15 commentaires

Sarkozy veut-il ... Allez donc au fond des questions sociales importantes !








Campagne électorale : allez donc au fond des questions sociales importantes !


Jeudi 1er février 2007.


Bon sang, dans ce pays pourra t-on avoir une campagne électorale démocratique de qualité ?


Car c’est vrai, la "grande presse" sélectionne ses thèmes, les plus vulgaires, les moins importants sur le fond, par exemple les questions des "RG", des patrimoines des candidats, des petites phrases sans sens, les "voisins" de la rue d’Enghien, le "scooter" du fils Sarkozy et l’Adn de son voleur, toutes questions secondaires, mais elle ne poursuit aucun des débats sociaux de fond qui surgissent :

Ces sont les questions sociales qui passionnent les électeurs, le salaire, l’emploi, le logement, la santé...
Aucune n’est encore sérieusement abordée...

La grande presse a déjà abandonné le thème du "contrat unique", du Cne, du droit du travail, avant même d’avoir obtenu une quelconque précision...

Pourtant le candidat Ump s’est enferré dans des contradictions énormes, mais comment cela se conclue t il ?

A quelle sauce seront finalement « mangés » les travailleurs et le code du travail ?

Déjà à Ripostes, le 10 décembre, Nicaols Sarkozy avait esquivé la question. Ses discours du 22 juin (Agen) du 18 décembre (Charleville-Mézières), son programme Ump de novembre, sa déclaration du 24 janvier, celle de son porte-parole du 25 janvier, ouvrent des questions de fond sur le contrat de travail qui concernent la vie intime de 16 000 000 de salariés du privé...

Sarkozy veut-il ou non étendre le Cne sur toute la vie à tous et toutes ?

Sarkozy veut-il du licenciement sans motif ?

Sarkozy veut-il remplacer le droit du licenciement par le droit du reclassement ?

De quoi s’agit il avec son contrat unique nouveau "plus souple" , au licenciement facilité ?

Sarkozy qui n’a plus que le (beau) mot de "travailleur" à la bouche, pense t il comme Mme Parisot que "la liberté s’arrête là où commence le code du travail"  ?

Pourquoi les élections prud’hommes ont elles été repoussées par la droite sur pression du Medef (qui veut les supprimer sous leur forme actuelle) de décembre 2007 à décembre 2008 ? (le « projet socialiste » les maintient en décembre 2007) ?

Vous ne le saurez pas, la "grande presse" feint de se lamenter de la mauvaise qualité du débat gauche-droite, mais ne relaie aucun des débats vraiment de fond qui apparaissent...

Elle ne pose jamais les bonnes questions jusqu’au bout...

Elle a laissé passer le rapport du Cor du 12 janvier sans interroger les différents candidats sur ce qu’ils prévoient pour les retraites... est ce la retraite sans âge, appelée « retraite à la carte » comme le veut le Medef ? Est-ce allonger la durée de cotisation à une limite inatteignable au delà de ce travaillent tous les Français (sauf les patrons à parachutes dorés) ?

Elle a laissé parler Sarkozy du droit de grève limité, sans lui poser aucune question précise : quel est son modèle, si ce n’est pas le modèle social français, est-ce l’anglo-saxon, veut il s’inspirer de la réglementation anti-grève de Mme Thatcher ?

Elle laissé passer la question de la représentativité syndicale sans interroger chaque candidat : est ce sur la base du rapport Hadas-Lebel du Ces ou sur la base des propositions anti syndicales de l’Ump (suppression de la liste - qui devrait être étendue - de ceux qui bénéficient de la « présomption irréfragable de représentativité », obligation de tous les syndicats de prouver en permanence leur représentativité dans chaque entreprise ?)

On n’a pas développé le débat essentiel sur la fiscalité : l’impôt sur le revenu progressif et direct doit il se substituer a l’impôt indirect injuste ? Les entreprises doivent elles cotiser davantage ? Doit-on renvoyer aux salaires les 160 milliards d’eur que les profits boursier, entreprises et actionnaires leur ont pris en 20 ans ?

