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Capitalisme, marché « islamique » et occidentalisation du monde

« O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entreconnaissiez ».
Coran 49 - 13

Ces dernières années, nous avons assisté à l’émergence d’un marché « islamique » pensé comme une version « hallal » du capitalisme occidental. Ce phénomène ne serait pour certains analystes qu’une consécration, voire le triomphe, d’une « révolution conservatrice » opérée au sein des élites issues du mouvement islamique après leur échec à conquérir le pouvoir.

En effet, déroutés par les revers de leur combat politique, les acteurs du mouvement islamique auraient finalement investi le secteur marchand. En décidant d’entrer dans le monde de l’économie, ils ont importé dans cet univers des singes, des symboles, un éthos « islamique » afin de créer de nouveaux produits répondant aux attentes des consommateurs musulmans. Ce projet s’est matérialisé par l’apparition de biens et de services étiquetés « islamiques » à la disposition des « croyants-consommateurs » ou des « consommateurs-croyants ».

Néanmoins, ce qui est pensé par certains comme une « alternative » à l’ordre économique dominant, peut être analysé comme une extension de la sphère d’influence du capitalisme qui cherche en permanence à créer de nouveaux marchés. Le marché « islamique » apparait alors uniquement comme une fraction du marché global. Dans cette perspective, le pouvoir du langage du capitalisme, le marketing, est d’apparaître indépendamment du concept, c’est-à -dire de la sagesse et de l’éthique.

En d’autres termes, le langage capitaliste reprend les mots de l’Islam en les détachants de leur portée transcendante et éthique pour en faire des biens de consommation. On commercialise un paraître « islamique », une image de l’Islam. Ainsi, le discours du paraître « islamique » a le pouvoir d’anéantir l’être musulman. Cette dynamique de réification de l’Islam et d’anéantissement de l’être musulman se fonde sur l’idéologie de la séduction, du désir, et elle s’effectue par le biais du marketing.

Cela participe de la nouvelle forme du capitalisme qui s’appuie sur la force de l’image, de la symbolique qu’il promeut par le biais de la publicité. Cette forme du capitalisme, étudié par Michel Clouscard, repose sur l’engendrement réciproque de l’économie de marché - orientée vers la satisfaction des besoins - et du désir qui redynamise l’économie du profit. Dans ce marché, à la place des objets et des services, sont consommés de la symbolique, des signes, des attitudes, des paroles.

Ces signes, ces symboles, ces attitudes, sortis de leur contexte original et redéployés dans la sphère marchande, ne peuvent que servir à la promotion de l’inauthentique, du faux, du falsifié.

La dynamique du capitalisme est une dynamique globale qui ne connaît ni frontière ni limite et qui a pour objectif final d’étendre son emprise sur toutes les sociétés, toutes les cultures et toutes les civilisations. Le capitalisme n’est pas uniquement un mode de gestion économique, il est également une culture, fondée sur le primat des valeurs marchandes, une conception du monde, une culture, une civilisation, un mode de vie. Le capitalisme a un caractère global et totalisant qui tend à soumettre l’ensemble de l’existence humaine au règne de la marchandise.

Par nature, le capitalisme est un système poussant à la marchandisation de la société globale, à sa réification. Dans la logique du capital, tout peut et tout doit devenir un objet marchand. En conséquence, il n’y a plus aucune limite humaine à l’expansion universelle du capital. Par ce processus, la logique du capitalisme tend à généraliser les lois du marché dans les sphères non-marchandes et, par là même occasion, à détruire la diversité culturelle, à faire disparaître les particularismes identitaires, à anéantir les pensées critiques - par une sorte de « dressage » cognitif - ou à désintégrer les religions et les spiritualités.

Ainsi, le capitalisme doit conquérir les sociétés et les espaces non-marchands afin de les transformer pour pouvoir permettre de créer de nouveaux marchés avec de nouveaux débouchés. Dans cette perspective, le marché « islamique » peut être analysé comme un instrument destiné à étendre la sphère d’influence du capitalisme sur un espace non-marchand : l’espace de l’Islam, de son imaginaire et de sa spiritualité.

Il est nécessaire de comprendre que dans la dynamique globale du capitalisme - le système-monde - le marché « islamique » n’est qu’une fraction, un sous-ensemble du marché global avec ses règles de fonctionnement. Ainsi, les élites économiques « islamiques » se trouvent liées de façon structurelle à la dynamique du capitalisme occidentale dont la principale activité demeure « la transformation du travail en capital et l’appropriation des pouvoirs sociaux » [1].

De par leur activité, les élites économiques « islamiques » offrent de nouvelles perspectives au capitalisme occidental. En effet, en suscitant de nouveaux « besoins », le marché « islamique » crée un nouveau marché, celui de la religiosité musulmane, avec ses consommateurs : les « croyants-consommateurs » ou les « consommateurs-croyants ».

