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Afin de favoriser la réconciliation nationale, le président Maduro amnistie plusieurs putschistes de l’opposition

Ce lundi 31 août 2020, le ministre de la communication et de l’information, Jorge Rodriguez, a annoncé que le président vénézuélien Nicolas Maduro avait amnistié, par décret présidentiel plusieurs politiciens condamnés pour sédition ou pour avoir participer à des tentatives de coup d’État. Par ce geste, le président vénézuélien entend renforcer la démocratie dans le pays.

La grâce présidentielle touche 110 citoyens, acteurs politiques de la droite vénézuélienne, et vise à la réconciliation et à l’union nationale en vue des prochaines élections du 6 décembre 2020.

Ainsi, parmi les personnes graciées par le Président, on trouve Freddy Guevara, Mariela Magallanes, Américo De Grazia, Freddy Superlano, Carlos Loano, Jorge Millán, Tomás Guanipa, Luis Stefaneli, Carlos Paparoni, Juan Pablo García, José Simón Calzadilla, Renzo Prieto, Rosario León, Ángel Betacourt, et d’autres leaders de l’opposition liés à des tentatives de coup d’État.

En revanche, aucun des militaires ayant participé à des insurrections armées ou à la récente tentative d’invasion de mai 2020, ne font partie des amnistiés. Les condamnés pour corruption ne font pas non plus partie de cette liste de graciés.

L’action du président vénézuélien doit être comprise, non comme une faiblesse de l’État, mais comme une tentative d’inviter l’opposition à reprendre le chemin constitutionnel et de la démocratie. Cet acte politique, fruit des négociations en cours, ne manquera pas d’écarter un peu plus Juan Guaido et son gang de la vie politique vénézuélienne. Par ailleurs, de nombreux proches de Guaido figurent parmi les amnistiés, dont son ancien directeur de cabinet, Roberto Marrero, accusé d’être le lien entre le Gang de Guaido et le cartel narco-paramilitaire colombien Los Rastrojos. Pour ces personnes, le dilemme est rude. Accepter l’amnistie présidentielle revient à reconnaitre Nicolas Maduro comme président légitime. Dans le cas contraire, libre à eux de rester en prison ou en fuite. Il y a fort à parier qu’aucun amnistié résidant actuellement en centre pénitentiaire ne choisira cette option radicale. 

Le président Maduro coupe aussi l’herbe sous le pied de l’Union Européenne, pour qui cette libération était un préambule nécessaire à la reconnaissance des résultats des prochaines élections.

 https://www.les2rives.info/maduro_amnistie
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COMMENTAIRES  

31/08/2020 22:14 par Palamède Singouin

Grosse erreur. Les terroristes néolibéraux ne se gênent pas, eux, pour procéder à des exécutions plus ou moins sommaires.

31/08/2020 22:49 par irae

Et comme toujours silence dans les medias trop occupés des broutilles, magouilles et visites neocoloniales de notre bon roi heu président au Liban.

01/09/2020 05:03 par alain harrison

Bonjour.

Maduro prend des risques calculés, mais cette fois-ci, l’opposition et l’UE sont mis au pied du mur, ce qui ne manquera pas de faire hurler Trump. Quand à Trudeau, une manifestation citoyenne au parfum pourrait aidé à mettre le fait sur la scénette téléjournal ?
Alors, les gauches des pays d’UE pourraient le faire. Du moins en France ?

Une crise est une occasion, et ici s’en n’est pas une " OCCASION ". Mais il faut en parler, taper sur l’enclume pendant que le fer est chaud.

01/09/2020 06:37 par T 34

Chavez a souvent cité Bolivar : « A chaque conspiration succédait un pardon, et à chaque pardon succédait une conspiration qui à nouveau était pardonnée ». Malheureusement c’est ainsi au Venezuela depuis le coup d’état de 2002, Chavez a amnistié les putschistes et ensuite ceux-ci ont recommencé à conspirer et ça dure depuis 2002. Le Venezuela est le paradis des conspirateurs.

