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Il nous semble incohérent de faire barrage à Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron

Battre le FN n’est pas « faire barrage », c’est lutter contre l’origine du mal.

Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire

Le "front républicain" est le cache misère de la lâcheté de ces "hommes-de-gauche" qui ont approuvé ou approuvent les politiques successives de Mitterrand, Jospin et Hollande, et qui soudain, au moment où l'urne apparait, vous somment de voter, cette fois par exemple, pour le candidat de l'extrême banque,. Ces années de mobilisation "pour être utiles" au moment où le FN tire son pénalty, ça suffit. Ce n'est pas un barrage contre le FN qui est nécessaire, c'est de vider le réservoir du barrage, celui des conditions sociales et politiques qui alimentent le FN comme le barrage la turbine.

En ces heures nous gens ordinaires mais réputés insoumis, récalcitrants, utopistes, sommes priés par une avalanche de « républicains » dont on ignorait jusque-là qu’ils l’étaient, de « faire barrage ». Lourde tâche, faut jouer le béton. Donc on nous commande de choisir entre « l’extrême droite et l’extrême finance ». Avouez que la supplique à considérer le vote Macron –donc Wall Street- comme un geste de « gauche » n’est pas une évidence pour qui n’est pas Alain Minc. Il faut réfléchir.

Regardons quelques tristes chiffres : le 23 avril 7,6 millions de citoyens français ont mis d’ans l’urne un bulletin brun. Un record. En 2002, au premier tour contre Chirac, il avait déjà récolté l’incroyable moisson de 4,8 millions de « patriotes ». Presque 3 millions d’électeurs en plus en quinze ans ! Si rien ne vient entraver la courbe infernale, Marine Le Pen le sait, elle sera forcément présidente. Plutôt que perdre du temps, et des amis, dans un pingpong joué sur une table tournante par des joueurs qui procrastinent, il serait plus utile de définir comment couper l’herbe qui pousse de plus en plus verte sous les pieds du Front National, pardon le mouvement « Bleu Marine ».

Dans notre malheur nous avons de la chance. Pendant que les politiciens au pouvoir depuis longtemps poussaient le char des dérèglementations et du libéralisme, nos universitaires et experts en sciences sociales ou économiques ont fait leur travail. Les causes du développement du vote FN sont là, contenues dans leurs rapports, leurs thèses et leurs livres.

Pour cette démonstration et pour éviter toutes polémiques, nous resterons dans le banal, l’ordinaire les sources ordinaires, nous allons citer essentiellement des travaux de prix Nobel, des rapports publiés dans Le Monde, des Echos et Libération. Ce qui ne signifie pas pour autant que tous ces supports n’impriment que des paroles d’Evangile. Nous allons aussi nous appuyer sur la dernière étude d’Emmaüs, glaçante..

Comme la grenouille s’élève au-dessus de son bocal, la cote du FN grimpe à l’échelle du chômage. Les cartes du vote FN et celle du non emploi de longue durée se superposent comme des calques. Produire un drame n’est pas difficile, la recette est imparable : délocalisation, désindustrialisation, chômage, pauvreté et donc montée du FN. La mécanique d’un loto perdant. La plupart des économistes en conviennent -et la profession ne compte pas que des salauds ou des crétins- tout commence avec la « mondialisation », autour de 1990. Aux Etats-Unis Paul Krugman (longtemps un des grands défenseurs de ce système de globalisation), rendu lucide à partir de 2007, évoque soudain « la face sombre de la mondialisation ». Quatre ans plus tard il souhaite que les Etats-Unis augmentent de 25 % les droits de douane sur les produits chinois. Idem pour Maurice Allais, un Nobel en Economie de souche, aussi libéral que Jean Tirole (Nobel de Toulouse), mais bien plus pragmatique, écrit : "le chômage de masse des pays occidentaux est lié à la libéralisation incontrôlée des échanges". Plus proche de nous, Stéphane Beaud, Gérard Mauger et de jeunes chercheurs en sciences sociales montrent que depuis 2008 le phénomène décrit par leurs savants confrères s’est accéléré. Les petites industries pointues qui avaient pu résister jusque là, se sont effondrées. Le phénomène de paupérisation s’étend aujourd’hui « bien au-delà des classes populaires, comme le montrent le déclin des classes moyennes et la fuite accélérée des jeunes expatriés ». Et l’auteure de la postface, Florence Weber, de conclure : « la France est en manque d’une politique industrielle volontariste qui tienne compte des potentialités propres à sa culture « nationale » ». Il faut donc s’attaquer à la cause du problème : la mondialisation. Or, pour en revenir à notre mouton, rien dans le programme d’Emmanuel Macron ne laisse prévoir d’inflexion dans ce domaine. Nous en restons aux temps de Clinton I, Schröder et Blair (avec un zeste de Maggie). Ni les réformes libérales que le candidat s’est engagé à intensifier, et encore moins les ordonnances prévues pour juillet prochain, ne vont dans le bon sens. Le lendemain de la petite victoire du 27, et du pot de la « Rotonde », la hausse de 10 % du cours des multinationales nous indique que la mondialisation a voté pour frère Emmanuel.

Pas besoin d’être un chômeur en fin de droit pour être pauvre. De plus en plus de ces malheureux, à sec le 10 du mois, travaillent, et ceux-là ajoutent le désespoir au désespoir. Dans son rapport « Le Combat continue » Emmaüs écrit : « un tiers de la société française lutte, au quotidien, contre le déclassement ». Pour ceux qui préfèrent les mathématiques à la géographie deux chiffres devraient retenir l’attention. On constate qu’il y a un peu plus de citoyens pauvres que d’électeurs du FN. En effet, « Il y a, en France, près de 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Un million de plus qu’il y a dix ans ». Ce million de voix que le FN a gagné en cinq ans. Quand ces chômeurs ou « travailleurs pauvres » votent encore, c’est le plus souvent un bulletin du FN qu’ils introduisent dans l’urne. Pour être plus précis, « Les électeurs dont le foyer touche moins de 1 250 euros par mois sont 32% à être séduits par madame Le Pen ». Emmanuel Macron ne parle pas de cette plaie purulente sur son beau système... Que peut-il dire sans mettre en cause la validité de son programme, celui des banques et du Cac 40 ? Sans jamais l’évoquer il n’est pas assez aveugle pour connaitre qu’il devra, autrement qu’en lançant des lignes de bus qui ont échoué, lutter un peu -au moins avec des mots gadgets- contre la « précarité ». En attendent l’émeute, l’ex associé de Rothschild, pour sortir de la misère, nous propose l’ubérisation, la micro entreprise, le développement du travail indépendant. Un moyen de diviser un peu plus le monde du travail et de faire du travailleur un loup pour le travailleur. Si l’on revient à des choses sérieuses, aux travaux de nos efficaces et modestes savants qui étudient notre société qui va si mal, ce morcellement, cette mise en concurrence crée encore plus de misère. C’est démontré, avant de naître la politique Macron a échoué. Ainsi, selon Emmaüs, si les « indépendants » représentent 9 % de la population active française, ils représentent 24 % des travailleurs pauvres . La messe est dite. Parfois lui-même un peu étourdi par ses mots, oubliant sa ligne générale qui est d’airain, le candidat Macron convient de l’aléatoire de sa solution : « Ils travaillent 60 ou 70 heures pour toucher le smic. » Mais, pour vendre son projet malgré tout, malgré nous, il retourne la douleur en ajoutant : « Mais ils entrent dans la dignité, [...] ils mettent un costume, une cravate... Qu’est-ce qu’on leur a offert de mieux depuis 30 ans ? ». Ah le costume ! Nous vivons l’élection du costume, de l’habillage.

