"Le régime sioniste corrompu est très dangereux et constitue une grande menace pour la région compte tenu de son important arsenal d’armes de destruction massive", a-t-il dit lors d’une rencontre avec le Sultan d’Oman [2].
Il a aussi critiqué les États-Unis pour leur soutien à Israël et a souligné que "la région avait besoin de sécurité, ce qui pourrait être obtenu en déclarant l’interdiction des armes nucléaires", selon les informations de l’Agence iranienne FARS.
Le Sultan d’Oman a exprimé son soutien aux paroles de Khameinei et a indiqué que "mettre fin à la situation actuelle demande de prêter attention aux intérêts des peuples et aussi la coopération entre les gouvernements de la région".
Les États-Unis et l’Union Européenne ont appliqué des sanctions sévères contre l’Iran, y compris un embargo sur son pétrole, s’efforçant de persuader Téhéran d’abandonner son programme nucléaire, qui, selon ce qu’ils disent, servirait à fabriquer des armes atomiques.
Cependant, l’Iran a rejeté ces accusations et a assuré en maintes occasions que son programme nucléaire n’a que des objectifs civils pacifiques et qu’il est encadré par le Traité de Non Prolifération (TNP).
Le TNP, que l’Iran a signé, établit entre autres que, pour éviter la prolifération, les pays qui sont déjà en possession de l’énergie nucléaire ont à la fournir aux pays qui ne l’ont pas si ceux-ci décident d’utiliser cette énergie à des fins pacifiques.
Israël, qui n’a pas signé le TNP, maintient une politique "d’opacité nucléaire" et n’a jamais reconnu ou démenti posséder d’armes nucléaires, bien que le technicien du nucléaire Mordechaï Vanunu ait révélé en 1986 des détails du programme nucléaire israélien à la presse anglaise.
Aujourd’hui, on estime que Tel Aviv possède entre 75 et 400 fusées nucléaires et qu’elle est capable de les lancer au moyen d’avions, de sous-marins ou de missiles balistiques intercontinentaux.
Le 27 Août 2913, avec les informations d’Europa Press