Cependant, avec la création de ce nouveau marché, on procède implicitement à l’imposition d’un modèle culturel, celui du capitalisme occidental, à des fins mercantiles. Décrivant ce processus, Marx et Engels écrivaient que « pressée par le besoin de débouchés toujours plus étendus pour ses produits, la bourgeoisie se répand sur la terre entière. Il faut qu’elle s’installe partout, établisse partout des relations »[2].

Le marché « islamique » a pour résultante l’extension du capitalisme occidental et l’imposition d’un modèle culturel capitaliste même s’il est recouvert d’un verni d’« islamité ». Car pour réussir, le capitalisme ne peut pas limiter son influence à la sphère purement économique, mais il doit aussi s’attacher à conquérir l’âme des peuples afin de susciter en eux le désir de consommer. Le capitalisme est à l’origine d’un processus de dépersonnalisation, de « dé-originalisation », de « viol des consciences » des peuples afin de les intégrer au marché mondial. Ainsi, comme l’écrivaient déjà Marx et Engels en 1848, « par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie a donné une tournure cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays »[3].

En effet, le capitalisme cherche à formater des peuples désagrégés, dépersonnalisés, des traditions culturelles inertes, des hommes fébriles, sans attaches et sans repères, de véritables déracinés, disposés à consommer sa production standardisée. Tout ce qui freine la consommation de ses produits, ce qui est susceptible de ralentir l’expansion de ses productions culturelles uniformisées - de la musique au cinéma en passant par la littérature - doit disparaître, ou être réifié, folklorisé, dans son système. Pour le capitalisme, l’aliénation préalable des esprits est nécessaire à son entreprise d’uniformisation. Ainsi, il tend à détruire l’original, l’authentique, le particulier, à l’exception de ce qui va dans le sans de l’extension du capital.

Dans cette perspective, le marché « islamique » permet de consacrer la suprématie économique, idéologique, culturelle et politique de l’Occident capitaliste. Par une « ruse de l’histoire », les élites économiques « islamiques » deviennent les « alliés objectifs » du capitalisme occidental et de l’occidentalisation du monde alors que dans leur engagement politique originel, elles se présentaient comme les plus farouches adversaires de cette occidentalisation.

Afin de consolider son hégémonie, le capitalisme occidental s’attache à soumettre les sociétés, les univers culturels et les civilisations à son mode vie au moyen d’objets quotidiens permettant un rituel d’initiation à la société capitaliste. Certains objets culturels sont la mise en forme du capitalisme. Par un apprentissage quotidien de masse se « forme » la clientèle potentielle. Ces objets sont imposés par le marketing qui les institue comme modèles culturels.

Par exemple, il est nécessaire de comprendre que les fast-foods « islamiques » produisent un rapport au mode de consommation, à la nourriture, au goût, au temps, à l’esthétique des aliments et de l’environnement dans lequel on les consomme. Ces rapports, même si la viande est hallal, sont en rupture avec l’éthique et l’esthétique de la tradition arabo-islamique dans laquelle la façon de se nourrir - qu’il s’agisse des aliments ou de la manière de les consommer - était totalement différente.

De même, les vêtements streetwear « islamiques » génèrent un rapport au corps, à la façon de se mouvoir dans l’espace, à l’esthétique du vêtement, au paraître. Ces éléments qui ne puisent pas leurs origines dans l’espace civilisationnel arabo-islamique, ont été directement importés de la « culture » hip-hop américaine et de l’univers du « sport-spectacle ». A ce propos, Mounir Chafiq expliquait : « il est temps de repousser toute idée d’occidentalisation, il est temps de comprendre que nous avons consolidé les « chaînes » en substituant le costume occidental à notre costume traditionnel, ce dernier a été inspiré par nos coutumes, notre agriculture, notre artisanat, notre civilisation, en l’abandonnant, nous les abandonnons. Le costume occidental traduit un modèle de civilisation, son importation signifie notre dépendance. Elle a contribué à la destruction de notre économie, notre personnalité et notre patrimoine » [4].

Ces nouveaux produits « islamiques », qui promeuvent en même temps des nouveaux modes de vie calqués sur le « modèle » étatsuniens, ont été produits par la civilisation capitaliste et promus au moyen du marketing. Ces produits participent à la promotion de l’inauthentique, du factice, du falsifié, produits par le capitalisme à l’aire de la consommation de masse.

Au moyen de ces produits, et de l’idéologie qui les accompagne, le mode de vie de la civilisation capitaliste finit par s’étendre au monde entier, puisque comme l’affirmaient Marx et Engels, la bourgeoisie occidentale « oblige toutes les nations à faire leur, si elles ne veulent pas disparaître, le mode de production de la bourgeoisie ; elle les contraint à introduire chez elle ce qu’on appelle la civilisation, c’est-à -dire à devenir bourgeoises. En un mot elle se crée un monde à son image » [5].

