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Aidons ceux qui nous colonisent

Le film Un plan parfait, avec Diane Kruger et Dany Boon, va être diffusé dans une salle parisienne avec des sous-titres en anglais. Le producteur justifie cette initiative par le fait que la communauté anglophone est forte de 400 000 personnes en àŽle-de-France, sans compter les touristes. Cette initiative pourrait être reprise pour d’autres films en cas de succès.

Pourquoi, en effet, la communauté anglophone d’àŽle-de-France devrait-elle perdre son temps à apprendre le français, alors que, par mille moyens, on impose sa langue aux natifs ?

Et puis, pourquoi pas une salle avec des sous-titres en arabe ? Et puis, combien y a-t-il de Sénégalais wolofophones dans la région parisienne ? Combien de Tamouls ? Combien de Portugais ? Combien de Kurdes ? Combien de Serbes ? Exacerbons le communautarisme par tous les moyens !

Théophraste R.,
dont la devise (en anglais) est " We Shall Never Fawn ! "

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https://www.legrandsoir.info/aidons-ceux-qui-nous-colonisent.html
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Commentaires
02/11/2012 à 09:44 par Gregoire Faurobert

Je suis un lecteur assidu du Grand Soir, et j’apprécie d’y trouver des articles de qualités prenant en compte les différentes réalités des sujets abordés.
Cet article n’est pas le premier que je lise qui utilise ce ton un peu xénophobe. Les personnes vivant en France parlant anglais sont avant tout, peut être, je ne suis pas sûr, des êtres humains, les diabolisés ainsi (colonisateurs) me semble excessif.
Votre analyse est tronquée de toute évidence vous avez une vision très Franco-française, de l’anglais, de la façon dont il est usité à travers le monde et des différences entre les différents peuples le parlant.
Sachant et je suis d’accord avec vous, que nous devons défendre nos identitées (désolé, je sais que c’est une faute d’orthographe mais avec ma conception de l’identité je ne puis l’écrire autrement).
Cela étant dit, mener cette guerre contre l’anglais, est assez puéril, vous ne prenez pas en compte le fait que le vocable anglais est à 50% français, qu’il y a quelques siècles auparavant la tendance était inverse, que le français était partout. Mais aussi que le français lui même n’est que récemment une langue nationale, que l’usage de cette langue a été introduit de force à l’école, etc...
Je comprends que l’avancée d’une culture au dépend d’une autre soit dangereux, mais parler de colonisation, en oubliant que les français dans le monde on bien plus que des séances de cinéma avec des sous titres en français, (ambassade, maison de la culture, lycée, bibliothèque, les français de l’étranger ont même des députés pour les représenter !!). Avec tous ça je ne pourrais vous dire qui est le colonisateur et qui est le colonisé ? Vous le savez vous ?

#87306 
02/11/2012 à 11:22 par Bernard Gensane

Toujours indiquer le lieu d’où l’on parle : je suis retraité de l’Education nationale, et j’ai enseigné l’anglais, la littérature anglaise, l’histoire de la Grande-Bretagne pendant quarante ans. J’ai un rapport charnel à la langue anglaise. J’ai séjourné en Angleterre, j’y ai des amis que je considère comme ma seconde famille.
Ce billet parle (de manière un peu caricaturale, mais c’est la loi du genre) d’autre chose que de l’"anglais" : il s’agit de l’anglo-américain, du sabir atlantique, du Wall Street English, du "globish" (je n’aime pas ce terme car il est lui-même une expression de l’impérialisme) qui tue les différences, les richesses culturelles. Le problème avec l’"anglais" (comme avec le français dans les anciennes colonies africaines évidemment), c’est que ce n’est pas une langue neutre : c’est la langue des banques, de la Commission européenne, de la diplomatie, de la CIA, des mafias de l’ex-Europe de l’Est, de la Trilatérale, des rendez-vous de Davos etc.. Et aussi des sciences dures, des sciences économiques et, depuis une vingtaines d’années, de certaines sciences humaines. Deux exemples concrets : les psychologues universitaires n’écrivent plus en français, mais en "anglais". Donc ils pensent en "anglais". Raison pour laquelle les cognitivistes (pour simplifier les psy qui se sont construits à partir du moule étatsunien) ont pris le pouvoir aux dépens des lacaniens, des freudiens. En linguistique, c’est un peu la même chose avec les générativistes (les réseaux chomskiens) qui sont partout.
L’initiative prise par ces distributeurs de films contribuent à renforcer un phénomène dont on n’est même plus conscient : l’évidence de l’anglais. Ce qui est évident est idéologique. Tout pouvoir est d’abord le pouvoir de dire.
http://www.legrandsoir.info/L-alienation-linguistique-chroniques.html