Exemples : Freddy Guevara, il y a quelques années on pu le voir donner des ordres à des émeutiers (voir la vidéo), depuis il se planque dans l’ambassade du Chili. Lorent Saleh, qui suivit un entrainement avec les paramilitaires colombiens, libéré puis expulsé en Espagne. Ivan Simonovis, ex commissaire qui ordonnât à la police de tuer des chavistes lors du coup d’état de 2002 (et donc responsable de meurtres), initialement condamné à 30 ans de prison (la peine maximale) il ne passa que 12 ans en prison avant d’être envoyé en détention à domicile pour raison de santé, ensuite il s’évada en 2019 et on a pu le voir dans le bureau de Trump. Daniel Ceballos, maire ayant participé des émeutes, libéré lui. Leopoldo López, condamné à 13 et 9 mois pour tentative de coup d’état, évadé après qu’il ait été mis en détention domiciliaire. Juan Requesens (allez voir sur sa fiche wikipédia, on le voit en photo avec des émeutiers juste à côté de lui) arrêté pour son implication dans la tentative d’assassinat contre le président Nicolas Maduro en 2018, aujourd’hui en détention domiciliaire (j’ai posté une photo de lui et de Macron ici dans un commentaire). Yon Goicoechea arrêté en 2016 pour possession d’1,3 Kg d’explosif et relâché en 2017. Il y a aussi Juan Guaido qui est en liberté (là ça se comprend il fait plus de dégâts à la droite en liberté qu’emprisonné). Le Venezuela est le paradis des conspirateurs. En comparaison les pays européens et les Etats-Unis sont impitoyables avec leur opposants, allant même jusqu’à les assassiner sans procès (Cointelpro, GAL, massacre d’Ouvéa, etc) où leur mettre de lourdes peines de prison (Julian Assange, Georges Ibrahim Abdallah, Mumia Abou Jamal, Léonard Pelletier, Manuel Pérez Martinez, prisonniers politiques turcs (comme les chanteurs du Groupe Yorum Ibrahim Goçek et Elim Bölek ou l’avocate Ebru Timtik morts en grève de la faim) etc).

Évidemment les médias capitalistes qualifieront de "prisonniers politiques" ces putschistes, terroristes, assassins, corrompu, traitres à la patrie, etc.

Cette amnistie a été assez critiqué. Parce qu’en fait oui il y a bien des prisonniers politiques au Venezuela, mais ils sont chavistes. Dans tout processus politiques des opportunistes s’infiltrent et sont corrompus et quand des chavistes honnêtes dénoncent la corruption ils peuvent finir en prison comme par exemple Aryenis Torrealba et Alfredo Chirinos. Il y a aussi le fait que le tribunal suprême de justice a changer arbitrairement la direction de parti révolutionnaires comme le PPT et le parti Tupamaro qui voulait se présenter indépendamment du PSUV lors des prochaines législatives.

01/09/2020 09:54 par CN46400

@ T34
Quand Marx dit : "Prolétaires unissez-vous !", il sous entend aussi : " Bourgeois, divisez-vous !". C’est ce que fais Maduro en fracturant, autant que possible, le bloc bourgeois. Affaiblir l’adversaire est aussi un moyen de se renforcer, c’est une des subtilités de la lutte de classes, que les trotskistes ont toujours eu beaucoup de mal à assimiler !

01/09/2020 18:47 par Palamède Singouin

@ CN46400

Malheureusement s’il y a une catégorie sociale qui a une très forte conscience de classe, c’est bien la grande bourgeoisie capitaliste ;
Il est donc beaucoup plus difficile de la diviser que de diviser le peuple avec des leurres genre religions, orientations sexuelles, immigration, masque ou pas masque, identité, grands débats.....

01/09/2020 21:20 par gerard bordes

erreur, faiblesse , coup d’échec génial de la part de maduro, .... Je ne sais pas, on parle moins du Vénézuéla ces temps ci, alors, peut être que c’est bon signe, maduro a réussi à reprendre la main, alors, il a certaines cartes en main, .... Je croise les doigts

02/09/2020 03:30 par alain harrison

Bonjour.

La situation au Venezuela en vue des élections de décembre se complique.
Je ne peux que soumettre des extraits de quelques articles. Je m’en excuse, mais la situation est urgente à mon avis. Un genre de coup du dedans du Chavisme même. __ Ils’agit de diviser le parti pour l’affaiblir ? La question se pose.

