Plein écran
commentaires

Ebola, Sida, Malaria, Choléra... héritage des plans d’ajustement structurels.

Alors que, à n’en pas douter, cette énième épidémie d’Ebola qui se répand actuellement en Afrique de l’Ouest revêt un tour de gravité jamais atteint pour cette maladie ; Alors que les chancelleries occidentales, tout en pleurant comme le crocodile devant sa victime morte, et selon la formule consacrée, "prennent toutes les précautions d’usage pour protéger leurs ressortissants" ; Alors que le Paludisme, le Sida, le choléra, la rougeole... continuent de tuer en silence et par millions, dans tous les pays pauvres et principalement en Afrique, (1) ; Alors que, une fois de plus, au prétexte de l’épidémie en cours, le continent, souffrant dans sa chair, est menacé de "mise en quarantaine" internationale généralisée, de disparition de ses dernières conditions sanitaires, de dislocation de ses infrastructures sur place, de pénuries d’approvisionnement en tout genre... N’est-il pas temps, à ceux qui prétendent mettre un terme à la récurrence de ces situations, de poser la question : "Qui est responsable et pourquoi tant de morts ?"

Négligences et "demande non solvable..."

Après que nombre d’ONG de santé (Responsables de santé africains, Médecins sans frontières dès le mois de Juin, l’OMS...) aient vainement tenté d’attirer l’attention des pouvoirs publics tant en Afrique qu’auprès des instances internationales, force est de constater que nous sommes aujourd’hui confrontés à la plus grande vague de cette maladie depuis son apparition.

Vraisemblablement très ancienne concernant les primates, soit les singes et les hommes, elle n’est toutefois connue comme "tueuse" d’êtres humains que depuis 1976 où elle est identifiée comme telle en Afrique Centrale et plus précisément en République Démocratique du Congo.

A ce jour, avant le déclenchement d’aujourd’hui, le virus est déjà apparu quelques dizaines de fois, essentiellement en Afrique Centrale, entrainant la mort de plusieurs centaines de personnes. On parle généralement de 1600 morts au total. Même si ce chiffre est certainement revu à la baisse, comparé aux millions de morts et de victimes de la Malaria et du Sida, il apparaît, clairement, aux yeux des "responsables", très peu important. Trop peu, en tout cas, pour mobiliser les énergies suffisantes permettant de s’attaquer au mal.

C’est donc en 1976 qu’Ebola est identifié comme fièvre hémorragique particulièrement dangereuse. Aujourd’hui, 38 ans plus tard on est toujours à "Ebola, année zéro !". 38 longues années que cette maladie est connue de la communauté internationale et que rien, jamais, n’a vraiment été mis en mouvement pour l’enrayer et l’éradiquer.

Par delà un quelconque décompte macabre pour savoir qui du Sida, de la Malaria, du choléra ou d’Ebola tue le plus de personnes en Afrique, le fait marquant reste que, concernant cette dernière, après toutes ces années, il n’existe toujours ni traitement, ni vaccin !

La virulence de la maladie est connue de longue date et toujours, curieusement, niée par les autorités qui la pensaient, quelle stupidité (!), circonscrite ad vitam aeternam entre les frontières de la RDC !

Eh bien non, Mesdames et Messieurs les responsables, les virus ne présentent pas leurs papiers aux postes frontières en restant dans la file ! Ils circulent et ce qui était à prévoir arrive. Désormais, l’épidémie, élargissant considérablement son champ d’expansion géographique, donne la pleine mesure de ses capacités de nuisance. Nous sommes bel et bien devant une situation particulièrement grave, pour les populations menacées, qu’il serait criminel de tenter de sous-estimer ou de cacher !

Les communiqués entendus régulièrement sur RFI, station pourtant très loin d’être alarmiste sur le sujet, sont éloquents : "L’OMS s’attend rapidement à 20 000 cas en Afrique de l’Ouest... Concernant l’épidémie Ebola, selon l’OMS, la situation est hors contrôle... Le bilan de l’épidémie ne cesse de s’alourdir..."

