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Quand l’information monte du peuple au lieu de descendre, contrefaite, sur lui

TERRA TV : les paysans du Venezuela définissent les contenus et se forment pour les réaliser

Après avoir adopté les propositions faites par les paysans de tout le Venezuela pour construire la forme et les contenus de Terra TV, l’Ecole Populaire et Latinoaméricaine de Cinéma, Télévision et Théâtre leur a donné un premier atelier de réalisation audiovisuelle. De cette manière naît concrètement le réseau de producteurs audiovisuels de Terra TV.

Un média stratégique au moment où les grands propriétaires déclarent la guerre aux paysans, veulent reprendre les terres distribuées aux petits producteurs, continuent à assassiner leurs leaders, à l’heure où l’agroécologie doit être développée pour briser le carcan des transnationales. Vous aussi vous pouvez appuyer la naissance de ce nouveau média en rejoignant ici les 88 premiers donateurs : https://www.helloasso.com/associations/france-amerique-latine-comite-b...

“A la plate-forme de la marche paysanne nous croyons qu’il n’y a pas eu d’initiative aussi importante jusqu’ici que Terra TV et nous l’appuierons totalement comme nous l’avons fait jusqu’à présent”. Compte-rendu de l’assemblée paysanne qui a défini les contenus de Terra TV, le 13 août 2018.

José Ramón Bastardo Martínez, de l’Etat Bolivar prend la parole : “nous semons des tomates avec moins d’eau que les privés et en décembre, nous on récolte le triple ! Mais ça les médias ne peuvent pas le dire. Cela doit rester caché, on produit pour la patrie mais ça il ne faut pas le montrer… Il y a quelques années je disais que j’allais monter une école de paysans mais ce n’était pas pour former des paysans mais pour former des hommes et des femmes de la campagne. Terra Tv doit être aussi une école pour ces jeunes qui vivent dans la ville, avec les pères et les mères qui sont dans le plus grand besoin, leur enseigner à traire une vache, à manier des machines, à monter à cheval, à manier la hache et la houe, comme on le voyait dans cette vidéo…

Pour Neida Rodríguez, venue de l’Etat de Portuguesa : “Quand vous nous demandez ce que pourrait être une télévision paysanne, sur nos propres terres, dans nos propres espaces, je dis qu’on pourrait faire, pourquoi pas, un feuilleton de la femme paysanne, du fils de paysans, du mari paysan, faire le feuilleton à partir de là, faire le feuilleton depuis ce lieu, vivre notre vie à nous les paysans. Si on réalise des feuilletons de toute sorte, sur les rives du fleuve Arauca, pourquoi pas un feuilleton plein d’amour pour le Venezuela et non seulement pour le Venezuela mais pour toute l’Amérique Latine. Comment est la femme et l’homme paysan, pourquoi nous avons un grand cœur en tant que paysans, si le monde n’en sait rien c’est parce qu’on nous a invisibilisés mais grâce à Terra TV, la télévision populaire qui va porter notre voix et nos sentiments aux pays frères, ils verra comment est le travail du paysan et de la paysanne quand ils se lèvent pour réaliser leur tâche quotidienne, tout ce qu’il leur faut faire, pourquoi ne pas en faire un feuilleton, quand ils se lèvent tôt avec leur gourde d’eau, pourquoi nous n’avons pas droit nous les paysans à ça ? Sans maquillage, sans déguisement, vers d’autres frontières, ou un documentaire pour qu’on voie comme on travaille, comment on fait la production. Si vous voyiez nos enfants, nos petits enfants, comment nous semons, ou comment nous marchons, pourquoi nous marchons pieds nus, on pourrait faire un feuilleton où nous lavons, là où nous sommes, au bord d’un fleuve, dans la cuisine de terre ou dans une maison qui n’est pas en ciment mais dans une maison paysanne, une maison de palmes. Nous, nous produisons de tout, c’est un bonheur. Malgré tout nous vivons bien, à la campagne. Nous voyons la femme urbaine, et nous sommes tristes pour elle, quand l’enfant lui demande à manger, quand il y a la faim, il y a la faim, alors pourquoi ne pas venir travailler avec nous, au moment des vacances, en décembre, pourquoi ne pas aller avec nous à la campagne, je ne leur dis pas de déménager mais ils vont voir qu’après le travail avec nous, ils vont commencer à construire des maisons avec nous. Nous sommes des oubliés sur le plan des institutions, des intrants, de l’engrais, des semences… Et pourquoi nous les paysans nous ne pourrions pas être comme vous ? Avoir un studio, Terra Tv, je vous dis d’aller sur les terres pour voir la qualité de personnes que nous sommes et oui, j’aimerais qu’on fasse un feuilleton pour que les gens attendent l’heure de la diffusion et se disent “nous allons regarder le feuilleton des paysans” et que jour après jour on suive l’évolution de la femme paysanne, comment la situation s’améliore… Merci à Terra TV d’avoir suivi notre marche pas à pas et je vous le dis, ceci est un début, un éveil du paysan, parce que nous avons encore un tas de choses à régler.

