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Palestine : un peuple vivant, un Etat virtuel (2)

Le ghetto colonialiste

Quand on entend les Israéliens parler de leurs voisins, ils disent « les Arabes ». Le vocable « Palestinien » pour eux semble maudit, ou bien n’existe pas. Ils pratiquent en quelque sorte la « novlangue » d’Orwell. En effet, pour bon nombre d’entre eux, les Palestiniens sont un non-peuple et chaque Arabe palestinien est un terroriste en puissance.

Certes, le terrorisme aveugle a émaillé l’histoire de l’Etat d’Israël et ce ne fut certainement pas la bonne stratégie pour la Résistance palestinienne. Et tout cela fut accompagné d’une propagande aussi haineuse qu’imbécile proclamant la volonté de « jeter les Juifs à la mer ». Ces attentats ne firent qu’accroître les tensions et renforcer les factions les plus extrémistes des deux camps.

À chaque attentat palestinien répondirent systématiquement des représailles disproportionnées dont l’objectif réel n’était pas d’éradiquer le terrorisme, mais d’affaiblir le peuple palestinien pour le rendre politiquement inopérant. On l’a vu récemment à deux reprises à Gaza lors des « opérations » dites « plomb endurci » fin décembre 2008 et « bordure protectrice » au mois d’août 2014.

Pourtant, il existe de rares voix israéliennes pour mettre en garde sur cette politique à terme suicidaire. Ainsi, l’historien Schlomo Sand, très controversé dans les milieux sionistes, déclare : « Comme Israélien et comme être humain, je n’aime pas les roquettes. Mais comme Israélien et historien, je n’oublie pas que ceux qui les lancent sont les enfants et petits-enfants de ceux qui ont été chassés de Jaffa et d’Ashkelon en 1948. Ce peuple de réfugiés, moi, Shlomo Sand, je vis sur la terre qui était la sienne. Je ne dis pas que je peux leur rendre cette terre. Mais que chaque offre de paix doit partir de ce constat. Quiconque oublie cela n’arrivera jamais à offrir une paix juste aux Palestiniens. »

C’est là l’ambigüité : le retour des réfugiés de 1948 signifierait la fin de l’Etat d’Israël, en revanche le refus de reconnaître la réalité de leur sort ne permettra jamais d’aboutir à une réelle solution négociée.

Et c’est sans doute là la véritable raison de l’installation des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Créer un fait accompli irréversible où à terme, Jérusalem Est et la Cisjordanie seraient annexées à Israël, la population palestinienne étant sous tutelle dans de véritables « bantoustans ».

Il y a différentes catégories de colonies : les colonies d’habitation qui sont essentiellement de nouveaux quartiers construits sur le territoire de la Cisjordanie autour de la partie orientale de Jérusalem, les colonies agricoles – plus rares – qui confisquent aux Palestiniens les terres les plus fertiles et les colonies religieuses du Goush Emounim, le bloc de la foi, qui est un très puissant groupe de pression en Israël. Hébron en est l’exemple.

La chape de plomb de l’occupation

En entrant dans Hébron, on sent immédiatement le poids de l’occupation. L’ambiance y est lourde, inquiétante. Même si on voit très peu de monde, on prend tout de suite conscience qu’un affrontement peut se déclencher d’un moment à l’autre.

Hébron a le malheur d’abriter le caveau des Patriarches avec la tombe d’Abraham. Une mosquée a été construite sur ce lieu saint pour les trois religions monothéistes. Auparavant, les adeptes de ces trois religions étaient libres de venir y prier. Depuis, se sont installées à Hébron quatre colonies juives composées en tout de 500 membres tous religieux intégristes qui se sont appropriés la moitié de la mosquée des Patriarches et l’ont transformée en synagogue. En réaction, les musulmans ont interdit à tout non musulman de pénétrer dans la mosquée.