Elle n’interroge aucun candidat de façon concrète sur le nombre de fonctionnaires, les salaires, le statut de la fonction publique... (alors qu’il y a grève le 8 février) Il n’y a pas assez de fonctionnaires, il faut remplacer tous ceux qui partent en retraite et augmenter dans les secteurs nécessaires (hospitaliers, éducation, équipement, services sociaux, inspection du travail, justice, etc...)

Quand va t on parler de la santé dans ce pays, alors que le "plan hîpital 2007" s’applique sans un mot, sans une enquête, en ravageant nos hôpitaux ?

Pourtant la grève de 8 février pose la question des salaires et des effectifs de la fonction publique, qu’en pensent les candidats ? Les salaires sont ils trop hauts dans ce pays ?

Les profits (100 milliards d’eur pour les entreprises du Cac 40 en 2006, contre 83,4 en 2005, 66 en 2004, 57 en 2003...) n’ont jamais été aussi énormes ( 30 milliards d’eur de bénéfices de plus en 2005 par rapport à 2004 pour les 500 premiers fortunes de France soit trois fois le "trou" présumé de la Sécurité sociale- la grande prêtresse du Medef, Mme Parisot est la 276°...)


Gérard Filoche, Inspecteur du Travail, pour D&S www.democratie-socialisme.org

Ps : même sur la lutte contre le tabagisme, il y a de quoi dire en droit du travail... rien ne transpire de concret. Sujet traité de façon "people" alors qu’il menace un principe fondamental du droit du travail : la responsabilité en premier chef de l’employeur en matière d’hygiène sécurité, conditions de travail et le rôle de l’inspection... (cf communiqué sur ce point)



Qui veut travailler plus ? Sarkozy-pipeau, Hervé Nathan.


Sarkozy : mainmise sur la presse tricolore, Ian Hamel.


Gianfranco Fini, l’ami italien de Sarkozy, Alessandro Mantovani.


CNE - Sarkozy ? Girouette ou dissimulateur ? par Gérard Filoche.



Le CNE de Sarkozy : un contrat maudit, par Gérard Filoche.

Les vrais chiffres du chômage 2006 dissimulés pour cause d’élection, Alain Guédé - Le Canard Enchaîné.

L’ UMP - Sarkozy pour la "liberté de travailler le dimanche", par Gérard Filoche.

Le coup de Trafalgar caché contre le Code du travail et le programme de Sarkozy, par Matti Altonen.

Depuis le 3 janvier, la durée du travail n’est plus contrôlable en France, par Bruno Labatut-Couairon.

Sarkozy pour le licenciement sans motif sur toute la vie, par Gérard Filoche.


Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police, par Regarde à vue.






A A A
Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

01/02/2007 18:39 par Anonyme

Juste question.

Mais elle est à poser autant, sinon plus, aux socialistes eux-mêmes.

A eux d’en parler dans leurs interventions médiatiques, oh combien nombreuses. A eux d’interpeller Sarkozy sur ces thèmes, au lieu de se promener en Chine, au Québec, de faire des jeux de mots. A eux d’interrompre leurs interlocuteurs et de parler des choses importantes.

Prenez exemple sur MG Buffet qui a interrogé une salariée dans son émission de France-Inter.

02/02/2007 09:28 par JL

" ... au lieu de se promener en Chine, au Québec ...".

Vous ne voulez pas faire campagne à sa place des fois ?

Si la campagne électorale était un 100 mètre le candidat UMP serait depuis longtemps disqualifié pour faux départ.

Cet exalté n’en peut plus d’attendre pour passer "aux choses sérieuses", pour enfiler cet habit qu’il croit à sa portée mais qu’il voit de jour en jour s’éloigner de lui.

01/02/2007 20:38 par Anonyme

et ...un autre son de cloche !

