RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les armes secrètes NBC d’Israël (Il Manifesto)

Les inspecteurs de l’ONU, qui contrôlent les armes chimiques de la Syrie, auraient beaucoup plus à faire s’ils étaient envoyés contrôler des armes nucléaires, biologiques et chimiques (NBC) d’Israël. Mais selon les règles du « droit international », ils ne peuvent pas le faire. Israël n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire, ni la Convention qui interdit les armes biologiques, et a signé mais non ratifié celle qui interdit les armes chimiques.

Selon Jane’s Defense Weekly, Israël –seule puissance nucléaire au Moyen-Orient- possède de 100 à 300 têtes nucléaires et leurs vecteurs appropriés (missiles balistiques et de croisière et chasseurs-bombardiers). Selon des estimations du Sipri, Israël a produit 690-950 kgs de plutonium, et continue à en produire autant que nécessaire pour fabriquer chaque année 10-15 bombes du type de celle de Nagasaki. Il produit aussi du tritium, un gaz radioactif avec lequel on fabrique des têtes neutroniques, qui provoquent une contamination radioactive mineure mais de plus haute létalité.

Selon différents rapports internationaux, cités aussi par le journal israélien Ha’aretz, des armes biologiques et chimiques sont développées à l’Institut pour la recherche biologique, situé à Ness-Ziona, à côté de Tel Aviv. Officiellement, 160 scientifiques et 170 techniciens font partie du staff, qui depuis cinq décennies accomplit des recherches en biologie, chimie, biochimie, biotechnologie, pharmacologie, physique et d’autres disciplines scientifiques. L’Institut, avec le Centre nucléaire de Dimona, est « une des institutions les plus secrètes d’Israël » sous juridiction directe du premier ministre. Le plus grand secret entoure la recherche sur les armes biologiques : bactéries et virus qui, disséminés chez l’ennemi, peuvent déclancher des épidémies. Parmi eux, la bactérie de la peste bubonique (la « mort noire » du Moyen-âge) et le virus Ebola, contagieux et létal, pour lequel n’est disponible aucune thérapie. On peut avec la biotechnologie produire de nouveaux types d’agents pathogènes auxquels la population cible n’est pas en mesure de résister, ne disposant pas du vaccin spécifique. On dispose aussi de sérieux indices sur des recherches pour développer des armes biologiques pouvant anéantir chez l’homme son système immunitaire.

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux Etats-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. En Israël la chape de secret a été en partie déchirée par l’enquête qu’a faite, avec l’aide de scientifiques, le journaliste hollandais Karel Knip. Il ressort en outre que des substances toxiques développées par l’Institut ont été utilisées par le Mossad pour assassiner des dirigeants palestiniens.

Des témoignages médicaux indiquent qu’à Gaza et au Liban, les forces israéliennes ont utilisé des armes de conception nouvelle : elles laissent le corps intact à l’extérieur mais, en y pénétrant, dévitalisent les tissus, carbonisent le foie et les os, et coagulent le sang. Ceci est possible avec la nanotechnologie, cette science qui projette des structures microscopiques en les construisant atome par atome. Au développement de ces armes participe aussi l’Italie, liée à Israël par un accord de coopération militaire et son premier partenaire européen dans la recherche & développement. Dans la dernière loi de finances est prévue une attribution annuelle de 3 millions d’euros pour des projets de recherche conjoints italo-israéliens. Comme celui, indiqué dans le dernier avis de la Farnesina (ministère italien des affaires étrangères), de « nouvelles approches pour combattre des agents pathogènes résistants aux traitements ».

Ainsi l’Institut israélien pour la recherche biologique pourra-t-il rendre les agents pathogènes plus résistants encore.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 24 septembre de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130924/m...

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Apostille pour la version francophone (et française), NdT.

En l’absence de données disponibles sur les sites officiels de nos ministères (recherche et développement, industrie, santé, défense) quant à des accords de recherche conjointe avec l’Institut de Ness-Ziona, on se reportera à la déclaration du ministre français de l’industrie, le 23 avril 2013, publiée (un mois après) par Israel Valley, le « site officiel de la chambre de commerce France-Israël » (CCFI) :

« L’ambition de Pierre Moscovici pour la coopération France-Israël

Exclusif. Discours Pierre Moscovici – Dîner de gala CCFI, 23 avril 2013. »

Extraits :

« Il s’agit d’un partenariat économique exemplaire à haute valeur ajouté[e] ou[ù] 2 pays peuvent ensemble se tourner vers des technologies vers l’innovation qui constitue la clé de l’avenir, un des piliers du parc national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi, Israël constitue un objectif de développement prioritaire dans ce domaine.

Israël se caractérise par la Recherche et le Développement, la France, elle, compte parmi les meilleurs ingénieurs, les meilleures institutions de recherche au monde, de nombreux grands groupes mais aussi de start-up en plein essor. Tout cela est fait pour se rencontrer.

[…] Fort de cette complémentarité, je me félicite des contacts pris entre nos administrations en vue du rapprochement des écosystèmes français et israélien de l’innovation.

J’ai une pensée pour Goldnadel qui avait déclaré avoir reproché à Moïse d’avoir conduit les hébreux dans le désert pendant 40 ans pour les mener au seul endroit du Moyen-Orient ou il n’y a pas de pétrole. Grâce aux entreprises françaises, je l’espère, finalement Moïse sera vengé. (Surlignage NdT)

[…] Un travail pédagogique est mené dans cette optique par les acteurs français pour enrayer ce que je qualifierais d’une certaine tendance des entreprises à l’autocensure dans la prospection du marché israélien et détruire des idées préconçues car je les qualifie comme telles quant à l’incompatibilité absolue d’une activité avec les autres pays de la région, c’est un mythe, c’est une erreur et ça peut être une grande faute.
Il n’y a pas d’incompatibilité à faire des affaires en Israël.

C’est encore une fois une destination que je souhaite voir privilégiée. Certes, les obstacles existent mais ils peuvent être dépassés et c’est la volonté de rapprochement qui le permettra et que je voulais l’exprimer ce soir grâce à l’invitation que vous m’avez lancé[e] ».

http://www.israelvalley.com/news/2013/05/23/40126/l-ambition-de-pierre...

On aura aussi une idée de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique en se reportant aux communiqués (discours des soirées de gala etc.) de Muriel Touaty, directrice d’ATF (Association Technion France) :

http://www.israelvalley.com/news/2013/02/27/39253/muriel-touaty-le-tec...

http://www.technionfrance.org/ , en particulier :

http://www.youtube.com/watch?v=MTR36rG_1ac .

Et cætera, de lien en lien…

« Bachar » pas encore puni, mais Moïse « finalement [bientôt ?] vengé ».

« Dieu bénisse ».

»» http://www.mondialisation.ca/les-armes-secretes-nbc-disrael/5351258
URL de cet article 22618
  

Chroniques de GAZA 2001-2011
Christophe OBERLIN
L’auteur : Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige régulièrement des (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

C’est amusant comme le commun des mortels s’imagine que nous sommes sans cesse affairés à leur mettre des idées dans la tête, alors que c’est en empêchant certaines pensées d’y pénétrer que nous faisons le mieux notre travail.

C.S. Lewis, 1942

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.