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Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits)

Victor Hugo : « NAPOLÉON LE PETIT » (extraits). Réédité chez Actes Sud (2007) par Jean-Marc Hovasse. Aucun rapprochement possible avec la France d’aujourd’hui, avec Nicolas Sarkozy, ni.... Bernard Kouchner, Dominique Strauss-Kahn, Fadela Amara, Claude Allègre, Eric Besson, Jacques Attali, Vincent Bolloré, Olivier Dassault, Arnaud Lagardère, Martin Bouygues, Patrick Balkany, les médias…

Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, […] c’est un personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain. Certes, ce cerveau est trouble, ce cerveau a des lacunes, mais on peut y déchiffrer par endroits plusieurs pensées de suite et suffisamment enchaînées. C’est un livre où il y a des pages arrachées. A tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. Il sait ce qu’il veut, et il y va. A travers la justice, à travers la loi, à travers la raison, à travers l’honnêteté, à travers l’humanité, soit, mais il y va. Ce n’est pas un idiot. C’est tout simplement un homme d’un autre temps que le nôtre. Il semble absurde et fou parce qu’il est dépareillé.

Seulement il oublie ou il ignore qu’au temps où nous sommes, ses actions auront à traverser ces grands effluves de moralité humaine dégagés par nos trois siècles lettrés et par la révolution française, et que, dans ce milieu, ses actions prendront leur vraie figure et apparaîtront ce qu’elles sont, hideuses.

M. Louis Bonaparte se laisse volontiers entrevoir socialiste. Il sent qu’il y a là pour lui une sorte de champ vague, exploitable à l’ambition.

Alors il ne parle pas, il ment. Cet homme ment comme les autres hommes respirent. Il annonce une intention honnête, prenez garde ; il affirme, méfiez vous ; il fait un serment, tremblez. Machiavel a fait des petits.

Annoncer une énormité dont le monde se récrie, la désavouer avec indignation, jurer ses grands dieux, se déclarer honnête homme, puis au moment où l’on se rassure et où l’on rit de l’énormité en question, l’exécuter.

On est de son cercle intime ; il laisse entrevoir un projet qui semble, non immoral, on n’y regarde pas de si près, mais insensé et dangereux, et dangereux pour lui-même ; on élève des objections ; il écoute, ne répond pas, cède quelquefois pour deux ou trois jours, puis reprend son dessein, et fait sa volonté.

Grâce à cette façon de faire, il a toujours à son service l’inattendu, grande force ; et, ne rencontrant en lui-même aucun obstacle intérieur dans ce que les autres hommes appellent conscience, il pousse son dessein, n’importe à travers quoi, nous l’avons dit, n’importe sur quoi, et touche son but.

Il recule quelquefois, non devant l’effet moral de ses actes, mais devant l’effet matériel.

Dans ses entreprises il a besoin d’aides et de collaborateurs ; il lui faut ce qu’il appelle lui-même "des hommes". Diogène les cherchait tenant une lanterne, lui il les cherche un billet de banque à la main. Il les trouve. De certains côtés de la nature humaine produisent toute une espèce de personnages dont il est le centre naturel et qui se groupent nécessairement autour de lui selon cette mystérieuse loi de gravitation qui ne régit pas moins l’être moral que l’atome cosmique.

Aujourd’hui il en est environné, ces hommes lui font cour et cortège ; ils mêlent leur rayonnement au sien. A de certaines époques de l’histoire, il y a des pléiades de grands hommes ; à d’autres époques, il y a des pléiades de chenapans.

M. Louis Bonaparte a réussi. Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort, et tous ces hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que de la honte.

En attendant, depuis sept mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, pris des millions, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue ; il s’est épanoui dans sa laideur à une loge d’Opéra…

Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas….

Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît […] dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habileté, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clefs bien faites. Tout est là .
… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier, […] on ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent. La ruse : nous avons caractérisé déjà ce grand côté de Louis Bonaparte, mais il est utile d’y insister.

Le 27 novembre 1848, il disait à ses concitoyens dans son manifeste : "Je me sens obligé de vous faire connaître mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu’il y ait d’équivoque entre vous et moi. Je ne suis pas un ambitieux... Élevé dans les pays libres, à l’école du malheur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m’imposeront vos suffrages et les volontés de l’Assemblée. Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de quatre ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli."

