RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Quand Ken Loach s’exprime sur le conflit israélo-palestinien

Cinéaste britannique à l’oeuvre fortement marquée par un réalisme social souvent dur, Ken Loach revient cette année à Cannes avec Moi, Daniel Blake, présenté en compétition. Derrière la caméra comme dans la vie, l’homme est engagé et ne se prive pas de se prononcer sur ce qu’il croit être juste ou non, comme au travers de cette missive qu’il destine à la réalisatrice israélienne Tali Shalom Ezer, dans laquelle il s’exprime sur l’interminable conflit opposannt les israéliens et les palestiniens.

"Levez-vous, s’il vous plait, du côté des oppressés contre les oppresseurs..."

Cher Tali Shalom Ezer,

Depuis le début, Israël et ses partisans ont accusé leurs délateurs d’être antisémites ou racistes. C’est une tactique pour miner le débat rationnel.

Pour être aussi clair que de l’eau de roche : en tant que réalisateur, vous avez reçu un accueil chaleureux à Edimbourg. Vous n’êtes ni censuré, ni rejeté. L’opposition concernait plutôt à la réception d’argent provenant de l’Etat d’Israël par le Festival.

L’appel en faveur d’un boycott des Institutions culturelles israéliennes est venu de nombreux Palestiniens : écrivains, artistes, journalistes, hommes de loi, académiciens, syndicalistes, enseignants. Ils le considèrent comme « une contribution à la lutte pour la fin de l’occupation d’Israël, sa colonisation et son système d’apartheid. » Qui sommes-nous, pour ne pas tenir compte de leur appel ? Vos arguments de comptoir étaient déjà utilisés contre le boycott sud-africain, qui finit finalement par sortir victorieux.

Nous nous souvenons que les Palestiniens ont été dépossédés soixante ans durant, que leurs maisons ont été détruites et leurs communautés anéanties. Les Israéliens ignorent la loi internationale, la convention de Genève et la plupart des décisions des Nations Unies.

Lire la suite sur le site DesLettres

URL de cet article 30398
  

Même Thème
Boycott d’Israel. Pourquoi ? Comment ?
Nous avons le plaisir de vous proposer cette nouvelle brochure, conçue pour répondre aux questions que l’on peut se poser sur les moyens de mettre fin à l’impunité d’Israël, est à votre disposition. Elle aborde l’ensemble des problèmes qui se posent aux militants, aux sympathisants, et à l’ensemble du public, car les enjeux de la question palestinienne vont bien au-delà de ce que les médias dominants appellent le "conflit israélo-palestinien". Dans le cadre de la campagne internationale BDS (Boycott (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.