#87309 
02/11/2012 à 12:15 par BM

@ Grégoire Faurobert
Se défendre contre l’anglais est de la "xénophobie", dites vous. Pour bien percevoir où la "xénophobie" se niche, livrez-vous à une petite expérience de pensée.
Il y a une forte "communauté" (sic) française (et donc francophone) à Londres. Imaginez-vous un film britannique, en langue anglaise (par exemple, le dernier James Bond) projeté dans des salles londoniennes avec des sous-titres en français, pour permettre aux francophones de Londres de profiter de ce magnifique exemple de culture britannique ?
Poser la question, c’est fatalement y répondre. (Au cas où ce scénario de science-fiction se réaliserait malgré tout, imaginez la une du "Sun" sur le sujet. A ma connaissance, il n’existe aucun équivalent de ce torchon xénophobe dans le reste de l’Europe, du moins en termes de diffusion.)
Ceux qui défendent le tout-anglais (en fait, on devrait dire le "tout-globish") au nom de "l’ouverture sur les autres" oublient qu’il s’agit, dans le cas de l’anglais, d’un processus à sens unique : c’est toujours aux non-anglophones de "s’ouvrir" à l’anglais, et jamais l’inverse .
Quelques exemples :
Plus personne, littéralement, n’apprend de langue étrangère au Royaume-Uni : la population en est tout simplement venue à la conclusion, hélas pertinente et rationnelle, que c’était une perte de temps... De même, l’industrie (le terme n’est pas trop fort) des "séjours linguistiques" en Grande-Bretagne est sans commune mesure avec tout ce qui peut exister ailleurs en Europe pour les autres langues. Des économistes ont même calculé le pourcentage de PIB qu’apportait la langue anglaise au Royaume-Uni, sans que ce dernier ait besoin de lever le petit doigt, comme une sorte de rente de situation.
Il y a quelques années, on parlait beaucoup des Britanniques qui s’installait dans le "Dordogneshire" (sic de chez sic). Un bon nombre est parti depuis, soit rentré en Angleterre, soit vers des pays anglophones comme l’Australie : la raison est qu’ils ont "voté avec leurs pieds" quand il se sont rendus compte que ce serait à eux d’apprendre le français, et non pas aux "natifs" de se mettre à l’anglais. Voilà une belle mentalité de colonisateur, ou je ne m’y connais pas !
Souvenez-vous enfin du voyageur et écrivain états-unien Paul Theroux (bien mal nommé en l’occurrence), qui, dans un de ses livres, décrit la chose suivante : quand il se trouvait dans un pays quelconque et qu’un "natif" voulait lui parler dans la langue locale, Theroux lui répondait obstinément et impertubablement en anglais, jusqu’à temps que le "natif" cède (c’’est-à -dire, se mette à l’anglais).
L’anglais n’est pas une sorte d’espéranto du XXIè siècle. Ce n’est pas un idiome purement utilitaire. Comme toute langue, l’anglais est le reflet d’une culture précise et d’une vision du monde. Nous Français avons plus à perdre que les autres au tout-anglais, pour la simple raison que l’identité anglaise s’est construite en grande partie contre nous : si un Chinois ou un Brésilien qui s’intéresse à Jeanne d’Arc ou à De Gaulle ne peut lire que des sources anglophones, ce qu’il en retiendra sera forcément biaisé, et pas en notre faveur.

