Voici quelques illustrations tirées de numéros de ’’l’Assiette au beurre’’, datées de 1901 à 1912, accompagnées de leur légende originelle ( publications numérisées par la B.N.F., disponibles sur : http://gallica.bnf.fr/ark :/12148/cb327033728/date&rk=85837 ;2 ).
Chacun a toute latitude pour établir certains parallèles, pour déceler certaines similitudes avec ce que nous connaissons, ici, ou avec ce que subissent d’autres, ailleurs.
Les grillages d’hier sont devenus des murs qui protègent certaines forteresses ou qui empiètent sur le territoire d’Autrui...
La République a révélé son vrai visage avec le fossoyeur Thiers...
Le Droit des Affaires prime en toute circonstance...
Les lois emmurent, chaque jour un peu plus, les Grands Principes...
La libre pensée, le libre arbitre...









’’Les morts sont des vivants mêlés à nos combats.’’ (Hugo)






– Viens, chéri, dans mon p’tit syndicat ; tu y jouiras d’une existence heureuse.
– Et que faut-il faire pour cela ?
– Payer quelques oboles... et surtout, rester sage et tranquille.

– Annonçons qu’on vient de surprendre dans les remparts le candidat socialiste avec un petit marchand de journaux...
– Pas moyen... On a affiché hier qu’il était impuissant !




– Bah ! Est-ce que La République ne nous donne pas l’exemple de la fraude, avec la Liberté frelatée, la Fraternité de contrebande et l’Égalité illusoire qu’elle nous offre ?


- On arrête celui qui porte une bombe, on acclame celui qui tire un canon.

Ma conscience me défend de tirer contre les grévistes, comme la vôtre de forcer la porte des églises...
Un soldat n’a pas le droit d’avoir une conscience... la conscience ne commence qu’au grade de lieutenant.

La Pensée libre
D’abord elle est indécente !
Et dangereuse !
Elle débauche la jeunesse.
Étranglez-la !