20

J’ai pissé sur les cadavres... et alors ?

Photo : "Discours du Caire ? Quel discours du Caire ?"

Il avait gloussé de joie, frappé le haut du bar en faisant vibrer sa bière, ce soir où CBS News avait diffusé la vidéo… " J’y étais, putain… Là , le deuxième c’est moi ! ..."

Il avait gloussé de joie, frappé le haut du bar en faisant vibrer sa bière, ce soir où CBS News avait diffusé la vidéo… « J’y étais, putain… Là , le deuxième c’est moi ! Qui pisse sur cet enculé… » Le tourbillon remontait : On les avait bien eu. Ils avaient tenté de fuir lorsqu’on avait défoncé leur bourbier, bousculé leurs femmes qui hurlaient… Ils ne voulaient pas sortir dans la cour, alors on les a aidés un peu… Et "Blam, blam…’ deux rafales… C’est Walter qui le premier a ouvert sa braguette… En fixant la vidéo et sans entendre le commentaire, son bas ventre se souvenait de cette minute de jouissance…

Ca lui tournait un peu dans le crâne, le silence d’après… Dans ce bar du Sud… Son pote, avant ébloui et excité par les exploits un peu exagérés qu’il racontait depuis son retour au pays, s’était détourné doucement, écarté de lui en éloignant son verre du sien… Il ne voyait plus son visage que fixait une femme assise là , dont l’homme était encore "là bas’… Elle avait tout capté du pissage sur les terroristes… Ses yeux étaient grands ouverts, mais vides…

Putain ils ne comprendront jamais rien ces tarés de planqués. On en a chié quand même ! Roberto s’est fait refroidir et ils l’ont oublié, ça. Ils l’ont oublié le Roberto qui ne reviendra jamais à la station service au bout de la rue… Et Michaël aussi qui n’ose plus même venir au saloon et bouffe ses pilules. Ils l’ont oublié le Michaël devenu borgne et qui n’a plus que sa main gauche qui tremble pour se branler… Ils les ont oublié, ceux qui rechignent au fond de la salle des conneries, ceux qui ne me tendront plus jamais la main… Et moi j’ai pissé, oui j’ai pissé sur ces chiens morts… Où est le problème ? J’ai même rigolé quand le sergent a dit "Ca vaut bien une médaille, un moment pareil…’ Ils n’y étaient pas, putain ces connards… Font chier ! Pas étonnant avec un muslim à la maison Blanche qu’ils nous fassent chier avec ça !

La colère est montée encore quand le lendemain la fardée de Bill Clinton est venue protester contre "L’offense faite aux valeurs de l’Amérique "… Valeurs, mon cul ! Qu’est ce qu’elle en sait des valeurs de l’Amérique la bourge de Bill ? Pas plus que ce planqué de Bush qui n’a jamais porté les armes et ne connaissait de la mitraille que celle des flashes des photographes ! Ca ne l’empêchait pas de poser en uniforme de la Navy et avec un gilet pare balle … Le bâtard ! C’est pas lui qui risquait, pas elle non plus d’ailleurs, de rentrer au pays dans un sac en plastique ! Alors on ne peut plus pisser où on veut ?

Drôle quand même que sa bite fasse l’actualité… Avec son fusil d’assaut il avait fait bien pire ! On raconte pas tout sur CBS News… Et c’est le meilleur qu’on cache… Quand on fait exploser leurs maisons gavées de graines de talibans en bas age et de femmes geignardes… Ca c’est du spectacle… "USA ! USA !’ J’y étais moi sur les cendres du World Trade Center quand notre bouffon de Président a prêché la croisade … Je ne regrette rien ! Je l’ai faite moi la croisade, il fallait y aller ! Ce ne sont pas ces tapettes de journalistes ou ce traître de Bradley Manning qui vont nous dire ce qu’il ne fallait pas faire !... Fuck la presse ! A mort Bradley !... Sur eux aussi je pisse …

Un soir d’après il se surprit à parler à sa bite… Oui à lui parler avec le même ton de confidence grivoise que s’il s’adressait après un bon coup à son sergent… Celui qui pouffait de rire et disait ’Yeah’ en secouant sa dernière goutte avant de refermer sa braguette… Elle seule pouvait comprendre, sa bite…’On l’a fait putain, on l’a fait… Et vive l’Amérique ! Fuck l’Islam !... On est payé pour ça, non " ? Elle ne répondait pas… "Mal payé tu crois pas’ ? … "Si on y retourne je t’emmène avec les Blackwatters… Eux au moins ne risquent pas la cour martiale quand ils font leur boulot ou dégainent leur engin’…

Depuis le retour au pays, c’était dur avec Louisia… Elle l’avait attendu, un peu, c’est ce qu’elle disait… Mais ce n’était pas comme avant… Lui il bandait comme on arme avant la rafale ; mais elle, semblait lire en ses yeux quelque chose qu’elle n’aimait pas… "On dirait que tu as peur’ … Lui a-t-elle dit un jour… "Là bas, dis moi…’ Là il n’avait rien capté… La conne, moi peur ? Moi je n’ai peur de rien…’T’as vu ma médaille ? Et la photo de la compagnie ? Que des héros Louisia !... Allez suce ton héros, suce moi, tu te sentiras mieux…’ Elle n’avait plus voulu…

