Thème Bresil

Brésil : Le grand capital fait élire un grand cheval… atroce

Paulo CORREIA
Jair Bolsonaro s’est fait élire avec 55% des votes exprimés, au second tour de l’élection présidentielle brésilienne. A l’heure où le Brésil représente une des sociétés les plus violentes et inégalitaires au monde, fruit de 518 ans de colonialisme, esclavagisme et fascisme, un militaire insubordonné surnommé « cavalão » - grand cheval - va sublimer le Brésil dans une parfaite dystopie, où les élites nationales vont pouvoir se maintenir et continuer à se gaver à titre personnel, en échange (…)

Pauvre Brésil

RÉPUBLIQUE SOCIALE
Comme prévu le Brésil a basculé vers un avenir incertain. En élisant Jair Bolsonaro avec 55,1% des voix, le peuple brésilien ouvre la porte à un nostalgique de la dictature militaire aux propos qui font froid dans le dos. Lui qui promet de nettoyer le Brésil de ce qu’il nomme les « marginaux rouges » va donc pouvoir diriger le plus grand pays d’Amérique latine pendant quatre années. Et elles vont être longues ces années pour tous ceux s’étant opposés au candidat de l’extrême-droite. Les (…)
17 

Brésil : le fascisme au pouvoir

Christian RODRIGUEZ
Le Brésil a franchi un pas de plus dans l’escalade vers la droite extrême. Michel Temer a d’abord usurpé le pouvoir en devenant président de la République par intérim suite à la destitution de Dilma Rousseff pour « corruption » puis a fait en sorte que le candidat favori dans les sondages, Luiz Inácio Ferreira da Silva dit Lula, ne puisse pas présenter sa candidature pour les mêmes raisons et condamné à 10 ans de prison sans aucune preuve. C’est la méthode en vogue depuis quelques années en (…)

Brésil. Bolsonaro promet la mort et la terreur aux forces progressistes et démocratiques.

Smail HADJ ALI
Ce sera un nettoyage jamais vu dans l'histoire du Brésil . Bandits du Mouvement des sans-terre (MST), voyous du mouvement des travailleurs sans toit (MTST), vos actions seront qualifiées de terrorisme. Vous n’exercerez plus la terreur à la campagne, ou à la ville. « Ce sera un nettoyage jamais vu dans l’histoire du Brésil ». - Discours de J. Bolsonaro, dimanche 21 octobre 2018. Dans un discours, imprégné de formules et de termes assassins, retransmis en direct par vidéo sur (…)

Brésil : fascisme ou progrès ? L’heure du choix

RÉPUBLIQUE SOCIALE
L’heure est grave. Avec plus de 46% des votes du premier tour, Bolsonaro est en position de force pour remporter les élections générales lors du second tour, qui se déroulera le 27 octobre prochain. Ce candidat de l’oligarchie, d’extrême-droite, a su attirer vers lui un grand nombre d’électeurs soucieux et attentifs de la thématique de la sécurité évoquée par le candidat du Parti social-libéral et soutenue par une multitude de partis de droite. Ce nostalgique de la dictature militaire (…)

Brésil : une fois de plus l’alternative est entre socialisme ou barbarie

DIVERS
Le candidat fasciste Jair Bolsonaro est arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles brésiliennes (46%) face à son adversaire du Parti des travailleurs Fernando Haddad (29%). Ces élections font suite au coups d'état parlementaire contre la présidente Dilma Roussef (PT) en 2016 et à l'emprisonnement de l'ancien président Lula Da Silva sous de fausses accusations de corruption pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle où il était favori. Voici (…)
21 

Brésil. Sur la voie du fascisme ?

Smail HADJ ALI
147 millions de Brésiliens ont voté dimanche sept octobre. Alors que les sondages lui accordaient entre 32 et 36% de voix, ce sont 46,03% d’électeurs qui ont voté pour Jaïr Bolsonaro, candidat de l’extrême droite, de la théocratie évangélique néo-pentecôtiste, des gros propriétaires terriens, des industries pesticides et autres poisons, et des lobbys des armes à feu. Le candidat du Parti des travailleurs Fernando Haddad obtient 29, 28 %. Le troisième candidat, de centre gauche, Ciro Gomez (…)

Élections brésiliennes : l’espoir d’un peuple

RÉPUBLIQUE SOCIALE
Le 7 octobre prochain le peuple brésilien aura l’occasion de mettre fin à ce qui n’aurait jamais dû arriver. A savoir l’imposture du gouvernement, dirigé par la droite et arrivé au pouvoir après un coup d’état institutionnel, en 2016, contre la Présidente élue Dilma Rousseff, digne héritière de Lula. A eux deux, ils peuvent se targuer d’avoir sorti de la pauvreté des millions de personnes via les nombreux programmes sociaux, destinés entre autres à l’éducation, à la santé ou au logement, mis (…)

Brésil : Plaidoyer pour Lula

Valter Pomar
Le 4 septembre 1970, Salvador Allende a suscité l'espoir de tout un peuple lors de son élection pour combattre la pauvreté et le dénuement des classes populaires. Fidel Castro l'avait précédé. D'autres l'ont suivi pour la même cause : Hugo Chávez, Rafael Correa, Pepe Mujica, Evo Morales, Manuel Zelaya ou Lula. Cet espoir s’amenuise à chaque fois que les yankees et les politiques au service des multinationales destructrices de la biodiversité et qui nous empoisonnent (…)

L’Amérique latine et la conciliation des classes (La Jornada)

Peter ROSSET
Il est à la mode de spéculer sur ce que l’on doit attendre du prochain gouvernement du Mexique. Même si personne peut prédire le futur, une analyse comparative peut aider à établir certains cadres pour nos expectatives. Le Honduras, le Paraguay, l’Uruguay, l’Argentine, le Brésil, le Venezuela, la Bolivie, le Chili, le Pérou et le Nicaragua ont eu des gouvernements qui se disaient ou se disent (encore) progressistes et il me plairait de faire ici un bilan de ce qui est bon, mauvais et laid (…)

Brésil : Lettre de Lula au Forum de Sao Paulo (Cuba Debate)

Après avoir salué le président du Conseil d’Etat et du Conseil des Ministres Miguel Díaz-Canel, la secrétaire générale du Forum, Mónica Valente, et les délégations présentes, Lula écrit : Je vous remercie pour le soutien et la solidarité que vous avez apporté à ma personne, à mon parti PT et aux autres camarades persécutés par la droite au Brésil. Celle-ci ne sait pas cohabiter avec la démocratie et, avec le soutien des médias et du pouvoir judiciaire, veut nous empêcher de revenir au (…)

Au-delà de la restitution des droits de Lula en tant qu’ancien président.

GRANMA
SAO PAULO.– Le Tribunal régional fédéral de la Troisième Région du Brésil, a ordonné le 29 mai dernier la restitution de ses droits d’ancien président au leader brésilien Luiz Inacio Da Silva, Lula, qui lui avaient été retirés le 17 mai. SAO PAULO.– Le Tribunal régional fédéral de la Troisième Région du Brésil, a ordonné le 29 mai dernier la restitution de ses droits d’ancien président au leader brésilien Luiz Inacio Da Silva, Lula, qui lui avaient été retirés le 17 mai. La mesure a été (…)