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Pas de vote sans lendemain...

A 7 jours du premier tour, François Hollande a déclaré "Nous avons aussi à convaincre les Français qui veulent sincèrement le changement sans savoir encore comment l’exprimer. Je leur dirai de ne pas se disperser, de ne pas se réfugier dans des votes sans lendemain, ou pire encore, de se perdre dans un vote indigne de la grandeur de la République."

Et, je dois avoue qu’à m surprise, je me retrouve en accord avec lui. Non pas que je considère un vote, quel qu’il soit, comme un refuge, mais je me retrouve dans ce refus, cette condamnation des votes sans lendemain.

François Hollande a raison, notre vote doit avoir des lendemains. Mais cela ne signifie pas que l’on doit aller voter au nom d’un impératif démocratique, dès le premier tour uniquement pour celui ou celle que les sondages et les médias nous présentent déjà comme seuls choix possibles pour le second tour, comme le proclamait Jean-Marie Colombani, et attendre tout du président, du gouvernement ou de l’assemblée nationale.

Au contraire, nous devons voter et ne pas nous contenter de ce jour de vote qui nous est concédé mais donner une suite à nos revendications, à nos combats et donner ainsi des lendemains à notre vote, lendemains de luttes, lendemains de victoires.

Le 17 avril 2012

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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