Ca ne marchait déjà plus comme avant, c’est sur… Et ces connards à la télé… Et la Louison qui avait vu les images… Et ce crétin de John qui lui avait raconté que je m’étais vanté d’y être… Pourtant sous le casque et derrière mes lunettes personne ne pouvait savoir… Elle ne voulait plus me sucer la salope… Putain, j’ai même débandé hier sans savoir pourquoi et elle a rigolé… A quoi pensait elle ?... Même en pissant, putain, me revient l’odeur de mort dés que je me touche, l’odeur de ce charnier… Il n’était pas sur la vidéo… Ils n’ont pas tout vu ces crétins… Derrière il y avait les femmes et les enfants de ces bâtards aussi… On a pissé que sur les hommes quand même ! Fallait leur réciter des prières ?... On ne les a pas jetés à la mer… Ils les auront eu leurs funérailles bien comme il faut, là bas… Avec cris, larmes et Allah Akbar… Non ?

Jacques Richaud

30 Janvier 2012 (A suivre)

Vidéo : Marines urinating on dead soldiers Taliban

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_TMq3m_Oli4 (0’39)

Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

02/02/2012 13:06 par babelouest

Malheureusement, c’est sans doute ainsi que cela se passe dans la tête de soldats à qui "on" a appris à ne plus être des humains, rien que des manieurs d’armes qui sont là pour tuer, et ne savent plus faire autre chose, même pas l’amour, parce que l’amour, ils l’ont perdu à jamais quelque part là -bas.

Cela n’empêchera pas de hauts gradés, eux-mêmes talonnés par des personnages inconnus des citoyens, d’envoyer d’autres continuer le "travail". Le poisson pourrit par la tête, dit-on. Là aussi, la tête insaisissable, occulte, est pourrie par l’argent, le goût du pouvoir qui se confond avec celui-ci, l’éloignement impersonnel qui rend parfaitement indifférent.

Quand la tête est pourrie, le reste est mort.

02/02/2012 14:10 par Nar

Je ne comprends pas votre article. Est-ce de la fiction, dans le sens ou vous imaginez les pensées du soldat ? Ou bien une traduction d’une vidéo, d’une interview...? Merci pour cet éclairage.

02/02/2012 14:58 par Clyde Barrow

Quand vous vous retrouvez dans ce genre d’unité combattante, de gré ou de force, peu importe, ils font de vous une machine à tuer, grace à un savant lavage de cerveau, jour après jour. Ils appellent ça "l’entrainement".

Si en plus vous avez combattu et vu des atrocités, vu vos copains se faire tuer ou estropier, vous pouvez faire absolument n’importe quoi. Je défie quiconque de rester "normal" dans ces conditions. On ne peut pas rester humain si on vit dans un univers inhumain, on perd tous ses repères.

Quand c’est fini, quand on rentre à la maison, il faut des années pour s’en sortir, et on n’en sort jamais complètement.

Et ce n’est pas propre aux américains, c’est comme ça dans toutes les armées du monde.

Moi ce que j’aimerais, c’est que les militaires de l’OTAN n’aient pas commis d’atrocités plus graves que celle là , en Afghanistan ou ailleurs. Malheureusement, je pense que celle là est loin d’être la pire. Mais ceux d’en face aussi commettent des atrocités. C’est comme ça, les guerres.

C’est le propre des guerres d’être dégueulasses.

Alors il ne faut pas trop en vouloir à ces soldats, ce ne sont que des victimes de plus.

02/02/2012 18:17 par legrandsoir

Mais ceux d’en face aussi commettent des atrocités.

Vous voulez dire "ceux d’en dessous" ? C’est-à -dire ceux qui habitaient là , qui ne demandaient rien à personne et qui ont été envahis et qui se prennent les drones sur la gueule ?

Règle numéro 1 : Les USA n’entrent dans une guerre que si
a) elle est totalement asymétrique en leur faveur
b) elle est déjà virtuellement gagnée

Régle numéro 2 : les USA sont prêts à tuer pour une cause mais jamais à mourir. Une égratignure en tentant d’ouvrir une boite de conserve irakienne et c’est déjà le deuil national.

02/02/2012 18:49 par babelouest

Au GS
Symptomatique. Guerre de 1914, les "boys" arrivent... en 1917. Guerre de 39-45, ils se lancent début 1943, et ne sont opérationnels que 6 mois plus tard (il fallait bien créer ces armées, qui n’existaient pas).En Libye, c’est maintenant que le gros de leurs troupes arrive.