Observons que les religieux juifs de Jérusalem appliquent la même stratégie à l’Esplanade des mosquées : ils souhaitent y construire une synagogue pour pouvoir y prier confisquant ainsi une partie de cet espace aux musulmans. C’est d’ailleurs la raison des heurts sanglants qui ont actuellement lieu à Jérusalem.

On voudrait déclencher une guerre de religions, on ne procéderait pas autrement !

Nous avons vécu un incident assez significatif. Nous montions vers l’esplanade de la mosquée des Patriarches lorsqu’un soldat israélien nous a intimé l’ordre de redescendre, sans aucun motif. Nous avons très vite compris qu’il fallait obtempérer. Ici la force règne en maître. Un gradé a rappelé brusquement à l’ordre un soldat qui devisait avec quelques membres du groupe. Une fois redescendus, les soldats ont placé des barrières et un véhicule blindé est venu stationner devant ce « barrage ».

Rien de bien sérieux, mais une ambiance lourde et une tension permanente.

À Hébron, les colonies sont protégées par 1.500 soldats de Tsahal. En outre, ces unités sont composées de soldats et d’officiers qui sont eux-mêmes issus de colonies. Dès lors, la répression à l’égard des habitants palestiniens y est spécialement dure.

Ainsi, la vie économique est volontairement sabotée. Ainsi, plus de 1.800 boutiques de commerçants palestiniens de la Vieille ville de Hébron ont été fermées après la deuxième Intifada. Les volets de ces magasins sont soudés de sorte que leurs propriétaires n’y ont plus accès. D’autres boutiques sont fermées pour des raisons économiques, l’économie locale étant gravement entravée par ces mesures coercitives.

Même la vie scolaire y est perturbée. Pour se rendre à l’école, les enfants de la Vieille ville doivent passer par un check point qui est parfois fermé par les Israéliens. Ainsi, en 2003, suite à ces fermetures, 67 jours scolaires ont été perdus pour chaque élève.

S’il n’y avait le contrôle familial, les jeunes traîneraient dans la rue à essayer de vendre des babioles aux touristes ou à effectuer des rapines. Très vite, ils lanceraient des cailloux sur les véhicules militaires israéliens. Il suffit d’une étincelle !

Sammer Kokaly qui est un militant palestinien et qui est directeur d’une agence de voyages destinée à amener des touristes en Palestine afin de leur faire prendre conscience du sort de son pays nous a racontés qu’à l’âge de quinze ans, à la sortie de l’école, il a jeté une pierre sur un véhicule de patrouille israélien. Un geste de gamin mais aux sérieuses conséquences ! Les soldats lui ont tiré dessus. Il a reçu une balle en plastique dans la fesse droite et une autre au talon de sa chaussure droite qui n’a heureusement pas pénétré le pied. Le plastique de ces balles était en réalité composé de grenailles. Il est resté à l’hôpital quelques jours. Heureusement, la balle a été extraite de sa fesse, mais bien que non touché, il avait un hématome au pied droit qui l’a empêché de marcher pendant près de trois semaines.

Voilà donc cette ville de Hébron qui tente pourtant de se redresser, d’avoir une vie la plus normale possible, placée sous la tutelle des Israéliens les plus fanatiques qui refusent en définitive de donner aux habitants le statut d’êtres humains.

Cependant, tous ceux avec qui nous avons parlé sont unanimes. Ils s’accrochent. Ils restent. Des liens de solidarités se tissent entre eux quelles que soient leur religion ou leurs idées politiques. Et le plus frappant, nous n’avons jamais entendu un propos judéophobe. C’est fondamental. C’est la volonté de devenir un peuple libre, d’obtenir justice qui l’emporte sur la haine, surtout de la part des jeunes.

Ces jeunes Hébronites nous ont donné une fameuse leçon !