Dans cette montée générale de la pauvreté, tragédie dans le drame, un phénomène devrait retenir toutes les attentions : son développement chez les jeunes. C’est une explication première du vote Marine Le Pen « en tête chez les 18-25 », avant que Mélenchon et ses Insoumis ne viennent leur secouer le cocotier bleu Marine. Toujours et encore, référons nous à ce rapport d’Emmaüs : « Celles et ceux qui poussent les portes de nos communautés, en quête d’espoir et de réconfort sont de plus en plus jeunes ». Quelques pages plus loin on apprend que les moins de 18 ans vivant en dessous du seuil de pauvreté, est la population la plus importante chez les jeunes, et celle qui a le plus augmenté en dix ans... Le rapport de remarquer : « On a beaucoup parlé de la chance et de la malchance d’être né ici ou ailleurs. Mais il faut aussi parler de ceux qui ont eu la malchance d’être nés au mauvais moment : des enfants de la crise qui devront payer toute leur vie le fait d’avoir eu 20 ans en 2008 ». Et la réponse d’Emmanuel Macron ne se fait pas attendre. Peu téméraire, lui ne souhaite pas, créer un « Smic jeune », mais se verrait bien augmenter la durée du travail : « Quand on est jeune 35 heures ce n’est pas assez, On veut travailler plus... ». Une solution dont Gattaz a rêvé sans oser la demander.

Autre variable, celle de « la montée des inégalités » . « L’aigreur » gagne cette fois la classe moyenne. La description du phénomène est beaucoup plus récente que celle des délocalisations. Avant le magistral travail de Thomas Piketty, Paul Krugman dans « L’Amérique que nous voulons » estimait déjà que la société de 2010 ressemblait énormément à celle des années 20, temps si favorable à la montée de l’extrême droite. Dans ce magnifique livre, il explique avec des tonnes de références que, depuis trente ans, le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail privilégie largement les actionnaires. Les exigences des fonds de pension, celle de leurs quinze pour cent de retour sur investissement, ont laminé les revenus du travail. Krugman analyse ensuite les évolutions de l’impôt, « Le taux le plus élevé d’imposition sur le revenu (qui de nos jours est de 35 % seulement) était monté jusqu’à 63 % sous le premier mandat Roosevelt et jusqu’à 79 % sous le second, au milieu des années 1950... pour atteindre 91 % ». La conclusion est sans appel. Elle recoupe en grande partie celle de Thomas Piketty : « aujourd’hui, l’inégalité des revenus est aussi forte que dans les années 1920 », et il en appelle à un nouveau New Deal, une réforme fiscale qui devrait permettre de limiter sa progression. Quelle gueule aurait l’impôt sous Macron ? Le gouvernement de François Hollande avait aligné la fiscalité des revenus du capital sur celle du travail. Alors que son fils Emmanuel souhaite sortir le capital financier de l’ISF. Ne voyez pas là le moyen de protéger les plus riches ! Non, non, il le proclame l’objectif n’a d’autre but que de « favoriser l’investissement ». Là le banquier oublie qu’il y a déjà un excès d’épargne dans notre pays ; et que les catégories aisées paient, en valeur relative, bien moins d’impôts que les classes moyennes.

L’idéologie de cette évolution porte un nom, le néolibéralisme, et a pris corps dans une institution : l’UE.

Le néolibéralisme a des visages multiples, mais Pascal Lamy, l’ancien patron de l’OMC, le résume très bien. Le visage du libéralisme, c’est le sien : « Le principe de réalité c’est l’économie, le principe de plaisir, c’est la politique ». Fermez le ban ? Non, notre homme sûr de sa puissance n’a peur de rien et en rajoute : « le capitalisme sous cette forme est douloureux parce qu’efficient, et efficient parce que douloureux ». L’avenir sera donc celui de la pauvreté et d’une double violence, celle de la misère et de l’injustice. Or dans l’entourage d’Emmanuel Macron certains rêvent que ce faux Lamy devienne son premier ministre. Purges et saignées prises pendant l’été pour « réformer » le code du travail ne seront que de premiers missiles de cette idéologie guerrière et antidémocratique.

Nous l’avons dit et ce n’est plus original, l’Europe est également une pourvoyeuse de vote FN. Invention américaine, portée par Jean Monnet qui ne comptait que des amis à la CIA et à Washington, et par Robert Schuman (qui fut ministre de Pétain après lui avoir voté les pleins pouvoirs), cette Europe ne s’est jamais libérée de sa curatelle américaine. Les sceptiques pourront se convaincre en lisant « Aux origines du carcan européen » de l’historienne Annie Lacroix-Riz (Editions Delga). Inutile de rêver. La « belle idée » Europe n’existe qu’au moment de l’exécution de son hymne, « à la joie ». La ligne générale, historique et continue de Bruxelles est claire : « mondialisez-vous ». Déjà en 1957 Pierre Mendes France avait mis en garde les députés français, le traité de Rome allait, disait-il, entrainer une abdication de la démocratie : « Au nom d‘une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, financière, sociale ». Cet homme, qui représentait alors la conscience morale de la gauche, s’opposait à d’autres visionnaires beaucoup moins sociaux. Eux applaudissaient des deux mains à la création de la CEE. Jacques Rueff par exemple s’en réjouissait, il voyait là « l’aboutissement et le couronnement de l’effort de rénovation de la pensée libérale » . Aujourd’hui constatons qu’il n’y a pas de place pour une politique humaine et sociale qui serait compatible avec l’Europe, les plus modérés en conviennent. Ainsi Michel Rocard a déclaré à Bruxelles le 18 et 19 Novembre 2015 " L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard, " et de rajouter " l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques ". Quant à la possibilité d’infléchir les traités même Benoit Hamon, avec la candeur et la générosité qui ont construit son engagement, en convient : "Le passage d’une Europe allemande à une Europe française, personne n’y croit. Cette stratégie est vouée à l’échec ». Emmanuel Macron sait tout cela, il est conscient et prépare déjà les paroles de sa capitulation devant Merkel et les fantômes de Washington : « d’abord je ne suis pas face à Berlin, je suis avec Berlin. Qu’on le veuille ou non. Parce que notre destin est là. Nous avons des différences. Nous aurons des désaccords. Mais je ne vais pas dire aujourd’hui aux Françaises et aux Français que je vais défendre leurs intérêts face à Berlin. Non. »

Puisque les pauvres sont nombreux, le mépris social est devenu une pratique ordinaire, celle que l’on voit dans les films de Ken Loach. Emmaüs mesure cela aussi : « les membres de ce tiers en lutte quotidienne s’épuisent de ne pas être entendus, d’être moqués, insultés, stigmatisés ». Par petites pointes la plupart des medias, une grande partie des intellectuels et le monde politique ont abandonné le peuple, le monde ouvrier. Puis ils en sont venus progressivement à les mépriser, le fameux « esprit Canal » prémisse des « sans dents » avec ses Deschiens a fait son œuvre. A partir de là tout est permis. Il suffit d’ouvrir Le Monde pour s’en rendre compte. Voilà comment le journal analyse le second tour de la présidentielle... Résumons par l’image donnée par la feuille vespérale au lendemain du 23 avril. Que vivons nous disent les journalistes de Niel Bergé et Pigasse (soutiens de Macron) : nous assistons au combat d’un « monde fermé contre la société ouverte »... Ouverte ? Comme une porte de chez Whirpool ? La suite, celle du mépris, est connue... les salariées de Gad traitées « d’illettrées », les jeunes de banlieue associés à des dealers : « Allez à Stains [Seine-Saint-Denis] expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber qu’il vaut mieux ça qu’aller tenir les murs ou dealer ».

