mettre en coupe réglée la Sécurité Sociale grâce au traitement de la dépendance par les assurances privées .
Parmi les « conflits d’intérêts » sur le modèle Woerth-Bettencourt , voilà en résumé notre cauchemar des 4 frères : le cerveau copilote l’activité mondiale des services financiers d’une multinationale tentaculaire, un autre est à la tête d’un gros groupe d’assurance santé, un troisième sert les intérêts des laboratoires, et le petit dernier,« notre Président », spécialiste en corruption et coups de force en tous genres, est en charge de l’exécutif de la France .

On se réveille ? Pas sûr ! Car le cauchemar continue, avec Marine, leur cousine à la mode de Bretagne : elle veut sa place, elle a les mêmes valeurs, et pour se tailler une part elle va les dénoncer . « A bas les profiteurs ! » dit-elle en ajoutant : « A bas la racaille immigrée qui nous a envahis ». Elle respecte les mêmes puissances des riches et des financiers mais va les insulter un peu, histoire de profiter de la situation.
Assez de cauchemars ! Il faut se réveiller, vraiment ! Avec tous nos amis et camarades, on ne va plus accepter cette situation : les richesses sont faites pour vivre mieux, tous et toutes.

Qu’ils s’en aillent tous ! Que les forces de résistance s’unissent pour imposer une réorientation sociale et écologique !
Que vive une alternative en 2011 !

* Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot : « Le Président des riches »

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