Lu dans Vénézuéla-infos un point de vue qui ne manque pas de pertinence. A toutes les raisons connues que le capitalisme US a à ne pas vouloir que du bien aux bolivariens, il convient d’ajouter cette espèce de résurrection de l’idée "socialiste" qu’il faut constater aux USA même. Et qui trouble pas mal de sommeils à deux années de l’élection présidentielle de 2020. Même si Sanders se tiens assez loin des bolivariens, force est de constater qu’il ne sera peut-être pas suffisant, comme en 2016, de trafiquer les primaires démocrates pour écarter le vieux socialiste de la course finale.
Dire, et écrire, autant de mal que possible des bolivariens, est donc aussi un moyen de grimer Sanders et la spectaculaire équipe qui est en train de se constituer autour de lui. Sur quoi s’appuie-t-elle ? Sur la misère blanche qui est massive dans certains endroits, sur les minorité ethniques, qui sont en train de devenir, globalement, majoritaires et sur les femmes qui se mettent, en nombre, à courir après leurs droits élémentaires.
Comme quoi, il n’y aurait, au Vénézuéla, pas que du pétrole....