Pour le professeur Peter Piet, Président de l’Ecole de médecine tropicale de Londres, les choses sont encore plus nettes : "On ne s’y est pas pris à temps... Il y a eu une claire sous-estimation... Il faudrait des gens sur le terrain, des "locaux"...On peut estimer aujourd’hui à 5000 personnes victimes de la maladie sans compter les victimes (collatérales, NDLR) décédées pour d’autres raisons mais n’ayant pu être soignées faute de personnel, de lieux d’accueil, de fermetures d’hôpitaux..." (2)

Mis à part les habituelles gesticulations de la "solidarité" médiatique en temps de crise, sous forme d’images télé de "blancs au secours des africains", d’aides financières (des prêts supplémentaires pour la Dette !), d’envoi sur place, forcément parcimonieux, de personnels médicaux... il est clair que, s’agissant tant de traitement que de vaccin, aucun programme, nulle part, dans aucun des laboratoires les plus connus et les plus en pointe, n’a jamais été démarré. Drôle d’oubli !

Le résultat désastreux de cette "négligence" est que, pour l’instant, on considère que 50% des personnes contaminées décèdent.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, la "négligence" dont font preuve en la matière les labos et les pays occidentaux n’est pas fortuite. Elle est intimement liée aux profits espérés par les opérations commerciales. Il y a, toujours gravés dans les mémoire, des précédents qui parlent d’eux-mêmes.

Qui ne se souvient, en effet en Afrique, de l’interdiction faite à l’Afrique du Sud de soigner ses malades du SIDA ?

Comment Bill Clinton, président Démocrate, "jeune, ouvert..." des USA avait entamé une implacable bataille de procédures contre l’Afrique du Sud de Mandela, alors que celui-ci, pour faire face à l’ampleur de l’épidémie de SIDA frappant son pays, avait décidé de recourir aux génériques.

Aux côtés des trusts, soutenant son industrie pharmaceutique privée, en s’attaquant à Mandela, Clinton avait ainsi permis que ne se fonde pas un précédent qui aurait pu faire jurisprudence et faire baisser les profits des labos occidentaux et, s’agissant du SIDA, principalement des labos américains. (3)

Une défense d’intérêts privés, gagnée, au prix de combien de morts et de nouveaux malades infectés sur le continent ?

Qu’on le sache bien, l’Afrique, par les tenants du marketing international, est un continent toujours considéré à forte demande... mais une demande dite "non solvable" et, à cet égard, depuis le crime commis contre l’Afrique du Sud au nom des règles du commerce international et de l’OMC, soyons bien certains que rien n’a changé.

Un continent ruiné par le racket de la Dette

Selon toute vraisemblance, si cette épidémie se répand, cette fois, de façon beaucoup plus dangereuse que les précédentes c’est qu’elle se produit à un moment où les conditions sanitaires, dans les pays concernés, sont considérablement dégradées, voire devenues inexistantes.

Etant donné le mode de transmission de la maladie, essentiellement par le contact avec les fluides d’un malade infecté, il est parfaitement envisageable, dans un premier temps, de la circonscrire et de l’endiguer, notamment par l’information des populations qui, par manque d’information, ne saisissent pas toujours tous les tenants et aboutissants de cette maladie nouvelle.

Evidemment, un tel schéma supposerait que les systèmes de santé soient encore en état de marche, avec les infrastructures opérationnelles et des personnels formés en quantité suffisante. Ce qui est loin d’être le cas ! Au contraire même.

Depuis les années 80 et les tristement célèbres PAS (Plans d’ajustements structurels) l’Afrique s’est vue soumise à un véritable racket de la part de la Banque Mondiale, la "prêteuse" et du FMI son garde chiourme.

L’exemple du Cameroun est un véritable "mode d’emploi" à livre ouvert des méthodes de la Banque Mondiale et du FMI visant à l’extorsion de fonds et au maintien définitif au bas de l’échelle de leurs victimes.*

La Banque Mondiale, avec la duplicité des potentats locaux mis en place par les colonisateurs, a commencé par lourdement endetter les pays. Toute dette devant être honorée, une fois les dépenses réalisées, tout l’argent dépensé et détourné, il fallait passer à la caisse et justement...les caisses étaient vides ! Pour rembourser la Banque Mondiale a la solution, simple : "il faut réemprunter". Commence alors le piège infernal : Pour réemprunter, auprès de la Banque Mondiale s’entend, il faut "bien se conduire" et bien se conduire, selon nos "experts prêteurs", c’est ne plus dépenser !