Ils n’ont jamais été attaqués sur leur sol. Ils ont toujours été les assaillants quand il y avait un conflit où il leur fallait être impliqués, question de gros sous, directe ou indirecte. Non, bien sûr, les pauvres types (aux deux sens du terme) qui ont fait des atrocités n’en étaient pas totalement responsables, ils n’étaient que les rouages sanglants d’un système.

En revanche, quelle est la responsabilité des banquiers de New York, hommes cravatés et qui n’ont jamais vu couler le sang ? Elle est immense. Quant aux hauts gradés du Pentagone, ceux qui étaient la courroie de transmission, ce ne sont que des lâches, sans doute eux aussi contaminés par le système, et sans doute aussi "dressés" depuis leur plus jeune âge à ce comportement.(attention, un point Godwin) Après tout, les Hitlerjugend aussi ont été formatés avant de se faire leur propre jugement. J’ai fait mon temps d’armée dans une de leurs anciennes casernes, relativement confortable, mais d’un lugubre désespérant.
http://i40.servimg.com/u/f40/11/40/28/12/bucken11.jpg

02/02/2012 19:37 par Clyde Barrow

@ le Grand Soir

On est bien d’accord.

La seule chose c’est qu’il ne faudrait prendre ces soldats qui pissent sur des cadavres comme des boucs émissaires et oublier les vrais responsables : Bush, Obama, Sarkozy, etc...

Sans compter que pour nous rapporter celle là de saloperie, combien d’autres ont été passées sous silence par les gouvernements et par la presse ?

Pour en faire des tonnes sur une photo de soldats qui pissent, on oublie de parler des enfants, des femmes et des hommes, au Pakistan ou ailleurs, qui se font canarder tous les jours par des drones dont les pilotes sont tranquillement derrière leurs écrans quelque part aux Etats-Unis.

Ca c’est beaucoup plus dégueulasse, mais on n’en parle très peu, vous avez remarqué ?

03/02/2012 00:52 par Jacques Richaud (L'auteur)

Pour Nar qui écrit « Je ne comprends pas votre article. Est-ce de la fiction, dans le sens ou vous imaginez les pensées du soldat ? Ou bien une traduction d’une vidéo, d’une interview... ? Merci pour cet éclairage.  »

La vidéo est visible par chacun, moi comme chacun elle m’a interpellé, le mot est faible…
Cette brève "˜nouvelle’ est une fiction totale évidemment, qui tente d’imaginer ce qu’il peut y avoir dans le crâne d’un vétéran revenu de là bas et concerné par la diffusion d’un tel document … Sur les tourments de ceux là nous ne manquons ni de documents ni de témoignage…

Mais assimiler les bourreaux aux victimes « Alors il ne faut pas trop en vouloir à ces soldats, ce ne sont que des victimes de plus.  » comme le fait l’anonyme partenaire du valeureux Tony Parker, n’est pas ma conception du courage ni du respect humain…

J’ai annoncé "˜première partie’ ; la seconde dont cette nouvelle n’aura été qu’un préambule, sera une analyse un peu plus politique, qui prolongera aussi les réflexions amorcées par les autres commentateurs…

Mais voyez vous, je crois profondément que l’on "˜choisit’ toujours d’être ce que l’on est et de faire ce que l’on fait. Le premier choix est de faire une guerre (Ces soldats l’ont fait) qui fera de nous ce que nous deviendrons sous une emprise consentie (Ces soldats l’ont accepté aussi) … Je pense qu’aucun des paras d’Alger ne s’était engagé "˜pour torturer’… Et pourtant…

A suivre bientôt …. Ils pisseront aussi sur nous…

Jacques Richaud (L’auteur)

03/02/2012 08:45 par Clyde Barrow

@ Jacques Richaud (L’auteur)

Mais voyez vous, je crois profondément que l’on "˜choisit’ toujours d’être ce que l’on est et de faire ce que l’on fait. Le premier choix est de faire une guerre (Ces soldats l’ont fait) qui fera de nous ce que nous deviendrons sous une emprise consentie (Ces soldats l’ont accepté aussi) …

Sauf qu’aux USA beaucoup de ces soldats n’ont pas trop le choix. C’est l’armée ou la prison pour beaucoup d’entre eux, ou bien l’armée ou la misère. Donc vous savez, "le choix de faire une guerre", ça se discute.

Et quand bien même, vous croyez vraiment que ceux qui font ce choix le font en toute connaissance de cause ? Qu’ils ne sont pas manipulés par une quelconque propagande mensongère ? Effectivement c’est un mauvais choix, mais qui n’a jamais fait de mauvais choix ?

