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Auteur : Adil GOUMMA

Racisme et néocapitalisme : that’s enough !

Adil GOUMMA

La rencontre de l’homme noir avec son congénère blanc fut souvent malencontreuse. Serait-il judicieux de rappeler la veulerie de ce dernier lors du commerce triangulaire pour faire de son vis-à-vis une marchandise, ou lors du déferlement colonial pour lui spolier ses biens ou alors la discrimination raciale dont souffre l’homme de couleur dans les sociétés interraciales ?

La puissance militaire et technologique des sociétés occidentales est considérée parmi les raisons principales d’un sentiment de hauteur et de supériorité chez les Blancs ; même dans le subconscient de ceux qui ont les meilleures prétentions. Un sentiment dont ils n’arrivent pas à se défaire vu l’écart du prestige, mais surtout par l’ordre immuable du système capitalisme libéral qui interpelle un féodalisme dominé par des seigneurs blancs. Devant le complexe de supériorité, se dresse le complexe d’infériorité chez le Noir appartenant généralement à classe ouvrière marginalisée qui peine à disposer de ses droits d’égalité et de considération. De ce fait, une hiérarchie s’installe entre les deux races pour aboutir à une société compartimentée séparant les dominants des dominés. Cette disparité raciale ne date pas d’hier. Un retour vers le passé impérialiste de l’Occident fait valoir ces propos. Dans chaque pays conquis, l’administration coloniale intime à ses ressortissants l’ordre de garder leurs distances et de (...) Lire la suite »

Un monde à mettre en quarantaine !

Adil GOUMMA
La course vers l’enrichissement ne prend en considération que des chiffres. Pour arriver en premier, les dirigeants des puissances économiques mondiales peuvent mettre les vies de leurs congénères en danger ou en prendre des milliers ou des millions... Peu importe du moment où nous vivons dans un monde morose où les valeurs humaines ne sont considérées que par les critères de gain et de rentabilité. Aujourd’hui le monde est affolé. Il est au bord du précipice. La cause est discutable et on s’échange les accusations entre la Chine et les Etats Unis à propos de l’origine du COVID19. Une conséquence tellement prévisible vu la chute libre de la moralité. D’ailleurs le roman de l'auteur étasunien Dean Koontz, Les Yeux des ténèbres, en 1981 a prédit ce genre de catastrophe. Ce qui est certain, c’est que cette substance organique très contagieuse et éventuellement mortelle a été développée dans des labos. Développer un virus pour qu’il soit plus destructeur et puis faire ressortir son vaccin ! Plus la (...) Lire la suite »

De l’intelligence artificielle

Adil GOUMMA
Au moment où je rédige cet article, je ne fais rien de spécial : un appareil doté de l’option génération automatique du texte pourrait me remplacer. Il suffit de lui fournir les données qu’elles soient chiffres ou idées ou axes à développer. L’intelligence artificielle est allée trop loin ! Il serait vraiment anodin de rappeler les domaines dans lesquels l’IA est utilisée depuis les années 1950, dans la recherche de la mise en œuvre de techniques permettant aux machines d'imiter l’activité du cerveau ou d’imiter une forme d'intelligence réelle en vue de les faire faire des tâches humaines. On vise désormais à concevoir une machine capable de raisonner comme un humain, ou mieux que lui, et dotée d’une conscience propre. Or depuis quelques années, se développent dans le monde une nouvelle tendance à implanter des puces RFID sous-cutanées qui utilisent les champs électromagnétiques pour lire des informations qui y sont stockées électroniquement. Cette Radio-Fréquence-Identification a pour objectif de faciliter (...) Lire la suite »