Après sa désignation par l’UMP, donnez votre avis sur Nicolas Sarkozy !

Les réponses www.expression-publique.com/expression-publique

là pour répondre www.expression-publique.com

02/02/2007 09:52 par JL2

Je reviens de ma visite du site recommandé par "un autre son de cloche".
Je regrette cette expression de cloche, et la conteste.

Je trouve que le résultat du sondage confirme l’idée que je me faisais de l’opinion générale, plutôt critique à l’égard de Srakozy,

Et les propos de Gérard Filoche ici sont en phase avec la majorité qui se dégage.

02/02/2007 09:58 par Anonyme

Un autre son de cloche en comparaison avec les sondages diffusés actuellement.

02/02/2007 06:20 par Anonyme

« Le peuple, qui ne se laisse pas prendre aussi aisément qu’on se l’imagine aux vains semblants de la liberté, cesse alors partout de s’intéresser aux affaires de la commune et vit dans l’intérieur de ses propres murs comme un étranger.

(...)

On voudrait qu’il allât voter, là où on a cru devoir conserver la vaine image d’une élection libre : il s’entête à s’abstenir »

Alexis de Tocqueville (1856) - L’Ancien régime et la révolution

02/02/2007 09:38 par Gwendal

Une tranche de cake n’est pas une citation pas plus qu’une vessie n’est une lanterne.

Oublier cela c’est faire dire n’importe quoi à n’importe qui.

N’importe quoi parce que votre commentaire peut s’interprépter n’importe comment.

02/02/2007 10:06 par Anonyme

"N’importe quoi parce que votre commentaire peut s’interprépter n’importe comment."

Donc par le fait, vous adhérez (d’une certaine façon bien sûr) !

le vote en touche est aussi une forme d’abstention !

02/02/2007 11:02 par Anonyme

Gwendal, je bien d’accord avec vous, aller chercher des histoires de 1858, c’est n’importe quoi.

Ce n’est tout de même pas de la faute à M. Sarkozy, si à cette époque on racontait n’importe quoi aux gens, maintenant on a à la Télé tout de même, ce n’est pas comparable !

Dans un pays qui a 82% de chiraquiens les électeurs savent ce qu’ils veulent tout de même !

02/02/2007 20:29 par Gwendal

Bon, j’ai seulement voulu dire que les énigmes ça fait pas avancer les débats.

Ma formulation était-elle énigmatique ?

Dans ce cas, je m’en excuse, c’est pq je voulais pas être lourd.

04/02/2007 06:38 par Anonyme

Gwendal, j’avais bien compris que votre remarque portait sur la forme de ma citation.

Il es difficile dans un post de retranscrire des paragraphes entiers d’un auteur particulièrement "bavard", les références permettent à quiconque de vérifier.

Cependant j’ai bien respecté l’esprit de Tocqueville, il s’agit bien d’une remarque portant sur la relation entre le "détournement" de la démocratie et la montée et du communautarisme et de l’abstention, observés en 1856, sur des populations d’avant 1789.

Ce phénomène montée des "communautarisme / abstention" permet a contrario de s’interroger sur la réalité démocratique des promesses des candidats, particulièrement M. Sarkozy qui en reprenant à son compte les propositions de l’extrême droite à l’extrême gauche, en vient à tout promettre tout et son contraire et révèle un mépris machiavélique pour la démocratie et les électeurs.

L’objectif de son comportement est de coloniser l’espace médiatique pour des motifs personnels et existentiels. Seule la qualité des interventions de ses adversaires qui pourra canaliser, cette frénésie pathologique du "pouvoir" qui est la marque des tyrans authentiques.

Je suis très pessimiste car pour l’instant ses adversaires semblent plus préoccupés par des problèmes de stratégies électorales que par les attentes des citoyens.

Amicalement.

06/02/2007 17:04 par JL

Je ne sais pas si ce post sera lu.

Tout à fait d’accord sur la qualité nécessaire des interventions des amis de la démocratie.