Venezuela : Le chavisme se fissure-t-il ? Où est Carlos Lanz ? L’impact du COVID-19 est-il si grave ?
25 Août 2020, 17:49pm | Publié par Bolivar Infos
Coup d’oeil sur la semaine du 16 au 22 août 2020
Par Jesús A. Rondón
Le chavisme se fissure-t-il ?

Ces dernières semaines, 2 débats au moins se sont développés au sen du chavisme : le premier, sur le salaire, le débat dans lequel nous sommes le plus en accord avec la population et dans lequel il existe des arguments opposés avancés par des personnalités importantes de la politique et de l’enseignement en plus des réflexions des orgnaisations syndicales. Le second débat concerne l’unité de la révolution face aux élections législatives. On voit dans le Parti Socialiste Uni du Venezeula une forte dynamique destinée à renforcer une formule qui représente son hégémonie dans la Révolution Bolivarienne et d’autres petites organisations qui revendiquent leur autonomie et sont coordonnées dans ce qu’on appelle l’Alternative Populaire Révolutionnaire.

Beaucoup d’observateurs disent que c’est l’expression de la rupture qui existe dans le chavisme, de l’implosion tant désirée qui serait le début de la fin de la Révolution Bolivarienne. Il me semble qu’il s’agit là, plus que de constatations, des désirs non assouvis d’une droite en échec à cause de ses perpétuelles erreurs.

Les acteurs politiques qui se disputent la corrélation du pouvoir vont mettre en danger la loyauté envers le dirigeant et vont manier l’idée qu’ils ont de celle-ci pour légitimer leurs propositions et vont trouver un terrain fertile car dans l’évolution politique et discursive du dirigeant vont se trouver des phrases ou des réflexions qui peuvent présenter des positions opposées sur un sujet.......

C’est dans ce contexte que se situent les paroles récentes du président Maduro qui demande qu’on le remette en question directement et le rende responsable du tournant actuel pour répondre aux critiques internes. Je pense que c’est l’une des rares fois où des positions divergentes sont mises en avant et Maduro s’assume en tant que dirigeant qui écoute les remises en question mais garde sa position.

Alors, quel qu’un peut remettre en question le caractère monolithique du chavisme et peut avoir en partie raison car nous pouvons dire qu’il existe des aspects qui sont défendus par tous les acteurs sans aucun doute comme par exemple le caractère anti-impérialiste de la révolution ou la défense de la souveraineté alors que dans la définition du cadre économique, il existe des divergences.

En tout cas, ce que nous observons, c’est des tensions qui se sont maintenues et qui s’expriment dans l’ambiance des élections. Ensuite, j’estime que ces divergences s’atténueront à nouveau. Mais il n’y a aucun doute sur le fait que face aux agressions des Etats-Unis d’Amérique et de leurs alliés, là, on a un chavisme monolithique.

http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/venezuela-le-chavisme-se-fissure-t-il-ou-est-carlos-lanz-l-impact-du-covid-19-est-il-si-grave.html

Venezuela : Interview du Président Maduro par Ernesto Villegas
26 Août 2020, 16:33pm | Publié par Bolivar Infos

Récupération du pouvoir législatif

A propos des élections législatives qui auront lieu le 6 décembre prochain, le président a affirmé que l’heure est venue de récupérer l’Assemblée Nationale qui a été détruite par la droite vénézuélienne dirigée par Henry Ramos Allup, Juan Guaidó et Julio Borges.

« Nous avons eu beaucoup de patience, Ernesto, en nous taisant pendant 5 ans dans une l’Assemblée Nationale contre le pays. Ils ont détruit l’Assemblée Nationale, (…) Nous avons tu patiemment tous les mauvais tours, les méchancetés, les perversités de cette l’Assemblée Nationale. L’heure du changement est venue, » a-t-il précisé.

A ce sujet, il a signalé que l’élection de la nouvelle direction du Parlement sera un pas en avant vers le rétablissement de la stabilité et de la tranquillité du pays.
http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/08/venezuela-interview-du-president-maduro-par-ernesto-villegas.html

À ce sujet, rappelons-nous de la sortie parle haut et l’élection de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et la mise à plat de la violence de la droite. Ce n’est pas le temps de diviser, alors les actions préventives de Maduro ne sont pas sans raisons.

