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Auteur : José MOVIDAS RUBIO

Mme Budimir, prénommée Milka, condamnée à céder son site internet au chocolat Milka.

José MOVIDAS RUBIO
Que vaut un être humain face à une multinationale de l'agro-alimentaire ? Avant même que le « Traité constitutionnel européen » soit adopté (ce qu'à l'Histoire ne plaise !), la réponse est : rien. Mme Milka Budimir, commerçante de 58 ans, propriétaire de deux boutiques de couture dans la Drôme vient de l'apprendre à ses dépens. Cette spécialiste des vêtements sur mesure, retouches rapides et autres confections de rideaux a mis en ligne un site internet qu'elle a tout naturellement nommé « milka.fr ». Elle a pour cela déposé le nom de domaine qui était disponible début 2002, personne n'ayant songé à le faire avant. Voilà qui n'a pas été du goût du géant américain de l'agro-alimentaire Kraft Foods, propriétaire de la marque de chocolat Milka. Entre autres délices. Mme Dubimir, en effet, lui faisait de l'ombre ! C'est du moins ce que lui faisait savoir l'avocat du géant américain de l'agro-alimentaire en juin 2002 : « (...) la réservation du nom de domaine « milka.fr » (...) porte gravement atteinte aux droits de (...) Lire la suite »

Bush prépare un plan pour incarcérer de façon « indéfinie » les « présumés terroristes ».

José MOVIDAS RUBIO
L'administration Bush prépare un plan à grande échelle qui lui permettra d'incarcérer pendant une durée indéterminée de « présumés terroristes ». C'est ce qu'affirme le « Washington Post » daté du 2 janvier 2005, qui cite des sources diplomatiques, de la CIA et du pentagone. Ces derniers ont demandé à la Maison Blanche de se prononcer à propos de la détention à vie de centaines de personnes actuellement détenues par les militaires et la CIA et que le gouvernement étasunien ne souhaite ni libérer, ni juger, faute de preuves suffisantes pour les faire condamner. Le contenu de ce plan devrait concerner les suspects (présumés coupables, donc) qui seront détenus à l'avenir au cours d'opérations « antiterroristes ». Le Département de défense, qui retient actuellement 500 prisonniers dans la base de Guantánamo en dehors de toute légalité, a prévu de demander 25 millions de dollars US au Congrès pour construire une prison « de 200 lits » destinée aux prisonniers qui, selon toute vraisemblance, ne devraient jamais (...) Lire la suite »

Et en plus, il cause !

José MOVIDAS RUBIO

Renaud Dutreil est le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’état.

Quand il se retrouve entre copains neo-libéraux, monsieur le ministre se lâche : il casse ouvertement du fonctionnaire tout en faisant de l’humour. A côté de lui, Claude Allègre (ex ministre PS de l’Education qui voulait "dégraisser le mamouth") nous semblerait presque modéré.

Voici les propos que R. Dutreil a tenus le 20 octobre 2004 au cours d’un "petit déjeuner" organisé par l’ultralibérale "Fondation Concorde" et qui nous sont rapportés par Charlie Hebdo (n° 645 du 27/10).
Edifiant !

"Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement. La pension d'un retraité, c'est presque 75% du coût d'un fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème." "A l'heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d'achat a perdu 4,5% depuis 2000." "Comme tous les hommes politiques de droite, j'étais impressionné par l'adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette force de résistance. Ce qui compte en France, c'est la psychologie, débloquer tous ces verrous psychologiques." "Le grand problème de l'État, c'est la rigidité de sa main-d'oeuvre. Pour faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place Beauvau, il faut un an. Non pas à cause de l'escalier [rires dans la salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps morts [rires], comme par exemple l'administration des télécoms. Je vais les remplacer (...) Lire la suite »

Mickey au pays de la Liberté d’expression.

José MOVIDAS RUBIO

La société Dysney interdit à sa filiale Miramax de distribuer "Fahrenheit 911", le nouveau film de Michael Moore qui dénonce l’administration Bush.

Miramax ne distribuera pas "Fahrenheit 911" aux Etats-Unis. Elle est pourtant le principal investisseur du film. Mais Disney, qui a acquis la société Miramax en 1994 et qui dispose d'un droit de regard sur la distribution de certaines des oeuvres cinématographiques qu'elle produit, le lui a interdit. Michael Moore, qui a obtenu l'oscar du meilleur documentaire en 2002 pour "Bowling for Columbine", enquête dans "Fahrenheit 911" sur les relations entre le clan Bush et de puissantes familles saoudiennes, notamment celle d'Oussama Ben Laden. Le film dénonce le rôle joué par l'administration Bush dans l'évaluation de la famille Ben Laden avant et après les attentats du 11 septembre. Les responsables de Miramax envisagent de "recourir à un arbitrage" dans cette affaire et leur porte parole, Matthew Hiltzik, déclare : "nous sommes en discussions avec Disney. Nous envisageons toutes les options possibles et espérons que tout puisse se résoudre amicalement". Le véto de Disney n'empêchera pas sa (...) Lire la suite »

José Marà­a Aznar nommé professeur à l’université de Georgetown (USA).