Vous l’aurez compris il nous semble incohérent de faire barrage à Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron. Impossible de dire « oui » à ce qui fait fructifier le FN depuis 20 ans. Impossible de glisser dans l’urne le nom d’un candidat qui va le faire progresser plus encore et conduire la fille du parachutiste au pouvoir en 2022. Pour lutter contre le racisme (le mal) il faut lutter contre les effets, la pauvreté, le rejet, la stigmatisation. En utopistes lucides, et fatigués d’être bernés à force d’avoir été trop souvent « utiles » à l’instant de l’urne, notre objectif est de faire baisser le vote d’extrême droite, de le voir s’en retourner à ces temps où « Jean-Marie » s’affichait avec l’œil en bandeau sur de petites affiches que le monde ignorait.

Pour ceux qui se sentent plus à l’aise avec la philosophie qu’avec les sciences sociales, et qui nous proposent de voter Macron « avec des gants » ou encore « avec un tisonnier s’il le faut », voici une brève citation d’Hannah Arendt, les mots du courage et de la morale (pour employer un mot disparu), elle tombe à pic : « Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal ».

Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire

(Illustration LGS).

COMMENTAIRES  

02/05/2017 10:35 par triaire

ça fait du bien de lire ceci .Quand on est à gauche, pour la justice et l’équité et qu’on lit le programme d’un Macron, on vomit .Donc, ni Elle, ni Lui .Il va falloir jouer serré aux législatives sinon nous serons laminés et les gavés vont encore piquer dans les caisses .Car enfin, ces gavés du capital, sans nous, ils ne sont rien, pas même le vent ...
J’avoue ne pas saisir comment les miens peuvent voter un Macron ou une Marine .

02/05/2017 11:35 par CN46400

Bien sûr que le piège est là, grossier, visible comme le nez au milieu de la figure, et ce depuis plus de un an. Pour le contourner il n’y avait qu’une solution, passer un accord avec les socialistes anti-El Khomry. Qui a refusé cet accord ? Et lundi prochain de quoi parlerons-nous devant les machines à café ? Je vous le donne en mille :
1-Si Le Pen est élu, nous parlerons et nous nous diviserons sur, les mosquées, le voile islamique, les SDF à virer, la viande Halal, le classement des gosses en fonction de la consonance de leur prénom, la peine de mort, l’avortement, le mariage pour tous, les HLM pleins de "métèques" contre les pavillons, etc..etc.. bref des diversions qui permettent au FN de camoufler, aux yeux des prolos, les intérêts de la bourgeoisie !
2- Si Macron est élu, nous parlerons et lutterons pour , les salaires, la retraite, les droits du travail, les 35h à conserver ou supprimer, les écoles, la SS, etc... bref le prix de la force de travail que la bourgeoisie, avec ses candidats (Le Pen comme Macron) veut faire baisser !
Pour le reste, euro, UE, etc... aucune différence entre l’une et l’autre ! Les règles qui arrangent les intérêts de la bourgeoisie ne risquent rien, des adaptations peut-être, mais jamais de quoi allonger les épinards dans l’assiette des prolos !
Dommage, la table pouvait être renversée, l’opération est remise à plus tard. Marx nous a averti : "pour hâter la Révolution, je vote le libre échange" ; sauf que la Révolution n’est possible que si : Prolétaires, unissez-vous !......

02/05/2017 12:58 par L. A.

D’accord avec le sens général de l’article, mais une fois réinformés pour la énième fois de ces faits et chiffres (sauf pour les rares extraterrestres qui ne seraient pas déjà au courant), il manque une conclusion. Après avoir déclaré en surtitre « Il nous semble incohérent de faire barrage à Marine Le Pen en votant Emmanuel Macron », pourquoi les auteurs ne nous expliquent-ils pas clairement ce qui donc, selon eux, serait cohérent ? Étant donné que « faire barrage à Le Pen en votant Le Pen » serait une pure absurdité encore moins cohérente, il reste l’alternative du vote blanc ou nul et de l’abstention. Les autres options ne faisant plus partie du domaine électoral (soulèvement, révolution, guerre en métropole, coup d’État militaire, assassinats ou encore cyclone, cataclysme, pandémie foudroyante…), pour ma part je voterai blanc.
Pour en revenir à nos moutons, certains passages de cet article sont en outre (pour moi) assez peu clairs, par exemple :

Krugman analyse ensuite les évolutions de l’impôt, « Le taux le plus élevé d’imposition sur le revenu (qui de nos jours est de 35 % seulement) était monté jusqu’à 63 % sous le premier mandat Roosevelt et jusqu’à 79 % sous le second, au milieu des années 1950... pour atteindre 91 % ». La conclusion est sans appel. Elle recoupe en grande partie celle de Thomas Piketty : « aujourd’hui, l’inégalité des revenus est aussi forte que dans les années 1920 », et il en appelle à un nouveau New Deal, une réforme fiscale qui devrait permettre de limiter sa progression.

C’est moi tout seul ou il est difficile dans l’énoncé de cette citation de saisir en quoi le constat de l’inégalité actuelle des revenus et l’appel à un new deal (un new new deal donc) seraient la « conclusion sans appel » qui « recoupe en grande partie » le constat de l’augmentation des impôts au cours du XXe siècle ? Là pour le coup la corrélation aurait mérité une mise au point.
Accessoirement, je pense (j’espère) aussi ne pas être le seul à être totalement imperméable à ce type de second degré dans l’humour : « Benoit Hamon, avec la candeur et la générosité qui ont construit son engagement ». Faut quand même pas charrier, ça ne fait plus rire !
L. A. (Insoumis rétif même au brassage de vent, et pas girouette pour autant.)

02/05/2017 14:10 par AUBERT

Je viens sur Internet de poster le commentaire que voici.

Le réflexe de Pavlov est un réflexe.... qui survient utilement quand un événement imprévu survient (2002). Quand cet événement se répète en pire (2017), l’analyse politique doit l’emporter sur le réflexe, car la répétition peut supposer que celui-ci a été planifiée, en vue d’obtenir le même résultat. A force de jouer avec des allumettes sur les bûches de la fracture sociale, on risque d’y mettre le feu...Ainsi fonctionne le monde des Pyromanes qui prend les citoyens libres pour des bêtes que l’on peut mener à l’abattoir.

Je me retrouve de fait complètement dans cet article. Et ce n’est pas un roman, mais la dure matérialité des chiffres que vous citez. Il n’y a donc pas d’approche plus scientifique que la votre. Victor Hugo écrivait : "c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches". Jamais cette sentence n’a eu autant de matérialité que dans la France, l’Europe et le monde d’aujourd’hui.

Un regret. Au vu du comportement du banquier, de ses prises de position demandant un vote de soutien à son programme antisocial, alors qu’il fait campagne sur un vote "barrage F.N", et compte tenu des sondages actuels qui le donne à 59 % il me semble qu’il faut aller jusqu’au bout de ce que vous écrivez et appeler au Boycott de ce deuxième tour, qui ressemble au "coup d’Etat plébiscite" de Napoléon III. L’Histoire passée doit être le fil conducteur de notre pensée, si l’on ne veut pas paraître ridicule :
« Hegel remarque quelque part que tous les grands faits et les grands personnages de l’histoire universelle adviennent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » K. MARX

A propos d’histoire, Macron par ses interventions, me fait de plus en plus penser à NECKER... La Révolution peut poindre là où on s’y attends le moins, encore faut-il en créer les conditions politiques.