Stopper les dépenses publiques, privatiser l’ensemble des services, tout vendre (!), opérer un désengagement massif des services d’aide aux populations...Les premiers secteurs touchés, dans tous les pays concernés, en Afrique et partout ailleurs, ont été les systèmes scolaires et, bien sûr, les systèmes de santé !

L’exemple de la Guinée, réputée pour être un des foyers de l’épidémie est particulièrement éclairant pour l’ensemble du continent.

Il convient de savoir que, alors que l’OMS et la CDEAO conseillent un minimum de 15% des dépenses totales de l’état consacrés à la santé, l’état guinéen en alloue...moins de 3% ! (4)

Il convient de savoir également que, au moment où vient frapper la maladie, ce sont moins de 3% de la population qui peuvent prétendre à une couverture sociale, savoir aussi que les personnels formés sont en pénurie maximum, que les structures sanitaires restantes sont, évidemment, d’une très mauvaise qualité... Tous éléments qui expliquent la faible confiance des populations envers les structures locales et leur très faible accès aux médicaments disponibles et aux informations sur la prévention (5)

Toujours concernant la Guinée, et compte tenu de ce contexte de délabrement général des systèmes de santé, le choléra qui avait sinon disparu largement reculé a fait lui aussi une réapparition meurtrière puisqu’en 2012 on recensait 8000 cas pour 150 décès (selon les sources officielles).

La rougeole qui sévit actuellement en Guinée est également "installée" dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. Comment peut-on imaginer que des populations soient, encore en 2014, soustraites aux programmes de vaccination ? Est-il seulement admissible de considérer comme "normal" que des enfants d’Afrique puissent encore mourir de la rougeole ?

N’évoquons même pas le paludisme, plaie ouverte des populations africaines subsaharienne, qui pour la seule Guinée tue régulièrement (toujours selon les chiffres officiels) plus de trente mille guinéens chaque année. Selon l’OMS, le taux de mortalité du palu atteint aujourd’hui 170 décès pour 100 000 habitants.

La Guinée n’est malheureusement pas un cas isolé, il suffit de rappeler que le Libéria, au début de l’épidémie, compte sur tout son territoire, moins de 50 médecins ! (6)

C’est donc au prix fort que les africains paient l’endettement de leurs états.

On est bien loin des "OMD pour le millénaire" des Nations Unies qui préconisaient des mesures et des dépenses dans les domaines de l’école et de la santé, pour l’an 2000, qu’elles savaient absolument hors d’atteinte pour...cause de remboursement de la Dette ! Le système est simplissime : "Je te reprends d’une main ce que je te prête de l’autre et, bien entendu, je te reprend davantage que je t’ai prêté. Ainsi, je te ruine à vie et te contrains à...la Dette pour survivre."

L’hypocrisie des puissants est toujours sans pudeur aucune.

Autre conséquence de la crise sanitaire actuelle, l’écroulement de ce qui restait des systèmes de santé. En effet, du fait de la maladie et de la crainte qu’elle inspire, les hôpitaux restants sont soit encombrés, soit désertés, soit abandonnés, vides de personnels ou inopérants.

Situation qui fait dire à Augustine Kpehe Ngafuan, ministre de la santé du Libéria : "Tout le secteur de la santé est dévasté par la crise. Des gens meurent de maladies communes parce que le système de santé est en train de s’effondrer." (7)

Tel un carcan verrouillé son cou, une Dette illégitime à "payer", pillée jusqu’à l’os, rackettée par les banques, l’Afrique se meurt de demeurer, pour les requins commerciaux, un continent à "demande non solvable".

Il serait temps que, pour remettre à l’endroit ce qui a été mis à l’envers, on puisse commencer à envisager, en Afrique même, de prendre les affaires en main. Que l’Afrique, sa santé, ses richesses, ses populations... revienne enfin aux africains.
Et si, pour commencer, les pays d’Afrique, ensemble, décidaient de ne plus "honorer" cette Dette odieuse ? (8)

François Charles

* Voir article : "Pourquoi faut-il réaliser un audit citoyen de la dette du Cameroun ?" 28 août par Jean-Marc Bikoko ,

1/ Un million sept cent mille morts par le SIDA

2/ Peter Piet est aussi le codécouvreur du Virus Ebola. Interview sur RFI du Août.