Ainsi, les capitalistes et leurs appareils idéologiques imposent leur tutelle idéologique, leur modèle culturel et civilisationnel, à l’ensemble des sociétés en procédant à l’universalisation de leurs propres valeurs, de leurs intérêts et de leur mode de vie. Cette force de l’hégémonie fait qu’il est très difficile d’échapper au conditionnement créé par un modèle culturel aussi massif et écrasant.

Faisant leur la conception du monde et l’idéologie du capitalisme occidental, les élites économiques « islamiques » se font les relais, inconscients, de l’occidentalisation du monde. Dans cette optique, la « classe-moyennisation », l’adoption du mode de vie de la bourgeoisie occidentale, l’homogénéisation et la standardisation des manières de vivre, constituent des armes terriblement efficaces pour détruire toute spécificité identitaire, culturelle et religieuse pouvant remettre en cause l’hégémonie économique et idéologico-culturelle de l’Occident. Par ce procédé disparaît toute prétention à résister à l’ordre mondial.

L’aliénant phénomène de la réification, de la « marchandisation du monde », qui impose le règne de la quantité, est à la base d’un processus de désenchantement du monde anéantissant les utopies créatrices, les imaginaires collectifs et les espérances. Décrivant ce processus qu’il jugeait positif, John Maynard Keynes affirmait que « le capitalisme moderne est radicalement athée » [6]. C’était pour lui la marque distinctive du capitalisme car même les idéologies matérialistes connaissent une forme de croyance immanente, alors que le capitalisme ne connaît que l’univers marchand auquel il tend à soumettre l’humanité.

Face à la puissance du système dominant, une critique du capitalisme qui s’attacherait uniquement à vilipender ses conséquences néfastes, sans s’attaquer à sa logique propre - la réification - ne pourra s’attaquer au coeur de la contradiction du monde contemporain. Le capitalisme doit être critiqué pour ce qu’il est - un système qui tend à la réification de l’ensemble des sociétés - et non uniquement pour ce qu’il engendre, les inégalités sociales, la misère, l’exploitation ou les guerres impérialistes.

La force du capitalisme est de soumettre tous les hommes, toutes les cultures et tous les peuples au règne de la marchandise et à l’idéologie qui lui est liée. La contradiction majeure de notre époque se présente sous la forme d’une lutte entre la volonté d’homogénéisation planétaire et les mouvements résistant à ce processus. Face à la force globale du capitalisme et à son caractère uniformisant, la résistance ne peut s’organiser que dans la promotion de la diversité des cultures, des peuples, des spiritualités et des civilisations.

Les particularités culturelles, les spécificités spirituelles, individuelles et naturelles sont aussi des armes de résistance face au capitalisme uniformisateur. Face à cette uniformisation, ceux qui s’opposent au capitalisme doivent prendre conscience que chaque peuple, chaque langue, chaque ethnie, chaque individu, chaque spiritualité, chaque particularité est un reflet de la diversité du monde non-marchand. L’anti-capitalisme véritable doit s’opposer à toutes les tentatives d’homogénéisation mondiale et il doit tendre à défendre, sur le mode symphonique, tous les particularismes en tant qu’ils sont susceptibles de constituer des fondements pour une libération sociale et culturelle. Une résistance effective au capitalisme doit nécessairement inclure l’opposition à la diffusion de la culture du capitalisme et à l’occidentalisation du monde qu’elle engendre.

Nadjib Achour, Youssef Girard

[1] Engels Friedrich, Marx Karl, Manifeste du parti communiste, GF Flammarion Paris 1998, page 95

[2] Ibid., page 77-78

[3] Ibid., page 78

[4] Chafik Mounir, L’islam en lutte pour la civilisation, al-Bouraq, Paris, 1992, page 104-105

[5] Engels Friedrich, Marx Karl, Manifeste du parti communiste, op. cit., page 79

[6] Christopher Lasch, Le seul et vrai paradis. Une histoire de l’idéologie du progrès et de ses critiques, Ed. Flammarion, Paris, 2006, page 95

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COMMENTAIRES  

11/04/2009 13:42 par Mazri Omar

Analyse pertinente, opportune et cohérente.

Elle est pertinente car géographiquement il n’y a plus d’espace protégé contre le capitalisme et ses corollaires l’aliénation et le colonialisme. Le Dar al Islam est par définition l’espace de la paix, de la cohésion et de la solidarité. La suprématie des valeurs capitalistes dans la production, la consommation et la distribution des richesses place le monde musulman comme une périphérie du capitalisme mondiale et de ce fiat perd sa singularité pour devenir dar al Kofr ou dar al harb. Al harb doit être compris dans son sens le plus large : harb contre Dieu, contre les musulmans et contre l’humanité.