A ce sujet, voir la pétition pour la réhabilitation de l’impôt sur http://www.alternatives-economiques.fr/

Pour ma part et faire court, j’aime à dire que l’impôt est une dette que la liberté doit à l’égalité, qu’il ne faut jamais séparer comme on sait.

Amicalement.
RV peut-être sur Agoravox.

02/02/2007 14:34 par Anonyme

Monsieur Filoche, vous dites vrai ! Mais tout comme nicolène fait semblant de n’avoir pas parlé d’un contrat unique : Je n’entends pas ségozy dénoncer les lois dont vous nous parler sur le démantèlement du métier d’inspecteur du travail, je n’entends pas la même plaider ouvertement pour une défense des consommateurs. Je ne vois pas vos candidats s’opposer frontalement à Bruxelles en y opposant le devenu célèbre « compromis de Bruxelles ». Je ne vois aucune opposition frontale de VOS candidats à ces politiques libérales qui assassinent notre peuple.

On aimerait se dire en vous lisant « ô merveille, enfin ! Enfin un parti vers lequel porter son vote sans le moindre doute ! ». Mais quel parti se cache derrière des propos si véridiques ?! Le parti socialiste qui, pour ne parler que de son dernier passage aux affaires, a multiplié les « déclassements de chômeur », qui, au prétexte du progrès faussement social des 35h (qui ne touche pas tous les travailleurs) a permis au patronat de geler les salaires de tous les français et sans parler de la précarité généralisée sous forme de « flexibilité » introduite par ces 35h ? Je n’entends pas vos candidats se scandaliser des propos de mme parisot. Je ne les entends pas davantage hurler après le report de l’examen de loi que vous dénonciez !
Aussi, pardonnez mon insolence mais pour qui roulez-vous ?
Ecrivez-vous vos articles dans le but de soulever les masses vers un but qui soit enfin louable ou ne servez-vous qu’à cantonner les quelques hères qui ont encore, malgré une pensée unique omniprésente, une sensibilité sociale dans des structures politiques qui ne sont pas socialiste ou, plus précisément, « plus de longue date » !?
Pouvez-vous nous dire comment adhère-t-on à Démocratie & Socialisme ? Quel(le) est votre candidat(e) ? Combien de signatures de maires cette candidature a-t-elle récoltées ? Vos candidats seront-ils exclus du parti « de ceux qui n’ont pas pu trouver de place à l’UMP » ? Vous qui dites ces choses si justes, pouvez-vous nous expliquer comment mme royale, qui se définit comme sociale (markéting de masse) libérale (« rassurance » envers le patronat), tiendra compte des enjeux que vous pointez ?? Il est vrai qu’entre la presse écrite, audiovisuelle et virtuelle, je n’ai peut-être pas vu passer l’article miraculeux où cette dame qui dit s’épancher sur la France qui souffre et autre formule inter-changeable propose des solutions concrètes pour sauver ce peuple qui se voit descendre invariablement l’échelle sociale. Où est l’article la décrivant proposer autre chose qu’une « commission », autre chose qu’un « grand débat » participatif ou non qui n’a d’autre odeur que celle des commissions si chère à Clémenceau : « quand je veux enterrer un problème, je crée une commission ! ». (depuis le temps que les gens réclament, comment oser dire qu’un débat permettrait de savoir et ce qu’ils attendent et ce qui pourrait améliorer leurs sorts ?! n’est-ce pas là l’aveu accablant d’un dénie des français qu’on prétend représenter ?!)

Et je n’ai parlé ici que de social. Comment se dire de gauche et social(isant) en étant ouvertement atlantiste, partisan du camp des plus fort, c’est-à -dire aujourd’hui des plus brutaux ! Comment oser entrainer les français et à travers eux la France vers ce qui sera le déshonneur de l’occident. Faudra-t-il attendre, comme les allemands de 1945, d’avoir honte de déclarer notre nationalité pendant trois générations pour réaliser l’erreur de cette direction "géostratégique" qui est prise sans tenir compte de l’avis des peuple sur cette question ?