Il s’agit par notre "non participation" de "démonétiser" les Institutions de la Vème République et ainsi envoyer le message de la nécessité Démoratique de la VI ème République.

Il aurait même fallu construire ce positionnement de "Boycott électoral" qui n’est pas l’abstention, mais qui est une position politique argumentée (voir mon papier sur LGS, "La Jouissance de Hollande").

Fabrice

02/05/2017 14:35 par Bgeo

Très bonne analyse de la situation politique.
Votez Macron le 7 mai empêchera s’en doute à la Marine de gagner mais lui permettra certainement de gagner en 2022. Sauf si la France insoumise qui vient de perdre une bataille, gagne celle des législatives, avec près de 20% et en tête dans la plupart des grandes villes c’est possible, c’est à dire avoir suffisamment de députés pour contrer la mise en place du programme ultra libéral de Macron de Rothschild. Il ne faut surtout pas répéter le scénario de 2002 ou Chirac est passé avec plus de 80% c’est pourquoi je ne voterais pas Macron au 2 T.

02/05/2017 15:28 par AF30

"Pour le contourner il n’y avait qu’une solution, passer un accord avec les socialistes anti-El Khomry. Qui a refusé cet accord ? "
Ils sont où ces socialistes anti-El Khomry (sic) ? Et bien ils sont entrés dans les rangs après avoir,comme cela avait été programmé, pris les quelques % qui auraient permis à la FI d’être au second tour et peut être de remporter les élections. Décidément vous revenez en permanence à votre obsession. La faute originelle revient à la FI contre toute réalité. Vos frondeurs ont-ils oui ou non laissé passer la loi en question ? Ces frondeurs lorsqu’il étaient ministres ont-ils oui ou non approuvé la casse sociale ? Le PC n’a t il pas eu 5 ans pour discuter sur un programme au sein du FDG au lieu de le torpiller à toutes les élections intermédiaires en privilégiant le PS ? C’est vrai j’avais oublié la direction du PCF n’a jamais tort.

02/05/2017 15:45 par macno

Ma grand mère qui n’était pas avare de dictons populaires disait souvent : « pas besoin de tortiller du cul pour chier droit ! »
Oui ou non l’option Macron est elle bien plus dangereuse que celle de Le Pen ?
C’est juste une question de dangerosité, la vie ne s’arrête pas à cette élection...
Pas besoin de "tortiller du cul"...
Si oui...
Il faut impérativement voir et revoir cette émission, je ne compte plus les fois où je me la suis dégustée avec gourmandise :
Médiasphère du 3 avril 2017 - LCI
https://www.youtube.com/watch?v=3zcrJhEWHI8
Et bien écouter Ludovic De Laherche : « Cet homme (Macron) est dangereux ».
On a (je m’inclus dedans) l’amour propre vraiment très mal placé.
Ce serait uniquement par principe qu’on va, pour ainsi dire, se "laver les mains" dans l’abstention.
Mais ne serait-ce pas plutôt agir par lâcheté, pour de ne pas oser se les "salir" ?
Je le redis : la vie politique ne s’arrête pas à cette élection, la suite risquera d’être pas mal "mouvementée"...

02/05/2017 15:56 par pauvred'eux

J’ai cherché en vain des socialistes, frondeurs ou pas, dans les différents cortèges qui défilaient hier. Est-ce que cela signifie que "tout va mieux" effectivement et qu’il est donc inutile de revendiquer quoi que ce soit ? Le brave petit soldat Hamon a bien fait son travail de casse d’une possible victoire de l’humanisme.

02/05/2017 18:02 par depassage

Tout le système de la pensée humaine est en déroute. Le premier traitre de la pensée est le langage lui-même d’autant plus qu’il se trouve incontournable à moins de renoncer à la communication elle-même. Les humains, chaque fois qu’ils se retrouvent acculer ou quelques desseins sombres les animent, en viennent aux mythes et aux croyances dont ils finissent par faire des vérités absolues et incontestables. Le constat pour moi est le suivant, je déteste les mots saufs ceux des poèmes qui ne font pas dans les panégyriques ou leurs inverses à tous crins parce que ça sonne bien et que cela chatouille l’âme de l’animal. De ce fait, je ne peux pas me l’ouvrir sans le regretter. Mais je reste incorrigible, je l’ouvre quand même certainement comme tout le monde. Pourtant les mots sont des choses neutres comme toute chose, mais pourquoi comme tout chose que nous touchons, ne nous pouvons pas la toucher sans le dénaturer ou de la priver de sa neutralité ? La réponse, c’est par peur. De quoi a-t-on peur ? On a peur de ce qu’on pense qu’il va nous nuire. À tort ou raison, le problème n’est pas là.

Tout le monde est plus ou moins conscient que tout est en rapport avec tout et le mot système désignent plus généralement un corps, une unité, une chose aux rapports ou aux liens étroits capables de la faire voir telle, c’est-à-dire comme une unité contenant d’autres unités comme elle-même peut-être une unité parmi d’autres unités faisant partie d’une unité plus grande qui la contient.
Il est vrai que je voulais commenter l’article ci-dessus écris par des auteurs de bonnes foi. Mais n’empêche que leur écris m’a agacé et que la défense de leur chapelle m’apparait un tantinet prétentieuse et sans pertinence. Accuser la mondialisation ou l’Europe d’être les causes des maux de la France et de son peuple, c’est juste limite. La France a été un acteur de la mondialisation et de l’Europe et non pas une victime. En d’autres mots, la mondialisation est une conséquence d’un système porté et défendu par la France et l’occident en général dont elle reste un membre important même si c’est au prix de la perte de son autonomie et de sa liberté d’action. Je comprends que le fait de lutter contre les mythes et les croyances relève de la gageure et que c’est très difficile au point de devenir fataliste. Un système ne s’appelle pas tel si les liens et les rapports qui le font ne sont pas complexes et illisibles de prime à bord plus par aveuglement idéologiques assis sur des idiomes hérités sans être interrogées qu’il ne l’est en vérité dans ses principes.

On entend souvent des gens exhorter les autres à sauver la planète comme certains exhortent d’autres à lutter pour la cause de Dieu comme si lui-même ne peut pas se défendre, et ce, sans que personne ne s’étonne de leur prétention inqualifiable, démesurée et démoniaque. Si on fait dans l’excès quand on généralise, on fait aussi dans l’excès quand on réduit. Macron est le représentant du banquier Rothschild et ceci et cela sans que cela nous avance à la compréhension de quoi que ce soit. Le système a fait Rothschild comme il a fait Macron . Le système étant en crise, il cherche des façons de se régénérer tout simplement. Un système ne peut avoir qu’un simple ennemi, c’est un autre système qui cherche à le supplanter. Tout le reste, c’est du bavardage inutile même si tout bavardage peut avoir des fins thérapeutiques indéniables comme aussi il peut être un poison.

02/05/2017 18:54 par CN46400

@ AF30
Mon cher ami les alliances sont toujours une question de compromis. Ne pas faire d’alliance c’est se comdamner au statut quo. Faudra-t-il attendre une décennie pour que les "insoumis" se soumettent enfin à cette évidence ? A la veille des législatives j’en ai entendu qui ne veulent même pas entendre parler d’un "compromis" avec le PC qui pourtant n’aurait pas pu se présenter sans les parrainages communistes (450 sur 750) .....