3/ On se souvient aussi que, pris dans le tournant social libéral économique de l’ANC, l’administration Mandela avait fini par céder aux pressions américaines. (Naomi Klein : "La stratégie du choc")

4/ Pour les autres pays d’Afrique le taux moyen est de à peine 5%

5/ Le traitement ironique, dans les médias européens, de la méfiance des populations à l’encontre des centres de soins frisent le racisme. A ce propos, il convient de rappeler que, en 1976, alors que Ebola sévissait en RDC, les victimes se sont trouvées, après enquête ultérieure, être les personnes qui fréquentaient le plus assidûment les centres de soins ! La maladie n’y était pas propagée, bien entendu, mais faute de mesures de prévention suffisantes, elles s’y propageait bel et bien. Et , certes parfois déformée, la mémoire collective a la vie dure.

6/ Nicolas Sarkozy, lorsqu’il oubliait "que l’homme africain n’était pas assez entré dans l’histoire", s’étonnait de" voir davantage de médecins béninois dans les hôpitaux parisiens qu’au Bénin". N’était-ce pas pourtant cela "l’immigration choisie" ?

7/ Repris par l’agence Reuter le 8 août 2014

8/ Selon le principe rappelé par Eric Toussaint (CADTM) : "Quand tu dois de l’argent à ta banque, tu as un problème avec elle. Quand tu ne la rembourse plus, c’est ta banque qui a un problème."

 http://lautreafrique.info/2014/09/01/ebola-sida-malaria-cholera-heritage-des-plans-dajustement-structurels/
Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

05/09/2014 11:42 par D. Vanhove

Mettre Ebola dans le même sac que le Sida ou le Choléra ou surtout le Paludisme (Malaria) est de la désinformation... Si, comme dit l’article, cette maladie est connue depuis 38 ans, elle aurait fait bcp plus de victimes que la poignée de milliers dont on parle... A ce sujet, lire : [http://www.santenatureinnovation.com/ebola-le-mensonge-generalise/]

05/09/2014 12:58 par legrandsoir

"Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre. C’est à l’hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié, en septembre 1976, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280." (wikipedia) Personnellement, je me souviens de l’info à l’époque.

Le virus, dans sa version la plus virulente, a une courte période d’incubation et tue rapidement. La contagion est donc limitée puisque le virus tue "trop vite" et n’a pas le temps de s’étendre. Les versions moins virulentes sont plus propices à la contagion, surtout si elles entrent en milieu urbain. (explication fournie par une amie biologiste)

05/09/2014 12:06 par Anonyme

Traduction de Karen Méndez sur Russia Today

Le Centre de Recherche en Biologie américain de Fort Detrick est-il derrière l’épidémie d’Ebola ?

La correspondante de RT Káren Méndez (journaliste Vénézuélienne) a recherché quel lien il y avait entre le Centre de Recherches Biologiques américain Fort Detrick et la nouvelle épidémie du virus Ebola en Afrique et aussi à qui ont profité les pandémies au cours de l’Histoire.

Moscou le 7 Août 2014

L’alarme suscitée auprès de la population mondiale par différents médias, spécialement la CNN, par rapport à l’épidémie du virus Ebola dans les pays d’Afrique, et, par la suite, leur insistance au sujet du vaccin que l’on a trouvé pour guérir cette maladie, jettent le doute sur beaucoup de choses.

Ce lundi 4 Août 2014, CNN lance le "scoop" en disant que les autorité américaines proposent un traitement non éprouvé sur les êtres humains pour soigner Ebola. De plus, on informe que le médicament a été administré au médecin Américain Kent Brantly, atteint pas la maladie en Afrique, et que les effets sur le patient on été "miraculeux".

Par la suite, on a pu savoir par les mêmes que le médicament avait été développé par la compagnie de biotechnologie dont le siège est à San Diego (Etats-Unis) appelée Mapp Biopharmaceutica, dont l’équipe de chercheurs travaille avec l’armée américaine à Fort Detrick et qui, il y a un an, a inoculé le virus Ebola à un groupe de singes.

