RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

France 2 : deux secondes et demie pour Jack Ralite

Littéralement. Les crapules ! Qui peut encore prétendre que l’anticommunisme primaire n’existe plus ? Pour Rocard, le défenseur tellement « éclairé » du capitalisme, ils en avaient fait des tonnes.

D’autres que moi diront l’œuvre accomplie par Jack Ralite à Aubervilliers et, plus généralement, en Île-de-France.

Je rappellerai simplement ce que tous les gens de gauche savent : le Musée de la Révolution française qu’il inaugura en 1984 à Vizilles lui doit beaucoup ; il s’engagea à fond pour l’exception culturelle (sans laquelle France 2 n’existerait peut-être plus) et contre l’Accord Multilatéral sur les Investissements (cet AMI qui nous voulait tant de bien).

Jack Ralite fut administrateur du Théâtre national de la colline (TNC). Il était également membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, du Conseil national de l’innovation pour la réussite scolaire, et du conseil politique de la fondation Agir contre l’exclusion.

En 1981, Jack Ralite, ministre de la Santé sous François Mitterrand, supprima le secteur privé dans les hôpitaux publics par un décret ne prenant effet qu’en décembre 1986. Vous savez, ce secteur privé qui empêche les plus éminents de nos médecins de s’installer dans les cliniques privées… Quelques mois plus tard, à l’occasion de la première cohabitation, la loi Barzach de juillet 1987 le rétablissait.

En 2012, il refusa la Légion d’honneur pour la quatrième fois : « Je ne l’ai pas refusée trois fois sous la gauche pour l’accepter sous la droite ».

On ne pouvait que partager sa vision de la politique officielle de la culture dans notre pays : « Avec les cinquante ans du ministère de la Culture, (on est) passé d’une grande politique publique nourrie du Front populaire et de la Libération, à une communication culturelle, puis une marchandisation culturelle, ensuite une financiarisation culturelle, enfin à une mise sous tutelle des affaires de l’esprit par l’esprit des affaires.” C’était en 2009, dans un article paru dans L’Humanité.

Auteur (entre autres) de Aragon d’hier à aujourd’hui, Tarbes, Arcane 17, 2012, Jack Ralite fut à la fois – au meilleur niveau – un homme de culture, un artiste et un homme d’action politique. Ça valait bien une minute du temps de l’antenne publique.

URL de cet article 32555
  

Même Auteur
Frédéric Rousseau. L’Enfant juif de Varsovie. Histoire d’une photographie.
Bernard GENSANE
Paris, Le Seuil, 2009 Nous connaissons tous la photo de ce jeune garçon juif, les mains en l’air, terrorisé parce qu’un soldat allemand pointe sur lui un fusil-mitrailleur. En compagnie de sa mère, qui se retourne par crainte de recevoir une salve de balles dans le dos, et d’un groupe d’enfants et d’adultes, il sort d’un immeuble du ghetto de Varsovie. A noter que ce que l’enfant voit devant lui est peut-être plus terrorisant que ce qui le menace derrière lui. Au fil d’un travail très rigoureux, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge. »

Yevgeny Yevtushenko

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.