"Le problème de ce monde est que les gens intelligents sont plein de doutes alors que les idiots sont plein de certitudes" [C. Bukowski]

03/02/2012 09:27 par emcee

Certes, on ne peut pas mettre dos à dos deux camps, dont l’un est l’agresseur, toujours plus armé, et l’autre qui tente de résister à l’invasion.
Mais, cette affaire fait partie des milliers (millions ?) de crimes commis dans les guerres du monde entier.
Or, bien peu de ces crimes arrivent jusqu’au grand public, provoquant son indignation. Pourtant, il y a quotidiennement des atrocités comme celle-ci, et de bien pires, parce qu’elles sont pratiquées sur des êtres vivants.
En montrant des scènes qui présentent des actes frustes (comme uriner sur des morts), commis par des groupes isolés, on laisse entendre que c’est un phénomène très marginal.
Ainsi, la seule, pratiquement, à avoir été montrée du doigt et impliquée dans les tortures commises à Abou Ghraib, et condamnée, est une soldate du nom de Lynndie England. Curieux, tout de même que cela tombe sur une femme, alors que celles-ci sont très peu nombreuses au front.
A la suite de cela, les autorités US ont transféré les prisonniers et remis la prison d’Abou Ghraib aux autorités irakiennes. Balayées sous le tapis, les tortures que subissaient les prisonniers sous le contrôle de l’armée US.
Quand ces photos ont été publiées, les autorités US se sont empressées de dire que 99% des soldats ne se comportaient pas comme ces gens-là .
Cette fois-ci, H Clinton a déclaré qu’une telle attitude était en totale contradiction avec le sens moral de l’immense majorité des Marines.
Une Hilary Clinton crédible qui, entre autres indécences, se réjouissait de la capture de Ben Laden et de son « enterrement » en pleine mer, ou de l’assassinat de Kadhafi par d’autres tortionnaires.
L’usage de la torture n’a pas été décidé par les simples soldats : s’ils se permettent cela, et à si grande échelle, c’est bien qu’ils ont l’aval des hauts responsables.
Sinon, ils seraient sanctionnés sévèrement. Contrairement, d’ailleurs, aux mercenaires payés par le Pentagone qui sont exempts de sanctions.
Bush a légalisé la torture, Obama, en parfait hypocrite, l’a délocalisée. Les US ont fait enlever des gens, les ont enfermés dans un de leurs « sites noirs », les ont fait torturer, en ont jeté à Guantanamo pendant des années, et certains n’en sortiront jamais.
Et ce que j’en dis, c’est la partie émergée de l’iceberg. De la part des Etats-Unis, mais également de tous ses satellites, si ce n’est acteurs, du moins complices.

NB : pour être plus juste, Clyde Barrow était le partenaire non pas de « Tony  », mais de « Bonnie  » Parker, une femme. Comme quoi, les noms, n’ont finalement qu’une importance limitée, même si on y est très attaché.
Or, je constate, par là -même, que M. Richaud fait partie de la bande d’irréductibles au GS qui veulent imposer aux contributeurs de signer de leur vrai nom, et qui ironisent de façon malvenue à ce propos, souvent en réponse à leurs contradicteurs, d’ailleurs, comme pour enlever toute crédibilité à leurs propos.
Nombre d’écrivains et de journalistes signent d’un nom de plume alors que leur lectorat est réduit, mais, apparemment, c’est admis, et personne, d’ailleurs, ne se pose la question de savoir si celui qu’on lit a signé de son « vrai nom » ou d’un autre.
On a même dit que Shakespeare n’était pas « Shakespeare ».
Qu’importe, en réalité ?
Quelle importance de savoir si le journaliste/écrivain a une famille, où il habite, ce qu’il prend au petit déjeuner et autres détails « pipole » dont un lecteur intéressé par ce qu’il écrit n’a que faire. Il me semble qu’ils ont le droit de protéger leur vie privée, non ?
Et c’est pire encore quand il s’agit d’Internet. Il faut être naïf pour penser que nous sommes entre gens de bonne compagnie, et se croire investi d’une autorité supérieure pour exiger d’autres internautes qu’ils se présentent sur le web comme pour une convocation au commissariat.
Que veulent donc faire de ces informations ces inquisiteurs ? Quel plaisir leur procure l’impression qu’ils s’adressent à un « vrai nom » ?
Une telle insistance - alors que nous savons les risques que comporte Internet, les possibilités de recoupement des informations qui peuvent permettre à un internaute lambda de retrouver les coordonnées d’autres personnes et les utiliser à des fins malhonnêtes - est bien dans l’air du temps, où on devient les alliés objectifs des gouvernements totalitaires de la planète, dont le nôtre, pour faire renoncer aux autres le peu de libertés qui leur restent, en se faisant, ainsi, les complices de ceux qui aspirent à ficher les populations à l’échelle planétaire.
Enfin, je dis ça ... Ce sera encore un coup d ’épée dans l’eau.

03/02/2012 10:27 par rouge de honte

Il faut condamner ces actes, nous pouvons en pleurer.
Il ne faut pas détester les personnes qui ont perpétrés ces actes abominables. Il faut détester les circonstances qui les ont poussé à ceci.
Il y a un monstre en chacun de nous, un lâche aussi, un traître etc.
En achetant de la benzine ou un ordi. Etc. je suis déjà pissant sur des êtres qui souffrent, ce sont les circonstances qui font de moi un monstre et des autres au fond des mines ou à la guerre des presque cadavres qui n’ont droit à mon empathie que pour soulager ma morale.

