RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Ça festoie pas partout

Le Père Noël est descendu sur le monde. Les enfants l’ont attendu, là où il est le plus susceptible de distribuer des cadeaux. Les affaires ont beaucoup marché. Les caisses ont fonctionné à plein rendement. Et les puissants de ce monde y sont allés de leurs vœux et autres souhaits.

Il faut bien. Sinon les gens vont cesser de croire au Père Noël. Surtout qu’ils ont toutes les raisons de ne plus trop y croire. Y compris là où il était coutume d’y croire sans retenue, tant la vie semblait couler vers la félicité et tant l’espoir trouvait sa raison d’être. "Pax vobis" ( la paix soit avec vous ), a dit le pape François. Il l’a dit gentiment à qui voulait l’entendre.
Mais ceux qui veulent la paix sont ceux qui n’ont pas les moyens de la faire, ceux qui subissent la guerre de la part de ceux qui fêtent le plus Noël et le Père qui va avec. Ceux qui font de Noël la fête la plus célébrée au monde et où l’argent se déverse le plus, sous les flots de lumières et les sourires de villes survoltées.

Le Pape a tout de même été plus circonspect, pour sa première sortie. Il n’a pas trop versé dans l’angélisme et a rappelé que ce sont "Les bergers (qui) ont été les premiers (…) à recevoir l’annonce de sa naissance (Jésus)" et qu’"Ils ont été les premiers parce qu’ils étaient parmi les derniers, les marginalisés."

C’est de circonstance, il faut l’admettre, et même obligatoire en ces temps où rien ne va plus à l’horizon des multitudes, poussées à désespérer de voir le bout de l’angoisse qui couvre leur quotidien.
Ceci relevé, il ne faut pas croire que le Pape va jouer au Spartacus et prendre la tête de la contestation en cours, contre les Banques et leurs employés politiques. Il a juste fait son travail de berger catholique tenu d’être proche de ses "brebis", dont certaines ont probablement eu du baume au cœur devant ces paroles, qui leur promettent le paradis, faute de solutions ici-bas.

Ensuite le pontife s’est adressé à ceux qui détiennent la clé de la paix et des solutions. Les connaissant, il leur dit : "Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt dominent, alors les ténèbres descendent en nous."

Pas de quoi trop les bousculer, juste des généralités, qui ne touchent pas du doigt là où le "peuple", dont il a aussi parlé, a mal. "Le peuple est un peuple pèlerin, mais pas un peuple errant" a-t-il dit.
Difficile de comprendre, et le temps de l’exégèse n’est pas intégré dans le planning pontifical. On se contentera de penser qu’il veut dire que le peuple sait où il va…

Pour ce qui est de ceux qui font la guerre au lieu de la paix, on n’est pas trop loquace. Le Potus Barak Obama, premier gardien de la planète, a fait un tout petit message sur Twitter. Il a dit aux gens :

"From this family to yours, have a peaceful Christmas"

(De la part de ma famille et pour la vôtre, passez un Noël paisible).
On ne sait pas si les Palestiniens, les Afghans, les Syriens, les Libyens…auront lu et s’ils auraient compris ce qu’il voulait dire

Ahmed Halfaoui

»» Les Debats
URL de cet article 23836
  

Le Grand Marché Transatlantique : La menace sur les peuples d’Europe
Raoul Marc JENNAR
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek, le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre de l’Etat », c’est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent.

Bertolt Brecht

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.