02/05/2017 19:02 par AF30

à macno,
il y a quelque chose de remarquable concernant les abstentionnistes de dimanche prochain, dont je suis, c’est l’unanimité des jugements les concernant. Par un curieux hasard, par un effet magique les voilà responsables de bien des maux. ils sont même, par la logique "bout de ficelle ", coupables de proximité idéologique avec le FN (http://www.acrimed.org/Raphael-Enthoven-ou-l-editocratie-a-coups-de) . Alors donc animés par un sentiment qui relèverait à la fois de la morgue et de l’irresponsabilité nous laisserions aux résistants de la dernière heure le soin de faire le sale boulot. Est-il si difficile d’imaginer que leurs motivations puissent être une impossibilité à glisser un bulletin portant le nom d’un individu qui à l’intention de poursuivre une guerre sociale dont nous serons ( peut être moins que d’autres ? ) les victimes. La victime n’a-t-elle plus qu’un seul choix, celui du bourreau ? N’a-t-on pas assez donné dans cette forme de servilité ? Pour ce qui me concerne je ne porte aucun jugement sur les insoumis qui feront ce geste : après tout leur raison, même si je ne la partage pas, je la respecte. Il est dommage, enfin, que ce débat occulte toutes les responsabilités en amont qui nous ont conduits devant ce choix. Complémentairement, par la grâce de ce débat là, politiques et médiacrates tirent 2 avantages : celui de faire oublier leur responsabilité et celui de prendre la posture du moraliste.

02/05/2017 19:42 par François

@ cn46400 :
.« Qui a refusé cet accord ? »
Tu as raison, n’oublions jamais le role ultra toxique de Hamon, même si c’est pas le sujet !

02/05/2017 19:46 par Catherine

Parce que l’extrême banque n’est pas de l’extrême droite ?
D’accord avec Macno !
Ne voter ni pour lui ni pour elle, c’est voter pour lui. Qui sera de toute façon "élu" puisque l’élection est truquée.
Reste à savoir si Hitler et les borgnes dans la foulée ont fait des choses qu’ils (lui et les siens) ne font pas.
Quoi ? Où ?
Pour les battre tous les deux il suffit de faire baisser le chômage, dit Jacques-Marie Bourget.
Ah,bravo, bonne idée. Comment ? Avec quels moyens ? Méthode Coué ?

02/05/2017 21:17 par Laurent Emor

Oui mais voilà, Pierre Laurent a dit : « On ne fera pas reculer le libéralisme en laissant prospérer Le Pen »
Et je rajoute, « On ne fera pas reculer Le Pen en laissant prospérer le libéralisme »

02/05/2017 22:13 par D. Vanhove

... la dernière trahison en date sur le dos du peuple : un syndicat (CFDT) qui appelle à voter pour un banquier !!... c’est dire l’état de délitement de certains esprits... c’est dire l’effondrement de toute réflexion cohérente...
après ça, on s’étonnera que le FN gagne des voix... et d’aucuns s’indigneront du vote de certains citoyens...

comme je l’ai écrit dans un papier récent : dans le cas présent, rester "insoumis" c’est refuser de se prêter à ce jeu malsain qui nous est proposé par le système... tout vote pour l’un de ces deux candidats ne fait qu’ajouter une voix à un système pourri que l’on a combattu à travers l’Avenir en Commun de JLM, pour qu’en émerge un autre... va-t-on après qqs jours seulement, se renier soi-même...?!
il y a un moment où il faut arrêter de jouer avec les électeurs sous peine de les perdre tous définitivemt !!...
être cohérent avec le projet de la FI c’est boycotter l’injonction qui nous est faite par ceux-là mêmes que nous combattons, donc la seule alternative : ABSTENTION !

02/05/2017 22:27 par sam

Un article intéressant. Qui indique bien les causes (mais a le tort de ne pas décrire nettement les conséquences politiques de ces causes : le fascisme).

Sinon, tout le monde pense que les Deschiens relevaient du mépris social ? je lis ça de plus en plus souvent. je suis en total désaccord.

02/05/2017 22:51 par benito

"Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons." Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine - 1870-1924 ...

Cette sentence n’aura jamais aimais été aussi prémonitoire pour tous les parasites et leurs larbins bureaucrates et crétins du privé, populace décérébrée des villes et des campagnes, bobos concons de partout. La grande purge qui vient ne fera pas de quartier.

Ni macron, ni le pen.

03/05/2017 00:02 par Geb.

C’est bizarre mais dans ma dialectique à moi, "faire barrage au FN" c’était avant tout "faire barrage à ceux qui l’ont "inventé", "utilisé comme épouvantail à moutons" et n’ont censé de le renforcer et de le financer.

Quand je vois tant de gens intelligents, bien plus que moi je ne le suis, penser que pour éviter de se prendre une bombe atomique sur la tronche il faut supprimer la bombe plutôt que ceux qui la construisent et qu la lancent je me dis que finalement je suis quand même pas si nul que ça.

"Faire barrage au FN" ça veut dire refuser de prendre en compte le vote d’environ 25% de suffrages exprimés. Personnellement ça ne me dérangerai pas. ma vision très personnelle de la Démocratie, bien plus proche de celle de la Dictature du Prolétariat, passant chez moi par la mise hors d’état de nuire des personnages et mouvements nocifs à la bonne santé des Travailleurs. Mais je ne suis pas bien sûr que ça soit la conception de la majorité des lecteurs de LGS.

Plus logique pourrait sembler de faire avant tout "barrage" à CEUX qui financent, favorisent par leur politique scélérate, utilisent le FN que directement contre le FN lui-même qui n’est qu’une conséquence et non une cause des maux qui nous préoccupent actuellement...

Tout d’abord il faut comprendre que le FN n’a AUCUNE chance de passer au second tour. Pas parce qu’il n’a pas d’électeurs, mais parce que si le FN se retrouvait au gouvernement ceux qui l’ont inventé et conforté perdraient un outil des plus précieux pour diriger le troupeau. Il sera donc deuxième, et sera utilisé comme acteur des basses oeuvres du Pouvoir contre ceux qui ne seront pas dans la ligne. Pour cela le Pouvoir montera la moulinette contre ceux qui lui auraient "volée" sa victoire en ne votant pas au second tour et en ne votant pas Marine. Le pouvoir fera donc en sorte que ça soit Macron qui soit élu. Pas avec trop de différence,afin à la rigueur de capter quelques renégats FN au passage.

Ensuite si le FN gagnait, il faudrait au Pouvoir trouver un autre épouvantail et un autre chien de garde. Et d’autres boucs-émissaires. Suivez mon regard, ils sont pas bien loin d’ici.

Quand on veut éviter le crues dangereuses d’un torrent c’est en amont que ça se traite. En aval c’est toujours de l’improvisation.

Il y a des dizaines de millions d’humains qui sont morts ce dernier siècle du fait que leurs dirigeants n’avaient pas su comprendre et prendre en compte un simple problème d’hydraulique.

Et un autre problème facile à comprendre c’est celui du tabouret à trois pieds.

Après le deuxième tour la France "sera" ce tabouret.

Un des pied mesurera environ 31% du total des inscrits, (Macron, l’autre, (MLP), mesurera environ 29% de ce même total...

Le troisième celui des abstentionnistes mesurera 40% de ce même total.

A votre avis quel est le pied le plus important pour empêcher que le tabouret ne se casse la gueule ???

Surtout si on arrive à faire prendre conscience à ce pied de son importance capitale.

Si le pied des abstentionnistes décide de prendre toute sa place plus rien ne tiendra debout.

Donc, à méditer...

