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Deuxième vague de coups d’État sanitaires

Comment entretenir l’épidémie, pour justifier et légitimer le coup d’État sanitaire moderne accompli avec des moyens de manipulation mentale hautement technologique, sinon par une politique médicale moyenâgeuse.

Car la crise sanitaire actuelle est avant tout une crise du système de santé, incapable de gérer une simple épidémie grippale faute de moyens médicaux et d’équipements sanitaires.

Comment justifier et légitimer l’accélération de la destruction des infrastructures économiques considérées comme obsolètes du point de vue du grand capital, sinon par une deuxième vague de propagandes sanitaires virales, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter une psychose collective. Aujourd’hui, après le couvre-feu, qui a embrasé toutes les libertés individuelles, sur fond de bruits de bottes, se profile le rétablissement du confinement pénitentiaire, cette politique d’assignation à résidence forcée que n’aurait jamais imaginé le pire des dictateurs.

La politique de confinement est l’ultime tentative désespérée d’un système capitaliste en déclin pour freiner sa chute, accélérée par l’irruption du coronavirus, qu’il rend mensongèrement responsable de l’effondrement de l’économie.

Déjà au début de l’année, pour juguler l’épidémie du Covid-19, dans l’affolement et l’improvisation, de nombreux gouvernements, affligés par ailleurs d’une une crise économique plus mortelle que le coronavirus, incapables d’aligner des équipements médicaux et une armée de médecins sacrifiés ces dernières années, pour combattre efficacement et humainement le virus, avaient, de manière machiavélique, décrété d’abattre stratégiquement leur population par le confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l’amorce de soulèvements sociaux dans un contexte de crise économique marquée par la programmation de faillites d’entreprises et d’augmentation exponentielle du chômage.

Aujourd’hui, après une courte période de levée du confinement pénitentiaire, cette assignation à résidence forcée imposée à la moitié de la population mondiale, la liberté conditionnelle, avec mise à l’épreuve accompagnée de mesures d’aménagement des peines privatives de circulation et de rassemblement couplées à un placement sous surveillance policier, prend progressivement fin. Retour à la case prison domiciliaire. En effet, l’État, ce juge d’application des peines cruelles sociales, économiques et politiques, sur fond de répressions protéiformes, en dictateur compulsif, récidive. Après l’application du couvre-feu, retour en force du confinement, qui s’apparente à un véritable blocus.

En vrai, dans cette crise du Covid-19, faut-il redouter l’invisible virus naturel (maîtrisable avec des moyens sanitaires abondants et efficaces) ou l’ostensible microbe despotique de l’État visiblement destructeur (impossible à contrôler et à neutraliser) ? Une chose est sûre : l’internement des citoyens innocents en bonne santé, décrété au nom de la prétendue protection des personnes âgées et vulnérables, à notre époque hautement technologique censée être équipée d’infrastructures médicales de pointe, interpelle à plus d’un titre.

Sans conteste, le confinement, procédé « moyenâgeux », pour reprendre la formule du professeur Didier Raoult, constitue une mesure qu’aucun dictateur n’aurait désavoué. D’aucuns s’interrogent, dans une vision complotiste, sur l’auteur étatique mystérieux de l’invention du virus concocté par quelque laboratoire malveillant.

La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé, connaissant leur taux de létalité (estimé à moins de 2 % de décès essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable), pourquoi avoir suscité une telle peur panique parmi les populations sinon pour légitimer le confinement pénitentiaire, décrété, lui, pour des desseins initialement inavoués et inavouables.

Mais, aujourd’hui, ces desseins s’éclairent au grand jour, à examiner l’incessante activité gouvernementale des différents États de la majorité des pays, illustrée par le nombre incommensurable de lois liberticides promulguées ces deniers mois. À l’évidence, chaque Etat, à la faveur de l’épidémie du coronavirus, s’applique à blinder son pouvoir despotique par l’instauration de mesures sécuritaires et attentatoires à la liberté, décrétées sous prétexte de gestion de la crise sanitaire du Covid-19.