Il est opportun car au moment où le capitalisme est "ébranlé" dans sa prétention à être le modèle excellent il se trouve dans la situation de Karoun englouti par sa propre logique financière et marchande. Au lieu de donner de l’argent aux pauvres pour consommer on donne de l’argent aux riches pour continuer à produire (industrie automobile). Dans cette conjoncture les élites musulmanes embourgeoisées et stupides viennent crier victoire en proposant le système des banques islamiques oubliant que ce système est intégré dans l’économie capitaliste et qu’il vont apporter les liquidités dont le capital mondial a besoin pour les recycler et s’oxygéner

Elle est est cohérente car elle pose le problème de fond : l’islam n’est pas un vernis pour habiller le capitalisme ou le communisme mais l’alternative universelle à tous les modèles imparfaits et iniques inventés par l’homme. Ne pas inclure la lutte contre le capitalisme comme une des luttes les plus importantes actuellement contre le Taghout (l’idolatrie) c’est faire preuve d’aveuglement, d’hypocrisie ou d’insouciance, trois tares condamnés par l’islam..

Je souscris à cette démarche intelligente, courageuse et intellectuellement probe et encourage les auteurs à approfondir davantage ce thème car comme le dit Malraux le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas. La seule spiritualité qui a le pouvoir d’être à la fois action et témoignage est l’islam. L’action et le témoignage de l’islam sont la preuve de la vitalité de la foi qui sort du coeur pour harmoniser la vie sociale (islamité) dans tous les registres ontologiques de l’homme (croire, vouloir, savoir, devoir =, pouvoir et faire) et de la société sur le plan politique, intellectuelle, éthique et esthétique.

Omar Mazri
http://liberation-opprimes.net/

11/04/2009 13:52 par legrandsoir

l’islam n’est pas un vernis pour habiller le capitalisme ou le communisme mais l’alternative universelle à tous les modèles imparfaits et iniques inventés par l’homme.

Mon Dieu, c’est c’est ça la conclusion à tirer de cet article, on va vite le retirer...

Ne pas inclure la lutte contre le capitalisme comme une des luttes les plus importantes actuellement contre le Taghout (l’idolatrie) c’est faire preuve d’aveuglement, d’hypocrisie ou d’insouciance,

Ah, ça c’est mieux.

12/04/2009 00:32 par Anonyme

Plusieurs remarques :

Néolibéralisme aurait peut-être été un terme plus judicieux que capitalisme.

L’Islam (comme le Christianisme, le Judaisme, le Confucianisme, etc..,) ne s’oppose pas au capitalisme (Voir par exemple « Islam et capitalisme » de Maxime Rodinson).

L’enseignement de l’Islam (comme celui du Christianisme, etc..) est probablement incompatible avec le néolibéralisme, mais, hélas, il ne suffit pas d’être musulman (ou chrétien, etc..), même pratiquant et respectant les "cinq piliers" , pour ne pas être un néolibéral de la pire espèce.

A part ça, on est d’accord, en particulier sur

Amicalement

12/04/2009 01:12 par Omar Mazri

Permettez-moi d’ajouter une remarque à la remarque de "Grand Soir" sur mon commentaire sans entrer dans la critique de la critique de rosa Luxembourg de Trotsky et sans esprit polémiste.

Votre vocation est de lutter contre les censeurs impérialistes qui cultivent la pensée unique et la chose unique celle du monothéisme du marché et non de poser question s’il faut me censurer ou censurer l’auteur dont j’ai analysé l’article en affichant avec transparence mes convictions. Croyez en ma probité et en ma sincérité je ne fais pas de jugement de valeur ni de procès d’intention à une tribune libre qui m’a donné l’occasion d’émettre une opinion. Je vous en félicite d’autant plus que je fréquente assidument votre site qui offre du contenu de qualité.

Je propose juste de tempérer votre "réactivité" et de surmonter les préjugés doctrinaux et idéologiques puisque il y a dénominateurs communs : alterité c’est à dire connaissance et reconnaissance de l’autre qui sort du cadre autorisé par le libéralisme sauvage ; mondialisation c’est à dire opposition au mondialisme. Nous pouvons diverger sur la finalité suprême de l’alter mondialisation c’est le droit à la différence pour éviter l’indifférenciation capitaliste qui nous rend tous des marchandises comme le décrit si bien l’article. Nous pouvons et nous devons pour le salut de l’humanité plurielle manifester ensemble notre désir et notre lutte pacifique pour une autre mondialisation qui réponde à la diversité des peuples, aux exigences de dignité des hommes et à l’impérarif de promouvoir la paix pour une socialité c’est à dire des rapports sociaux fondés sur le partage et la solidarité et non fondé sur des rapports de force c’est à dire des rapports de dominants à dominés, de possédants à paupérisés, de vainqueurs à vaincus, de prédateurs à proie.

L’homme est sacré, sa dignité, sa vie, son intellect sont sacrés. Mon commentaire ou plus exactement mon témoignage s’inscrivait dans cette dimension et dans cette perspective. Il est possible que j’ai mal exprimé mes propos. En tous les cas ce sont mes convictions sans exclusive, sans exclusivité.