03/05/2017 08:39 par Bobby Sandz

Bonjour,
merci pour votre démonstration parfaitement claire et documentée. j’y ai appris pas mal de choses. Juste une remarque : vous parlez du second mandat de Franklin Roosevelt au milieu des années 50, alors que Roosevelt est mort en 1945, au tout début de son quatrième mandat. Un détail de nature à affaiblir la démonstration si forte et si limpide par ailleurs.
Le combat continue. Bonne journée

03/05/2017 10:12 par CN46400

@ François
n’oublions jamais le role ultra toxique de Hamon

N’oublions jamais que 19+6 = 25. Il y a des gens qui sont allé négocier pour bien moins que çà. Mais il ne s’agissait, en définitive, que des intérêts de la classe des prolos, ceux qui doivent travailler pour vivre, c’est à dire un détail non toxique....

03/05/2017 17:42 par depassage

@ CN46400
Je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez à nous parler de Hamon et de ses 6%. Est-ce que Hamon aurait accepté de s’aligner sur JLM pour qu’il puisse recueillir 25 % ou bien c’est JLM qui aurait du s’aligner sur Hamon pour qu’il recueille les 25% ? Dans le dernier cas, la chose aurait été tout simplement impossible. ET c’est facilement démontrable. À la rigueur, Hamon n’aurait accueilli qu’à peine 10%, en étant optimiste.

03/05/2017 18:19 par L. A.

@ sam
« Est-ce que les Deschiens relevaient du mépris social ? »
Comme vous, j’ai lu cette remarque dans l’article et cette question m’a laissé un peu perplexe, car les mêmes souvent qui fustigent ainsi ces saynètes parodiques ont encensé, par exemple, les dessinateurs Reiser et Cabu et les humoristes Coluche et Desproges. Or, à bien y regarder, ces quatre-là (entre autres) n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller pour tourner le brave populo en dérision, parfois même assez méchamment, et c’était là des prémisses encore plus précoces des « sans-dents », bien avant l’apparition de l’« esprit Canal », que je déteste assez copieusement mais qui en l’occurrence a bon dos. De même qu’il est de bon ton de faire grief à un Michel Leeb (que je n’apprécie pas plus que ça) de ses caricaturaux et convenus accents et mimiques d’Asiatique ou d’Africain, taxés de racisme, quand Coluche ou Desproges n’ont pas été tellement plus légers parfois sans que ça émeuve qui que ce soit.
L. A. (Relativiseur de mise à l’index, friseur de hors-sujet.)

03/05/2017 18:59 par AF30

"j’en ai entendu qui ne veulent même pas entendre parler d’un "compromis" avec le PC " . Peut être. Même sans doute. Toutefois nombreux sont près à un compromis car il ou elle sait que la vie en société, dans sa famille est impossible sans compromis. D’ailleurs sans compromis c’est l’arbitraire pour ne pas utiliser le mot trop fort de totalitarisme. Cependant ce compromis doit s’établir sur des bases équilibrées pour toutes les parties concernées. Peut-on d’un trait de plume rayer le travail effectué par des centaines de personnes et qui en est mandaté pour le faire. Non finalement la direction du PC et non les adhérents a laissé passer le train par on ne sait quel calcul. Enfin le compromis est-il possible avec ces représentants du PS qui inventent, dans l’urgence, à quelques uns, un revenu universel mal fagoté et dans l’ambition initial a été entamé au fur et à mesure de l’avancement de la campagne électorale. Quant aux parrainages c’est le minimum minimorum qui était dû car nombreux de ces "parrains" ont été élus par des électeurs FDG tous partis ou mouvements confondus. Décidément il arrive parfois à certains qui se disent anticapitalistes de considérer les votes qui se sont portés sur leur nom ou étiquettes comme leur propriété, finalement comme leur capital.

03/05/2017 19:17 par Jérôme

bonsoir,
Je suis plutôt d’accord avec les propos tenus dans cet article (d’ailleurs j’ai voté Mélenchon et je suis banquier comme quoi ...)
Pour autant je trouve choquant de s’abstenir contre un parti d’extrême droite qui vient au pouvoir et je ne voterai plus pour ce candidat qui n’appelle pas à voter contre elle ! j’avais déjà mis de coté avec une certaine douleur ses propos nébuleux et ambigus sur l’Europe
Le programme de Macron est certes très libéral (trop pour moi également) et peut conduire in fine aux même protestations populaires d’içi la fin de son quinquennat mais ça nous laisse une chance de changer les choses et de proposer une alternance, de nouvelles idées ... En laissant cette sociopathe au pouvoir on peut assister à de gros dégâts qui pourraient être irrémédiables car au delà de ces absurdités économiques elle cumule avec ses propos insidieux et xénophobes
Chacun prendre sa décision mais je connais la mienne sans une once d’hésitation

03/05/2017 22:24 par francois

@ cn 46000 et des brouettes :
"Mon cher ami les alliances sont toujours une question de compromis. Ne pas faire d’alliance c’est se comdamner au statut quo. Faudra-t-il attendre une décennie pour que les "insoumis" se soumettent enfin à cette évidence "
C’est incroyable l’aplomb avec lequel tu continues à défendre envers et contre tout une alliance en contradiction avec l’essence même du mouvement, à savoir une alliance non pas de convergence d’idées mais d’addition de score. Comme tu as sans doute voté Hamon par conviction ou JLM par dépit, on peut te pardonner de n’avoir toujours rien capté à ce jour.
Mais par pitié, on a compris ta position, alors arête de radoter.

04/05/2017 02:18 par act

(remix mis à jour)

Je partage l’analyse de l’article, pas les conclusions, comme affirmer que voter Macron c’est préparer la victoire du FN en 2022.
Et donc pour éviter cela laissons le FN gagner dès 2017 ?!?
Car, j’espère sincèrement me tromper mais plus j’écoute et lis les camarades Français(es) et plus une victoire du FN semble être une éventualité.
Je n’ai aucune confiance dans les sondages qui ont montré leurs limites, ni dans les projections partisanes.

Que Micron soit de la pire engeance capitaliste ne fait aucun doute mais la question n’est pas là.
Il ne s’agit pas de choisir entre l’oligarchie et le fascisme, car l’oligarchie financière est déjà au pouvoir.
Il s’agit d’empêcher les fascistes d’accéder au pouvoir par les urnes.

Face à l’oligarchie de la finance fascisante, nous n’en menons déjà pas large mais nous nous organisons et résistons.
Avec le FN au pouvoir les méthodes seraient autres et ni les syndicats ni la gauche réelle (20%) ne sont en situation de faire face à un régime d’extrême droite, fasciste tout court.
Le FN "trahissant" ses électeurs aura tôt fait de donner des gages à la finance qui se ralliera avec joie à son panache brun pourfendant syndicats, communistes et anarchistes.
Penser que l’accession au pouvoir du FN provoquerait comme par enchantement le grand soir est un pur délire au regard des 20% engrangés par la gauche réelle. Voyez plutôt en Turquie comment les camarades dégustent et l’insurrection qui vient de moins en moins.

En 2002 la majorité des Français n’ont pas voté pour Chirac mais contre le FN,
or dans le cadre (tout pourri) du système électoral français l’abstention et le vote nul ou blanc servent le FN
et cette fois la situation est bien plus incertaine.

L’abstention est compréhensible quand elle est complète : ni premier, ni second tour.
Les élections sont un jeu dangereux qui a des règles et surtout des conséquences.