05/09/2014 12:10 par Anonyme

Traduction de Karen Méndez sur Russia Today - Suite 1

Qu’est-ce que Fort Detrick ?

Fort Detrick, situé dans le Maryland (Etats-Unis), est un centre de recherche biologique et de développement d’armes chimiques qui depuis plus de 50 ans est consacré à la recherche de maladies au moyen d’une "manipulation par ingenierie de l’infection".

Au cours de la seconde guerre mondiale Fort Detrick a entrepris des recherches intensives sur la guerre biologique. Celles-ci étaient dirigées par George Merck, grand ami de Hitler, et président de l’une des industries pharmaceutiques les plus importantes des Etats-Unis.

En effet, une des choses parmi tant d’autres qu’a copié du nazisme le gouvernement des Etats-Unis a été le programme de guerre biologique appliqué durant le III° Reich. Grâce à l’operation "Paperclip" les services de renseignement et les militaires Américains ont transféré de manière secrète aux Etats-Unis 700 scientifiques nazis pour leur soutirer tous leurs secrets concernant les armes chimiques et l’expérimetation médicale.

C’est ainsi qu’en 1946 le gouvernement de Harry Truman a recruté les principaux scientifiques qui travaillaient pour Hitler. L’un de ces principaux nazis est d’Eric Troub, responsable de la section de l’armement biologique du III° Reich. Cet expert en maladies d’origine virale est arrivé aux Etats-Unis en 1949 et depuis cette date il s’est mis à travailler pour la Marine des Etats-Unis. Depuis là, il a commencé à étudier les 40 souches les plus virulentes du monde, tout en prêtant assistance à des membres de la CIA et à ceux que l’on nommait "guerriers du biologique" de Fort Detrick.

On dénonce que depuis Fort Detrick ont été inoculés des virus comme le VIH, Ebola, La Peste Bubonique, l’Anthrax et le Virus du Nil Occidental.

Dans les années 70 Fort Detrick a changé de nom. Il s’appelle maintenant ’les installations Frederick pour la Recherche sur le Cancer" et est supervisé par les Départements de la Défense et de la Sécurité Intérieure, par la CIA et par l’Institut National sur le Cancer.

Dans la ville de Maryland, plus de 500 familles souffrant du cancer soupçonnent que la cause de leur maladie est due aux expériences chimiques que fait le Commandement de Detrick à proximité de leurs maisons.

En Septembre 2010, la chaîne américaine FOX a diffusé un reportage où sont interviewées des populations qui vivent à côté des installations de Fort Detrick à Maryland.

Un des témoignages est celui de l’agriculteur Bill Krantz, qui a passé toute sa vie près de Fort Detrick. Celui-ci dit que depuis tout petit il a vu que "depuis le Commandement, ils arrosaient les champs de produits chimiques avec des hélicoptères, des avions et des aérostats. Monsieur Krantz a lui-même parlé avec le chef de la sécurité de Fort Detrick qui lui a certfié que ce qui tombait au dessus de ses terres et de sa famille était inoffensif. Mais avec les années plusieurs membres de la famille de Krantz ont un cancer.

Un autre habitant dit dans ce reportage de FOX "J’ai emménagé a
Frederick en 1992. Je me suis marié avec Deborah Cross en 1993 et nous sommes restés mariés 19 ans. Ma fille Kristen René Hernández est morte d’un cancer au cerveau en 2008. Mon épouse est morte en 2010 d’un cancer du rein, les métastases ayant gagné le cerveau." Il dit qu’ils ont fait des expériences avec des produits chimiques aux alentours de la base militaire et que ce sont les mêmes dioxydes qui se trouvaient dans le sang de sa fille et de son épouse, avec la même empreinte molléculaire que des produits chimiques prélevés aux alentours.

