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Conférence de Genève II : pourquoi le Canada et le Danemark, et pas l’Iran ?

Dans l’esprit de ses initiateurs, la conférence de Genève II a pour objectif l’instauration d’un dialogue entre le régime syrien et l’opposition en vue de parvenir à un accord politique négocié qui mettrait fin au conflit armé qui les oppose. Pour lui donner plus de chances d’atteindre ce but, ils ont convenu d’y inviter à participer un aréopage d’États et organisations susceptibles par les influences qu’ils ont sur les belligérants d’exercer sur eux des pressions allant dans le sens d’attitudes positives permettant l’aboutissement de leurs négociations.

On sait qu’ont été invités dans ce cadre-là les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Ligue arabe, l’Union européenne, l’Organisation de coopération islamique (OCI), de même que l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Turquie en tant qu’États frontaliers de la Syrie principaux pays d’accueil des réfugiés syriens. Conviés aussi des pays arabes de la région tels que l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et l’Égypte. La liste comprend également des pays occidentaux qui sont l’Allemagne, le Canada et le Danemark.

Le « hic » est que dans cette liste l’Iran n’y figure pas, au motif révélé vendredi à des médias par l’émissaire onusien pour la Syrie Lakhdar Brahimi, que les États-Unis n’ont pas donné leur accord à sa participation à Genève II. Si Washington est dans une logique de recherche d’une solution politique au conflit syrien, il ne peut éluder que Téhéran est en mesure d’y contribuer. En persistant dans le veto à la présence iranienne, les Américains émettent un signal que le régime syrien et son principal allié régional le pouvoir iranien ne peuvent que décrypter comme révélateur de leur intention de vouloir faire pencher la balance dans la conférence en faveur de l’opposition et de ses alliés.

À quoi d’autre donc rime le fait de fermer la porte de la conférence à l’Iran, puissance régionale qui a incontestablement légitimité à se prévaloir de remplir le critère d’influence dont ont tenu compte les initiateurs, alors qu’elle a été ouverte au Canada et au Danemark dont les raisons qui ont motivé leur présence restent à déchiffrer. Brahimi ne s’est pas tu devant la signification pernicieuse de l’attitude sélective adoptée par Washington en faisant savoir que l’ONU qu’il représente est favorable à la participation iranienne et qu’il persiste à négocier celle-ci.

Pour le président iranien Hassan Rohani qui est engagé dans une délicate opération de rapprochement avec l’Amérique et l’Occident qui n’enchante pas outre mesure le clan conservateur et anti-occidental du pouvoir dans son pays, l’exclusion de Téhéran de la participation à la conférence constituerait incontestablement un revers dont ce clan prendrait prétexte pour durcir leur hostilité à sa démarche. Ce qui ne sera pas pour chagriner les partisans en Amérique de la politique d’isolement de l’Iran dont la pression sur la Maison Blanche et le département d’État ne désarme pas pour les pousser à maintenir le veto américain à la participation iranienne. Veto dont ils espèrent qu’il impacterait négativement le rapprochement qui a commencé à se dessiner entre Washington et Téhéran.

Et d’autres parties en font de même parmi les alliés des États-Unis : Israël et l’Arabie Saoudite pour ne citer que les plus radicaux parmi les adversaires d’un réchauffement des relations irano-américaines.

Kharroubi Habib

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