Encore une fois mes félicitations aux auteurs pour la qualité de l’approche. Dans le monde occidental il y a une élite minoritaire qui résiste courageusement à l’hégémonie impériale. Dans le monde musulman la résistance était populaire et il a résisté au colonialisme parfois par des moyens rudimentaires mais hautement symboliques qui l’ont pénalisé après l’indépendance mais si cee peuple maintenant adopte le mode de vie, de consommation et de production libérale il ne sera ni civilisé ni civilisateur ni libéré ni moderne mais un aliéné dont l’aliénation est pire que celle de l’homme occidental. Celui ci est aliéné par la pensée libérale. Le peuple musulman sera aliéné par la chose libérale. Il sera doublement aliéné : par la chose au lieu de l’idée qui a produit la chose et par l’incapacité à retrouver le terreau originel qui lui permettait de produire ses idées, ses socio codes et ses référents. Il serait perdant économiquement, politiquement mais surtout symboliquement.

Ma vue n’est pas sectaire mais si le monde musulman plonge dans le libéralisme c’est le triomphe de Fukuyama et de la pensée unique.

Merci à vous pour cet espace de parole

Omar Mazri

12/04/2009 11:39 par Anonyme

Omar, personnellement j’avais bien compris ton intervention (je suis de culture musulmane, mais agnostique). Je crois que la seule phrase qui puisse irriter les libres penseurs c’est :
"La seule spiritualité qui a le pouvoir d’être à la fois action et témoignage est l’islam."
Dire "La seule" c’est comme proposer une solution unique, alors qu’elles sont diverses dans notre lutte commune contre l’impérialisme. Par exemple, je soutiens totalement le processus en cours en Bolivie, et même si j’était musulmane pratiquante, je le soutiendrais et admirerais l’action de M. Evo Morales avec la même force (alors même que selon les canons islamique, ses croyances personnelles sont haram).

J’ai beaucoup apprécié cet article pour ma part (comme la démonstration du changement de notre relation à la nourriture avec les fast-food hallal), et le piège du libéralisme dans lequel beaucoup de mulsulmans tombent hélas ! Comme la pensée marxiste est généralement associée à l’athéïsme (les auteus ici démontrent que c’est le capitalisme qui l’est), et que les militants progressistes dans les pays musulmans sont impitoyablement censurés et/ou assassinés, ce genre de bouffée d’air frais a du mal à se propager.
Au lieu de ça, d’interminables émissions religieuses (avec des prédicateurs grassement payés rappelant les sinistres télévangélistes aux USA - comment peut on accepter le principe que la parole de dieu soit marchandée ????), alors que l’angle d’attaque doit être contre le néolibéralisme, la mise en conccurence des salariés dans le monde tirant les salaires vers le bas, les délocalisations massives, et j’en passe.

12/04/2009 15:05 par MonsieurJeSaisTout

En gros, vous faîtes l’éloge du nationalisme, mais seulement pour les pays arabes. En tant que fasciste, nous faisons ce que vous préconisez depuis fort longtemps, on résiste à la dissolution de notre culture.

Mais quand il s’agit de défendre la culture française, l’identité française, et son ethnie, apparemment ça vous gêne...

12/04/2009 17:12 par Anonyme

Monsieur le troll Je-Sais-Tout,
Les auteurs de cet excellent article dénoncent le capitalisme et le néo-libéralisme qui sont a-religieux, et formatent toutes les cultures (pas seulement arabophones et/ou islamiques).
Je te signale que c’est également le cas des français qui combattent le libéralisme (et ces français ne sont pas constitués que d’une seule ethnie).
Pour promouvoir et préserver la symphonie des humanités, il faut combattre le néo-libéralisme qui conformisent les cultures en les broyant dans un marché commun global. L’appel des auteurs de ce texte rejoint cette idée, qui est totalement contraire à celle des nationalismes figés et stéréotypés auxquels tu sembles sensible !
C’est le néolibéralisme qui fige les cultures en les simplifiant pour en faire des produits pour "croyants-consommateurs" comme si justement rappelé dans cet article.

12/04/2009 17:20 par Fethi

A monsieur je sais tout

Que de prétention monsieur le fasciste !
Et que d’amalgames ! Vous qui savez tout vous n’êtes pas sensé distinguer entre Islam et Arabité !

Vous dites :

"Mais quand il s’agit de défendre la culture française, l’identité française, et son ethnie, apparemment ça vous gêne..."

Vous êtes complètement hors sujet, ni l’article ni les commentaires ne traitent de cela mais je vais quand même vous répondre.

S’il y a quelqu’un à avoir effacé l’identité de dizaines de peuples et à avoir piétiné leurs cultures c’est bien des gens comme vous.
Les esclaves et fils d’esclaves que vous avez ramené de vos anciennes colonies et que vous faites travailler au noir pour mieux vous engraisser n’ont pas d’autres choix que de vous supporter.
Arrêtez de voler les richesses du Tiers-monde que vous continuez à coloniser et tous ces gens qui menacent votre identité et votre culture vous laisseront choir, heureux de retrouver leur soleil et leur dignité. Mais, bien entendu, cela n’arrange pas vos comptes en banque !