Voici la situation qui risque d’alimenter la division.

Cherche à saboter l’alternative révolutionnaire populaire
Le Parti communiste du Venezuela (PCV) condamne l’intervention du parti PPT par le TSJ
Par : Aporrea
« « Comme l’a exprimé le PCV dans un communiqué, "avec cette indignation de la TSJ, on cherche à empêcher que l’Alternative Révolutionnaire Populaire (APR) ne soit configurée comme une option véritablement révolutionnaire".

Le TSJ a également récemment suspendu la direction du parti du Mouvement révolutionnaire Tupamaro (MRT) et nommé un nouveau conseil d’administration.

Le PCV a exprimé sa "ferme solidarité et son engagement à lutter avec le militantisme et les dirigeants légitimes de la Patria Para Todos (PPT), du Mouvement révolutionnaire de Tupamaro (MRT) et de l’Unité populaire vénézuélienne (UPV) qui ont été victimes de la dépossession arbitraire de leur organisations. "
Voici la déclaration PCV :

Bureau politique du Comité central
https://www.aporrea.org/actualidad/n358182.html

De plus :
Maduro accorde la grâce à 110 prisonniers politiques de l’opposition par décret présidentiel
Par : Aporrea
« « Les jeunes révolutionnaires Aryenis Torrealba et Alfredo Chirinos ne figuraient pas parmi les bénéficiaires de la grâce, mais le dirigeant syndical de Ferrominera, Rubén González, l’était.

La mesure a été critiquée par certains car elle n’inclut pas les gauchistes emprisonnés ou les Chavistas. opposants ? », a demandé l’ancienne ministre et militante du PSUV, Mary Pili Hernández via Twitter .

"On ne comprend pas pourquoi la main douce à l’opposition mais la main lourde contre le Chavisme qui critique ou dénonce ... Bon Dieu", a déclaré Carlos Flores .
https://www.aporrea.org/oposicion/n358401.html

Il y a en effet apparence d’incohérence dans ces cas. Mais il ne faut pas perdre de vue la guerre à laquelle le Chavisme fait face.
Alors la question de la fidélité et de la trahison se pose sérieusement. Maduro n’a d’autre choix que de risquer une stratégie risqué comme nous pouvons le constater. Les erreurs sont inévitables dans des contextes critiques. Mais, une chose est sûr, le Chavisme sait corriger ses erreurs, ce n’est plus à démontrer.

02/09/2020 05:38 par Danael

Réconciliation nationale ...c’est beaucoup dire.
Disons que Maduro démontre surtout par ce geste toute la force du mouvement démocratique bolivarien. Bien fous les anciens députés proches collaborateurs de Guaido qui tenteront d’encourager à nouveau les sabotages et les violences indus car il n’y aura aucune grâce possible ni marchandage de peine cette fois et beaucoup applaudiront. Maduro continue par là le processus de neutralisation des contrerévolutionnaires les plus extrémistes qu’il a commencé en isolant Guaido d’une partie de la bourgeoisie traditionnelle( il faut dire que l’attitude imbécile de Guaido lui facilite un peu la tâche). Bonne stratégie. L’important étant qu’au bout du compte le processus révolutionnaire se poursuive et se renforce .

02/09/2020 08:14 par CN46400

@ Palamede Singouin
Vous avez raison, il est plus facile de diviser les prolos que les grands capitalistes qui sont infiniment moins nombreux, mais tous addicts aux profits. Or si la richesse privée est force, elle est aussi faiblesse. La bourgeoisie vénézuèlienne tirait l’essentiel de ses profits de l’importation de produits manufacturés des USA à partir des dollars, récupérés par l’état de la vente, aux USA, du pétrole. Or Trump a rompu le circuit et un autre est en train de le remplacer. Les bourgeois intelligents, il y en a, vont s’adapter et n’ont pas d’intérêts dans les violences de Guaido, le geste de Maduro s’inscrit dans cette situation....