N’oublions pas que ces hommes objets sont uniformisés et armé pour défendre les intérêts des riches et de leurs miettes pour lesquelles nous nous battons pour obtenir la plus grosse part.

Si je devais dire qui du soldat sans conscience ou de moi est le plus à blâmer et bien c’est le lâche qui vous répondrait par un grand silence.

03/02/2012 16:49 par Jacques Richaud (L'auteur)

«  NB : pour être plus juste, Clyde Barrow était le partenaire non pas de « Tony », mais de « Bonnie » Parker, une femme. Comme quoi, les noms, n’ont finalement qu’une importance limitée, même si on y est très attaché.
Or, je constate, par là même, que M. Richaud fait partie de la bande d’irréductibles au GS qui veulent imposer aux contributeurs de signer de leur vrai nom,…etc
. »

1- Bien vu "˜emcee’ pour Bonnie ! Merci d’avoir corrigé mon imprécision malencontreuse…Mea culpa.

2- Mais je ne veux rien "˜imposer’ à quiconque, je m’autorise seulement à dire et le confirme encore que ce n’est pas semblable de s’exprimer masqué ou à visage ou identité découvert.

Notre société vit ses peurs, qui interrogent le courage de chacun, ses lâchetés qui autorisent certains à l’invective ou la délation sans risque, ses confusions aussi qui confondent liberté et irresponsabilité revendiquée, ses contradictions qui font que des anonymes usent de l’espace ouvert sur le net par des plus courageux qu’eux qui risquent eux les menaces physiques et les procès sur ce propre site…

Alors non, je n’impose rien à personne, mais demande au moins la retenue dans l’accusation de ceux qui adoptent la burqa de l’anonymat en condamnant s’il le faut celle des autres quand cela les dérange.

Cela nous éloigne du débat ouvert par cet article, qui sera prolongé dans la deuxième partie prochaine… ?
Peut être pas tellement au fond…
Les pisseurs devaient bien espérer un anonymat éternel pour se conduire ainsi… Et d’ailleurs ne dit on pas un pisse-copie pour désigner certains mercenaires de la presse aussi ?

Observons aussi que le nombre des contributeurs sur un forum comme celui de LGS est très faible par rapport au nombre des lecteurs ; j’ai assez tendance à oser penser que beaucoup de ceux qui "˜n’osent’ pas réagir, sont dans la posture du "˜timide’ qui s’il écrivait trouverait naturel de signer son propos et n’ose… Sans doute cette masse majoritaire de ceux qui n’ont jamais reconnu vertu aux corbeaux ni aux délateurs…

L’espace de liberté qui nous est ouvert est vertigineux, faisons en un usage qui ne dévalorise pas ce que nous prétendons défendre… Les guérilleros du clavier se compteront moins nombreux, j’ai tendance à le croire, derrière les barricades du réel…

Jacques Richaud

03/02/2012 19:15 par rouge de honte

Ll’espace de liberté n’est jamais sur le net, le net est un succédanné de liberté et une machine à gonfler les égos.
Les foules révoltées sont aussi composées d’anonymes. Et bien des guerrilleros ont un surnom et ce n’est ni qu’ils admirent les corbeaux ni les délateurs.

04/02/2012 11:27 par emcee

A jacques Richaud
D’abord, je ne suis pas « emcee » entre guillemets, mais emcee tout court. Merci de le noter. Il n’y a pas encore de loi imposant aux utilisateurs d’internet de citer leur nom d’état civil, donc, mon pseudo est aussi légitime que votre nom. Et votre ironie fort mal placée.
Quant à la transparence dont vous vous réclamez, elle s’arrête à quelques écrits commis sur le GS, et peut-être ailleurs, s’il s’agit de vous. Piètre pêche.
En effet, en effectuant aujourd’hui une recherche de votre nom sur google, outre qu’il y a plusieurs personnes de ce nom là , on ne trouve aucune donnée personnelle, seuls des liens renvoyant à des billets du GS, et d’autres sur d’autres sites, mais rien n’indique que c’est vous ou un homonyme qui les a écrits.
A qui nous adressons-nous ? A Jacques Richaud, radiologue à Lyon ? A Jacques Richaud, chirurgien, né à Marseille ? A un autre ?
Alors, quelles informations votre nom donne-t-il sur votre identité qu’un pseudo ne donnerait pas ?
Et, où est la transparence ? Où est ce « courage  » dont vous vous flattez ?
Mais je ne veux rien "˜imposer’ à quiconque, je m’autorise seulement à dire et le confirme encore que ce n’est pas semblable de s’exprimer masqué ou à visage ou identité découvert.
« s’exprimer masqué ou à visage ou identité découvert  » :
Ce n’est pas parce que je connais votre nom que je connais votre « visage », ou votre identité (cf plus haut). Et, franchement, je m’en moque un peu. C’est ce que vous avez écrit qui m’a interpelée.
D’autre part, pouvez-vous affirmer que vous connaissez l’identité de toutes les personnes que vous côtoyez dans la vraie vie et avec qui vous discutez ?
Signer par un pseudo, ce n’est pas être « anonyme », ce que vous amalgamez volontairement, c’est signer sous un autre nom, si je ne m’abuse. Et, donc, être tout aussi « identifiable », parfois plus. Si on est un peu curieux et véritablement intéressé par ce que sont les autres, évidemment.