Aux camarades qui ont voté pour JLM et/ou la gauche réelle au premier tour :
Oui le vrai barrage au FN se fait sur le terrain, au quotidien, entre les élections mais d’ici là, pour le 7 c’est malheureusement mathématique : ni l’abstention, ni le vote blanc ne feront rempart au Front National.
Rougir de voter contre le FN ? Jamais, ce combat n’a que faire des états d’âmes aussi légitiment outrées ou déçues soient-elles.
Rougir de ce pragmatisme qui nous est imposé par notre incapacité à construire jusqu’ici un nouveau rapport de force qui nous permettrait de vaincre l’oligarchie ?
Peut-être mais d’ici là, il y a le second tour et pour répondre au titre de l’article : l’un ne va pas sans l’autre.

04/05/2017 08:36 par jakodey

Si Jean-Luc Mélenchon avait proposé d’envoyer ballader l’ue par l’article 50 point barre (. /) il serait à la place de Maqueron pour ce second tour qui aurait alors été historique.
Quand la vraie gauche aura-t-elle enfin compris qu’être insoumis suppose d’accepter l’ordre contre lequel on est insoumis ?
Eh oui, on va encore perdre 5 ans pour de toute façons sortir de cette prison i-n-é-l-u-c-t-a-b-l-e-m-e-n-t . Mais j’avoue humblement que je sais pas comment ça se passera. M’est avis que ça se passera mal.

04/05/2017 10:56 par CN46400

@ depassage, et d’autres

"Je ne comprends pas pourquoi vous vous entêtez à nous parler de Hamon et de ses 6%."

C’est pourtant simple, les 6% de Hamon, comme les 20% de Mélenchon, ou les 1,5% de Poutou sont des prolos que je côtoie tous les jours dans mon voisinage non seulement idéologique mais aussi géographique. Ce sont des gens qui vivent avec les mêmes moyens que moi et sont souvent dans les mêmes luttes sociales que moi. Ce sont les premiers prolos auquel je pense quand le commandement de Marx (Prolétaires, unissez-vous) s’impose à moi, parce que j’ai pris l’habitude de considérer que dans notre société il existe deux classes, dont une (infime minorité) se goberge avec le travail de l’autre (immense majorité). Et que c’est cette infâme inégalité qui nourrit toutes les autres.
J’ai la faiblesse de penser que si chacun avait fait le chemin nécessaire, Hamon, mais aussi Mélenchon, nous aurions pu, hier soir assister à autre chose que ce pseudo débat, Macron-Le Pen, entre deux valets du même commanditaire : la bourgeoisie ! Un match de catch entre deux truands occupés à se partager, encore une fois, un magot, tombé, par la grâce de la division des prolos, sur leur table.
Par ailleurs je constate que tout se prépare, chez les insoumis, comme dans le PS de Cambadélis pour que le gagnant du match puisse disposer d’une bonne prime pour démarrer son dur labeur : un Assemblée Nationale taillée sur mesure en juin. Aucun des deux ne sent la sueur, mais rassurez-vous, les brebis de la bourgeoisie seront bien gardées...

04/05/2017 15:08 par depassage

@CN46400
Vous faites un constat et ce constant est permanent. C’est de la division des peuples que les systèmes prédateurs survivent. Et ce n’est pas une élection qui aurait arrangé cela d’aucune façon. Alors, il reste à espérer et à œuvrer pour une meilleurs compréhension du monde et des défis qu’il nous impose si entre temps on arrive soi-même à échapper aux chants des sirènes et à s’en tenir à l’essentiel. Les schémas ne font pas l’histoire. C’est à peine s’ils peuvent nous la rendre compréhensible. Sur ce, bon courage.

04/05/2017 18:39 par AF30

à CN 46400,
quand aurez-vous compris que le PS n’est plus qu’une chose molle sans colonne vertébrale idéologique ou plus modestement programmatique ? Ce qui en reste n’est plus qu’un club d’élus de tout niveau dont l’objectif est de prolonger le plus longtemps possible leur situation. Cherchez donc une proposition qui non pas s’oppose ( ce serait sans doute excessif ) mais conteste la marche actuelle des choses. La distance est aujourd’hui trop grande pour que chacun puisse se retrouver. Il ne s’agit pas d’une posture mais quid de l’écologie, du nucléaire, de l’Europe et de sa BCE, de la fiscalité, de la lutte contre l’évasion fiscale, de l’école, de la sécurité sociale, des retraites, de l’OTAN, de la royauté présidentielle ? Il ne s’agit pas ici de maximaliser ses conditions mais de bien comprendre que hors de ces objectifs nous serions conduits inévitablement à prolonger les politiques actuelles, celles qui sont déjà dans les tuyaux d’un Macron ou d’une Le Pen ( racisme en plus ).

04/05/2017 20:34 par francois

@cn :
C’est les prolos que tu cottoyent qui ont voté Hamon ou Poutou qu’il fallait convaincre...
Je n’ai jamais cru à la moindre chance de désistement de Hamon, c’est pourtant de toute évidence lui et personne d’autre qui devait se désister. Pour ce qui est de Pouton et Arthaud, Theophraste a bien expliqué l’origine mercantile de leur démarche. Rien ne changera de ce côté.
Quant à ta remarque sur le peu d’entrain des insoumis à la législative, je pense qu’il est opportun d’attendre au moins lundi pour se lancer, non ?

04/05/2017 23:25 par CN46400

@a tous
Qu’est-ce que le PS ? C’est l’organisation qui, globalement, attire le vote de ceux des prolos qui sont acquis aux progrès à condition que que ces progrès soient limités, pas chers et sans risques ; ce sont des électeurs sociaux démocrates. C’est eux qui assurent la survie, depuis près de 120 ans, du socialisme politique en France, ils l’ont ressuscité chaque fois que la politique de leurs dirigeants avait plongé ce parti dans le néant : 1914-1920, 1939-1943, 1954-1958, 2012-2017, et çà continuera, la social-démocratie est increvable. On en connaît tous, au bureau, sur le chantier, dans le lotissement, il y en a partout. Pour espérer entraîner les autres prolos, il faut commencer par les entraîner eux, après çà roulera tout seul. En 36 l’accord PCF-SFIO de 34 a permis la gagne aux élections, puis la plaine s’est enflammée...
Voilà ce qui a été raté a la présidentielle et qui risque de l’être aux législatives. Pourtant je rêve toujours à ce qu’aurait pu donner une entente en amont (sic) entre les "frondeurs", les "insoumis" et le PCF sur cette période électorale...Qui a peur de foutre le feu à la plaine ?....

05/05/2017 07:28 par François

Cn, ta vision date de l’avant guerre. Les moyens d’informations pour la base etaient limités et l’traliberalisme n’avait pas encore développé un tel niveau d’inégalité et de précarité. Par ailleurs les cadres n’avaient pas encore plongé à ce point dans la traitrise.
Les frondeurs ont fait du vent pour garder l’electorat de gauche, ce n’est même plus discutable quand on regarde a posterori les événements. Tu ferais bien d’ouvrir les yeux et de t’en convaincre si tu veux lutter efficacement pour ce combat à venir dont tu as rappelé la prime importance.

05/05/2017 09:26 par vagabond

C’est étonnant de lire les insultes contre ceux qui travaillent dans le privé. Beaucoup ont voté JLM. D’anciens gens de droite ont voté JLM.
Mais que répondrez-voys à ceux quine peuvent pas voter et qui supplient presque de voter pour le boy de la finance pour que la haine ne passe pas, le risque existe. Ils sont littéralement terrifiés.
Pour moi voter pour ce type est contre nature. Mais avoir cette matronne cynique et haineuse au pouvoir...
Ils entendent toujours ce cri " Où est l’échappatoire ? La mer est derrière vous et l’ennemi est devant vous..."
Si seulement j’avais un hologramme pour me remplacer de temps en temps.
Je n’ai jamais vu dans les Deschiens l’insulte de Hollande ?

