
Tous ces gens, politiciens, journalistes vedettes, "penseurs" à deux sous, je me refuse de leur prêter attention. Pourquoi faire ? Ils n’ont aucun crédit, aucune légitimité, aucune intelligence à m’offrir. On aurait beau les presser, on n’arriverait pas à en retirer ne serait-ce qu’une goutte d’intelligence.
Quand j’en croise un, je sens comme une force noire aspirer toute mon énergie, me donner envie de m’assoir dans un coin et de pleurer.
Alors j’évite de les regarder. C’est dur, parce qu’ils font toujours des trucs pour attirer mon attention, pour troller mon esprit. Parler du voile, insulter les grévistes, justifier une guerre, que sais-je. Je perçois leurs faits et gestes à la périphérie de ma vision, mais je ne tourne pas la tête.
Vous voyez cette lueur là devant nous ? Certains l’appellent l’espoir, d’autres le bonheur... elle a autant de noms que de noms de Dieu. Mais c’est peut-être juste un bobo en trottinette qui roule vers moi la nuit sur un trottoir.
Quoi qu’il en soit, si j’arrive à me concentrer sur cette lueur, sans tourner la tête vers Léa Salamé, je suis sauvé.
Viktor DEDAJ
"parlons plus haut car ils pourraient bien nous entendre"
PS : Je constate, c’est tout :