Selon un autre compagnon de l’état du Zulia, “Terra TV est un grand espace pour développer tout le potentiel culturel de notre peuple, la danse, la musique, la gastronomie, je parle d’une culture qui naît dans nos peuples, de racines, c’est différent de ce qui se projette dans une école, dans une maison de la culture. Il y a toute une transculturation, nous devons valoriser ce que font notre peuple, nos paysans.

Pour sa part le militant Andrés Alayo exprime : “Pourquoi Terra TV naît à El Esfuerzo et non à El Tunal ?, pourquoi ? Parce qu’il y a une option à El Esfuerzo, une communauté paysanne qui a été expulsée, son école brûlée, il y a une communauté qui construit, qui est un modèle agricole totalement différent de celui d’El Tunal. C’est une lutte communicationnelle avec des acteurs concrets. Comment construire un autre modèle de communication sans que les outils ne soient aux mains du peuple ?”

Arbonio Ortega, un des leaders de la marche paysanne, de l’état Portuguesa : “On se souvient de comment était Vive TV il y a quelques années, dans la lutte et on se disait : pour travailler la terre, il y a la houe, la binette, le soc et pour la lutte, il y a la télévision ; la communication… des armes qui font peur au grand propriétaire et au latifundiste. C’était aussi un moment d’intégration. On s’intégrait et on perdait même la peur de parler, de parler à la caméra, au micro, il y avait une intégration entre le journaliste, le reporter, le paysan… Ces jeunes de la chaîne prenaient leur sac à dos et s’en allaient à la campagne, ainsi était Vive. Je me souviens de plusieurs traversées, à l’Esfuerzo Bolivariano à Guanarito, à cheval, avec l’eau jusqu’à la ceinture… et quel bonheur, avec la caméra dans le sac à dos, et ce n’était pas une petite caméra comme celles d’aujourd’hui, c’était un machin grand et lourd qu’on portait sur le dos, pour enregistrer la lutte, ce n’était pas comme les pistolets-jouets d’aujourd’hui, même si ceux-ci sont tout aussi redoutables et peut-être plus, tout dépend de l’usage qu’on en fait. Combien de cas n’ont-ils pas été documentés ? 2006, 2005, où on surprenait les vigiles des grands domaines en pleine action, armés jusqu’aux dents, et on a fait tant de documentaires. Combien de programmes ne concernaient le secteur paysan ? Je me souviens de “Arrachons les barbelés” à Vive TV. Combien d’images n’avons-nous vues de tant de compagnons tombés, tués, disparus ? Combien de compagnons n’ont-ils pas dit de mots en faveur de la lutte pour ensuite se transformer en dévoreurs de terres, vendant la terre, ceci sert aussi à réfléchir. Pour apprendre de ceux que nous appelons les voyous de la terre. Notre idiosyncrasie, l’échange de notre idiosyncrasie aussi, à travers la télévision.

Qu’y a-t-il de plus beau que d’enregistrer sa propre image ?

