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Sur les publications de Wikileaks durant la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis

À la veille des élections [présidentielles de 2016 aux Etats-Unis], il est important de rappeler pourquoi nous avons publié ces documents.

Le droit de recevoir et de transmettre des informations vraies est le principe directeur de WikiLeaks - une organisation qui a un personnel et une mission qui va bien au-delà de ma propre personne.

Notre organisation défend le droit du public d’être informé.

C’est pourquoi, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle américaine de 2016, le véritable vainqueur est l’opinion publique américaine, qui est mieux informée grâce à notre travail.

Nous publions ce qui nous est donné, s’il est d’importance politique, diplomatique, historique ou éthique et n’a pas été publié ailleurs.

Quand nous avons du matériel qui répond à ces critères, nous publions... Personne ne conteste l’importance publique de ces publications.

Il serait déraisonnable pour WikiLeaks de cacher de telles archives au public pendant une élection.

En même temps, nous ne pouvons pas publier ce que nous n’avons pas. A ce jour, nous n’avons reçu aucune information sur la campagne de Donald Trump ou de Jill Stein...

Nous publions aussi vite que nos ressources le permettent et selon ce que le public peut absorber. C’est notre engagement envers nous-mêmes, envers nos sources et envers le public.

Ceci n’est pas dû à un désir personnel d’influencer le résultat de l’élection. Les candidats démocrates et républicains ont tous deux exprimé leur hostilité envers les lanceurs d’alerte.

J’ai pris la parole lors du lancement de la campagne pour Jill Stein, la candidate du Parti Vert, parce que son programme électoral aborde la nécessité de les protéger. C’est une question qui me tient à cœur.

Notre métier, c’est de publier. Retarder la publication de ces informations jusqu’après l’élection aurait été de favoriser l’un des candidats plutôt que le droit du public à l’information.

Wikileaks s’engage à publier des documents qui informent le public, même si beaucoup, surtout ceux au pouvoir, préfèrent ne pas les voir.

WikiLeaks doit publier. Il doit publier et être damné.

Julian Assange

Traduction « d’accord ou pas, au moins c’est clair » par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

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