RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Israël au banc des accusés

Imbu du sentiment de sa toute puissance et de l’impunité dont il bénéficie du fait du soutien permanent, inconditionnel et illimité des Etats-Unis et des principales puissances européennes, l’Etat sioniste étale une arrogance qui a fini par provoquer un mouvement international grandissant de réprobation à l’encontre de sa politique et de son intolérable comportement envers le peuple palestinien. Sa énième et barbare agression militaire de juillet dernier contre la bande de Gaza l’a amplifié puisqu’il touche maintenant des Etats, des organisations et personnalités internationales ayant jusqu’alors refusé de s’y associer et n’ayant émis nulle réserve ou condamnation sur les agissements d’Israël.

Son élargissement comme le prouvent les spectaculaires prises de positions que viennent de prendre tant le secrétaire général de l’ONU, que la Suède ou le Parlement britannique suscite l’affolement au sein de la classe dirigeante israélienne. Elle savait certes que l’agression de l’été dernier lui a valu la désapprobation d’amis traditionnels d’Israël mais en ne mesurant pas qu’elle les entraînerait jusqu’à prendre des positions qui mettraient en mauvaise posture diplomatique et morale l’Etat sioniste. Ce qu’ont fait pourtant la Suède qui a annoncé qu’elle allait prochainement reconnaître l’Etat palestinien, le Parlement britannique en votant une motion recommandant à son gouvernement d’aller dans le même sens et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui en visite à Gaza a dressé un véritable réquisitoire dénonciateur de la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens.

Il n’y a rien d’immédiatement contraignant pour Israël dans les initiatives du gouvernement suédois, du Parlement britannique ou dans la déclaration du secrétaire général de l’ONU. Elles sont néanmoins l’indice que les lignes sont en train de bouger irréversiblement à l’international dans la perception de la réalité des obstacles qui empêchent la résolution du conflit israélo-palestinien. Le cercle de ceux qui entendent dire sa vérité à l’arrogant Etat sioniste ne se limite plus aux traditionnels défenseurs de la cause palestinienne. Il s’agrandit de voix qu’Israël a cru définitivement acquises pour lui malgré ses errements et violations répétitives du droit international.

Bien que tardives à se faire entendre, ces voix qui se sont élevées pour dire que « trop, c’est trop » à cet Etat dont elles ont soutenu les plus insupportables méfaits à l’encontre du peuple palestinien, ont, il faut l’espérer, pour objectif de faire prendre conscience en Israël que le mouvement international de réprobation qui se cristallise contre lui sur la question palestinienne n’est pas une donnée conjoncturelle qu’il peut ignorer sans dommages diplomatiques radicaux et définitifs pour lui. En tout cas, pour l’Autorité palestinienne ce mouvement et son élargissement sont une victoire politique et morale qu’elle doit exploiter pour accélérer la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien dans la pleine acceptation de ce statut tel que défini par le droit international. A défaut pour démontrer que seul l’Etat sioniste occupant des territoires palestiniens et les rares alliés dont il dispose dans la communauté internationale s’opposent à cette solution au conflit israélo-palestinien pourtant admise et préconisée par l’écrasante majorité de cette communauté.

»» http://www.lequotidien-oran.com/index.php++cs_INTERRO++news=5204619
URL de cet article 27227
  

Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » qu’Aragon consacra (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si Eve avait écrit la Genèse, que serait la première nuit d’amour du genre humain ? Eve aurait tout clarifié et dit qu’elle n’était pas née d’une côte, qu’elle ne connaissait aucun serpent, qu’elle n’a offert des pommes à personne et que Dieu ne lui a jamais dit qu’elle accoucherait dans la douleur et que son mari la dominerait. Que tout ça ce sont de purs mensonges qu’Adam a raconté à la Presse.

Eduardo Galeano

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.