Notre société vit ses peurs, qui interrogent le courage de chacun, ses lâchetés qui autorisent certains à l’invective ou la délation sans risque, ses confusions aussi qui confondent liberté et irresponsabilité revendiquée, ses contradictions qui font que des anonymes usent de l’espace ouvert sur le net par des plus courageux qu’eux qui risquent eux les menaces physiques et les procès sur ce propre site…

En d’’autres termes, vous voulez dire que porter un pseudonyme c’est être un pleutre qui cherchera à se livrer à la délation, à la calomnie et fait, donc, de nous des corbeaux tapis dans l’ombre ?
Mais que faites-vous donc, là , si ce n’est calomnier les millions d’internautes sous pseudo ou anonymes qui ne se livrent ni à la calomnie, ni à la délation ?
D’autre part, vous suggérez que ceux qui portent un pseudo sont lâches et irresponsables et que ceux qui signent de leur « vrai nom » sont, eux, courageux parce qu’ils risquent des menaces physiques et des procès.
Il faut être bien ignorant du fonctionnement d’internet pour affirmer cela.
D’abord, la délation peut venir de personnes qui ont dûment signé d’un nom très crédible et connu, c’est prouvé, me semble-t-il, ensuite, avoir un pseudo, voire ne pas signer du tout, ne veut pas dire que la personne ne peut être retrouvée. Et si la justice ou la police (voire de simples internautes) font des recherches, elles auront vite fait de la retrouver.
D’autant plus facilement si la personne en question administre un blog/site. Ce qui ne semble pas être votre cas.
Alors, que voulez-vous donc faire du nom d’état civil de la personne ? Pourquoi donc vouloir cette intrusion dans la vie privée des gens ? Quand, dans la vraie vie, vous vous adressez aux gens, leur demandez-vous de décliner leur état civil au préalable ? Un simple prénom, un surnom, voire pas de nom du tout, ne vous suffisent pas pour discuter avec votre interlocuteur ?
C’est pourtant ce qui se passe dans les meetings, les manifestations, les conférences, les colloques, etc., partout où il y a débat d’idée, et, même dans le cadre privé, où il arrive de discuter toute une soirée avec des gens dont on n’a pas retenu le nom.
N’importe quel militant vous le dira : il ne connaît pas le nom de tous ceux qu’il rencontre, loin s’en faut. Dans certains groupes militants, ils ont même adopté des pseudonymes.
Une signature caractéristique sur le web - nom ou pseudo, à égalité - permet de situer la personne, comme des caractéristiques physiques remplacent souvent des noms inconnus ou vite oubliés.
Le nom est, donc, finalement largement accessoire et ne sert qu’aux intimes. Ce sont les confrontations d’idées qui sont importantes. Le nom vient ensuite s’inscrire dans notre mémoire si plus d’affinités.
Alors, pourquoi donc vous acharner à exiger sur le web ce que vous n’exigeriez pas dans la vraie vie ? Pourquoi cette obsession d’afficher son propre nom, surtout si on n’a rien à vendre par ailleurs ?
D’autre part, contrairement à ce que vous semblez croire, les administrateurs de ce site connaissent parfaitement mes coordonnées s’ils avaient besoin de me contacter. Je ne vois pas en quoi ces données vous regarderaient.
« L’espace de liberté qui nous est ouvert est vertigineux » :
là encore, c’est une erreur de jugement : nous sommes, au contraire, sous contrôle constant.
Et l’étau se resserre encore. Combien, parmi les millions d’internautes francophones, pour ne citer que ceux-là , visitent des sites alternatifs ? Ce que nous écrivons s’adresse à une partie dérisoire de cette population. Tout le reste est consacré à la propagande, qu’elle soit commerciale ou politique, ou autre.
Mais, malgré cela, les tentatives de museler le web alternatif sont constantes.
«  faisons en un usage qui ne dévalorise pas ce que nous prétendons défendre  » :
Exactement. Si on prétend défendre les libertés, on ne s’attaque pas aux libertés des internautes avec des arguments qui ne tiennent pas la route.
Quant à  : « Les guérilleros du clavier se compteront moins nombreux, j’ai tendance à le croire, derrière les barricades du réel… »
Non seulement, il s’agit également d’un procès d’intention envers des gens que vous dites ne pas connaître, justement, et dont vous ne connaissez, donc, nullement les activités, mais je vous renvoie à la pertinence du commentaire de Rouge de honte.
De même, les résistants qui se présentaient par un pseudo pendant la guerre 39-45 n’en ont pas moins démérité. Bien au contraire.
NB : parmi les dérivés de "pisse", vous avez oublié "pisse-froid".