12/04/2009 22:55 par Le DIeu de la Folie Sheogorath

Mais vous n’avez pas compris que j’étais contre l’immigration ?

Et de ce fait contre le néo-libéralisme qui a besoin de travailleurs immigrés pour faire pression sur les salaires ?

Être fasciste, c’est être anti-bourgeois, et aussi anti-capitaliste dans une certaine mesure. En tout cas, le fascisme rejette bien ce capitalisme là  : mondialisé, financier, et s’appuyant sur une sorte d"immoralité", à savoir une idéologie du désir et sur un paraître destructeur de l’ontologie.

Vous dites aussi que les pays riches "pillent" les pays du tiers monde, pardonnez-moi mais votre paradigme est un peu désuet il me semble. La puissance ne se fonde pas uniquement sur l’argent, mais aussi sur l’agressivité de la culture, les masses ( l’Europe se meurt démographiquement ) et cetera...Vous présentez l’Europe et les États-Unis comme dominateurs, mais ils ne le sont, et depuis longtemps, qu’en apparence.

Aussi, il est dommage que toutes vos analyses ne se basent que sur le marxisme, vous devriez à ce propos lire la critique de Drieu La Rochelle, ou mieux, la critique phénoménologique de Martin Heidegger.

PS : je ne suis pas un troll, je suis fasciste et me présente comme tel, je suis donc honnête. Si je viens sur ce site c’est qu’il me fait réfléchir car il abonde d’idées qui ne vont pas dans mon sens, mais aussi car les articles sont souvent intéressants.

Et arrêter avec votre morale débile : les méchants européens colonisateurs etc.. avant de critiquer, on balaie devant sa porte. En réalité, nombre d’études ont montré que la colonisation avait coûté plus cher à la France ; mais réclamer des dommages et intérêts, voilà bien un réflexe de lâches et de victimes, ou non, pardon, d’hypocrites, quand on sait que l’Islam radical utilise la finance globalisée pour conquérir l’Europe, par l’argent et par les masses.

le grand soir c’est pour bientôt, mais certains ne verront pas l’aube..

12/04/2009 23:18 par legrandsoir

> Mais vous n’avez pas compris que j’étais contre l’immigration ?

Qui l’eut crû ?

> Vous présentez l’Europe et les États-Unis comme dominateurs, mais ils ne le sont, et depuis longtemps, qu’en apparence.

C’est quand déjà la dernière fois que l’Afghanistan a envahi le Texas ?

> Aussi, il est dommage que toutes vos analyses ne se basent que sur le marxisme

On a choisi notre camp, camarade, quoi de plus naturel ? Mais le plus étrange, c’est qu’on y croit.

> PS : je ne suis pas un troll, je suis fasciste et me présente comme tel,

Anonymement ?

> Si je viens sur ce site c’est qu’il me fait réfléchir car il abonde d’idées qui ne vont pas dans mon sens, mais aussi car les articles sont souvent intéressants.

"ratisser large". Encore un exploit du Grand Soir... :-(

> nombre d’études ont montré que la colonisation avait coûté plus cher à la France ;

Si la colonisation a couté plus cher à la France que ce qu’elle n’a rapporté, alors ça doit être sûrement des banquiers qui étaient chargés de la gestion.

> mais réclamer des dommages et intérêts, voilà bien un réflexe de lâches et de victimes,

Où est la lâcheté là dedans ? Cela s’appelle une "indemnisation" et la réclamer, cela va de soi.

> quand on sait que l’Islam radical utilise la finance globalisée pour conquérir l’Europe, par l’argent et par les masses.

Mon Dieu, que vient faire l’Islam radical dans un problème de colonisation ? Ah oui, la France est "colonisée", j’avais oublié.

> le grand soir c’est pour bientôt, mais certains ne verront pas l’aube..

Bah, on mettra le réveil à sonner plus tôt et là , surprise ! "Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt."

13/04/2009 00:02 par Fethi

Merci au Grand SOIR d’avoir répondu et bien répondu à ma place à ce je ne sais quel dieu de la folie...

Mais je crois que j’ai eu tort de répondre à son premier commentaire, ce n’est qu’un pauvre désespéré.

13/04/2009 01:33 par Sheogorath

"Qui l’eut crû ?"

La critique de fond sur le fait que l’immigration sert le capital ? SVP

"C’est quand déjà la dernière fois que l’Afghanistan a envahi le Texas ?"

Ce sont des lobbys mondialisés qui provoquent les guerres, pas les nations. L’Arabie Saoudite se satisfait de la politique américaine.

"Anonymement ?"

Je ne cache pas mon appartenance idéologique. Mon nom n’a aucune importance.