Le roi de la schizophrénie

Adil GOUMMA
57 est le nombre de téléphones portables qui se vendent par seconde dans le monde. Incroyable mais vrai ! Ce chiffre invraisemblable reflète le désir des individus d'être joignables, informés, disponibles, communicatifs, interactifs, et autres épithètes auxquels certains individus de l’ère moderne ont l’outrecuidance de prétendre. Les services offerts par les smartphones sont tellement nombreux qu’ils font oublier la fonction principale de l’appareil. Bon nombre d’utilisateurs, et sous prétexte de la recherche de l’actualité remarquable, essayent d’assouvir le plaisir de la recherche de l’information révoltante et du scandale. Visiblement, le petit rectangle leur offre un service prétendument curatif en satisfaisant leur curiosité maladive. L’abondance des sites web et des réseaux sociaux spécialisés en matière d’immoralité, avec ses millions d’abonnés, est la preuve que ces personnes ne sont pas vraiment à la recherche de l’information – telle que l’on pourrait l’imaginer : ce qui se passe dans le monde ou (...) Lire la suite »
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Les missionnaires chrétiens ont-ils détruit l’héritage culturel négro-africain ?

Adil GOUMMA

Missions évangélisatrices en Afrique noire pendant l’ère coloniale : entre culpabilité et innocence.

Dans un contexte colonial qui favorise le Blanc au détriment du l’Africain, des missionnaires avaient cédé devant les privilèges et s’étaient laisser-aller dans le chemin de la débauche. La droiture d’esprit et l’ascétisme étaient laissés de côté par ceux qui devraient représenter dignement le Christ. Ces Emissaires de l’Eglise avaient préféré se joindre au rang du fort pour opprimer davantage le faible. Nombreux sont les égarements de certains missionnaires qui, par maladresse ou par insuffisance de connaissances sur l’Afrique, pratiquaient l’acculturation en forçant le Noir à assimiler la civilisation occidentale et à se désintéresser de son héritage socioculturel. Des missionnaires estimaient qu’il fallait ignorer les valeurs autochtones et imposer leurs principes pour créer des sociétés purement chrétiennes en faisant disparaître les institutions sociales traditionnelles. Alors qu’il fallait étudier la mentalité africaine et comprendre le fonctionnement de la société indigène qu’ils essayaient de convertir, (...) Lire la suite »

L’Église et l’esclavage : une relation ambigüe

Adil GOUMMA

L’attitude de l’Église concernant l’esclavagisme à travers les cinq derniers siècles est marquée d’une inconstance étrange. Cette inconstance était dictée par les conditions politiques et économiques desquelles dépendaient les circonstances de chaque époque, ainsi que par les choix stratégiques de l’institut ecclésiastique.

Vers la fin du XVe, siècle l’histoire allait connaître un phénomène traumatisant sans précédent. Il s’agit de la traite négrière. Des commerçants, des concessionnaires et des administrateurs étaient arrivés aux côtes africaines à la recherche d’hommes valides et de jeunes femmes pour en faire des esclaves et les embarquer vers l’Occident. Il faudrait signaler à ce propos que les pays de la péninsule ibérique étaient les premiers à pratiquer la traite négrière. Plus tard, vers la fin du XVIe siècle, la France, la Hollande, la Grande Bretagne ou encore le Danemark entraient en concurrence dans le commerce des esclaves. Des armateurs avaient l’idée de transporter les Nègres vers l’Amérique pour les vendre ou les échanger contre des produits. C’est le début du commerce triangulaire : expression désignant le processus d’échange et de commerce entre la France, l'Afrique et les Antilles. Des bateaux partaient de l’Hexagone, ils embarquaient des marchandises de toutes sortes : verroteries, des armes, des bijoux...etc. (...) Lire la suite »
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Esclavage et nouvel esclavagisme

