RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
« Cotiser selon ses moyens. Recevoir selon ses besoins »

Avis de décès anticipé

Nous avons l’immense douleur de vous faire part de la disparition prochaine, programmée de notre tendre et généreuse « amie du genre humain ». Malgré ses 71 ans, elle est encore dynamique, fringante, encore jeune d’esprit. Mais ses jours sont comptés.

Ô guerre [économique] ! Ô sacrifices ! Ô privatisation !
N’a-t-elle donc tant vécu que pour cette régression ?
À vouloir s’endormir sur les « acquis sociaux »,
On devient oublieux de nos « conquis sociaux ».

Comme beaucoup, elle souffre de ce que l’on appelle, par pudeur, une longue maladie. Il est à parier que cette dernière ne sera pas reconnue comme une maladie professionnelle à l’instar de tant d’autres. Patriarcat oblige, c’est l’État qui décide arbitrairement au nom du père, au nom du Capitalisme.

On l’a accusée de tous les maux, d’être trop coûteuse, trop dépensière (un mensonge répété finit par devenir une « vérité » admise). Mais c’est oublier un peu vite tous les services qu’elle a rendus à tous, sans exclusive (contrairement à ce qui se passe ailleurs et pour bien plus cher). C’est oublier un peu vite Socrate, l’accoucheur d’esprits, fils de sage-femme, qui demanda : « Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la santé ? »

Comme tant d’anonymes, elle succombera sur l’autel du profit, avec l’inconséquence comme complice.

Adieu « compte pénibilité ». Adieu prévention. Adieu égalité de soins. Bienvenue dans le monde merveilleux où tout n’est que marchandise. Bienvenue à la régression sociale. Place aux soins de classes dont les dépassements d’honoraires ne sont que les prodromes.

Illettrés, alcooliques, jaloux, fainéants (mot du « registre soutenu »), fouteurs de bordel, curieux, feignants (mot du registre familier), sherpas, surnuméraires, miséreux, « sans-costards » et autres assistés sociaux, en résumé, tous « ceux qui ne sont rien » : il vous faudra être patients, très patients. Mais sachez bien qu’au « bout de la patience, il y a le ciel ». N’oubliez pas que la santé est un capital que chacun doit avoir le talent de faire fructifier.

Malgré l’échéance fatale, notre amie est encore lucide et elle conserve le charme de l’Idéal originel quand d’Aucuns l’ont imaginée, avant que de la créer, de la faire naître.

Elle est lucide et elle ne peut que déplorer l’indifférence, l’inconscience de tous ceux qui devraient veiller sur elle, la chérir et qui regretteront amèrement sa disparition, avant que de jouer les pleureuses inutiles.

Même si elle sait que toute entreprise humaine est mortelle, elle redoute, la mort dans l’âme, que son héritage soit vendu à la découpe.

Selon ses dernières volontés, ses cendres seront dispersées : qui sait si les générations suivantes n’auront pas l’intelligence, la sagesse de la faire renaître ?

Sécurité Sociale, repose en paix. Amie, n’aie aucun regret.

Dans les « eaux glacées du calcul égoïste », les Français se complaisent allégrement : ils ne te méritent pas.

Les Belles Idées ne vivent que par les Belles Gens.

« Personne »

URL de cet article 32462
  

L’ÉCONOMIE MONDIALE A BOUT DE SOUFFLE L’ultime crise du capitalisme ?
Jean Baumgarten
L’économie mondiale à bout de souffle se consacre à l’analyse de la crise qui traverse le monde et est partie des États-Unis en 2007 : elle est loin d’être terminée et va dans les prochains mois prendre de nouveaux développements. L’auteur commence par épingler les économistes « attitrés » qui se sont trompés et continuent de tromper le monde. Il analyse la longue dépression de 1929 en montrant que la crise actuelle en valeur est largement supérieure, et en utilisant la méthode marxiste il démontre qu’il y a (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération. »

phrase prononcée par De Gaulle à Moscou en 1966.

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.