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Révolution ou Bifurcation ? Note de lecture croisée.

Présentation : Dans le débat politique actuel, deux candidats se présentent en rupture hors Parti, il s’agit de Macron et de Mélenchon. Chacun d’entre eux vient de sortir un livre, Révolution pour l’un et le programme de la France Insoumise. Faire de la politique en étant citoyen, n’est pas tomber dans une idéologie et ne jamais voir ce qui peut exister ailleurs. Au contraire, c’est de la confrontation des points de vue, que s’enracine la démocratie, sur laquelle se fonde la citoyenneté. Cet article cherche de manière synthétique à croiser les lectures, pour permettre au lecteur de comprendre les différences fondamentales entre Révolution et Bifurcation. Sapiens peut nous y aider…

JE M’APPELLE MACRON : La première partie du livre de Macron (environ 1/3) est une présentation de sa personne. Où il est né, sa famille, ses études, ses rencontres, ses lectures, ses films, bref tout est centré sur sa personne avec des intertitres révélateurs de la démarche individuelle, fondement du libéralisme économique. Le chapitre II s’intitule : « ce que je crois  ». Nous ne sommes donc pas ici, dans une démarche politique, mais dans une croyance personnelle, qu’il cherche à faire partager. Observons, que pour l’ouvrage du programme des insoumis, rien de tout ça, tout est présenté de manière politique, au sens de l’organisation de la société. Pas de croyance mais des faits ou des données présentées (ex climat).

LE PARTAGE SUR LES CONSTATS : Aussi contradictoire que cela puisse paraitre, Macron et les insoumis, partagent beaucoup de chose sur le constat. S’agissant d’une note de lecture que je souhaite courte, je ne prendrais que quelques exemples, pour illustrer mon propos.

1] Le livre de Macron pose la question écologique comme incontournable : « Si nous voulons réussir dans le XXIème siècle sur le plan économique, nous devons aussi [1] apporter notre réponse au défi écologique. Comment faire vivre plus de dix milliards d’êtres humains, sur notre planète sans la dégrader et sans sacrifier notre niveau de vie  » ? [2]

2] Gaz à effet de serre et migrations : Là encore le constat est partagé du lien à établir entre modification climatique et migrations forcées : « Si rien n’était fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la température du globe pourrait donc s’accroitre de plus de 4 degrés d’ici 2100, ce qui se traduirait par une élévation considérable du niveau de la mer … » entraînant de ce fait des catastrophes… Et alors il poursuit en indiquant : « Les conséquences environnementales seraient terribles Les conséquences sociales ne le seraient pas moins, puisque le nombre de réfugiés climatiques pourraient atteindre plusieurs centaines de millions… ». On le voit les migrations ne sont pas dus à une comparaison des « codes du travail », mais à des raisons bien plus profondes et que n’arrête pas par des « quotas d’immigration » [3].

3] La désindustrialisation ? Macron s’oppose aussi au phénomène de Désindustrialisation : « Si nous voulons réussir, être justes avec les plus fragiles et grader notre rang de Pays International, nous n’avons qu’un chemin : produire dans notre Pays et construire ainsi les conditions d’une nouvelle prospérité. La désindustrialisation française est en effet l’une des causes de notre malheur ». On ne peut être plus clair… [4]

4] Eduquer tous nos enfants : Là encore le constat est très clair : « Investir dans notre avenir et produire au XXIème siècle, c’est le cœur du renouveau productif. Pour redresser le Pays et permettre à chacun de trouver sa place dans la grande transformation à l’œuvre. L’Ecole est le combat premier. »

Quatre thématiques et quatre constats que les insoumis mettent aussi en avant en utilisant d’autres mots et en allant plus loin, mais le constat peut paraitre semblable. Qu’en est-il des solutions ???