Qu’elle nous change les idées votre candidate ; au dela des discours, des commissions et autres artifices : Demain au pouvoir ; quelles lois seront proposées au parlement par votre candidate des français ?
Vous demandez à quelle sauce nicolène voudrait manger les salariés de France, mais avec quelle sauce pseudo-sociale votre candidate nous livrera-t-elle aux appétit d’un patronat qu’elle dénonce à demi-mots ?

Il suffit d’ailleurs, comme le dit à juste titre le « néolibéral-centriste Béarnais », de constater l’omniprésence de votre candidate sur les médias mainstream comme seul choix évident pour savoir que « blanc bonnet et bonnet blanc ne se dérangent pas mutuellement » !

Petit détail de, et sur, l’auteur :
Petit salarié, ancien syndicaliste usé et brimé (Aigrie ? Sans doute plus qu’un peu.) particulièrement sensible à vos propos d’inspecteur du travail pour avoir fréquenté vos collègues dans le cadre de la défense des salariés. Français de deuxième génération qui se veut non pas d’une gauche qui ne veut plus rien dire mais socialiste (voir dictionnaire !). Ni militant de l’Union Mortifère Patronale, ni militant d’un PCF qui a renié jusqu’à sa source, ni militant d’une ligue pseudo révolutionnaire qui se dote pour représentant d’un gosse dont la seule destination n’est que de décrédibiliser le discours et le vote d’extrême gauche.
Juste un français qui voit l’étau du « néo-libéralisme » se resserrer sur lui comme sur tout le monde et qui sent à cette élection primordiale le même vent nauséabond de « parlons mais ne disons rien » qu’on sent à chaque élection. Juste un français qui ne se résigne pas à voter pour des « intentions » mais pour des engagements fermes. Juste un français qui refuse de voter comme on achète un saucisson, pour le sourire de l’emballage. Juste un français qui désespère de trouver un parti pour lequel voter sans crainte de s’être fait voler !

03/02/2007 16:49 par Anonyme

Monsieur Filoche, vous dites vrai ! Mais tout comme nicolène fait semblant de n’avoir pas parlé d’un contrat unique : Je n’entends pas ségozy dénoncer les lois dont vous nous parler sur le démantèlement du métier d’inspecteur du travail, je n’entends pas la même plaider ouvertement pour une défense des consommateurs. Je ne vois pas vos candidats s’opposer frontalement à Bruxelles en y opposant le devenu célèbre « compromis de Bruxelles ». Je ne vois aucune opposition frontale de VOS candidats à ces politiques libérales qui assassinent notre peuple.

Réponse Gérard Filoche Monsieur, c’est inexact, Ségolène n’est par fois pas aussi précise que je le voudrais, moi qui la soutient, mais elle est claire sur l’abrogation du Cne, sur la défense des 35 h, l’abrogation des lois Fillon... Moi qui critique le "projet socialiste" qui n’est, selon moi pas assez à gauche, il est suffisamment a gauche pour être mille fois préférable aux attaques anti sociales défendues brutalement par sarkozy...

On aimerait se dire en vous lisant « ô merveille, enfin ! Enfin un parti vers lequel porter son vote sans le moindre doute ! ».

 ne me lisez pas ainsi parce que ce n’est pas ce que je demande ni ce que je crois. Je vous dis seulement (mais c’est décisif) : "avec la gauche on n’a pas tout ce qu’on veut, avec la droite, on a tout ce qu’on ne veut pas" . Il n’y a pas photo entre Sarkozy et Ségolène : votez mille fois dix mille fois, cent mille fois, même sans amour, pour Ségolène, mais faites barrage au vampire néo libéral, au Bush français qui, actuellement essaie de dissimuler ses vrais buts... Terrifiants quand on regarde de prés le fond de son programme...

