RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le capital en goguette ou la Macronique du diable.

Il était une fois, dans un royaume riche de ses travailleurs aux mains usées,
A l’échine courbée, et aux neurones détruits, par la propagande médiatique.
Un jeune ministre aux dents longues qui avait fait carrière dans la « Rothschild bank »,

Emoustillé par les dorures de la République, et ses tapis rouges profonds,
Rêvait d’imposer un retour aux sources du marché, du temps béni de l’esclavage.
Quand le prolétaire ne pouvait que quémander aux marches des églises,
Et ne point évoquer le code du travail, au moindre licenciement abusif.
Le travail et sa valeur redevenaient une simple valeur marchande, dépendante de l’offre,

Ce qui permit de réduire très fortement le « cout du travail » et ses « charges ».
Augmentant ipso facto la compétitivité des capitaux investis par ses amis.

Les protestations étaient limitées vu l’écœurement et la fatigue des militants,
Et les « médias libres » appartenant au marché, jouaient aux abonnés absents.
Travail du dimanche, flexibilité, mobilité sans fin, déréglementations, pertes de droits,
Privatisations des biens publics, vendus au plus offrant des prédateurs de la vie.
Pour favoriser « l’attractivité et la promotion », Marianne, symbole de notre république, Fut habillée en guêpière et bas noirs à couture vintage, estampillé « fuck-me »,
Jouant les putes de luxe, sur les trottoirs du marché de la mondialisation.
Quant aux « députés de la Nation », leur liberté fut fusillée au calibre du 49-3.

C’est ainsi, que les « vautours du capital » firent leur retour au premier plan,
N’ayant plus besoin de se cacher, derrière les apparences de la démocratie,
Par la Gouvernance, gouvernement de la finance, ils proclamèrent ce qui suit,
« Ce qui est bon pour la finance mondiale est bon pour la Nation et le peuple ».
Et par ses attributs exigèrent de nouveaux sacrifices, du fait de la concurrence,
Qui s’imposait à tout le monde, de la République de Grèce, au royaume de France.
Du « low-cost » made in china, ils imposèrent les normes, leurs experts, et leurs effluves,

Renvoyant l’humanité toute entière au temps de Rome, du Colisée et de ses jeux du cirque.

Les « suicides au travail », dénommés « orange-world », redevinrent la mode,
Faisant l’ouverture des J.T de Pujadas, juste après les publicités connectées.
Le marché en profitant, pour vendre ses merdes produites par les enfants de l’esclavage (1),

Dont l’objet visait à polluer le monde, créant ainsi le « marché de l’environnement »,
Marché extraordinaire, qui transforme toutes les merdes et pollutions du marché,
En nouvelle martingale de la finance mondiale, qui transforme la merde en dollars,
Comme les alchimistes du moyen-âge, faisaient croire qu’ils transformaient le plomb en or,

Car, pour le capital en goguette mondiale, il n’y a pas de petit profit,

Devant tant de services rendus, les austères et abyssaux serviteurs de l’enfer,
Donnèrent à cette loi, le nom de leur seigneur, la « macronique du diable ».

Au petit Macron, digne serviteur des marchés, La Couronne, le 16 Juin 2015, Fabrice

(1) Composants constituant les « Smartphones » montré par l’émission « cash investigations » / France 2

URL de cet article 28866
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les contrevenants à la (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.