02/09/2020 12:07 par Autrement

Pas mal le coup des"vrais durs". Mais vous verriez vous, à l’heure qu’il est, un Dzerjinsky vénézuélien ?
La question de la reconnaissance des élections législatives de décembre est importante (Arte y a déjà versé sa petite dose de venin). Il s’agit qu’au moins une partie des opposants y participe, et que Guaido y perde sa légalité de président de l’AN.
La non-reconnaissance de Maduro ne serait plus tenable (même si l’on constate que les USA sont capables de n’importe quoi).

Par ailleurs Maurice Lemoine fait remarquer, dans son ouvrage monumental et prodigieusement documenté, Venezuela, chronique d’une déstabilisation :

(...) Un autre malaise existe, dont il n’est pas forcément inutile de faire état. Avec ses faiblesses, mais aussi ses incontestables réussites, la gauche latino-américaine doit désormais se battre sur deux fronts. Contre la droite conservatrice, ce qui ne peut surprendre personne. « Si elle disait du bien de moi, riait Chavez, je m’inquiéterais ». Mais aussi contre certains secteurs de ce qu’on appelait autrefois l’extrême-gauche, lesquels, « post-trotskistes », « anarcho-irresponsables », « académiques haut de gamme », « khmers verts » de l’écologie (à ne pas confondre avec les défenseurs responsables de l’environement(, sans parler du sous)courant des « marxistes-narcissistes », à l’instar de la gauche institutionnelle, ont perdu leurs repères et leurs fondamentaux. Depuis Paris, Caracas, Buenos Aires ou Quito, ils inondent les réseaux sociaux. Localement ultra-minoritaires, dépourvus de poids politique, mais exerçant une réelle influence grâce aux réseaux de leurs alliés, amis et groupuscules internationaux (en particulier européens), ils confortent l’offensive de la droite et de l’extrême-droite en les rejoignant, non dans une critique nécessaire et légitime, mais dans des dénonciations outrancières et des analyses extravagantes. Celles d’un supposé « autoritarisme de Correa » pendant ces dix années de pouvoir, du « retour de la dictature » au Nicaragua, de la « régresion national-stalinienne » de Maduro. (...)

(p. 518-519. Le récit s’arrête début 2019)
Il faudrait être dedans pour tout comprendre. Romain Migus est en tout cas bien placé.

02/09/2020 21:58 par alain harrison

Bonjour.

Oui comme l’indique M. Lemoine « « certains secteurs de ce qu’on appelait autrefois l’extrême-gauche, lesquels, « post-trotskistes », « anarcho-irresponsables », « académiques haut de gamme », « khmers verts » de l’écologie » », agissent sporadiquement plus ou moins coordonnés, influence ou non ils parviennent à brouiller les idées, du moins temporairement. Vous vous souvenez de la bande attaque regroupé contre le Che, le traitant de tueur sadique. Mais ça pas fait long feu, tellement c’était grossier. Comme les attaques des mêmes contre Maduro (un dictateur avec des connotation du même acabit). Mais, comme je l’ai déjà dis, même le mal aidera le bien, et leur excès de démonisation sonne sans doute une petite cloche dans l’esprit de bien du monde, sauf les ravagés de la stupidité fini.
Bolsonaro fait parti de quel catégorie ? Et Trump, Macaron et Toudeau, et j’en passe un paquet. Mais dans la gauche aussi, bien sûr.

En tout cas, n’abandonnons pas Maduro, c’est un homme pas un omniscient. Bon, maintenant la FI et JLM, leur potentiel réside dans la reconnaissance des 4 sorties ? La gauche, la convergence autour du prolétariat (voir https://www.plateformejaune.com/post/mise-a-jour-de-la-plateforme-pour-un-regime-de-liberte-des-comites-proletariens) ?

Je me pose la question suivante. Marx a fait le constat que le capitalisme nous conduirait vers la catastrophe, et aujourd’hui nous pouvons constater que ses déductions étaient juste. Mais Marx n’est pas une idéologie, mais une analyse juste (preuve aujourd’hui). Mais, ils en ont fait une idéologie avec tout ce qui s’en suivi de distorsions et d’instrumentalisations et de divisions (preuve aujourd’hui).