Depuis trente-six ans il y avait en France toutes sortes de choses pernicieuses : cette "sonorité", la tribune ; ce vacarme, la presse ; cette insolence, la pensée ; cet abus criant, la liberté ; il est venu, lui, et à la place de la tribune il a mis le sénat ; à la place de la presse, la censure ; à la place de la pensée, l’ineptie ; à la place de la liberté, le sabre ; et de par le sabre, la censure, l’ineptie et le sénat, la France est sauvée ! Sauvée, bravo ! et de qui, je le répète ? d’elle-même ; car, qu’était-ce que la France, s’il vous plaît ? c’était une peuplade de pillards, de voleurs, de jacques, d’assassins et de démagogues.

Il a fallu la lier, cette forcenée, cette France, et c’est M. Bonaparte Louis qui lui a mis les poucettes. Maintenant elle est au cachot, à la diète, au pain et à l’eau, punie, humiliée, garrottée, sous bonne garde ; soyez tranquilles, le sieur Bonaparte, gendarme à la résidence de l’Élysée, en répond à l’Europe ; il en fait son affaire ; cette misérable France a la camisole de force, et si elle bouge :... - Ah ! qu’est-ce que c’est que ce spectacle-là  ? qu’est-ce que c’est que ce rêve-là  ? qu’est-ce que c’est que ce cauchemar-là  ? d’un côté une nation, la première des nations, et de l’autre un homme, le dernier des hommes, et voilà ce que cet homme fait à cette nation ! Quoi ! il la foule aux pieds, il lui rit au nez, il la raille, il la brave, il la nie, il l’insulte, il la bafoue ! Quoi ! il dit : il n’y a que moi ! Quoi ! dans ce pays de France où l’on ne pourrait pas souffleter un homme, on peut souffleter le peuple ! Ah ! quelle abominable honte !

Chaque fois que M. Bonaparte crache, il faut que tous les visages s’essuient ! Et cela pourrait durer ! et vous me dites que cela durera ! non ! non ! non ! par tout le sang que nous avons tous dans les veines, non ! cela ne durera pas ! Ah ! si cela durait, c’est qu’en effet il n’y aurait pas de Dieu dans le ciel, ou qu’il n’y aurait plus de France sur la terre ! [...]

il restera mesquin, […] il ne sera jamais que le tyran pygmée d’un grand peuple. […] un batteur de grosse caisse des Champs-Elysées…

L’acabit de l’individu se refuse de fond en comble à la grandeur, même dans l’infamie. Faire hausser les épaules au genre humain, ce sera sa destinée. […] Il sera hideux, et il restera ridicule. Voilà tout. L’histoire rit et foudroie. […] L’historien ne pourra que le mener à la postérité par l’oreille.

L’homme une fois déshabillé du succès, le piédestal ôté, la poussière tombée, le clinquant et l’oripeau et le grand sabre détachés, le pauvre petit squelette mis à nu et grelottant, peut-on s’imaginer rien de plus chétif et de plus piteux ?

L’histoire a ses tigres. […] Elle ne mêle pas avec eux les chacals.

Je ne sais quelle gangrène de prospérité matérielle menace de faire tomber l’honnêteté publique en pourriture.

Ma foi ! vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule de moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte, et si l’on peut avoir une concession de chemins en France ou de terrains en Afrique, on demande une place.

C’est à qui fera ce trafic de soi-même le plus cyniquement, et parmi ces êtres il y a des jeunes gens qui ont l’oeil pur et limpide et toute l’apparence de l’âge généreux, et il y a des vieillards qui n’ont qu’une peur, c’est que la place sollicitée ne leur arrive pas à temps et qu’ils ne parviennent pas à se déshonorer avant de mourir. L’un se donnerait pour une préfecture, l’autre pour une recette, l’autre pour un consulat, l’autre veut un bureau de tabac, l’autre veut une ambassade. Tous veulent de l’argent, ceux-ci moins, ceux-ci plus, car c’est au traitement qu’on songe, non à la fonction. Chacun tend la main. Tous s’offrent. Un de ces jours on établira un essayeur de consciences à la monnaie.