#87312 
02/11/2012 à 14:52 par bamatoto

Moi, je m’en fous.
Les français ont bien obligé les occitans dont je suis, les catalans, les basques, les corses et les bretons à parler français. Que le colonialisme parisien soit à son tour colonisé me réjouirait presque..!!
Malgré son patriotisme franchouillard et son anti-américanisme de façade, la france n’est plus que les chiottes des USA. Mais quand on passe son temps à chier sur la diversité et à écraser les minorités, quand on s’est construit sur la destruction de réelles identités ouvertes et plurielles, alors, que la france se fasse bouffer à la sauce anglo-saxonne ne m’émeut aucunement..
Que viva Occitania.
Adishatz

#87315 
02/11/2012 à 15:56 par BM

@ M. Gensane
En ce qui concerne la psychologie et la linguistique, l’usage de la langue anglaise n’explique pas tout... C’est surtout parce que les cognitivistes et les chomskyiens ont proposé des explications de la réalité qui étaient objectivement scientifiquement meilleures que celles des freudiens et des lacaniens, que leurs théories se sont propagées (la psychanalyse n’existe plus dans le monde en-dehors de la France et de quelques pays comme l’Argentine).
D’ailleurs, il y a des contre-exemples : la "French Theory" est devenue la coqueluche des universitaires états-uniens alors que Foucault, Derrida, et compagnie n’ont à ma connaissance pas ou peu écrit en anglais...
Il est légitime de regretter que de plus en plus de scientifiques français s’expriment exclusivement en anglais, et de protester contre cela. Mais la valeur scientifique d’une théorie est indépendante de la langue dans laquelle elle est exprimée, que cela plaise ou non. Sinon, on tombe dans un relativisme constructiviste assez extrême.
@ Bamatoto
Vous avez entièrement raison sur un point : la suppression impitoyable des identités et des langues régionales en France (particulièrement sous la IIIè République) a créé un précédent, et il n’est pas exclu que le français disparaisse de la France au profit de l’anglais comme le breton (entre autres) a disparu de la Bretagne au profit du français.

#87316 
02/11/2012 à 19:23 par calame julia

Chez moi, c’est malheureusement épidermique ! yadestrucs comme ça vous ne pouvez pas
les refourguer à vos neurones ! donc mon commentaire pourrait être "biaisé".
Par contre, connaissant plusieurs dialectes européens c’était le seul moyen que j’avais
trouvé pour communiquer avec les personnes des endroits où je me trouvais. Une certaine
facilité me direz-vous ? Oui et non j’ai essuyé beaucoup de quolibets (peut-être en tant
que femme) à parler ces patois et dialectes alors que ceux de mon âge s’entichaient
de l’anglo-saxe-cabourd et me considéraient comme une ringarde ! Aujourd’hui je me marre
en douce à entendre réclamer et revendiquer une identité sur laquelle il fut de bon ton
de cracher ...!

#87327 
02/11/2012 à 20:06 par bamatoto

BM
je tiens juste à préciser que l’expression "langue RÉGIONALE" est à mes yeux tout à fait inappropriée. Cette expression est trop souvent utilisée sans en percevoir la portée implicite (mais peut être ce n’est pas innocent puisqu’elle est certainement issu du cadre jacobiniste dans lequel nous sommes tous forcés d’évoluer). Régionale renvoie à région qui est une construction du colonialisme intérieur français. Je préfère de loin le terme de langue vernaculaire.

#87329 
02/11/2012 à 23:10 par Lionel

@BM, vous dites que les théories cognitivistes seraient plus scientifiques que les autres...
Mais tout d’abord il ne s’agit que de théories sujettes à caution, toutes autant que sont les thérapies à travers le monde.
Elles sont interdépendantes du milieu culturel au sein duquel elles sont pratiquées.
Ces théories sont nées ( pour le cognitivisme ) d’observations et de statistiques cadrant parfaitement avec la pensée "moderne" de ne plus avoir affaire au psychisme avec la même approche...
Mais tout cela ne dévalue en rien les théories lacaniennes ou autres, il ne s’agit bien que d’idéologie qui colle plus ou moins à la réalité d’une personne à un moment donné de sa vie.
Pas grand chose de scientifique là dedans !
Je relève une étrange expression : "Sinon, on tombe dans un relativisme constructiviste assez extrême."
Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Pardonnez moi mais je trouve cette phrase un parfait non sens !
Et au passage, le constructivisme auquel vous faites allusion fait partie intégrante des théories que vous qualifiez de scientifique...