Une crise du logement

Comme dans la plupart des villes européennes, il y a une crise du logement en Israël. Acheter aujourd’hui un bien à Tel Aviv ou à Jérusalem Ouest est hors de prix. Par contre, dans les colonies, le logement reste abordable. Aussi, pas mal d’Israéliens vont s’installer dans les colonies, non pas dans un but politique ou religieux, mais dans une optique purement économique, notamment autour de Jérusalem. Il y en a même qui ignorent qu’ils se trouvent dans une colonie !

Même des Arabes israéliens pour les mêmes raisons s’installent dans les colonies. Ainsi, ils disent avec leur humour particulier : « Nous colonisons les colonies ! ».

Nous avons rencontré l’Israélien, qui l’est devenu sans doute malgré lui, Michel Warchawski, journaliste, militant de la cause palestinienne.

Voici ce qu’écrit Mona Chollet au sujet de Michel Warschawski : « Fils du grand rabbin de Strasbourg, élevé dans une famille qui considérait que « l’identification avec les opprimés, les faibles et les humiliés faisait partie de son identité juive », et où « le soutien à l’indépendance algérienne était aussi évident que l’interdiction d’allumer la lumière le samedi », Michel Warschawski est parti à l’âge de seize ans poursuivre des études talmudiques à Jérusalem. « Jérusalem, pas Israël, précise-t-il d’emblée. Car j’avais bien senti qu’en Israël il y avait le centre israélien et la périphérie juive. Le centre, c’était Tel-Aviv : une ville moderne, laïque, occidentale. » Cette ville l’intimide tant, lors de sa première visite, que son cousin, qui y est né, le sermonne : « Cesse donc de te comporter comme un petit youpin, tu n’es pas à Strasbourg. » Ce qui lui fait dire : « C’est à Tel-Aviv que j’ai entendu pour la première fois une remarque antisémite.  »

Jérusalem, en revanche, lui apparaît comme « le négatif d’Israël, un microcosme de la diaspora, un ghetto juif à la frontière entre Israël et le monde arabe ». Au fond, affirme-t-il, les dirigeants travaillistes méprisent la Ville Sainte : « Avec ses synagogues, ses quartiers ghettos et son marché oriental, ses juifs en caftan et en chapeau de fourrure, elle leur rappelait trop la diaspora qu’ils haïssaient. Mais moi, c’est précisément ce que les pères fondateurs d’Israël méprisaient qui m’attirait dans cette ville. » Cette situation, cependant, ne durera pas : « Le 6 juin 1967, les parachutistes du colonel Mota Gour allaient mettre fin à cette spécificité.(...) La conquête de Jérusalem-Est allait aussi signifier la normalisation de Jérusalem, sa “naturalisation” israélienne. »

Et c’est cette « naturalisation » que Warschawski ne supporte pas. Aujourd’hui, les choses ont changé. La gauche israélienne est en pleine déliquescence. Elle avait créé un establishment ashkénaze – Juifs originaires d’Europe orientale et centrale – qui avait la main sur tout Israël, tandis que les Sépharades – Juifs méditerranéens et orientaux – formaient la classe ouvrière, le petit commerce, les laissés pour compte. Paradoxalement, c’est la droite qui les représentait. C’est l’arrivée massive de Juifs Soviétiques qui a bouleversé ce relatif équilibre. La société israélienne a vécu une véritable révolution qui a d’ailleurs modifié fondamentalement le projet sioniste.

Menahem Begin était le chef de la droite israélienne. Il avait été un des dirigeants de l’Irgoun, le groupe clandestin qui a commis des attentats terroristes contre les Britanniques avant 1948 et qui a été dissous par Ben Gourion lors de la proclamation de l’Etat d’Israël. Le groupe rival, la Haganah, l’a emporté et fut l’embryon de l’armée israélienne devenue la célèbre Tsahal. Mais il y a eu depuis une déchirure dans la société israélienne qui ne s’est jamais fermée.