Aujourd’hui, ce sont les exploités (les prolétaires) : pauvres, temps partiels, les femmes (aux droits précaires et conditionnées) médecins sous pressions (certains sont obligés de se droguer pour passer à travers), etc...... Parlons de conditions humaines (le conditionnement __ su et non su, Korzybski).

Voir à court , moyen et long terme. Marx et le capitalisme voyaient ainsi, mais l’un lucidement, l’autre seulement son profit.

Trump et macron franchissent toute ligne, une nouvelle stratégie, instrumentalisation de la pandémie et des catastrophe pour muselé les peuples (Liban, Mali......) pour mieux reconduire le plan d’affaire US-UE-FMI : dette, austérité, privatisation (le changement structurel exigé par les prédateurs).

Il en découle une synergie implacable.

Trouvons notre force synergique.

03/09/2020 02:49 par alain harrison

Bonjour.

Dans le reportage en 2 parties, 2 choses significatives ressortent.
Le premier peésente la capacité de Cuba d’intervenir militairement en Afrique et comme libérateur.
Le 2e démontre la capacité de discernement de M. Castro, il sait que maintenant, le guerre a ses limites, et qu’une nouvelle stratégie doit être initié. Sa force médicale est reconnue par l’ensemble de la communauté internationale sauf le groupe occidental dont le canada de Trudeau qui a trahis sa vocation de "pacificateur" (pour faire court).

Nous pouvons dire que le Vénézuéla Chaviste est la voie de l’Humanisation, qu’a permis la Résistance Cubaine. Sans Cuba, pas de Vénézuela ?

En fait, Cuba n’avait pas le choix des armes et allé aider pour contrer le pays de l’apartheid envahisseur, grand ami d’Israël (un fait bien documenté). Le peuple Israélien est lui aussi captif d’une minorité fanatique comme beaucoup de pays au sein même de l’Europe. Et les autres.
Et que c’est grâce à Cuba que le Venezuela Humaniste a pu naître. Maintenant, n’ayant pu l’avorter, l’occident tente de le supprimer dans sa croissance.
Le Canada est devenu un lieutenant d’une mafia à plusieurs niveaux ?

Quand au Québec, il patauge. Une chose intéressante. Le Venezuela a sa figure, la France l’ignore et le Québec n’en n’a pas conscience, comme je vois ces choses.
Mais, une connaissance m’a f. ait redécouvrir une figure de fond du Québec, et il s’appelle Chartrand un syndicaliste sans concession, et naturellement j’ai pensé au Chanoine Jacques Grand’Maison et aux coopératives :
Tricofil
FABRICANT
1916 - 1982
« « Un des dirigeants ouvriers, Paul-André Boucher, a publié un livre sur les événements. Dans la préface de ce livre, le sociologue Jacques Grand’Maison souligne la richesse de leçons à tirer de « cette aventure bouleversante de Tricofil qui a été à la fois un chantier, une école, une communauté de destin… un risque, un défi, un test de vérité… un cri qui s’est donné des mains et qui met en joue tout le pays pour sonder ses reins et sa volonté de naître. » » »
https://encyclomodeqc.musee-mccord.qc.ca/fr/fiche/tricofil/

Oui, le Québec a des figures oubliées.

Comme Bolivar est vivant dans l’Amérique Latine, Jaurès doit être ressuscité par la gauche en France, et quel occasion serait la Constituante, la VIe République ? Au Québec, QS ?

Il y a un temps pour faire vivre les symboles justes, et ce temps arrive ?

05/09/2020 01:20 par Vania

@ T-34,
Les 2 supposés "chavistes"- A Torrealba et A. Chirinos-, travaillaient à PDVSA et sont accusés de fuites d’ informations sensibles et confidentielles dans les réseaux sociaux et de communication directe avec 3 membres d’une entreprise d’ asphalte des USA située à Washington. Informations qui cherchaient à nuire l’entreprise PDVSA et le gouvernement du Venezuela.

05/09/2020 01:21 par Vania
08/09/2020 18:14 par ozerfil

N. MADURO devrait méditer sur le sort réservé à E. MORALES par les mêmes olibrius à qui il fait des largesses.

Le moment venu, ils n’auront aucun problème ni remord à inventer des preuves pour le discréditer, l’emprisonner voire le tuer !!