#87334 
03/11/2012 à 15:54 par Anonyme

La rectitude politique agit à n’en pas douter sur les individus les moins intelligents. Ce sont eux qui deviennent les « branchés ». Pourquoi ? parce qu’ils sont incapables de penser par eux-mêmes. Ils adoptent les idées toutes faites qui leur sont servies par la propagande. Le problème est qu’ils sont légion tant à gauche qu’à droite et qu’il en traîne une kyrielle sur LGS. Je n’en dirai pas plus sur le sujet. Bernard Gensane nous explique mieux que je pourrais le faire, à quel point il n’y a rien d’anodin dans l’invasion de la culture de la bourgeoisie capitaliste.
Encore une fois, les pays bolivariens d’Amérique du Sud nous donnent l’exemple en défendant leur indépendance contre l’impérialisme anglo-saxon.
Aux je-m’en-foutistes et aux branchés : puisque ceux qui osent dénoncer comme Théophraste l’ineptie de ceux qui veulent imposer l’anglais à l’ensemble de l’Occident (pas juste à la France) sont xénophobes ; dois-je conclure que les Britanniques et les Américains ne le sont pas ? … ils parlent tous anglais et ne se plaignent pas de la situation ! Comme le disait Ferré il y a déjà trop longtemps, dans sa chanson La langue française : « And je speak french c’est un pleasure »
Xénophobe parce que je me bats pour l’émancipation du Québec occupé,
Michel Rolland

#87347 
03/11/2012 à 17:34 par Tanguy

Je suis, avec plaisir, les publications du Grand Soir -toutes "copy left"- car je me suis abonné à la "Newsletter"....

#87353 
03/11/2012 à 18:31 legrandsoir

"touché"...
...comme disent les anglophones ;-)

#87354 
04/11/2012 à 11:17 par vm

Je suis heureuse que Lionel soit intervenu pour relativiser la prétendue supériorité des théories "cognitivistes".
Comme dans toutes le théories, il y a des directions de recherche et de réflexion à retenir, et d’autres à rejeter catégoriquement. N’oublions pas qu’une des applications aberrantes, pour ne pas dire criminelles, du courant cognitiviste dans sa version la plus américanisée, - est le fameux "livret de compétences" imposé aux enseignants par la droite la plus réactionnaire, ségrégative et psycho-rigide, et ses benoîtement continuateurs. Un adulte peut avoir ou non des "compétences" linguistiques ou des "compétences" professionnelles par rapport au milieu dans lequel il vit. Et encore, elles ne sont que relatives à des normes d’appréciation toujours sujettes à caution. Mais les enfants, les jeunes en général, qui n’ont pas achevé leur développement ni leur insertion sociale N’ONT PAS de "compétences", quelles qu’elles soient. Ils ont des tendances, des aptitudes fluides et multiformes, susceptibles de se développer dans différentes directions, suivant l’environnement, les stimulations, les rencontres et leur propre vie intérieure. La classification officielle des "compétences" est complètement ridicule. L’absence de telle ou telle des "compétences" répertoriées par des technocrates bornés (qui prétendent faire entrer de force enseignants et élèves dans des codes-barres, comme l’avait en son temps justement dénoncé LGS), peut cacher une aptitude créatrice, intuitive ou imaginative, bien plus importante pour l’avenir de l’enfant. L’acquisition de véritables connaissances (et non de micro-mécanismes définis par les dits technocrates) se fait par des voies souvent imprévues, avec des tours et des détours, des hauts et des bas sans lesquels, justement, rien n’est acquis. En outre, l’acquisition d’une connaissance n’est rien si l’on n’acquiert pas en même temps la faculté de la remettre éventuellement en question. On ne peut pas changer 1515 en 1516, mais - pourquoi ? Bref, vouloir trier "scientifiquement" les enfants dans le système éducatif, et pré-définir ainsi leur avenir, relève de la pire idéologie de ségrégation sociale.
C’est pourquoi je milite aussi en faveur du système de notation numérique traditionnel, qui requiert évidemment plus d’intelligence de la part de l’enseignant dans la conception et l’adaptation de son barème, que le vague classement en groupes A, B, etc. Une fois bien expliqué aux élèves et aux parents le principe absolu qu’un chiffre ne saurait en aucun cas définir une personne, ni la suivre dans sa vie, il est facile de comprendre qu’une mauvaise note individuelle peut toujours être rattrapée par une bonne, note que l’enseignant attribuera à bon escient en fonction des efforts et des progrès. Tandis que le classement dans des groupes hiérarchisés préfigure sinistrement une société "élitiste" où chacun aurait une place prédéfinie selon des critères de classement bien plus rigides que les fameuses "notes". En outre, le "livret de compétences" tend à tuer le véritable rapport pédagogique, qui doit être de toutes façons un rapport personnel entre l’enfant et l’enseignant. Sans cette subjectivité, qui fait partie des risques du métier, mais qui est le principal facteur éducatif, il n’y a pas de vie scolaire possible. C’est la croyance en la prétendue objectivité des critères de "compétences" qui laisse le plus de place à une subjectivité sournoise et viciée, ou, disons-le, à la paresse intellectuelle et au déni de responsabilité.