Mais quel parti se cache derrière des propos si véridiques ? ! Le parti socialiste qui, pour ne parler que de son dernier passage aux affaires, a multiplié les « déclassements de chômeur », qui, au prétexte du progrès faussement social des 35h (qui ne touche pas tous les travailleurs) a permis au patronat de geler les salaires de tous les français et sans parler de la précarité généralisée sous forme de « flexibilité » introduite par ces 35h ? Je n’entends pas vos candidats se scandaliser des propos de mme parisot.

 moi, j’ai fais un livre contre l’ensemble de la propagande, apologie de la barbarie, de Mme Parisot...

Je ne les entends pas davantage hurler après le report de l’examen de loi que vous dénonciez ! Aussi, pardonnez mon insolence mais pour qui roulez-vous ? Ecrivez-vous vos articles dans le but de soulever les masses vers un but qui soit enfin louable ou ne servez-vous qu’à cantonner les quelques hères qui ont encore, malgré une pensée unique omniprésente, une sensibilité sociale dans des structures politiques qui ne sont pas socialiste ou, plus précisément, « plus de longue date » ! ? Pouvez-vous nous dire comment adhère-t-on à Démocratie & Socialisme ?

 on est membres du Ps, et on travaille à l’influence a l’ancrer a gauche,

Quel(le) est votre candidat(e) ?

 celle qui désignée par la majorité du parti et de ce fait quoiqu’on en pense, la mieux placée, et la seule capable de battre Sarkozy.

Combien de signatures de maires cette candidature a-t-elle récoltées ? Vos candidats seront-ils exclus du parti « de ceux qui n’ont pas pu trouver de place à l’UMP » ? Vous qui dites ces choses si justes, pouvez-vous nous expliquer comment mme royale, qui se définit comme sociale (markéting de masse) libérale (« rassurante » envers le patronat), tiendra compte des enjeux que vous pointez ?

 tout dépend du rapport de force social, bien sur, et il sera meilleur après une défaite de Sarkozy, tenant du pouvoir, qu’après une victoire de celui-ci

Il est vrai qu’entre la presse écrite, audiovisuelle et virtuelle, je n’ai peut-être pas vu passer l’article miraculeux où cette dame qui dit s’épancher sur la France qui souffre et autre formule inter-changeable propose des solutions concrètes pour sauver ce peuple qui se voit descendre invariablement l’échelle sociale. Où est l’article la décrivant proposer autre chose qu’une « commission », autre chose qu’un « grand débat » participatif ou non qui n’a d’autre odeur que celle des commissions si chère à Clémenceau : « quand je veux enterrer un problème, je crée une commission ! ». (depuis le temps que les gens réclament, comment oser dire qu’un débat permettrait de savoir et ce qu’ils attendent et ce qui pourrait améliorer leurs sorts ? ! n’est-ce pas là l’aveu accablant d’un dénie des français qu’on prétend représenter ? !)

 elle ne parle pas assez des salariés, j’en suis, o combien d’accord, mais même si elle en parlait ne vous abusez pas
je pressens que ce ne serait pas une raison pour vous comme pour moi de s’emballer...

Par contre, notre choix contre Sarkozy ne peut dépendre de ce que dit Ségolène Royal, cela dépend de la fonction politique, de la place qu’elle occupe comme adversaire du pouvoir sortant... Et la dynamique d’une victoire peut emporter un rapport de force qui aille bien au delà de ce que dit la candidate (il en a été souvent ainsi dans l’histoire : rassemblement populaire de 1935)

Et je n’ai parlé ici que de social. Comment se dire de gauche et social(isant) en étant ouvertement atlantiste, partisan du camp des plus fort, c’est-à -dire aujourd’hui des plus brutaux ! Comment oser entrainer les français et à travers eux la France vers ce qui sera le déshonneur de l’occident. Faudra-t-il attendre, comme les allemands de 1945, d’avoir honte de déclarer notre nationalité pendant trois générations pour réaliser l’erreur de cette direction "géostratégique" qui est prise sans tenir compte de l’avis des peuple sur cette question ?

 je suis contre tout bombardement "préventif" de l’Iran, mais pour l’application complète du traite de non prolifération art 6 qui implique un désarmement de ceux qui ont déjà la bombe...

