RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Imaginez : comment sortir d’une impasse !

Imaginez un philosophe qui est diplômé de la meilleure école, il a appris tout ce qu’il est possible d’apprendre, il maîtrise sa langue, il connaît tous les philosophes modernes et passés... Il vit dans le monde du savoir. Un jour, il rencontre un extra-terrestre qui nous observe depuis maintenant quelques dizaines d’années et qui lui dit : vous êtes l’homme le plus sage que j’aie pu observer sur votre planète, une catastrophe est sur le point de détruire votre civilisation et je pense que vous êtes le seul capable de dire aux autres comment l’éviter, je ne peux vous donner qu’une seule indication, vous ne connaissez pas la solution. Maintenant, il est temps que je retourne sur ma planète, ma mission est terminée.

Le philosophe tourne et retourne les propos de l’extra-terrestre dans ses pensées. Il y a tellement de choses qu’il ne sait pas, mais si l’extra-terrestre est venu lui parler, c’est parce qu’il est philosophe et pas mathématicien, physicien ou économiste... quels sont les philosophes qu’il n’a pas approfondis ou qu’il n’aurait pas lus ? Pendant des mois, il fait des recherches, découvre des philosophes oubliés, des philosophes qui ne l’intéressaient pas... Mais il abandonne cette piste également, ce n’est pas possible de tout savoir. Cet extra-terrestre n’est pas venu sur terre pour faire peser sur moi une responsabilité qui n’est pas la mienne, je ne connais pas la solution et je ne peux pas la connaître. Pourtant, je ne suis pas chef d’État, ce n’est pas à moi de chercher celui qui pourrait la connaître, c’est donc bien moi qui ai la solution, solution que je ne connais pas et que je ne peux pas connaître, solution qui est simple et là sous mes yeux !

Un beau jour, en se réveillant, il comprend que l’extra-terrestre ne connaissait pas non plus la solution, sinon il aurait été stupide ou pervers de ne pas la lui donner. Cette solution est donc... que ce que je ne connais pas est tout aussi important que ce que je connais. Ce que nous connaissons peut être faux et ce que nous ne connaissons pas peut être vrai. La catastrophe est là devant nous car à force de croire que nous avons la connaissance, nous oublions celles des autres et nous oublions que nous ne savons pas tout. Il a aussi dit que je pouvais sauver la civilisation, quel est le rapport avec ce que nous ne connaissons pas ? Ne serait-ce pas que nous ne cherchons pas au-delà de ce que nous savons ? Ainsi, pour sauver la civilisation, la seule chose est d’abandonner, tout ou partie, de ce que nous connaissons, ce que nous croyons connaître et simplement d’imaginer autre chose ? Que disait Einstein déjà ? L’imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. C’est cela, nous éviterons la catastrophe si nous admettons que nous sommes dans une impasse, que nos connaissances ne sont pas nécessairement les bonnes ! Dit autrement, nous devrons faire preuve d’imagination pour nous adapter aux changements, nous devons faire preuve d’intelligence !

Il m’a tout simplement dit que je devais dire aux gens de faire preuve d’intelligence, de chercher la solution dans leur imagination et pas dans ce qu’ils connaissaient.

[1] Ouvrage de l’auteur : « De quoi parlons-nous ? »
(http://phylogenese.blogspot.gr/p/list.html).

»» http://phylogenese.blogspot.gr/
URL de cet article 26974
  

« Cremada » de Maïté Pinero
Bernard Revel
Prix Odette Coste des Vendanges littéraires 2017 Maïté Pinero est née à Ille-sur-Têt. Journaliste, elle a été correspondante de presse en Amérique Latine dans les années quatre-vingts. Elle a couvert la révolution sandiniste au Nicaragua, les guérillas au Salvador et en Colombie, la chute des dictatures chiliennes et haïtiennes. Elle a écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles dont « Le trouble des eaux » (Julliard, 1995). Les huit nouvelles de « Cremada », rééditées par Philippe Salus, illustrent (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Sous une dictature, il y a une chose pour laquelle nous avons plus de chance que vous en Occident. Nous ne croyons à rien de ce que nous lisons dans la presse, à rien de ce que nous voyons à la télévision, parce que nous savons que c’est de la propagande et des mensonges. Contrairement aux Occidentaux, nous avons appris à voir au-delà de la propagande et à lire entre les lignes et, contrairement à vous, nous savons que la vérité est toujours subversive.

Zdener Urbanek

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.