José MOVIDAS RUBIO
Il est dit que José Marà­a Aznar ne restera pas longtemps au chômage. Il est vrai que les relations, ça aide... En effet, dès la rentrée prochaine, le futur ex-premier ministre espagnol assurera des cours de "politique européenne contemporaine" et "relations transatlantiques" dans la prestigieuse et très catholique université étasunienne de Georgetown tenue par les Jésuites. Il est vrai que l'ex chef de l'exécutif espagnol entretient d'excellentes relations avec cette institution de renom depuis que celle-ci lui a accordé une médaille d'honneur le 14 janvier dernier en reconnaissance de son action en faveur des relations entre l'Espagne et les Etats-Unis. Dans un communiqué, le petit moustachu neofranquiste laisse éclater sa joie : "J'attends avec impatience cette opportunité à l'université de Georgetown. Ce sera pour moi un privilège que de me joindre au corps enseignant de cette institution mondialement reconnue dans les domaines des relations internationales et des sciences politiques". De son (...) Lire la suite »

Recrutement des professeurs : une diminution aux conséquences catastrophiques.

José MOVIDAS RUBIO

Nous publions ci dessous un communiqué du SNES, syndicat des enseignants des lycées et collèges qui dénonce une baisse sans précédent des postes mis aux concours de recrutement de futurs professeurs.

A la rentrée 2005, apprend-on, 6000 professeurs en moins pour nos chers adolescents avides de savoir. Si, faute de professeurs, ils venaient à s’ennuyer à l’école, ils pourront toujours se défouler sur les locaux, le matériel et même leurs petits camarades car il y aura aussi des milliers de surveillants en moins.

Nos bons Chirac, Raffarin, Sarkozy et Ferry ont bien compris cette recommandation de l’OCDE, qui, par la plume de Christian Morrisson écrit :

"Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des
investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne
comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement,
il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles
ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou
d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs
enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école
peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles,
ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non
dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement
général de la population."

(La Faisabilité politique de l’ajustement, Cahier de politique économique n°13, Centre de développement de l’OCDE)

Mais rassurez-vous : Sarkozy souhaite installer des gardiens de la paix à demeure dans les établissements scolaires...


Communiqué du SNES : Postes mis aux concours 2004 pour le second degré : une chute sans précédent qui aura des conséquences catastrophiques Le ministère vient d'annoncer que le nombre de postes mis aux concours 2004 pour le second degré était réduit à 12 500 pour les concours externes qui sont les seuls concours permettant de recruter des personnels nouveaux. La régression, sans précédent, est d'un tiers par rapport à 2003 (18 000 postes). Il faut remonter à la fin des années 80 pour retrouver des chiffres aussi faibles. Le ministère tente de se justifier en arguant d'une régression du nombre des élèves dans le second degré. Cet argument est contredit par les chiffres avancés par sa propre Direction de la Programmation et du développement (DPD) qui avaient été confirmés par l'audit commandé par le Ministère en décembre 2002. L'audit chiffrait à 16 619 le nombre de départs en 2005 tout compris. La DPD, elle, chiffrait le nombre des personnels nouveaux nécessaire à 18 700 par an sur la période 2004-2011, à (...) Lire la suite »

Brésil : Le Parti des Travailleurs du président Lula exclut quatre élus qui refusent le réforme libérale du système des retraites.

José MOVIDAS RUBIO
Le sénat brésilien vient d'adopter en seconde lecture le projet de réforme constitutionnelle qui modifie du système des retraites par 51 voix pour et 24 contre. Il s'agit , d'après le président du PT, José Genoino, de "garantir une retraite plus juste et équilibrée (...) en assurant l'équilibre budgétaire". La réforme prétend "corriger la grande disparité entre les pensions des travailleurs des secteurs publics et privés". Il s'agit d'une question de "justice sociale et de lutte contre l'exclusion". Bref, il faut "sauver le système par répartition". On croirait entendre Raffarin. Au sein même du PT, de nombreuses voix s'élèvent contre ce qu'ils considèrent être une concession inacceptable au FMI et une "libéralisation" de la politique du gouvernement de Lula. Rappelons qu'en 1998, une telle réforme, projetée par le président Cardoso, avait été combattue par le PT. Notamment par Heloisa Helena, sénatrice et porte parole du groupe PT au sénat. Le hic, c'est qu'en quatre ans, elle n'a pas changé d'avis. Elle (...) Lire la suite »

DOLORES une vie pour la liberté.