"Encore un exploit du Grand Soir"

je suis d’accord

"Où est la lâcheté là dedans ? Cela s’appelle une "indemnisation" et la réclamer, cela va de soi."

Est-ce que je vais réclamer des dommages pour l’occupation musulmane passée d’une partie de l’Europe ? ça n’a aucun sens

"Mon Dieu, que vient faire l’Islam radical dans un problème de colonisation ? Ah oui, la France est "colonisée", j’avais oublié."

Oui, au regard de l’évolution démographique, si rien ne change, dans une centaine d’années (ce qui historiquement est très court) l’Europe sera musulmane
3 facteurs :
 immigration
 taux de fécondité
 conversions

"Bah, on mettra le réveil à sonner plus tôt et là , surprise ! "Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt."

Je voulais dire que quand la guerre civile éclatera, il est possible que les préférences raciales jouent ; ce qui ne jouera pas en votre faveur. Mieux vaut donc arrêter le système maintenant que laisser arriver une guerre certaine.

"On a choisi notre camp, camarade, quoi de plus naturel ? Mais le plus étrange, c’est qu’on y croit."

C’est votre droit d’ériger votre idéologie en croyance. Malgré cela, je trouve que tout analyser sous le prisme du marxisme, qui certes est intéressant, reste assez réducteur il me semble. Les outils du marxisme sont intéressants, mais insuffisants pour constituer une grille de lecture capable de rendre compte de la complexité du réel. C’est regarder le monde avec une vision a priori, ce qui, je trouve, est anti-philosophique ( en même temps il s’agit d’une idéologie, certes..).

Le Divin Sheogorath, le dieu Daedrique de la Folie

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13/04/2009 17:32 par Mazri Omar

Dans le Forum j’ai vu une référence à Rodinson (Maxime) - Islam et capitalisme. Une hirondelle ne fait pas le printemps et une doxa ne fait pas une vérité. Il n’ y a aucune concordance idéologique, praticienne et historique entre le capitalisme et l’islam. La lutte contre le capitalisme ne répond ni a des prescriptions religieuses sectaires ni à un appel nationaliste chauvin et raciste contre l’Occident. L’avant garde contre le capitalisme occidental est le mouvement de gauche alter mondialiste occidental. Pour le musulman, mis en marge de l’histoire des hommes pour des raisons historiques, elle s’inscrit dans la revendication de l’universel que nous partageons tous pour des finalités différentes, spirituelles ou matérialistes, la dignité de l’homme, la justice.

Je vais pointer quelques pistes pour rester dans l’esprit de l’article :

La finalité du processus économique en islam est rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits et lui témoigner reconnaissance. Cette reconnaissance s’exprime en devoirs vis à vis de Dieu (accomplir le culte et témoigner de la vérité)) et en devoirs vis à vis de l’humanité (faire le bien et faire régner la justice sociale).

La finalité du processus économique dans le capitalisme est le profit. Le profit est la voie pour le pouvoir. Le pouvoir est l’instrument de domination des classes pour une appropriation sans limites et un profit sans retenue avec les crises cycliques du capitalisme qui se recycle et se maintient en vie en corrompant les moeurs sociales et individuelles faisant de l’homme un aliéné (un producteur séparé des fruits de son travail sans prise sur le destin économique du monde ni sur les rapports sociaux ni sur la valorisation de la marchandise ou de l’heure travail). Le capitalisme réduit l’homme à sa dimension d’homo oeconomicus : un consommateur qui cherche à satisfaire ses besoins et ses désirs. Tout le profit du capitalisme est garantie en créant des désirs insatisfaits et renouvelés. Tout ce que la morale chrétienne interdit est stratégie mercatique : la gourmandise, la luxure,la convoitise, la cupidité... Les sept péchés capitaux du christianisme sont mis en scène par des sémiologues, des spécialistes de la psychologie sociale, des psychanalystes, des problématiciens, des rhéteurs de l’image et du son. Le but : Séduire et conquérir.

La propriété privée en Islam est perçue comme droit d’usage subordonnée à la justice sociale et à la solidarité humaine. Dans le capitalisme elle est un droit régalien qui autorise l’abus de jouissance dont la seule limite est celle de la quête du profit.

Les biens et services ont dans l’islam valeur marchande subordonnée à la valeur d’usage et cet usage ne peut exister que s’il est licite. Toute la production, la consommation et la répartition sont soumises au code moral islamique. On va me dire que dans le système laïc le code moral est l’ensemble des règles sociales, économiques, déontologiques. Oui mais comme la superstructure est en dernière instance la dominante c’est le politique donc la nature du pouvoir représentant la classe qui manipule la démocratie spectacle qui va fixer ces règles. Exemple simple le rejet par l’Irlande et les français du projet européen toujours en vigueur comme si les peuples ne se sont pas prononcés...