LE NEO-CONSERVATISME EST UNE REVOLUTION : Rappelons ici que durant les années 70 et 80, les néo-libéraux ont réussi à imposer l’idée de l’inefficacité de l’Etat (« action publique ») et de la nécessité de faire une Révolution, que l’on a appelé une « Révolution néo-conservatrice », fondée sur le moins d’Etat, moins de contrôle et le libéralisme marchand, débouchant sur l’Institutionnalisation de la Mondialisation. Donc le concept de « Révolution » n’est pas qu’une « propriété des rouges », mais signifie en fait, une transformation rapide, voire une rupture de l’organisation sociale et des Institutions Politiques. Le titre de « Révolution  » n’est donc pas usurpé. Il permet, en terme marketing électoral, de se présenter comme voulant introduire une rupture avec le passé. La question est alors : « pour aller où ?? »

DES REPONSES DU PASSE : Voilà ce qui différencie Macron du livre des « Insoumis  ». Toutes ces réponses sont construites sur des solutions du passé. Nous allons les lister…

1] Le monde des « Clean tech » [5] : Considérant que la France aurait « loupé » [6] le virage des Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication, Macron propose : « Dans les cinq ans à venir nous devons nous donner les moyens de compter parmi les champions mondiaux des « clean-tech ». Pourquoi pas, mais il poursuit sur sa proposition majeure révélant sa vraie nature de banquier : « Par ailleurs, la place financière de Paris est en train de se doter d’une stratégie et de règles du jeu susceptible de la transformer en leader international de la Finance verte  », traduction de « green Business ». Nous avons ici, la preuve décodée que Macron n’est pas motivé par l’Ecologie, mais uniquement par le fait que l’écologie peut représenter un nouveau marché lucratif pour les banques, c’est-à-dire les marchés financiers. En d’autres termes, l’Etat définit les règles écologiques, obligeant les particuliers et les entreprises à s’y conformer, moyennant le contrôle des banques, via le financement. Non, l’écologie ne peut se définir comme « marchandise achetable et vendable » sur un marché, car l’avenir de l’Humanité n’est pas un prix, mais un objectif politique, construit sur une liberté sociale, celle du choix politique des citoyens, fondement de la démocratie.

2] l’Education, un marché ? Le second thème important est celui de l’éducation. On n’a vu combien les mots utilisés sont forts en termes d’enjeu (« l’école est le combat premier »), mais sous quelle forme ? Sa réponse est là aussi sans aucune équivoque possible. S’appuyant sur les possibilités qu’offrent la « Révolution numérique », il précise : « Il est désormais possible de suivre un cours du MIT de Boston depuis Paris, sans s’inscrire, sans être étudiant, et à moindre cout » [7] et il poursuit par cette phrase terrible de sens « peu à peu le marché du savoir se dérégule »…C’est sans doute la pire des réponses possibles, car elle signifie qu’au-delà de la formation et de l’éducation qui déjà est un marché produisant la pire des catastrophes, le « marché de l’éducation » et ses « mis à l’écart » de l’échec scolaire, il faudrait déclamer comme « Révolution » au monde que le « savoir humain » est un marché, donc fixé par un prix, résultant de l’offre et de la demande… Quelle ineptie qui renvoie à la différence entre Neandertal et Sapiens, sachant que l’Histoire a tranché : Neandertal a disparu, Sapiens a survécu et s’est développé. La question est pourquoi ? d’où l’utilité de lire Sapiens.

Remarque anthropologique : Dans le même temps où je prenais le livre de Macron un autre ouvrage attirait mon regard : « Sapiens, Une brève histoire de l’Humanité ». S’agissant de notre histoire passée, et par ces temps d’incertitude, le besoin de comprendre d’où on vient, est indispensable avant que de pouvoir se projeter dans l’avenir et il y est écrit ceci : « Les Neandertal chassaient habituellement seuls [8] ou en petit groupes. Les Sapiens, en revanche mirent au point des techniques supposant la coopération [9] de plusieurs douzaines d’individus, voire de bandes différentes ». Ces différences selon le livre sont l’une des raisons de la disparition de Neandertal et la domination de Sapiens. La différence s’est faite sur le partage de la connaissance entre les humains. On le voit Macron renvoie ver Neandertal.

3] quel système économique ? Tout en se présentant opposé à la rigueur (P 77), il indique vouloir : « réduire nos déficits permanents par une réduction des dépenses publiques, qui révèlent les dysfonctionnements de nos administrations ». On ne voit pas ici le côté Révolutionnaire, il s’agit toujours de la même politique de réduction des budgets publics, l’Administration (les fonctionnaire) étant montré du doigt, comme cause des déficits publics, alors que dans la réalité, ce sont les marchés qui ont obligé les Etats à s’endetter (Crise de Subprimes). Et c’est comme toujours, du côté privé que se fait le pari : « Il faut donc que les entreprises, petites ou grandes, artisanales ou industrielles puisse reconstituer leur marge pour investir ». Cela s’appelle « la politique de l’offre », celle de Hollande, qui lui-même a fait du Sarkozy en mieux (pacte de Responsabilité). On ne voit donc pas ici, le côté Révolutionnaire…Mais il poursuit : « Pour cela, elles ont besoin de visibilité et de stabilité. ». Traduisez, l’Etat doit garantir des règles leur permettant d’investir [10]. Et il finit par : « Elles doivent pouvoir se projeter dans le temps, prévoir leurs investissements, tracer leur stratégie, partir à la conquête des nouveaux marchés  ». Où l’on retrouve le discours libéral guerrier depuis les conquistadors…Et comment peut s’opérer cette conquête des marchés ? Et bien tout simplement, en réduisant le « coût du travail », expliquant la loi Macron…On le voit il n’y a donc aucune modernité dans ces propositions, juste aller encore aller plus loin dans le système libéral.