05/09/2014 12:14 par Anonyme

Traduction de Karen Méndez sur Russia Today - Suite 2

Une longue expérience en terrorisme bilologique

En 2011, l’ancien président du Guatemala, Álvaro Colom, a dénoncé que les Etats-Unis ont inoculé des maladies à 696 Guatemaltèques durant les années 1946 et 1948. Face à un tel scandale, les Etats-Unis dirent seulement "excusez-nous". Mais le Guatemala ne fut pas le seul pays à être victime de ces aberrations scientifiques des Etats-Unis, et la liste est longue des crimes contre l’humanité commis par ce pays dans sa guerre biologique.

En 1931, Cornelius Rhoads parrainé par l’Institut Rockefeller, et qui faisait partie de la Commission à l’Energie Atomique des Etats-Unis, a contaminé des centaines de citoyens Portoriquains avec des cellules cancérigènes lors d’expérimentation médicale.

En 1951, les Etats-Unis ont utilisé des plumes d’oiseaux infectées par l’Antrax pour provoquer ce fléau en Corée du Nord et par la suite inoculer la fièvre jaune dans ce pays.

En 1962, les Etats-Unis ont contaminé un bateau de cannes à sucre qui avait pour cap l’Union Soviétique pendant une escale à Porto Rico.

En 1966, le Pentagone a fait briser des ampoules de Bacile Subtile dans les bouches de ventilation du métro de New York exposant plus d’un million de personnes à cette bactérie.

En 1970, Fort Detrick a développé des techniques de biologie moléculaireafin de produire le retrovirus aujourd’hui connu comme VIH.

Pendant les années 70 la CIA a déployé "l’Opération Mangouste". La CIA a contaminé Cuba par des virus variés comme le champignon parasite "royo" de la canne à sucre pour atteindre des parties du pays où celle-ci était cultivée, la fièvre porcine africaine qui a obligé à sacrifier plus de 700 porcs et le "champignon bleu" du tabac qui a détruit plus de 85 % de ces plantations.

En 1981, à Cuba ils introduisirent le virus de la Dengue Hémorrhagique qui a coûté la vie à 158 Cubains, parmi lesquels 61 enfants.

En 1990 à Los Angeles ils testèrent le vaccin contre la rougeole sur des bébés noirs et hispaniques.

En 1995, le gouvernement des Etats-Unis a reconnu avoir offert d’importantes sommes d’argent et l’impunité à des criminels de guerre et à des scientifiques Japonais en échange d’informations sur les recherches qu’ils faisaient concernant la guerre biologique.

Une semaine après l’attaque des tours jumelles, les Etats-Unis ont souffert d’une curieuse attaque d’Antrax. En Juin 2008, Bruce Irvins, scientifique de l’Armée américaine, s’est suicidé avant d’être accusé de ces attentats. Mais Irvins n’est pas le seul scientifique à avoir perdu la vie dans d’étranges circonstances.

Lisez aussi : les pires expériences faites sur les être humains par les USA [En espagnol]

En Juillet 2003, le scientifique Anglais David Kelly fut trouvé mort dans sa maison, après qu’il eût donné une interview secrète à la BBC de Londres dans laquelle il confessait qu’il était totalement faux que l’Irak possédait des armes de destruction massive et que c’était simplement une excuse pour envahir le pays et le mettre à sac. Ce fait a déclenché d’innombrables questions mais aussi il fait apparaître le monde pervers des gurerres biologiques des Etats-Unis et de la Grande Bretagne.

Bien que les Conventions sur les Armes Chimiques et Biologiques rendent illégaux la production, le stockage et l’utilisation des armes biologiques, les Etats-Unis possèdent les plus gros arsenaux de ces armes de destruction massive et ont été le premier pays à en faire usage. Nous ne pourrons jamais oublier ce qu’il firent à l’encontre des peuples Vietnamien et Cambodgiens avec l"’agent orange" de sinistre mémoire fabriqué par les Américains et l’entreprise Bayer.

Depuis l’année 2001, les Etats-Unis ont dépensé quelques 50 000 000 000 de dollars en armes biologiques. Avant de partir, l’ancien président George Bush a consacré pour l’année 2009 quasiment 9 000 000 000 de dollars de plus pour les dépenses en bio-armes, c’est à dire 39% de plus que pour 2008.