Begin devint Premier ministre après la victoire du Likhoud aux élections de 1977. Il le resta jusqu’en 1983. C’est lui qui reçut Sadate et qui signa les accords de Camp David qui permirent la restitution du Sinaï à l’Egypte. Depuis lors, l’ennemi n’était plus les Etats arabes voisins d’Israël, à l’exception de la Syrie, mais les Palestiniens. La gauche israélienne ne s’est jamais remise de sa défaite de 1977, même si elle revint au pouvoir à plusieurs reprises.

En 1983, Begin démissionna suite à l’invasion du Liban décidée sans son accord par son ministre de la Défense, Ariel Sharon qui devint ainsi le maître du jeu en Israël

Des colonies avaient déjà été érigées en Cisjordanie dès 1967 et à Gaza, mais c’est à partir de Sharon que le mouvement prit de l’ampleur.

En effet, en novembre 1967, une colonie a été fondée au sud de Jérusalem : Kfar Etzion. Il s’agit de la reconstruction d’un kibboutz qui avait été pris par la Légion arabe en 1948 et que les Israéliens considéraient comme le symbole de leur défaite de Jérusalem, puisqu’ils n’avaient pas réussi à garder l’ensemble de la ville et de ses environs. En même temps, est appliqué le plan Allon – du nom du vice-premier ministre de l’époque, Ygal Allon – qui consistait à implanter des colonies dans des secteurs peu peuplés le long du Jourdain qui forme depuis la frontière avec la Jordanie. Cela s’inscrivit dans la stratégie politique du gouvernement israélien de l’époque : « disposer de frontières sûres ». Le Jourdain en est une. Mais l’idée qui n’a guère duré, était de ne pas s’implanter dans les territoires arabes de Cisjordanie.

C’est en 1977 que Menahem Begin étend la législation israélienne à la bande Gaza et à la Cisjordanie. Auparavant, le Goush Emounim fondé en 1974 avait construit des implantations sauvages en plusieurs endroits de Cisjordanie. Ainsi, l’influence des religieux commence à prendre de l’ampleur En mai 1977, il existe 31 colonies qui comprennent 4.400 habitants. Leur nombre ne cessera d’augmenter pour arriver en 1984 à 44.000 personnes.

En 1992, lorsque les travaillistes reviennent au pouvoir, Yitzhak Rabin annonce un gel des colonies qui ne se réalisera pas. Un an plus tard, en dépit des accords d’Oslo, la construction de colonies se poursuit.

Le gouvernement construit en Cisjordanie pour relier directement les colonies à Israël, des routes de contournement réservées aux seuls colons dont le nombre est passé à 170.000 en 1995.

Sous le premier ministère de Netanyahu en 1996, le gel des colonies est levé et en 1998, Ariel Sharon, alors ministre des Affaires étrangères engage les colons à s’installer au sommet des collines de Cisjordanie. En 1999, lorsqu’Ehud Barak arrive au pouvoir, il y avait 180.000 colons répartis en 123 colonies.

Le mouvement ne s’arrêtera pas. En 2008, on compte 475.400 colons israéliens pour la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Rappelons qu’il y a 7,3 millions d’Israéliens et 2,3 millions de Palestiniens vivant en Cisjordanie.

En 2010, les colonies en Cisjordanie occupaient 42 % du territoire dans 121 colonies avec en plus une centaine de colonies dites « sauvages » et enfin les 12 faubourgs annexés par la municipalité juive de Jérusalem.

Cette colonisation est loin d’être anarchique. Elle répond à un plan bien déterminé visant en définitive à enfermer les Palestiniens dans des « bantoustans » relevant de l’Autorité palestinienne, totalement dépendants des autorités militaires israéliennes.

Le jeu de Go

Le jeu de Go est ce jeu de stratégie chinois qui consiste à placer des pions pour encercler ceux de l’adversaire. Eh bien, comme le dit Michel Warschawski, c’est sur le principe de ce jeu que sont édifiées les colonies israéliennes qui conquièrent peu à peu l’ensemble de la Cisjordanie. Il nous l’a montré avec ces fameuses colonies de logements autour de Jérusalem.