Synthèse : Le livre de Macron se prétend être une Révolution et si le constat d’un certain nombre de problèmes peut être presque partagé, les solutions proposées, on le voit, ne sont que la poursuite des politiques précédentes, sans aucune « Révolution-rupture » effective avec le passé.

L’AVENIR EN COMMUN Il manque à cette fiche de lecture croisée, l’analyse de « l’avenir en commun » proposé par la « France insoumise ». Rappelons ici que l’ouvrage compte 126 pages, très facile d’accès, tant en lecture, chapitres concis, que pour l’achat (3 €) et qu’il pose deux questions essentielles pour le devenir de l’Humanité toute entière, et donc pas simplement la France, renouant ainsi avec les principes de notre Révolution Universaliste…

  • La VIème République pour refonder le pouvoir et la Nation : En 1789, alors que les « sans culottes » mangeaient le « pain de fougère », il n’y eut point de tache plus urgente que celle de donner une constitution à la France. L’Histoire montre que la famine recule, quand la démocratie avance. Dans un système devenu oligarchique, où la finance commande en faisant de la pauvreté (« c’est de l’enfer des pauvres, qu’est fait le paradis des riches  »), les conditions de son accumulation [11], la question du pouvoir politique est devenue essentielle.
  • L’écologie comme matrice : La matrice du programme, c’est l’écologie et le social au service de l’humanité [12]. Il n’y a pas d’approche économique du programme qui ne pose pas préalablement cette question. Et l’économiste que je suis de formation et de métier, vous dit que c’est une bonne démarche si l’on veut sortir l’humanité de « l’esclavagisme économique ». Marx écrivait « Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » démontrant ainsi que la question écologique est une question communiste, car les premiers à souffrir de la dégradation de l’environnement (air, nourriture etc.) ce sont les travailleurs. Il poursuivait par cette idée : « Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux ». Il confirmait ainsi la nécessité de repenser le rapport des hommes à la nature, en faisant même une condition de leur émancipation. Il reste une question à régler : A-t-on les technologies et le savoir-faire pour parvenir à cette « utopie » ? Marx, toujours lui, écrivait : «  L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre ; car, à y regarder de plus près il se trouvera toujours que le problème lui-même ne surgit que là où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir ». C’est à l’aune de cette « utopie créatrice », que désormais nous devons nous atteler. L’utopie, n’étant en définitive que l’anticipation de la matérialité de demain. La politique étant le chemin choisi pour y parvenir.

REVOLUTION OU BIFURCATION ? C’était l’intitulé de la note de lecture et je ne l’ai pas encore abordé. Au-delà de la volonté d’un jeune politicien de se faire rapidement un nom, en travestissant le sens historique attaché à ce mot, il doit y avoir une analyse approfondie du concept. La thèse que je développe en tant que communiste et donc attaché à la Révolution, aux Révolutions qui ont tant apporté à l’humanité (1789, 1830, 1848, 1871, 1917, 1944), est de portée philosophique. Si l’on prend la définition du mot, le terme Révolution signifie : « Mouvement d’un objet autour d’un point central, d’un axe, le ramenant périodiquement au même point ». Bien sûr il existe une deuxième définition politique : « Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d’un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir  ». Cependant il n’est pas sûr que les Révolutionnaires s’engagent, pour certains à perdre leur vie, pour apprendre qu’en définitive, c’est pour revenir au même point. Hors c’est souvent ce qui s’est passé dans l’Histoire.