Les mots indépendance, affranchissement, progrès, orgueil populaire, fierté nationale, grandeur française, on ne peut plus les prononcer en France. Chut ! ces mots-là font trop de bruit ; marchons sur la pointe du pied et parlons bas. Nous sommes dans la chambre d’un malade.

Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

- Qu’est-ce que c’est que cet homme ?

- C’est le chef, c’est le maître. Tout le monde lui obéit.

- Ah ! tout le monde le respecte alors ?

- Non, tout le monde le méprise.

- O situation ! Cet homme de ruse, cet homme de force, cet homme de mensonge, cet homme de succès, cet homme de malheur !

Oui, quelquefois, aux paroles superbes qui lui échappent, à le voir adresser d’incroyables appels à la postérité, à cette postérité qui frémira d’horreur et de colère devant lui, à l’entendre parler avec aplomb de sa "légitimité"et de sa "mission", on serait presque tenté de croire qu’il en est venu à se prendre lui-même en haute considération et que la tête lui a tourné au point qu’il ne s’aperçoit plus de ce qu’il est ni de ce qu’il fait.

Il croit à l’adhésion des prolétaires, il croit à la bonne volonté des rois, il croit à la fête des aigles, il croit aux harangues du conseil d’état, il croit aux bénédictions des évêques, il croit au serment qu’il s’est fait jurer…

p/o Line Arez Demora

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COMMENTAIRES  

07/02/2008 22:45 par leila

Et sans oublier la petite perle, la dénommée Mme Rama Yade, secrétaire d’État. Voici la réponse épouvantable de la dite secretaire d’Etat à l’intervention de la sénatrice Nathalie Goulet concernant la Palestine :

" Madame Goulet, nous connaissons les mises en cause régulières d’Israël devant le Conseil des droits de l’homme par la Conférence des États islamistes (sic !, elle veut parler de l’Organisation de la conférence islamique, OCI). Israël est un État de droit, mais parfois une démocratie doit appliquer des mesures d’exception. Comme l’Union européenne, la France est préoccupée par la situation des droits de l’homme au Proche-Orient. La quatrième Convention de Genève impose à Israël la protection des civils en temps de guerre -et nous le lui rappelons-, même s’il a le droit de se protéger contre le terrorisme. Plus largement, la France et l’Europe cherchent le chemin d’une paix globale, juste et durable au Proche-Orient ; pour cela, nous condamnons clairement les colonisations illégales, contraires à la « Feuille de route », et nous considérons que la paix n’est possible qu’en reconnaissant aux Palestiniens leur droit à un État viable, tout en garantissant à Israël sa pleine sécurité. Nous avons salué la réunion d’Annapolis qui a permis la reprise des négociations et la Conférence internationale des donateurs pour l’État palestinien, organisée par la France, a été un succès."

http://blog.mondediplo.net/2008-02-07-Palestine-tramway-et-droits-humains

10/02/2008 11:06 par Anonyme

pourquoi dire du mal de Rama Yade qui a eu le courage de traiter Sarkozy de "charogne"

elle a condamné en même temps les "charognards" qui tournoyaient en sentant son odeur, elle est diplomate de naissance, il faut bien équilibrer

07/02/2008 22:49 par L'envol du Phénix

Félicitations pour cette citation.
Le XXIème siècle serait-il le retour au XIXème siècle ?

07/02/2008 23:07 par Aline Testuz

Absolument excellent, on s’y croirait !

08/02/2008 00:29 par Anonyme
08/02/2008 07:24 par hougevy

Merci d’avoir retrouvé ce texte magnifique.
Mais où sont les Hugo d’aujourd’hui ? Il y eut Zola et son "j’accuse" ; plus près de nous, des Camus, des Sartre... Désormais, il nous faut nous contenter de BHL ou de Max Gallo. Triste.
hougevy.net

08/02/2008 17:12 par rens

Aujourd’hui, il y en a peu, mais on trouve des textes de gens qui savent analyser, décrire à merveille un président... en une chanson (de 1996, l’homme pressé de noir désir) :

http://www.noirdesir.org/666667.php3#9

Eloquent et troublant à la fois...