L’association de défense des droits de l’homme B’Tselem a publié un rapport qui décrit les mécanismes par lesquels l’Etat a peu à peu étendu son contrôle en Cisjordanie : les principales méthodes sont la réquisition de certaines zones au nom des « besoins militaires », leur classement en « terres d’Etat » ou l’expropriation pour « besoins publics ». Cette politique de colonisation systématique a été officiellement encouragée par des incitations financières et des avantages accordés aux colons encouragés à franchir la ligne verte. La plupart des colonies profitent du statut de « zones de priorité nationale » qui leur donne droit à des aides au logement et à l’éducation.

Concernant les Palestiniens, par le système du jeu de Go, on implante sur la route une station d’essence ou un petit zoning industriel qui sert de point d’attraction pour les colonies qui se construisent sur les sommets encerclant ainsi les villages palestiniens. En outre, les routes des colons se trouvent toujours au-dessus des routes palestiniennes. De plus, les Palestiniens ne peuvent exporter directement leurs productions via Israël pour accéder au port de Haïfa. Ils sont contraints de transvaser les marchandises transportées par camion dans des camions immatriculés en Israël qui, seuls, peuvent entrer en territoire israélien. Cela retarde considérablement le transport et cela augmente substantiellement les coûts.

L’objectif final de tout cela est bien entendu d’annexer à Israël la Judée (partie Sud) et la Samarie (partie Nord) qui composent la Cisjordanie.

Comme il est impossible d’expulser les Palestiniens, les Israéliens leur rendent la vie impossible espérant qu’ils partiront d’eux-mêmes.

Cependant, les Palestiniens connaissent trop bien le sort fait aux réfugiés et tiennent à rester chez eux et à vivre de leurs terres. Des résistances ont lieu. En effet, avec l’aide d’associations de solidarité, des paysans palestiniens ont déposé des plaintes devant les tribunaux israéliens et dans plusieurs cas ont obtenu gain de cause devant l’ultime instance de recours : la Cour suprême israélienne. Ce ne sont que de petites victoires, mais elles pourraient à terme considérablement gêner la poursuite de la colonisation.

Il faut bien se rendre compte que ce système est illégal aussi bien sur le plan du droit national israélien ou jordanien que sur celui du droit international

• le droit de propriété, en prenant le contrôle de vastes étendues de terres de la Cisjordanie en faveur des colonies ;

• le droit à l’égalité et d’une procédure régulière, en établissant des systèmes juridiques distincts, dans lesquels les droits de la personne sont basées sur son origine nationale, les colons étant soumis à un système juridique d’Israël, qui est basé sur les droits de l’homme et des valeurs démocratiques, tandis que les Palestiniens sont soumis le système juridique militaire, qui les prive systématiquement de leurs droits ;

• le droit à un niveau de vie suffisant, étant donné que les règlements ont été intentionnellement fixés d’une manière qui empêche le développement urbain des communautés palestiniennes, et le contrôle par Israël des sources d’eau empêche le développement de l’agriculture palestinienne ;

• le droit à la liberté de mouvement, au moyen des points de contrôle et autres obstacles aux déplacements des Palestiniens en Cisjordanie, qui sont destinées à protéger les colonies et les artères de la circulation des colons ;

• le droit à l’autodétermination, en rompant la continuité territoriale palestinienne et la création de dizaines d’enclaves qui empêchent la création d’un Etat palestinien indépendant et viable.

Alors, que faire ? Y a-t-il un espoir pour les Palestiniens ? Verra-t-on un jour la paix entre les deux peuples ? Nul n’a aujourd’hui de réponses à ces questions.

Cependant, des espoirs existent si le chemin nouveau ne passe plus par les routes des colons conquérants.

Prochain article : Deux Etats ? Impossible !

Le blog de Pierre Verhas

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