  • Les acquis : Tout se passe comme si, la Révolution achevée, le peuple s’endormait sur ses « acquis politiques et sociaux », considérant ceux-ci comme irréversibles, oubliant que la confrontation « Capital Travail » est la matrice permanente du Capitalisme. Ainsi, en 1944, le programme « les jours heureux » du Conseil National de la Résistance, était une Révolution politique créatrice de la « Sécurité sociale », fondé sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins  », débouchant sur la constitution du meilleur système de santé au monde.
  • Dividendes d’abord, la santé après : Mais « l’endormissement social », du « moindre mal » nous a fait « accepté  » l’idée que la santé ça coute, que la sécurité sociale ne peut pas tout prendre en charge, débouchant sur la création des mutuelles complémentaires, mutuelles qui désormais doivent fonctionner comme une entreprise privée, « dividendes d’abord, la santé après  ». L’Hôpital lui-même devant absoudre ses erreurs, comme Galilée en son temps, en vient aussi à appliquer la « comptabilité à l’acte… » [13].
  • Détruire la sécurité sociale : La Révolution néo-conservatrice de Fillon, va jusqu’au bout de cette logique en proposant désormais, une « sécurité sociale minimum » et tout le reste pour les mutuelles privées…qui se goinfrent sur la santé du peuple (à l’image de la retraite par capitalisation).

On le voit la Révolution est un concept finalement limité, pour empêcher les « retours en arrière » et faire face à l’ampleur des enjeux posés à l’Humanité.

Le concept de « bifurcation », mis en avant dans les interventions de Mélenchon me semble pertinente, car la « bifurcation  » souligne le fait que l’Humanité est à la croisée des chemins à l’image de « Neandertal » et de « Sapiens  ». Poursuivre la trajectoire actuelle dans le sens du capitalisme dominant ne peut que conduire l’humanité à sa perte par autodestruction…La nécessité d’une rupture de trajectoire, s’impose à l’humanité, pour que l’homme ne joue pas aujourd’hui, le rôle des Mammouths de l’ère préhistorique.

Bifurcation et Révolution citoyenne ? On peut alors s’interroger sur le fait que dans le même temps, il est parlé de Révolution citoyenne, alors contradiction ou complémentarité ? Le terme utilisé est celui de « Révolution citoyenne », pas simplement de Révolution. La « Révolution citoyenne » a deux sens. Il s’agit d’abord de définir le processus Révolutionnaire, comme étant pacifique, par le bulletin de vote, et pas par les barricades et les fusils, comme ce fut le cas auparavant.

La seconde raison renvoie au premier thème des propositions de la « France Insoumise », sur la VIème République. Il s’agit d’une Révolution, car il s’agit bien ici, de « rendre  » le pouvoir aux citoyens, pouvoir qui leur a été retiré avec la Mondialisation et la constitutionnalisation de l’Oligarchie. Le mot de « Révolution  » est donc adapté à l’objectif. Rappelons ici que Mélenchon se présente comme le dernier Président de la Vème République. Une fois la constitution adoptée, comme il déclame, il s’en va, et je pense qu’il le fera, car c’est pour lui, le moyen de rentrer définitivement dans l’Histoire ou on le fait partir…

Le 22 Janvier 2017, Fabrice

[1Le terme « aussi  » montre qu’il traite la question en annexe de la question économique, pas comme objet principal.

[2Chapitre VII / Produire en France et sauver la planète./. p 93

[3Des quotas sur les dividendes seraient plus utiles…

[4Chapitre VI / Investir dans notre avenir P 75

[5Clean-Tech signifie simplement Technologies propres, mais c’est anglais, ça fait moderne…

[6C’est oublié qu’avec « France Télécom », la France fut innovatrice de l’Internet actuel avec le minitel…

[7Pas d’inscription, pas de statut d’étudiant, c’est une fois de plus le contournement des règles sociales de reconnaissance à l’image des « sans papiers » et de la plate-forme Uber et évidement « à moindre coût », c’est-à-dire du « low-cost ».

[8Ce que le libéralisme appelle dans le travail « l’évaluation individuelle », qui de fait n’a aucun sens, vu le besoin de coopération dans le travail.

[9Coopération et non concurrence… fondement du libéralisme.

[10Baisse de l’impôt sur les sociétés.

[11« Accumulez, accumulez, c’est la loi et les prophètes  » / Karl MARX

[12C’est le social qui tire l’économie, on n’a jamais vu l’inverse.

[13Le capitalisme impose la « comptabilité de l’arbre », quand l’insoumission montre le devenir de l’Humanité…


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