José MOVIDAS RUBIO
Energie d'un visage anonyme qui sort de la glaise...Dolores Prat. Maîtresse de maison à huit ans, syndicaliste à quatorze, nommée secrétaire de la section textile de la C.N.T. (Confederación Nacional del Trabajo) en 1936, exilée, militante n'oubliant pas d'être une mère, grand-mère et arrière grand-mère aimante. Parce que la justice sociale fut toujours au coeur même de son combat, ni la défaite du camp républicain, ni l'exil n'ont jamais tari sa foi dans l'idéal qu'elle défendait et qu'elle avait su communiquer aux siens. Elle nomma ses deux fils Floreal et Progreso. Un détail qui condense à lui seul tout l'esprit révolutionnaire d'une époque peut-être pas définitivement révolue.... De la Catalogne espagnole natale à Toulouse, la trajectoire d'une anonyme parmi d'autres, grandeur du peuple... Une femme anarcho-syndicaliste dans la tourmente de la Révolution et de la Guerre d'Espagne, un des tournants du XXème siècle. Une vie forte, symbole de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui ont (...) Lire la suite »

Casse du service public : l’exemple de la médiathèque d’Orléans.

José MOVIDAS RUBIO

Christian Morrisson le dit sans la moindre ambiguité dans son fascicule "La Faisabilité politique de l’ajustement, Cahier de politique économique n°13" publié par le Centre de développement de l’OCDE : "Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des
investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne
comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement,
il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité
baisse".

Un des moyens employés par les bons élèves de l’OCDE et autres OMC pour casser les services publics est l’AUDIT.

Un audit doit toujours conduire à une évaluation "objective" ; pour cela il est réalisé par un organisme "indépendant" ; immanquablement, l’étude montre un "déficit en matière de productivité" et conduit à des "réductions des dépenses de fonctionnement". En clair : des licenciements et une baisse de la qualité du service proposé au public. L’argent du contribuable ne doit pas être dépensé en services inutiles, mais à financer... les sociétés d’audit !

L’exemple des bibliothèques d’Orléans est on ne peut plus clair.

Il est exposé sur le site de la LCR du loiret :


Où se trouvent les poussières de la colère ? C'est par le biais de deux sources écrites bien distinctes, que l'on apprend l'existence d'un audit. La première source écrite de référence est le tract de l'intersyndicale CGT - CFDT distribué le samedi 22 novembre 2003 devant les portes vitrées de l'entrée de la médiathèque. L'autre source écrite est un article de la République du Centre de la plume de Michel Varagne paru dans l'édition du 14 novembre. Mais dans l'audit, évidemment... L'audit sur la médiathèque d'Orléans tant désiré devait être rendu depuis plusieurs semestres. Autant dire, que la surprise fut à la hauteur du désir... Premier problème de taille. Un énorme décalage existe entre les informations de l'intersyndicale, qui a estimé le coût de l'audit à 60 000 € [1] et l'article de Michel Varagne qui écrit « pour la CGT et la CFDT, cet audit aurait coûté 120 000 € ». D'où proviennent les sources du journaliste ? Nous n'en saurons rien. L'écart est donc de 60 000 € entre les deux versions. Déjà , (...) Lire la suite »

Non à la présence d’enfants de moins de 16 ans sur des machines dangereuses.

José MOVIDAS RUBIO
Il fut un temps, pas si lointain, où les relations employeurs-salariés étaient régies par la loi. Ces règles étaient regroupées dans un "code du travail" que nul n'était censé ignorer, même les patrons avides de bénéfices, fruits de l'exploitation de leurs employés. Il y avait même des "inspecteurs du travail" (c'est comme ça que cela s'appelait) chargés de faire respecter cette législation. Au cours du vingtième siècle, des travailleurs s'étaient battus -certains avaient même payé de leur vie- pour que certaines de ces règles aillent dans le sens de la protection des travailleurs, notamment des femmes et des enfants. Cela devenait insupportable pour ces pauvres "entrepreneurs" accablés de charges sociales et dont la créativité était muselée par tant de lois. Grâce à Chirac et Raffarin, tout cela sera bientôt aboli. Les enfants auront bientôt la liberté d'apprendre à se servir de machines très dangereuses afin d'être rapidement efficaces et plus compétitifs que leurs petits camarades. S'ils survivent. Le (...) Lire la suite »
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