Adil GOUMMA
L’homme est un loup pour l’homme. C’est la citation qui me semble la plus proche de la vilenie et du cynisme de l’homme envers son congénère. Je dis proche car le philosophe anglais Thomas Hobbes, en pensant à cette métaphore, n’avait certainement pas imaginé que l’homme serait beaucoup plus cruel que le carnivore. L’exploitation de l’homme par l’homme est une ignominie qui existe depuis que le monde est monde et dont les méthodes évoluent et s’aggravent au fil du temps. Vers la fin du XVe siècle, l’histoire allait connaître un phénomène traumatisant sans précédent. Il s’agit de la traite négrière. Des commerçants, des concessionnaires et des administrateurs avaient abordé les côtes africaines à la recherche d’hommes valides et de jeunes femmes pour en faire des esclaves. Ces derniers furent transportés sur la côte occidentale. Il faudrait signaler à ce propos que les pays de la péninsule ibérique furent les premiers à pratiquer la traite négrière. Plus tard, vers la fin du XVIe siècle, la France, la Hollande, (...) Lire la suite »

Vive le Capitalisme !

Adil GOUMMA
Car, et pour que les ventes augmentent et pour que cette société d'hyper consommation prospère, il est essentiel que l'individu soit vide. La nature refuse le vide. C'est pourquoi on cherche à le combler ne serait-ce que par des pseudos occupations. Et ce n'est pas par hasard que la cible favorite des grandes surfaces soit des oisifs et des oisives naïves qui cèdent facilement devant les offres et les bonnes affaires. Il est fort probable aussi que cette clientèle préférée soit parmi les personnes démesurées ou dépressives. Pourquoi pas, l'argent n'a pas d'odeur ! La forteresse dans laquelle se protégeaient les individus de l’âpreté de ce monde trop matérialiste est détruite. Son dernier rempart était la famille qui s’est effondrée face aux assauts du capitalisme et de son subalterne le modernisme. Les liens familiaux forts et solidaires, qui nous protégeaient autrefois d’une société jugée hostile, se sont relâchés et ont cédé devant la sympathie mensongère de la société moderne. Une famille (...) Lire la suite »
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L’Ecole, est-elle obligée de suivre le modèle de l’entreprise ?

Adil GOUMMA
La notion de l’école autrefois n’est plus la même aujourd’hui. Des modifications au niveau du cursus, des activités, des programmes, et des finalités font que le changement soit considérable. S’il est normal que l’établissement scolaire reflète la gestation et le dynamisme de la société, la remise en cause de son rôle et de son abnégation pose plus d’une question. L’école publique ne l’est plus vraiment : elle est de plus en plus sectatrice. Son désintéressement est remis en question d’autant plus qu’elle sert des particuliers aux dépens des intérêts communs. La scolarité ne tient plus tellement au savoir et à la connaissance : c’est une manœuvre destinée plus à la professionnalisation. Du fait, l’établissement scolaire prendra progressivement l’apparence d’une manufacture qui prépare des compétences à la demande. Vers les années 70, un nouveau concept commence à submerger sur la scène : c’est le New Management public ou la nouvelle gestion du public, autrement dit introduire dans la gestion des affaires publiques (...) Lire la suite »

La folie du tactile

Adil GOUMMA

Sous l’emprise des mass media, l’homme moderne souffre d’une certaine anomalie...

La pensée moderne intime à l’individu le devoir d’être communicatif, lui recommande le sens du partage, l’engage à être communicatif et l’invite à rester informé et à être interactif. Mais trop c’est trop. L’Autre c’est l’enfer disait-on pour inciter cet être fébrile à l’autonomie et consolider sa force de caractère. Et si l’homme moderne insiste et ne cesse de nourrir ce désir martyrisant de se plonger dans la fournaise d’autrui ?! Nous assistons actuellement à de drôles de rapports sociaux régis par le pouvoir de la vision et définis par des images et des vidéos, où nos accords et nos désaccords, nos dissensions et nos confluences sont iconisés, et où s’exprimer se réduit en clic. Le spectacle s’est abusé de nous. Le produit principal de la société moderne est le show. Toutes les intentions sont focalisées sur le spectacle. Qu’il soit grand ou petit, ce qui importe c’est le désir d’être transporté, de fuir la réalité. Le spectacle nous domine. Le spectacle, compris dans sa totalité, est à la fois le résultat et le (...) Lire la suite »
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