04/02/2012 13:32 par Clyde Barrow

@ Jacques Richaud

1. Le fait de signer de votre nom ne fait pas de vous un héros loin s’en faut. Des Jacques Richaud, rien que moi j’en connais 3. Il doit y en avoir 10.000 en France et autant au Québec. Ce qui fait que Jacques Richaud sur le web c’est encore plus anonyme que Clyde Barrow. Parce que des Clyde Barrow qui écrivent en français, il n’y en a qu’un seul sur le net, présent sur divers sites, dont Twitter. Ce qui fait que je suis beaucoup moins anonyme que vous, une simple recherche Google ressortira à coup sûr tout ce que j’ai écrit. Ce n’est pas votre cas, puisque une recherche me sort des centaines de Jacques Richaud différents.

2. Si je signe d’un pseudo, c’est que j’ai mes raisons, qui ne vous regardent pas, et je ne vous permets pas de me juger sur ce seul critère. Qu’est ce que vous connaissez de mes raisons, qui vous dit qu’elle ne sont pas très légitimes et qu’est ce qui vous permet de parler de burqa de l’anonymat, de lâcheté, etc... ? Vous vous prenez pour qui ? Le grand Inquisiteur du Web ? Méfiez vous de vos certitudes.

3. En ce moment ceux qui défendent vos droits sur internet se font appeler "les Anonymous". Ca devrait vous faire réfléchir. Il n’y a aucune gloire à porter son vrai nom si on ne fait rien.

4. La prochaine fois que je voudrai critiquer un de vos écrits, je vous enverrai une lettre recommandée, avec mon vrai nom. Mais si vous n’acceptez pas la critique, le mieux serait alors de ne pas écrire sur internet.

5. Avec vos certitudes et vos jugements à l’emporte pièce, vous m’obligez à répéter ce que j’ai dit plus haut :

"Le problème de ce monde est que les gens intelligents sont plein de doutes alors que les idiots sont plein de certitudes" [C. Bukowski]

04/02/2012 15:46 par Jacques Richaud (L'auteur)

Je parlais "˜Afghanistan’ et elle me parle de son ego
J’écris sur "˜la barbarie’ d’un geste et son propos en vient au …Pisse froid…
Dérisoire…
Je parle de l’anonymat de ceux là sous leur casque et de la société masquée qui nous envahit ; et elle recherche sur google d’où vient ce propos, qu’elle interprète avec quelques contres sens qu’il est inopportun de développer autour d’un sujet aussi grave que celui abordé dans mon article… Ce serait insulte au site qui nous accueille que d’y faire des règlements de compte personnels …

Je redis seulement pourtant le courage de ceux qui le gèrent et s’y exposent, eux aussi peut être croyez vous avec de faux vrais noms ? De vrais faux noms ? Et sans visages croyez vous ? Ils ont comparu il y a peu en justice pour que ce site soit muselé. Faisons leur au moins l’honneur de ne pas mépriser cette exigence qui est la leur.

Que des commentaires anonymes s’expriment ne me gêne nullement, puisque le site les accepte, mais qu’ils ne s’entourent pas d’une vertu fantasmatique, et évitent au moins le désaveu masqué et la suspicion de fausse identité de la personne de ceux qui, eux s’exposent… Je ne dis pas cela pour moi seulement, mais pour tous les auteurs et contributeurs "˜réels’ qui peuvent en effet craindre la traçabilité de leurs propos, j’en ai aussi payé le prix, c’est leur choix, comme d’autres en font un autre…
En répondant ici je ne m’adresse pas tant à celle qui invective mais aux autres lecteurs témoins d’un échange malsain et asymétrique. Le troll cherche toujours à avoir le dernier mot, c’est même à cela qu’on le reconnaît…

Je n’ai, ni ne revendique en effet aucune "˜notoriété’, pas vu à la télé, sauf dans quelques manifs…Mais des centaines d’amis et camarades connaissent mon visage, ma personne ; en public et sur le pavé souvent, assez pour ne pas en rougir… Et je rajouterai, trop tard pour échapper aux RG si je devais les intéresser…

Assez aussi pour ne pas être affecté par les sous entendus de celle qui voudrait qu’on enlève "˜ses’ guillemets pour n’être plus, et seulement, que l’avatar d’elle-même…Pas « emcee » entre guillemets, mais emcee tout court
Je ne la connais pas, dommage…Mais ma vision de l’humanité me fait songer qu’elle vaut mieux que cela. Pour moi c’est respectueux de mettre des guillemets à un pseudo, cela signifie que je n’ignore pas qu’il y a "˜dessous’ une personne… Etonant, non ? Et que l’on ne me sorte pas les pseudo d’artistes qui ont tous, eux, le visage découvert, c’est même leur métier que de se montrer ; ni les anonymats des temps sombres ou on risquait sa peau entre milice et gestapo ; héroïser ainsi l’anonymat est indigne.