M. KHADAFI avait aussi fait des larges concessions (et dons...) aux occidentaux, il s’était même éloigné de la Russie : voyez comment ils le lui ont rendu...

On peut y voir une stratégie... et d’autres de la faiblesse !

09/09/2020 19:17 par Palamède Singouin

Il se peut tout simplement que Maduro ait pris conscience qu’il a d’ores et déjà été condamné à mort par l’empire euro-américain et qu’il s’occupe (désespérément à mon avis) surtout de sauver sa peau. C’est humain.

11/09/2020 09:56 par Assimbonanga

Les marées noires ou les risques de marées noires se multiplient. La pandémie de Covid-19 n’est pas étrangère à cette résurgence. Les équipages ne sont plus relevés. Confinés dans leurs lieux de travail, ils sont surmenés, coupés du monde et déprimés. Le commandant indien du Wakashio qui s’est échoué sur l’Ile Maurice était à bord depuis un an et d’autres membres de l’équipage depuis 9 mois. La maintenance minimale des navires marchands est aussi différée. Les conjonctures politiques sont d’autres facteurs aggravants à l’exemple de stockages flottants d’hydrocarbures qui en temps de paix “nourrissent” des tankers venus à vide du monde entier.

Avis de marée noire sur l’océan mondial
Le Nabarima est un stockage flottant FSO appartenant à Petróleos de Venezuela SA (PDVSA). Long de 264 m, large de 52 m, construit en 2005, il n’a pas de motorisation. Depuis 2015, il est ancré en permanence dans le champ pétrolier offshore de Corocoro dans le golfe de Paria partagé entre le Venezuela et l’archipel de Trinidad et Tobago. Le Nabarima est exploité par la compagnie d’Etat vénézuélienne conjointement avec la compagnie italienne ENI (Ente Nazionale Idrocarburi). Fin août 2020, Eudis Girot, président de la FUTPV (Federación Unitaria de Trabajadores del Petróleo del Venezuela) lance l’alerte. Le FSO est dans un état alarmant. Une citerne de ballast s’est percée et l’eau a inondé les compartiments techniques sur une hauteur de 1,50 m. La FUTPV met en cause la maintenance à bord réalisée, selon elle, par une main d’œuvre incompétente. Le Nabarima a perdu l’usage de ses pompes et souffre d’une légère gîte. Il a aussi perdu son autonomie en électricité. 173.000 tonnes de pétrole brut sont stockées à bord depuis plus d’un an.
L’option la plus favorable serait d’alléger in situ le Nabarima. Mais le FSO vénézuélien est lui aussi pris en otage par la politique et par l’embargo des États-Unis sur le secteur pétrolier du Venezuela en vigueur depuis 2017. L’intervention de compagnies internationales susceptibles d’organiser le transbordement de la cargaison à risques, le recours à des tankers navettes battant pavillon étranger et la vente à l’export de la cargaison se heurtent aux décisions du président Trump. Le 6 septembre, l’ONG Fishermen and Friends of the Sea basée à Trinidad & Tobago a appelé au secours l’Union Européenne et le gouvernement italien pour qu’ils tentent de débloquer la situation.
Le Venezuela et Trinidad & Tobago sont liés par un accord bilatéral pour mettre en œuvre un plan d’urgence contre les marées noires. Il serait inopérant face au naufrage du Nabarima. Dans cette éventualité, le golfe de Paria qui héberge lui aussi une faune extraordinaire et des activités de pêche serait condamné et les eaux de la mer des Caraïbes, du Surinam, du Guyana, de la Guyane française et du nord du Brésil seraient aussi exposées à la menace.

10/10/2020 23:28 par LOUIS

J’ai bien peur que ces élections soient les dernières de Maduro. Ce n’est pas en relachant des opposants qui ont commis des actes illégaux que cela va appaiser la haine des fascites à la solde des américains. Je crains même pour sa vie et celle de sa famille. Quant au peuple, la peur l’emportera sur la résistance. Je ne me fais aucune illusion quant aux résultats de ces élections.Les américains feront tout pour que celles-ci leur soient favorables..

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