RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Offensive sur Idleb : le signal fort émis par Ankara

Si les forces loyalistes syriennes temporisent à lancer l’offensive contre la province d’Idleb, le dernier fief dans le territoire syrien aux mains de groupes armés jihado-terroristes, ce n’est pas la menace agitée par les Etats-Unis et leurs alliés européens de représailles militaires contre elles qui en est la cause. Les autorités syriennes dont la détermination à ne pas reculer face à cette menace a été fermement réaffirmée par la voix du président Bachar El Assad lui-même n’ont pas encore donné leur feu vert à leurs troupes qui sont en ordre de bataille, et sont en attente de ce qu’il va ressortir des tractations que leurs alliés russes et iraniens mènent avec la Turquie dont l’attitude à l’égard de leur intention pour cette province d’Idleb qui lui est limitrophe pèsera incontestablement sur le cours de la confrontation militaire dont celle-ci va être le théâtre.

Ces tractations que Poutine, Rohani et Erdogan entendent finaliser au cours du sommet sur la Syrie qui va les réunir en fin de cette semaine en Iran ont déjà produit un résultat qui conforte la résolution de Damas à aller de l’avant pour mettre fin au dernier réduit conséquent en Syrie tenu par les groupes jihado-terroristes. En effet, Ankara qui a jusque-là déployé son aile protectrice sur l’ensemble de ces groupes retranchés dans la province en refusant d’en admettre la nature terroriste, a opéré un spectaculaire revirement en désignant le principal d’entre eux le Front El Nosra qui est la véritable cible de l’offensive syrienne projetée comme étant effectivement une organisation terroriste.

Ce revirement turc induit qu’Ankara ne va pas voler à son secours et ira même jusqu’à contribuer à son isolement en persuadant les groupes rebelles à Idleb qui sont sous son influence à quitter le « front de libération » qu’ils ont constitué avec lui à Idleb à son instigation. En contribuant à casser ce « front » sous couvert duquel El Nosra a cherché à faire croire qu’il a définitivement rompu avec la mouvance terroriste internationale, Ankara faciliterait à coup sûr une reprise de la province d’Idleb par les forces loyalistes syriennes qui ne générerait pas la catastrophe humanitaire qu’ont dit à juste titre craindre ses autorités.

Affaiblir El Nosra avant que la confrontation armée ne se produise dans la province en retournant contre lui les groupes rebelles auquel il a jusque-là imposé sa prépondérance mortifère semble être un point de convergence à partir duquel Poutine, Erdogan et Rohani auront facilité à convenir d’un accord sur la question de la province d’Idleb qui fera droit à la volonté du pouvoir syrien d’en finir avec « l’abcès » terroriste qu’elle est incontestablement sous le contrôle d’El Nosra et des milliers de mercenaires venus de partout s’enrôler sous sa bannière. La convergence de Moscou, d’Ankara et de Téhéran sur le cas du Front El Nosra dont tout le monde s’accorde sur le fait que c’est lui qui contrôle la plus grande partie territoriale de la province enlève aux puissances occidentales et à leurs médias mainstream l’argument par lequel ils justifient la campagne médiatique et les menace qu’ils lancent contre le pouvoir syrien : celui que l’offensive de l’armée syrienne viserait une rébellion armée « modérée » que Damas chercherait à anéantir pour ne pas avoir à accepter des négociations sur la solution politique qui mettrait fin au conflit syrien.

URL de cet article 33753
  

L’écologie réelle
Guillaume SUING
Des premières aires naturelles protégées (zapovedniki) en 1918 jusqu’au plus grand plan d’agroforesterie au monde en 1948, avant que Nikita Khrouchtchev ne s’aligne sur le modèle intensif américain dans les années soixante, c’est toute une écologie soviétique qui fut jadis raillée par les premiers zélateurs occidentaux de l’agriculture « chimique ». Cette « préhistoire dogmatique », pourtant riche d’enseignements pour l’époque actuelle, est aujourd’hui totalement passée sous silence, y compris dans le (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Même les morts ne peuvent reposer en paix dans un pays opprimé.

Fidel Castro

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.