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Le Tour, le Président, les producteurs et ma voisine

La politique présidentielle à l'égard des petits producteurs agricoles, de leurs revenus et des prix à la consommation a évolué au cours de ce samedi après-midi...

La conversation que j’ai entretenue avec ma voisine a eu lieu pendant la quatorzième étape du Tour de France, Rodez-Mende, alors que nous ne connaissions que la première version de cette politique ; celle que le Président a livrée à chaud face à la grogne des producteurs.

Or, ce soir, à suivre l’information édulcorée sur ce sujet, je me demande si je n’ai pas rêvé. Ses conseillers en communication ont dû lui donner quelques conseils dans l’oreillette quand il est remonté dans sa voiture.

- Qu’est-ce qu’il est dommage que notre voisin [un petit industriel ] ne soit pas notre maire ; il est très bien avec son personnel, vous savez ; et il ne se paye pas une voiture à 70 000 euros comme le maire actuel qui loue à la municipalité des locaux qui lui appartiennent.

Enfin... notre voisin qui ne veut rien savoir serait un bon maire... bien qu’il soit socialiste.

- Ce n’est pas forcément grave...et son affaire l’occupe sans doute suffisamment.

- De toutes façons aujourd’hui, les riches sont socialistes et ce sont les pauvres qui votent à droite. Vous avez entendu Hollande dans le Tour de France ?

Comme les producteurs se plaignent des marges des intermédiaires [quand les consommateurs payent cent euros les producteurs perçoivent huit euros], il a pour solution de demander aux distributeurs de faire payer davantage les consommateurs. Qu’il faut demander à ces derniers de faire des efforts.

Elle avait donc saisi la même chose que moi sortant de la bouche présidentielle..

- Oui, il est également diplômé de HEC, et il est sur la lancée du grand succès qu’il a remporté pour la cause européenne face à la Grèce : là-bas ce sont les petites retraites qui doivent être baissées.

Hochant la tête, et absorbée.

- Je me demande quand même si Strauss-Kahn n’aurait pas été meilleur....

Je me souviens alors que ma voisine qui se confie facilement racontait il y a quelques années à ma compagne qu’elle avait des fantasmes, Cependant elle se rattrape.

- ... Oui, mais c’est un obsédé sexuel... Vraiment je ne sais plus comment il va falloir voter.

Je la quitte sans pouvoir lui donner le moindre conseil puisque je ne suis pas plus renseigné qu’elle sur ce point, mais en imaginant l’Élysée en lupanar au lieu de garage à scooter, avec Dodo la Saumure en chef du protocole.

URL de cet article 29010
   
Le Printemps des Sayanim
Jacob COHEN
Interview de l’auteur. Pourquoi ce titre ? J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement, j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses, et dans les commentaires. Voulez-vous nous la rappeler ? Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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