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Le pouvoir perd la boule !

Mardi, à la fraîche, la police perquisitionne les locaux de la France insoumise et du parti de gauche. Simultanément, une dizaine de militants dont Mélenchon sont tirés de leur sommeil par des policiers armés. Comme de vulgaires terroristes ! Ordinateurs, fichiers, portables, tout le matériel réquisitionné sans procès verbaux, sans explications. Comme au bon vieux temps de l’occupation. La comparaison est osée certes mais il y a un peu de ça. Le jour même du remaniement ministériel. Coïncidence ?

On apprend que le Parquet a ordonné cette mise en scène pour asséner l’idée que Mélenchon et son mouvement seraient d’abominables tricheurs, menteurs qui détourneraient la loi sur les comptes de campagne et auraient bénéficié d’emplois fictifs au parlement européen selon la dénonciation d’une ancienne élue Front National. Celle-ci ayant depuis déclaré l’avoir fait pour "donner un pied de nez" à la justice. Quand aux comptes de campagne, ils ont été validés par la commission. Dont acte. Mais non, il faut harceler ces insoumis qui empêchent Jupiter de dormir tranquille.

Le Parquet, organisme judiciaire relié directement au ministère de la Justice, agit sur ordre. Ordre de qui ? Il faudra répondre. L’affaire ne peut en rester là. Les forces politiques vont devoir s’exprimer. Après l’affaire Benalla, la justice est en question. Peut-on continuer au gré des circonstances à instrumentaliser le système judiciaire au bon vouloir du Prince ? Le syndicat de la magistrature se plaint, les partis d’opposition s’indignent, seuls les "marcheurs" et leurs amis pensent que tout baigne. Ça baigne dans l’injustice la plus débridée. Les exemples se multiplient. La république vacille depuis ces derniers mois. Il est temps de la remettre sur le bon chemin. Les Insoumis, par leur riposte à l’agression politique du pouvoir, ont déjoué le piège. En portant le problème sur la place publique, ils font progresser l’idée du changement constitutionnel nécessaire.

Chacun constate le déchaînement des médias qui au lieu d’expliquer l’événement grave, prennent position en faveur des positions du premier ministre et défendent la ministre de la justice au mépris des règles déontologiques. Ce sont des accusations à charge qui sont répétées à longueur d’antennes par des pseudo journalistes baptisés spécialistes, nommés par les rédactions à la solde de leurs employeurs. Le code de déontologie, qui peut-être devrait voir le jour , apportera-t-il les réponses adéquates pour sauver la profession journalistique ?

J’en terminerai en rappelant que pour Benalla, les policiers ont trouvé porte close et sont rentrés bredouilles laissant la possibilité à Benalla de cacher le coffre. Avec Mélenchon, la police n’a pas lésiné sur les moyens. Deux façons d’opérer qui traduisent les incohérences et l’utilisation manichéenne des forces régaliennes.

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