La valeur marchande dans le système capitaliste a pour seule morale (règle) celle du marché capitaliste. Par la seule loi du marché financier le marché des biens et services peut par la loi du profit se financiariser (déboitement de la sphère de l’argent de la sphèrte de production des biens et services rendant la mesure travail comme inopérante dans le processus de valorisation ou d’échange), il peut se monopoliser, il peut se déifier (le sujet principal de l’article dont nous débattons) entrainant la détérioration des termes de l’échange qui aboutit à la paupérisation des masses laborieuses du Sud et à l’aliénation du travailleur enfermé dans ce que René Girard appelle le désir mimétique ou la spirale infernale du désir avec toutes les violences psychologiques, économiques, commercialees, diplomatiques et militaires que l’on sait.

Le sujet est long je ne vais pas monopoliser le forum je me contenterais de trois x références importantes qui montrent toute la différence entre le capitalisme et l’islam même si l’islam est absent ou mal représenté par l’arrogance des capitalistes du moyen-orient et le misérabilisme de leur peuples privés de démocratie et de liberté et qui sombrent dans le maraboutisme comme un sauve-qui-peut-social :

" Nous sommes un peuple qui ne mange que quand il a faim et quand nous mangeons nous ne mangeons pas jusqu’à satiété"

" Les hommes (an nass et non les musulmans) sont partenaires égaux sur quatre éléments : l’eau, le sel (la ressource stratégique du moment ou du lieu), le feu ( l’énergie produite ou disponible à l’époque), les parcours de pâturage".

" Celui qui pratique le Riba (pratique spéculatives financières et non seulement crédit avec taux de crédit) c’est comme s’il avait baisé trois cent fois sa mère en plein pèlerinage et à l’intérieur du sanctuaire sacré de la Kaâba".
Pire que ça comme anathème contre les fondements du capitalisme il y en pas, même chez marx, Gramsci ou Rosa Luxembourg

Le capitalisme est bien né de la conjugaison de la concentration du capital marchand dans les banques et de la paupérisation des masses paysannes en Angleterre qui privées des terres de pâturages devenues du foncier agricole privé pré capitaliste sont allés vendre leur force de travail à l’industrie naissante avec sa division du travail calquée sur la division sociale.

L’islam n’est n’est pas le communisme de Marx même s’il y a des dénominateurs communs que la lutte idéologique capitaliste a occulté pour mettre la gauche et les islamistes en lutte idéologique s’épuisant les uns contre les autres comme fut le cas en Afghanistan et dans d’autres luttes.

La doctrine économique islamique est une autre vision du monde et cette vision non seulement n’est pas capitaliste mais elle est anticapitaliste dans son essence, son existence et son fonctionnement. Présentement elle est un champ que doivent, par probité intellectuelle, explorer les alter mondialistes et la nouvelle gauche, celle de la post modernité, en rupture avec le stalinisme. La vision islamique est universelle et l’universel ici ne doit pas être compris avec totalitaire mais avec coexistence harmonieuse des pluralités et des diversités dans un seul monde, une seule et même humanité.

Les auteurs de l’article ont bien ouvert leur article par cette vision "mondialisante", universelle à laquelle nous adhérons tous, du moins je l’espère :

« O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entreconnaissiez ». Coran 49 - 13

La connaissance mutuelle est la voie de la reconnaissance. La reconnaissance donne légitimité de compétence sociale à témoigner et à agir en partenariat sur tout ou partie des objectifs et des chemins en toute liberté, en toute justice en toute responsabilité et avec respect et considération. A chacun de fixer le cadre de son expansion : la finitude de ce monde ou l’immortalité de l’autre. A ce niveau nul n’a le pouvoir de contrainte alors que le capitalisme dans sa forme achevée d’impérialisme veut contrôler le corps et l’âme en même temps de tous les peuples sans distinction de race ou de religion. Sa religion est le monothéisme du marché qu’il veut nous imposer par la contrainte de ses armées, de ses finances, de ses spectacles, de ses images alors que notre religion, le monothéisme, nous enseigne : Il n’y a pas de contrainte en religion, le sensé s’est distingué de l’insensé. Qui veut croire qu’il croit. Qui ne veut pas croire qu’il ne croit pas".

Lutter pour trouver su sens est un impératif religieux pour le musulman qui n’interdit pas au non musulman de chercher lui aussi du sens sur le plan symbolique. Liberté de quête de sens ou servitude à l’absurde, à l’aliénation that is the question !

14/04/2009 12:48 par Fethi GHARBI

Je tiens a feliciter Monsieur Omar Mazri pour cet expose magistral et pour cette rare vigueur argumentative.

Fethi GHARBI

11/06/2010 21:06 par anticommercants

de tt ca ou est passee la morale .ts courent apres le gain sans le moindre souci pour le miserable consommateur. pretendant que seul ’offre et demande ’ commandent les fluctuations des pris .or que c’est une duperie voire que commercant est synonyme d’escroc.’si tu n ’as pas honte fais ceque bon te semble’musulman ou pas tous des escrocs sont les commercant voila ma conclusion

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