À El Esfuerzo, “Jota” de Terra TV attendait un ministre à Acarigua pendant que les grands propriétaires incendiaient l’école, et il y est allé avec la caméra, ce fut un coup de maître, sans doute que sans ces images l’Etat n’aurait pas bougé, même si les enfants d’El Esfuerzo allaient les enregistrer avec leurs tablettes, mais le plus fort ce fut Jota avec sa caméra. Les médias privés comme Venevisión ont produit des feuilletons comme “Doña Bárbara”, mais même la manière de parler des personnages n’allait pas, c’était comme une moquerie. Quand on lit “Doña Barbara”, on voit que le roman n’a rien à voir avec ça, ils le trahissent complètement. Pour l’auteur Rómulo Gallegos ce serait une honte de voir cela. Par contre si les mêmes personnages sont fidèlement restitués, si leur langue est maintenue, et le contexte aussi, alors l’adaptation nous touche. Là aussi la télévision devient nécessaire, pour maintenir vivante notre identité, notre manière d’être, de penser. Qu’y a-t-il de plus beau que d’enregistrer sa propre image ? Certains se battent encore comme la compagne de Colombeia TV, de Terra TV, mais Vive TV s’est perdue totalement, cette chaîne ne ressemble plus en rien à ce qu’il était initialement. Au début les compagnons voyageaient jusqu’au lieu de la lutte ; parce qu’ils sentaient qu’il fallait y aller, “allons-y !”, sans rien demander en échange, parfois sans hamac, pour vivre la réalité rurale, avec les moustiques et tout. Je vois Terra TV comme une bonne initiative qui va nous réveiller à cette étape de l’Histoire. Je crois que c’est crucial dans ce moment historique que nous vivons, à ce croisement des chemins, parce que quand l’ennemi veut nous voler à nouveau nos terres, quand il veut déclarer une guerre aux paysans, la communication va jouer un rôle important, nous devons livrer cette bataille. Nous devons réussir ou perdre. Le grand propriétaire fonce sur nous et nous n’allons pas le permettre. A travers la communication nous allons montrer les degrés d’unité, d’organicité, la capacité de mobilisation que nous pouvons mener et cela va être une arme puissante contre l’impérialisme. A la plate-forme paysanne nous croyons qu’il n’y a pas eu d’initiative aussi importante jusqu’ici que Terra TV et nous l’appuierons sous tous ses aspects comme nous l’avons fait jusqu’ici. Autre chose : l’échange sur le plan international avec les autres mouvements paysans. Ici l’élément de pouvoir est la terre. Ils veulent nous éliminer pour conquérir le monopole de la terre et de ses ressources, c’est pourquoi ils nous tuent, partout.

Douglas Quintero, de l’Etat de Trujillo, prend la parole : “Comment j’imagine la télévision des paysans ? D’abord comme instrument de formation sociopolitique. Deuxièmement comme un outil didactique pour offrir des connaissances au paysan. Parce que la guerre économique nous a fait comprendre que nous en sommes aux balbutiements à l’heure de produire. Qu’on nous coupe l’approvisionnement en intrants, en produits chimiques, qui sont des composants de l’agriculture conventionnelle… et la production retombe presque à zéro. Qu’est-ce que cela signifie ? Que nous les paysans, bien que nous disposions de la parcelle comme outil de production, nous sommes encore loin du compte. Beaucoup de paysans sur le plan national ne savent pas ce qu’est un compostage et ne savent pas qu’à travers un biodigesteur nous pouvons produire du gaz. La télévision pourrait nous aider, en plus de la formation, à renforcer la lutte politique. Je voudrais qu’existent des espaces pour transférer la technologie, par exemple, pour comprendre que l’engrais organique est plus puissant que l’engrais chimique et ainsi nous le produirions dans toute la plantation. Je crois qu’il y a des gens qui ne saisissent pas la différence entre l’agriculture traditionnelle et l’agriculture organique, alors que c’est l’agriculture organique qui va nous apporter l’émancipation comme paysans y que va nous libérer d’une entreprise comme Agropatria, mais nous ne cherchons pas à en sortir. L’heure est arrivée. La guerre économique nous a apporté de mauvaises choses mais aussi des points positifs comme de nous rendre compte qu’il y a d’autres outils pour renforcer la production et pour que l’alimentation revienne dans les rayons. A partir de 2016, la majorité des productions étaient à prix écrasé, le riz, la farine de maïs, la viande, mais aujourd’hui même les marchés paysans ne sont plus une option, les commerçants mettent un kilo de pommes de terre à deux millions, ils nous ont ruinés, même un kilo de bananes qui étaient le produit meilleur marché vaut un million. Nous devons aller au plus profond et avec cette télévision apprendre comment on peut produire des semences d’oignon, de pomme de terre, ici nous avons tous les climats. Introduire des connaissances comme celles de la ferme intégrale, pour que le producteur soit plus efficace, plus intégral à l’heure de produire et qu’il y ait plus de bonheur tant envers les consommateurs qu’envers les producteurs. Il y aura moins de cancers.”