18/02/2008 11:41 par Lorette

Si, il reste quelques philosophes alternatifs mais les médias étant ce qu’ils sont ... A lire "De quoi Sarkozy est-il le nom ?" du philosophe Alain Badiou... aux Editions Lignes
Lorette

08/02/2008 20:58 par D.P

Vidéo : Sarkozy embarque un stylo plaqué or en Roumanie !!

www.dailymotion.com/video/

08/02/2008 22:19 par Balthazar

Ouais... Dommage que votre dessinateur ait représenté Napoléon Bonaparte et non Louis Bonaparte (dont il est question dans le texte) c’est-à -dire Napoléon 3...

08/02/2008 22:30 par Anonyme

OOOOOOPS.

La Rédaction.

09/02/2008 10:42 par Anonyme

Très bien ce dessin : chacun a bien compris.
On y voit l’allusion à la taille physique d’un Napoléon et à celle de l’esprit de l’autre, Sarko réunissant les deux petitesses, la première étant anecdotique mais surmédiatisée par les moqueurs dans la mesure ou Sarko ne l’assume pas.
Bien entendu, la longueur de l’article le montre, c’est de l’autre petitesse qu’il est surtout question ici.

10/02/2008 09:15 par coco_des_bois

Merci pour le texte, j’ai entendu une partie de ces mots dans l’émission de Daniel Mermet, et je cherchais quelques références, alors merci, et il faut à mon avis savoir revenir sur ces époques et ces personnages pour mieux décrypter le présent.

Je vais très certainement me procurer le bouquin, je conseille au même titre celui de Marx sur la guerre civile et le Commune en France en 1870-71.

09/03/2008 09:44 par Anonyme

Je découvre votre article bien tardivement, au moment où je publie moi-même : Interview exclusive : le triomphe du président... par Victor Hugo lui-même !

20/03/2008 01:12 par Gabelle

Dommage pour le chapeau sur le dessin car il parle de Napoléon III (déjà que dans les livres d’histoire ils en parlent à peine).
Mais là , le dessin ressemble plutôt à Bonaparte. sinon le portrait transcrit est bien égal au Petit Nain.

10/10/2008 21:26 par gilles

oui
Louis Bonaparte ne vivait pas dans son temps,
Il voyait sa vie dans le miroir glorieux de son oncle,
Il n’était qu’une pâle copie sans vie,
Et faisait de la France, Un revenchard qui ne l’était plus.
la prusse l’a bien comprise,
Et la leçon fut un nouveau souvenir de waterloo !

10/10/2008 21:33 par gilles

Et comme on dit...en tuant les pauvres, les bourgeois s’enrichissent, et la vie méne grand train !

17/11/2008 12:26 par Anonyme

je suis stupéfaite de la violence du texte de V. Hugo (et de sa pertinence sans doute mais là n’est pas mon propos). Quel est l’auteur, le journaliste qui à notre époque pourrait (serait capable d’une telle indignation) ou serait autorisé d’ analyser de la même façon les escrocs du pouvoir et ce n’est pas ce qui manque ... ils se noient tous dans l’affectif ou les idées toutes faites du trottoir Excusez moi mais aujourd’hui c’est après la conscience du politique ou des journaliustes que j’en ai.

21/11/2008 17:50 par Elpoueto

C’est la France des ressemblances ...et non celle de l’alternance !

29/01/2009 19:37 par Anonyme

Edifiant, écoeurant de justesse et criant d’actualité. Chapeau bas, M. Hugo et merci à vous pour ce si beau texte.

09/02/2009 16:03 par gxt

Toute ressemblance avec un personne ayant existé ou vivant encore ne serait être que fortuite !!! J’aurais pourtant cru lire sur Le pen (Marine)...

11/05/2009 16:06 par Anonyme

Très joli texte Monsieur Hugo merci beaucoup !

20/11/2009 12:18 par Jean-Marie de Mesnay

Et moi qui ne croyait qu’à à la réincarnation des animaux !
Ha...mais si ! Ne dit-on pas "animal politique" ?
Les hommes, eux, ne se réincarnent pas. Victor Hugo, par exemple, n’a pas besoin d’être réincarné ; même mort, ses textes ont la même force et la même actualité deux siècles après les avoir écrits. Petit Sarko fera comme petit Napo, il passera.Peut-être dans un ou deux siècles aurons-nous à nouveau un petit mytho ou un super-megalo ?

22/11/2009 22:08 par le Prolo du Biolo

C’est tout l’autre !

Badinguet réincarné au 21ème siècle, dingue !

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