Qu’elle nous change les idées votre candidate ; au dela des discours, des commissions et autres artifices : Demain au pouvoir ; quelles lois seront proposées au parlement par votre candidate des français ? Vous demandez à quelle sauce nicolène voudrait manger les salariés de France, mais avec quelle sauce pseudo-sociale votre candidate nous livrera-t-elle aux appétit d’un patronat qu’elle dénonce à demi-mots ?

Il suffit d’ailleurs, comme le dit à juste titre le « néolibéral-centriste Béarnais », de constater l’omniprésence de votre candidate sur les médias mainstream comme seul choix évident pour savoir que « blanc bonnet et bonnet blanc ne se dérangent pas mutuellement » !

 il n’y a pas bonnet blanc blanc bonnet, excusez moi, mais, il faut être c.. En politique pour croire une seule seconde que ce serait pareil entre sarkozy et ségolène

Petit détail de, et sur, l’auteur : Petit salarié, ancien syndicaliste usé et brimé (Aigrie ? Sans doute plus qu’un peu.) particulièrement sensible à vos propos d’inspecteur du travail pour avoir fréquenté vos collègues dans le cadre de la défense des salariés. Français de deuxième génération qui se veut non pas d’une gauche qui ne veut plus rien dire mais socialiste (voir dictionnaire !). Ni militant de l’Union Mortifère Patronale, ni militant d’un PCF qui a renié jusqu’à sa source, ni militant d’une ligue pseudo révolutionnaire qui se dote pour représentant d’un gosse dont la seule destination n’est que de décrédibiliser le discours et le vote d’extrême gauche. Juste un français qui voit l’étau du « néo-libéralisme » se resserrer sur lui comme sur tout le monde et qui sent à cette élection primordiale le même vent nauséabond de « parlons mais ne disons rien » qu’on sent à chaque élection. Juste un français qui ne se résigne pas à voter pour des « intentions » mais pour des engagements fermes. Juste un français qui refuse de voter comme on achète un saucisson, pour le sourire de l’emballage. Juste un français qui désespère de trouver un parti pour lequel voter sans crainte de s’être fait voler !

 votez d’abord pour éliminer le vampire, le Thatcher, le rapace vorace du grand capital, et on verra ensuite, faites votre devoir, pas une voix ne doit manquer contre Sarkozy... Gérard Filoche.

02/02/2007 17:39 par Philippe

Bonjour,

et si pour changer un peu, on parlait des autres candidats. Un exemple, pas au hasard : José Bové !
On aime, on aime pas, mais on tient enfin quelqu’un de différent, qui, bien que sans doute imparfait, est sans doute ce que l’on peut faire de mieux dans le combat pour les droits sociaux.

C’est le seul à mon avis qui puisse incarner une rupture dans notre système ultra-libéral défendu par les pseudos ténors de la campagne présidentielle.

Se tenir à ses cotés, et non derrière lui, c’est clairement exprimer et dans les actes, notre volonté d’en finir avec le système des partis qui nous volent notre droit d’expression.

Se tenir à ses cotés, et non derrière lui, c’est clairement exprimer et dans les actes, notre volonté d’en finir avec ce systèmes qui met l’Humain au service de l’économie, alors que cette économie ne devrait etre qu’au service de l’Humain.

Cessons de parler des ces imposteurs qui se targue de vouloir etre nos représentants alors qu’ils ne pensent qu’à servir des intérets purements financier.

Lisez ces 125 propositions et devenez enfin acteur de la vie politique.

Faites entendre votre voix !

Fraternellement,

Philippe

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.