#87366 
05/11/2012 à 08:36 par cunégonde godot

La ligne politique du Grand Soir est (alter)mondialiste. S’il ne faut pas le tout-anglais mondialiste, quelle langue (alter)mondialiste alors ? La conséquence logique d’un système (alter)mondialiste, c’est l’ (alter)communautarisme "xénophobique" à la sauce "bretonne", "catalane", "basque", et j’en passe des centaines, etc. La langue française disparaît à la même vitesse que la France (et son modèle social et culturel) disparaît dans l’européisme (ou alter-européisme mondialiste à la Mélenchon, ce qui revient au même).
A Barcelone p.ex. et dans la province espagnole catalane, la petite-bourgeoisie qui se plaît à défiler pour l’ "indépendance" se gargarise à tout propos de l’identité "catalane". La petite-bourgeoisie catalane, comme la grande, profite du mondialisme (alter ou non), c’est pourquoi elle peut se permettre le luxe bidon de son communautarisme folklorique "catalan", car à Barcelone on vit comme on vit à Francfort, Lille, Milan, Manchester ou New York...

#87394 
05/11/2012 à 19:16 par Lionel

Chère Cunégonde, je crois qu’il serait une bonne idée de dire à Aurore Martine qu’elle fait partie des "Xénophobes communautaristes à la sauce basque", elle l’ignore certainement !
Vous semblez l’incarnation de ce qui nous tue : la soupe aux choux de la mondialisation gratinée à l’idée d’universalisme qui caractérise les gauches actuelles.
Vous viendrait-il à l’idée que la communauté humaine est à l’image de tous les êtres vivants, plus on les uniformise et plus ils se fragilisent et tendent à être en voie d’extinction.
Il serait sage que vous gardiez vos réflexions à propos des catalans, vous risquez de provoquer leur colère car les bobos sont loin d’être les seuls représentants du mouvement indépendantiste, il s’agit d’une Culture qui n’a jamais eu le moindre rapport avec la Culture castillane de leurs colonisateurs sanguinaires.
Avez-vous entendu parler de "La guerre d’Espagne" ?
Vous rêvez d’une langue unique comme le néolibéralisme, des Mc-Do dans chaque village, comme à Francfort ou à Pékin, tout le monde en col Mao et bleu de travail...
Mais comment se nomme ce dont vous rêvez ?
Ne serait-ce pas "Fascisme" ? Vous savez, les faisceaux qui tous se ressemblent, pas une oreille qui dépasse...

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