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Ségolène Royal se signale encore à l’attention d’une France en récession

Ségolène Royal a connu de cuisants échecs : Elle a loupé deux fois l’Elysée. Une fois comme Présidente, une autre fois comme première dame. Elle n’est plus députée. Alors que le pays entre officiellement en récession au premier trimestre, elle agite les bras – elle sait si bien le faire – et se pose en sémaphore politique dans la tempête et le bouillonnement gouvernemental. Seule.

« Coucou, je suis (toujours) là. Et question erreur de casting, nul ne peut plus me donner de leçon ! », semble dire à grand renforts de rendez-vous médiatiques, la candidate malheureuse aux présidentielles de 2007 et aux législatives de 2012.

Elle sort un ouvrage intitulé Cette belle idée de courage chez Grasset et renoue avec les photographes et les petits papiers dans la presse. Avec les petites phrases aussi. Assassines !

Elle profite de son retour en grâce sous l’égide de Jeanne d’Arc, de Louise Michel ou du jeune navigateur François Gabart, les héros de son opuscule, pour tacler là où ça fait très mal dans l’équipe de son Ex.

Elle juge nécessaire, pour ne pas dire urgent, de « restructurer » Bercy après l’affaire Cahuzac et où Pierre Moscovici ne fait décidément pas le poids. Elle persifle, mais en se voulant docte, pour mettre fin à la « zizanie » entre ministres.

Elle intervient en même temps que Laurent Fabius qui appelle à trouver un « patron » pour le ministère des Finances, clé de voute de la stratégie gouvernementale. Le tout à la veille de l’annonce préchauffée d’une économie française en baisse de 0,2% début 2013 après la même aventure au quatrième trimestre de l’an passé. Le terme redouté et si souvent contourné à Bercy est incontestable : la France est en récession.

C’en est trop ! Et c’est une occasion de bons offices. Les couacs et autres prises de becs entre les ministres occupants Bercy doivent cesser – comme si il n’y avait qu’eux à se mordre à la gorge – car « ce n’est plus supportable, notamment pour tous ceux qui se battent pour créer des activités, des emplois ». Suivez mon regard : notamment en région Poitou-Charentes, dirigée d’une main de fer par l’inspirée Ségolène !

Il est vrai que question apaisement des situations conflictuelles, elle s’y connaît un tantinet. Nous passerons sur les péripéties de sa bagarre pour la première circonscription de la Charente-Maritime avec le « dissident » PS Olivier Falorni. Ce dernier avait reçu le convivial soutien de Valérie Trierveiler …

AU COUTEAU

Passons aussi sur l’élection du Premier secrétaire du PS en 2008 dit du congrès de Reims lors duquel Ségolène Royal se fait coiffée au poteau par Martine Aubry avec 102 voix d’écart au terme d’une bagarre au couteau si emblématique que l’UMP l’a imitée récemment avec le brio que l’on sait.

Dans « Cette belle idée de courage », Ségolène comme Clémenceau, vante ceux qui ne renoncent jamais. Et qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.

Selon ce qu’elle qualifie de « légende », l’ancienne sherpa de Mitterrand aurait fait un procès à son propre père qui n’aurait pas assumé financièrement les études de son énarque de fille (promotion Voltaire avec Michel Sapin et … François Hollande).

Par ailleurs, peu s’en souviennent, mais elle a été condamnée en 1999 par le tribunal des prud’hommes des Deux-Sèvres pour « non respect du code du Travail ». Ségolène était poursuivie par trois anciennes collaboratrices qui lui réclamaient des arriérés de salaires pour la campagne de 1997. Et des fiches de paie et une régularisation auprès des organismes sociaux …

Sa compétence en matière de gestion humaine serait sans doute la bienvenue dans un gouvernement à la dérive sur la mer déchaînée du scandale et sous les vents violents de la crise économique.

Elle estime que depuis un an « du temps a été perdu » et qu’il convient désormais « d’accélérer ». C’est du « bon sens » et surtout pas « une critique », assure-t-elle sur France Inter. En son temps, De Gaulle disait avec humour « La France était au bord du gouffre, puis elle a fait un pas en avant » !

Mais elle affirme ne pas vouloir entendre parler d’un éventuel maroquin. « Ma liberté d’expression est précieuse (…) On ne me le proposera pas (NDA : d’entrer au gouvernement) car j’ai fait le choix de me représenter dans ma région en 2015 ».

Quelle tristesse ! La France va donc, une nouvelle fois se couper d’un immense talent.

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