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Après les lois Macron et Rebsamen, la destruction du code du travail à l’horizon, en application des ordres de l’Europe du Capital

Au mois de mai dernier, www.initiative-communiste.fr alertait quant à la dernière mouture de la feuille de route adressée par l’Union Européenne au gouvernement Valls.Toujours plus de profits pour les patrons, toujours plus d’austérité pour les travailleurs. C’est que c’est cela l’objet de l’Union Européenne, marché libre de la concurrence libre et non faussée !

De fait, c’est cette feuille de route dont les ordres austéritaires implacables sont très clairs qui tient lieu de programme de gouvernement à l’exécutif de François Hollande. Ce dernier, en bon majordome du MEDEF, en sous-préfet de la Commission Européenne s’exécute bien sûr avec zèle, pour le plus grand bonheur de ses commanditaires.

S’agissant du code du travail, des droits des travailleurs et des salaires, la Commission Européenne est on ne peut plus explicite (on retrouvera l’ensemble détaillé et commenté des diktats en cliquant ici) dans la circulaire adressée au gouvernement français listant ses « recommandations » :

C’est la raison pour laquelle plusieurs recommandations visent explicitement à améliorer l’environnement des affaires et le climat de l’investissement

Améliorer l’environnement des affaires et le climat de l’investissement, en langage moins policé, cela veut dire baisser les salaires, diminuer les protections des travailleurs, supprimer les gardes fous contre le licenciement, annihiler les droits des travailleurs à se défendre par l’action syndicale...

En détail pour la France et concernant directement le code du travail, les ordres sont implacables. Et la déclinaisons des nouvelles mesures en gestation que détail ci après la tribune de T. Clerget publiées ci-après n’en est que la stricte application. Voila ce que dit la lettre du commissaire Moscovici à François Hollande :

Des mesures ont été prises pour réduire le coût du travail et améliorer les marges bénéficiaires des entreprises, notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi de 20 milliards d’EUR et l’allègement des cotisations patronales de 10 milliards d’EUR supplémentaires prévu dans le cadre du pacte de responsabilité et de solidarité. Ces deux mesures, qui représentent 1,5 % du PIB, devraient contribuer à combler l’écart entre la France et la moyenne de la zone euro concernant le coin fiscal sur le travail. Leur mise en œuvre devrait se poursuivre en 2016 mais, compte tenu de leur coût élevé pour les finances publiques, il est important d’évaluer leur efficacité au niveau des entreprises. Cette évaluation devrait particulièrement tenir compte des rigidités affectant le marché du travail et le marché des produits, et tout spécialement celles affectant les salaires. Le coût du salaire minimum reste élevé si on le compare à celui des autres États membres. Le salaire minimum continue d’évoluer d’une manière qui n’est pas propice à la compétitivité et à la création d’emplois. De plus, dans un contexte d’inflation faible, son indexation automatique pourrait conduire à des hausses de salaires supérieures à ce qui est nécessaire pour préserver le pouvoir d’achat

 réduire le coût du travail et améliorer les marges bénéficiaires des entreprises = baisser les salaires pour augmenter les profits des patrons, des banques, des actionnaires

 allègement des cotisations patronales = un moyen de diminuer les salaires des travailleurs. Le résultat c’est un déficit de financement pour la sécu, l’indemnisation chômage et le financement des services publics (école, transport etc...)

 rigidités affectant le marché du travail et le marché des produits, et tout spécialement celles affectant les salaires. Le coût du salaire minimum reste élevé = ce que la commission – c’est à dire les patrons – appelle « rigidité » c’est toutes les mesures de protections des travailleurs contre l’exploitation la plus dure ! c’est toutes les mesures permettant aux travailleurs de se défendre et de s’organiser. En un mot, la commission européenne du patronat veut renvoyer les travailleurs aux 19e siècle ! Et pour faire bonne mesure, pour obtenir une diminution de l’ensemble des salaires, afin que toute la richesse revienne à cette seule classe d’assistés, de profiteurs et exploiteurs qu’est la classe capitaliste, la Commission exige la diminution du salaire minimum.

Pour défendre les conquis sociaux, notre code du travail payé du prix du sang des luttes des travailleurs, il est indispensable de briser les chaines de l’union européenne.

source : www.initiative-communiste.fr site web du PRCF - inscrivez vous à la lettre électronique hebdo
http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/apres-lois-macron-rebsamen-destruction-code-travail-a-lhorizon-application-ordres-de-leurope-capital/

A lire également : http://www.legrandsoir.info/les-lois-macron-et-rebsamen-sont-a-peine-votees-que-la-prochaine-vague-de-regressions-sociales-se-profile-29100.html

»» http://www.initiative-communiste.fr...
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Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza.
Ramzy BAROUD
Comprenez, de l’intérieur de Gaza, comment le peuple palestinien a vécu la signature des Accords d’Oslo : les espoirs suscités et immédiatement déçus, la désillusion et la colère suscitée par l’occupation et la colonisation israéliennes qui continuent... La seconde Intifada, et la montée politique du Hamas... Né à Gaza en 1972, Ramzy BAROUD est un journaliste et écrivain américano-palestinien de renommée internationale. Rédacteur en chef de The Brunei Times (version papier et en ligne) et (…)
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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