“Nous voulons qu’on nous montre comme nous sommes.”

Une compagne paysanne de l’Etat de Barinas conclut : “c’est important de visibiliser le travail, de mettre en lumière ce que les médias ne montrent pas. Parce que le média privé montre le paysan comme un pauvre hère, par exemple comme la femme qui doit épouser un riche mari pour pouvoir cesser d’être paysanne. Nous ne voulons pas que l’on nous regarde comme des pauvres gens, nous sommes celles et ceux qui travaillons et produisons la nourriture pour que ce pays puisse s’en sortir. Mais les institutions se sont pliées aux intérêts des grands riches qui ont de quoi les acheter sous la table. Mais nous sommes ceux qui semons. Nous voulons qu’on nous montre comme nous sommes, fiers d’être paysans. Moi par exemple j’étudie mais je veux aussi semer, je veux aussi avoir mon lopin de terre. L’agroécologie rend indépendant le paysan. Nous les paysans nous dépendons des semences de transnationales et nous ne voulons pas travailler avec des produits chimiques, avec des OGM. Les paysans sont ceux qui transmettent à leurs enfants les connaissances ancestrales, nous devons donc chercher et voir où sont ces connaissances. C’est ce dont nous avons besoin. Comment nous réussissons à maintenir par exemple les semences de maïs. Par exemple en ce moment l’Institut Agroécologique Latino-américain Paulo Freire (état de Barinas, NDT), travaille avec certaines de ces semences. Mais ils n’ont pas de sécurité, ils n’ont rien et ce sont eux qui poussent tout le thème agroécologique. Ils ont un programme qui s’appelle “maître populaire” : je suis paysan, je vais, je vois et en tant que paysan je vais en former d’autres, on donne des cours sur la manière de cultiver la terre, pas comme ces ingénieurs qui viennent commander. Et quelle fut la manière de revendiquer la marche paysanne invisibilisée par tous les médias ? Ce fut une diffusion télévisée nationale exigée par le président. Parce que ce fut une marche des pauvres, venus à pied, avec un camion qui devait transporter l’eau mais qui est tombé en panne. N’importe qui aurait dit : je rebrousse chemin, parce qu’imaginez, sans eau ni nourriture ; et en fait les gens qui nous ont vus, ont dit : nous voulons que vous parveniez au terme de votre marche, nous allons vous aider, et les gens sont sortis pour nous donner de l’eau. Ils nous ont dit : “entrez chez moi, vous pouvez rester ici, ici il y a de la nourriture pour que vous l’emportiez”. Ce sont ces choses qui nous ont fait tenir à tout moment, et plus encore maintenant, quand on voit la réussite que la marche a permis, qui a dépassé nos espérances. L’espoir a envahi les gens, ils se sont sentis fiers et se sont enfin éveillés, c’était l’unique façon ; tout le monde se plaint mais jusqu’à présent ce fut la seule action pour dénoncer la situation, pour que le président Maduro se rende compte de ce qui se passait, se rende compte de toute notre souffrance, de tous nos problèmes et que ces problèmes ne viennent pas d’aujourd’hui, depuis combien d’années se battait le compagnon Parra pour les terres (paysan assassiné par des grands propriétaires peu après la réunion entre Maduro et la marche paysanne, NDT) ? Pas depuis un mois ou deux jours, parce qu’ils ont entamé la marche avec nous et cela faisait six ans qu’ils occupaient ces terres. Comment l’ont-ils tué, pourquoi l’ont-ils tué de cette manière ? Ils l’ont torturé pour que le reste des paysans quittent les lieux, s’enfuient.. Et ce paysan, ce n’est pas qu’ils l’ont tué tout à coup, il y a eu tant de dénonciations, de visites aux institutions mais le grand propriétaire s’est dit : après tout ce n’est qu’un petit paysan, je le tue, je paie le juge, je paie la police, je m’en sors bien et plus personne ne saura rien du paysan. Grâce à cette marche on essaie de faire que justice soit rendue, je crois qu’on peut y arriver et aussi pour deux autres paysan assassinés au même endroit par les mêmes personnes (les assassins de Parra ont depuis été arrêtés grâce aux pressions des paysans, NDT).

VENEZUELA INFOS.

Photographies de l’assemblée et de l’atelier : Jonas Boussifet.
Source de cet article : https://wp.me/p2bGPp-1Tb
Traduction : Thierry Deronne

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