Mais il a été dénoncé aussi que ces bio-armes soient tombées dans des mains irresponsables. Il en a été ainsi dans le cas de Cuba, quand les agents des services centraux de renseignement Américains ont remis des armes bactériologiques a des membres du groupe terroriste "Omega 7" afin de les introduire à Cuba et d’en finir avec la Révolution. Le leader de la RévolutionCubaine, Fidel Castro, l’a dénoncé en son temps à l’ONU mais il s’est passé de nombreuses années avant que le monde puisse confirmer la véracité de ces dénonciations.

Cependant, d’anciens proches du gouvernement américain sont allés plus loin. Robert McNamara, ancien président de la Banque Mondiale, ancien Secrétaire des Etats-Unis, celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam et qui fut membre du "Expanded Program on Immunization" a eu l’occasion de dire à un journal français : “Il faut prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations. Réduire les taux de natalité s’est avéré impossible ou insuffisant. Il faut donc augmenter le taux de mortalité. Comment ? Par des moyens naturels : la famine et la maladie."

05/09/2014 12:16 par Anonyme

Traduction de Karen Méndez sur Russia Today - Suite 3

Plus les victimes augmentent, plus les actions en Bourse sont à la hausse.

Tandis qu’augmentent les victimes d’Ebola, la paranoia devient plus aigüe grâce aux entreprises médiatiques (qui ont permis aussi de distraire l’attention internationale de vrais massacres, comme celui du gouvernement d’Israél contre la Palestine) et les actions des entreprises pharmaceutiques montent en bourse.

Une information de CNN en espagnol, intitulée "Le virus Ebola fait monter en bourse les entreprises pharmaceutiques", le confirme. Dans cette information du journal il est dit textuellement :

"Les actions d’une entreprise basée à Vancouver qui travaille sur un produit suceptible de freiner la maladie ont connu une hausse de 40% la semaine dernière. (…) Tekmira Pharmaceuticals a connu une hausse plus élevée que d’habitude dans la mesure où les investisseurs attendent que les agences de santé des Etats-Unis donnent le feu vert à un médicament connu comme TKM-Ebola”

Et si ce n’était pas assez, le scientifique Américain qui est supposé avoir inventé le vaccin contre Ebola à Fort Detrick, Larry Zeitlin, assure que "le principal obstacle, du moins pour nous, c’est l’appui financier. Nous avons reçu un financement du gouvernement américain mais il arrive par à-coups (petit à petit), ce qui rend très difficile le développement rapide d’un médicament".

Cette histoire fait pense à ce qui est arrivé les années passées avec les célèbres grippes aviaire et porcine. Une fois qu’elles se sont répandues dans divers pays du monde, l’entreprise pharmaceutique américaine Gilead Science
est apparue en faisant la promotion d’un traitement nommé Tamiflu. Et pendant que des milliers et des milliers de personnes recherchaient désespérément le Tamiflu...Donald Rumsfeld souriait. Pourquoi souriait-il ? Le documentaire de Julián Alterini, "Opération pandémie", nous répond.

Alterini précise dans son documentaire que Donald Rumsfeld a été président de la Gilead Science jusqu’en 2001, quand l’ancien président Georges Bush l’a nommé Secrétaire à la Défense. Poste depuis lequel le dénommé Rumsfeld a approuvé un budget dont 1 200 000 000 de dollars étaient destinés à son ancienne entreprise pour fabriquer 20 000 000 de doses deTamiflu, l’un des deux médicaments autorisés par l’OMS pour soigner aussi bien la grippe aviaire que la porcine.

Tout paraît indiquer que l’histoire se répète et que l’alarme engendrée par la CNN à propos du virus Ebola est déclenchée par de grandes entreprises pharmaceutiques qui disent avoir le médicament et par cette annonce ont déjà réussi à faire monter leurs actions en Bourse.

La réalité est que ces grandes entreprises pharmaceutiques liées à Fort Detrick sont responsables, comme l’Histoire le montre, d’inoculer et de propager à travers le monde divers types de maladie pour ainsi augmenter leurs gains, au détriment de la vie de la majorité, presque toujours les Africains, utilisés aussi pour leurs expérimentations. L’histoire a déjà démontré que derrière chaque épidémie de ce type de maladie sont les entreprises pharmaceutiques, une des industries lesplus puissantes, influentes et perverses du monde.

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.