Pardon à LGS de susciter une polémique sur ce forum qui neutralise le propos de l’auteur en le détournant vers un débat sans rapport principal avec le sujet, même si , au fond je vois moi un lien, sans lequel je n’aurai pas même répondu… Il n’y a pas d’autre alternative que de pardonner aux trolls ou les censurer, et je crois que ce n’est pas trop le genre de la maison…

Et si on réfléchissait à ce qui se passe dans la tête ... des pisseurs sur cadavre ? Et dans celle de ceux qui les commandent ? Dans la tête aussi de ceux qui trouvent que ce n’est pas si grave, que la guerre est si laide que c’est être pisse froid sans doute de s’en émouvoir ? Dans la tête de ceux qui en détournant les mots détournent le regard ? C’était cela mon propos, seulement cela n’en déplaise aux susceptibles anonymes…Halte au feu pour ceux là  !

Et une pensée pour ceux que les armées de l’axe du bien laisseront derrière eux, humiliés au-delà même de leur mort…

Fraternellement

Jacques Richaud

05/02/2012 10:55 par Anymous

Essayer de détruire les autres avec de bonnes raisons est un travers commun aux fascistes et aux socialo-communistes.

C’est ainsi que tous détestent W. Reich qui dénoncait la même "peste émotionnelle" de part et d’autre.

Ceux qui l’ont "crucifié" ne peuvent donc pas accepter son analyse de l’échec soviétique.

05/02/2012 11:35 par gérard

Mais voyez vous, je crois profondément que l’on "˜choisit’ toujours d’être ce que l’on est et de faire ce que l’on fait. Le premier choix est de faire une guerre (Ces soldats l’ont fait) qui fera de nous ce que nous deviendrons sous une emprise consentie (Ces soldats l’ont accepté aussi) … Je pense qu’aucun des paras d’Alger ne s’était engagé "˜pour torturer’… Et pourtant…

@Jacques RICHAUD
C’est très cartésien, rigide d’affirmer ceci, je rejoins sans hésitation possible 02/02/2012 à 14:58, par Clyde Barrow :

Quand vous vous retrouvez dans ce genre d’unité combattante, de gré ou de force, peu importe, ils font de vous une machine à tuer[...]On ne peut pas rester humain si on vit dans un univers inhumain, on perd tous ses repères.

C’est aussi pourquoi sans être franchement contre votre article, j’insiste bien,...je n’en voit pas trop l’intérêt ! Pour mettre mal à l’aise, ça il le fait...mais quant au reste ?

Et c’est un film, presque un documentaire tant il a été réalisé sur la base de nombreux témoignages, qui m’avait ouvert les yeux :
 Avoir 20 ans dans les Aurès" de René VAUTIER ( Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer.)Un film vraiment à voir, mais je n’ai pas trouvé de vidéos, faut se procurer le dvd.http://www.allocine.fr/film/fichefilm-122/secrets-tournage/

Ce film tend à rechercher la "vérité" sur la nature de l’homme dans des situations extrêmes : sa réponse ,si je me souviens bien (je l’ai vu il y a très longtemps) est : "fous pas les pieds dans ce merdier".
Dès qu’on y met les pieds dans ce merdier...on est foutu !...C’est l’engrenage infernal !
Qui peut vraiment être si présomptueux pour affirmer : "MOI...je ne serais jamais comme ça !" ?
Je n’oserais y apporter une réponse !

La seconde partie de cet article que vous nous promettez me semble elle beaucoup plus importante !
Car là , du 11 Septembre 2001,... jusqu’à la Libye...il y a beaucoup à dire sur l’étendue du pouvoir de la terreurhttp://www.dailymotion.com/video/xcn73w_le-pouvoir-des-cauchemars-11-septem_news!

05/02/2012 23:12 par CD

Pisser sur le Coran n’est en rien comparable à pisser sur des cadavres afghans ce qu’on osé faire des Marines US. Certes c’est rare mais c’est odieux !

27/02/2012 16:19 par Bernard Langlois / Panouille

Partagé sur twitter et sur mon blog.
Merci Jacques.

29/09/2012 01:05 par Jacques Richaud

J’avais annoncé "˜A suivre’…
Vous trouverez :

23 février 2012- Ils ont pissé sur les cadavres (Deuxième partie)... Le prix de la ritournelle du mépris. Jacques RICHAUD
http://www.legrandsoir.info/ils-ont-pisse-sur-les-cadavres-deuxieme-partie-le-prix-de-la-ritournelle-du-mepris.html

27 février 2012- Pisser sur des cadavres... Vertige dans la civilisation (Troisième partie - Fin)
Jacques RICHAUD
http://www.legrandsoir.info/pisser-sur-des-cadavres-vertige-dans-la-civilisation-troisieme-partie-fin.html

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft : Diffusion du contenu autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
 Contact |   Faire un don