05/05/2017 12:57 par CN46400

@ françois
"Cn, ta vision date de l’avant guerre"

Quelle guerre ? En fait ça date de 1847 et c’est un gourou nommé Marx Karl, qui connaissait à peine le chemin de fer, qui m’a passé le virus. Toujours vérifié depuis....

05/05/2017 13:57 par Wilde Jagd

Je suis tout à fait d’accord avec le fond de cet article, mais JE SUIS TRÈS SURPRIS PAR LE TITRE que vous lui avez donné, QUI ME PARAÎT INDUIRE UN CONTRESENS COMPLET. En effet, ce titre affirme clairement que "BATTRE LE FN, C’EST LUTTER CONTRE L’ORIGINE DU MAL". Tout au contraire, dans l’esprit des auteurs, faire barrage c’est lutter contre l’origine du mal, C’EST-À-DIRE CONTRE LE MASSACRE SOCIAL PERPÉTRÉ PAR SARKOZY ET ENCORE PLUS PAR HOLLANDE, ET QUE MACRON COMPTE ENCORE AGGRAVER. J’ai d’ailleurs lu ce même texte sur le blog les-crises d’Olivier Berruyer, où il n’est pas affublé de ce titre calamiteux.

Pourriez-vous rectifier l’erreur dès que possible svp ?

05/05/2017 20:23 par alain harrison

Hamon a trahi point.
Persona non grata dans la vraie gauche, avis aux Oui mais. La vraie gauche votera-t-elle pour l’Humain d’Abord. Tien ce cri de ralliement depuis un bout de temps se fait rare. N’était-ce qu’un slogan vide ? Même Hamon ne l’a pas employé, tant mieux.

Maintenant, il faut donner du contenu, du vrai qui rejoint tous les citoyennes-travailleurs.

Mais la priorité est à la dignité Humaine, la Vraie qui est lié à L’Évolution Naturelle, ce rendez-vous manqué à l’éveille de l’Humanité.
La vraie gauche, les vrais progressistes, tous ceux qui espèrent en une Révolution (R- Évolution) voteront BLANC, pour la dignité (intrinsèque que seul l’Éducation permet, pas l’instrumentalisation) Humaine. Ne pas avaliser la droite fasciste (l’un vaut l’autre). Laissons l’ opprobre à ceux et celles qui voteront pour la finance fasciste. Macron l’a dit, je ne ferai rien pour les travailleurs. Le Pen a promis la sorti de l’UE, OTAN...elle va décevoir les siens.

Mais la vraie gauche votera pour la dignité Humaine , le vote BLANC.

Il y a les législatives.....

05/05/2017 22:07 par Geb.

@ François...

Par ailleurs les cadres n’avaient pas encore plongé à ce point dans la traitrise.

Désolé mais tu n’as pas du connaître les cadres d’avant la crise de 73 et ceux d’après pour faire la différence.

Jusque dans les années 70 les "cadres" comme tu dis étaient essentiellement, comme toute la maîtrise, les supplétifs damnés du Patronat. Et ils étaient largement rémunérés et récompensés pour cela.

Les cadres, (Pas les PDG, évidemment), que tu connais maintenant, ont bien changé, mais ils sont devenus victimes comme les prolétaires de ce même Patronat.

Ce sont les prolos qui ont changé. Avec une partie d’entre eux complètement déboussolés au point de devenir les remplaçants de ces mêmes cadres en s’auto-exploitant pour le compte de leurs maîtres pour une poignée de figues.

Pourquoi ça pu se produire c’est un autre débat.

06/05/2017 01:52 par francois

Je parlais des cadres du ps et je compare ce que j’ai connu du ps du haut de mes 45 ans, c’est a dire pas tout et loin de la...
Pour cn, je parlais de ta vision du ps pas de te vision du monde, mais tu avais sans doute compris.
C’est marrant d’ailleurs que deux visions aussi proches sur le fond (la tienne et la mienne) puisse aboutir à des visions aussi opposées sur la méthode. Je doute que Marx ait opté Pour une alliance avec le ps. Ils sont vraiment trop éloigné de la base. Je pense aussi qu’il aurait un peu de mal a comprendre pourquoi le parti de Pierre Laurent s’ appelle le parti communiste s’ il était subitement bombardé en 2017 en France !

06/05/2017 08:27 par CN46400

@ françois
Marx et le PS
Manifeste-1847 :" D’après ce que nous avons dit au chapitre II, la position des communistes à l’égard des partis ouvriers déjà constitués s’explique d’elle-même, et, partant, leur position à l’égard des chartistes en Angleterre et des réformateurs agraires dans l’Amérique du Nord.
Ils combattent pour les intérêts et les buts immédiats de la classe ouvrière ; mais dans le mouvement présent, ils défendent et représentent en même temps l’avenir du mouvement. En France, les communistes se rallient au Parti démocrate-socialiste [1] contre la bourgeoisie conservatrice et radicale, tout en se réservant le droit de critiquer les phrases et les illusions léguées par la tradition révolutionnaire."

06/05/2017 18:26 par Franchis

@cn 46400 :
Interprete ta bible comme bon te semble, moi je n’ai pas de maitre à penser auprès duquel je sous traite mon activité de reflexion.
Tes grimoires, quels que soit la plume qui est derrière, ne se substituent pas à une analyse personnelle.
Mon analyse m’a conduit à une position très claire à propos du PS, c’est « creve charogne » et je m’en contrefout de ce que disait le vieux barbu à ce sujet.

07/05/2017 05:54 par babelouest

L’important n’est-il pas de faire en sorte que l’écart de voix "vrai" (pas forcément celui proclamé par le ministère) soit le plus mince possible, voire inversé. De toute façon nous savons déjà les résultats. Mais les vrais chiffres auront de l’importance pour mettre en garde des personnes trop entreprenantes. Il sera bon de scruter les visages, les mimiques et les gestes de "ceux qui savent"
.

07/05/2017 17:44 par Professeur Chitour

Bel article mais qui laisse sur la faim

D’abord le titre est ambiguë. Une première lecture induit chez le lecteur du titre qu’un plaidoyer sera déroulé contre l’irruption de le Pen
Globalement c’est un article qui nous met en garde contre le choléra "Macron" mais qu’en est il de la peste Marine ? Les françaises seraient ils mieux lotis sous une présidence Le Pen , A priori oui, parce que tout l’argumentaire est de "sortir d’une façon ou d’une autre "de l’Union Européenne. Ce que s’égosille à marteler Marine Le Pen à longueur de logorrhée
De plus en lisant ce texte on observe un silence de cathédrale concernant la nécessité de comparer le "racisme social" de Macron avec le "racisme ethnique" dont Marine Le Pen affirme qu’il fait partie de sa "solution finale"
Un des commentateurs a dit quelque chose de juste : On ne perd rien pour attendre 2022 sera pour Madame Le Pen le couronnement de la politique prévisible de Macron . C’est donc à une double peine qu’est condamné le citoyen lambda : Dix ans de Macron- Le Pen.
Il y eut un vent d’espoir si Jean Luc Mélenchon n’avait pas essayé de tenir le manche par le milieu en ne voulant pas effaroucher les détenteurs du vrai pouvoir ; S’il avait assumé dans état d’âme le fait de sortir de l’Union Européenne, il serait au deuxième tour . Peut être qu’il a jugé que c’était aller trop loin. Il est donc resté dans les starting blocs
Prof. C.E. Chitour

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