En réalité, sous couvert de guerre virologique, les classes dominantes mènent une guerre de classe aux classes populaires. Les dirigeants profitent de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et durcir la dictature « naturelle » étatique, renforcées par la militarisation de la société. Nous assistons, impuissants, à un véritable « coup d’État sanitaire » permanent perpétré dans de nombreux pays (en particulier dans l’orbite occidentale, pays sous domination de grand capital financier – Italie, Espagne, Portugal, France, Israël, etc.) pour imposer leur nouvel (dés) ordre mondial économique dématérialisé et financiarisé.

Paradoxalement, presque un an après l’apparition de l’épidémie du Covid-19, alors que nous sommes censés être en guerre contre le coronavirus, en lieu et place d’équipements médicaux et de personnels soignants pour nous protéger, nous avons droit, en guise de médication, toujours à une artillerie de lois répressives et au confinement accompagné du déploiement de militaires (pour nous soigner contre notre virus contestataire létal ?).

Une chose est sûre, paradoxalement mais sans nous surprendre, les premières retombées rentables surgies de cette crise sanitaire ne bénéficient qu’aux classes dominantes, au plans politique et économique, respectivement par le durcissement de leur pouvoir despotique étatique et le renforcement de leur hégémonie financière.

En effet, profitant de notre frayeur et de notre tétanisation, suscitées par le traitement médiatique anxiogène de la pandémie du Covid-19, de notre emprisonnement domiciliaire, de l’état de siège, du couvre-feu, et de l’interdiction de rassemblement et de manifestation, les classes possédantes du monde entier ont fait voter par leur État, en l’espace de quelques mois, des centaines de lois de régression sociale et de répression politique qu’aucun tyran n’aurait songé imposer.

Concomitamment, ces classes possédantes ont instauré, pour sauver leurs richesses aux moyens de renflouements des banques, de subventions aux entreprises, d’exemptions fiscales, de nationalisations de certains secteurs, le socialisme pour les riches, et ont perpétué en l’aggravant le capitalisme pour les pauvres. Comme on le relève, la gestion de la crise prétendument « sanitaire » confine davantage à une opération de sauvetage de la santé (momentanément) de l’économie des capitalistes mise sous profusion, alimentée par l’argent public sous forme de crédits différés, plutôt qu’à une protection de la vie des malades toujours livrés à eux-mêmes sans soins efficaces.

Avec cynisme, nonobstant la gravité de la crise sanitaire, avec un système de santé aux besoins d’équipements médicaux pourtant vitaux, les États ont débloqué mille fois plus d’argent public pour subventionner les trusts, les banques, les bourses que pour secourir financièrement et matériellement les hôpitaux et autres structures sanitaires, toujours aussi dramatiquement sous-équipés.

En effet, dans l’ensemble des pays, excepté les discours incantatoires belliqueux, le secteur sanitaire ne bénéficié d’aucune mesure concrète matérialisée par l’acquisition d’équipements médicaux toujours cruellement défaillants dans les établissements de soin, par la construction de nouveaux hôpitaux et le recrutement de personnels soignants.

Quoi qu’il en soit, en dépit des tentatives de neutralisation de la contestation sociale et politique par le confinement et le couvre-feu, les peuples ont déjà discerné la source de la crise sanitaire et économique actuelle.

Au-delà du mystérieux virus invisible agité comme un épouvantail par les classes dirigeantes pour terroriser les populations, justifier et légitimer la militarisation de la société (matérialisée par les répressions, les arrestations et les incarcérations, dans certains pays affectés depuis longtemps par le virus de la dictature), le mystère de l’origine des crises sanitaires et économiques virales actuelles se dévoilent. Le « patient zéro » a été identifié par l’ensemble des peuples meurtris : il s’agit du capitalisme pathogène. Aujourd’hui, le virus capitaliste a muté en sa version périlleuse dont on observe les premiers symptômes létaux.

Le grand capital fait déjà payer l’effondrement économique de son système aux classes populaires (et aux classes moyennes et aux petites couches entrepreneuriales devenues économiquement inutiles), réduites au chômage et à la paupérisation absolue.

Une chose est sûre : le monde entier assiste à la faillite d’un système économique en déclin, à la débâcle de l’ordre social dominant, à l’échec historique d’une classe bourgeoise agonisante, à l’incurie criminelle des Etats, à la tentative de militarisation de la société impulsée par les classes dominantes aux fins de sauver désespérément leur système en pleine décomposition.

Avec bonheur, cette crise inédite de grande ampleur commence néanmoins à déclencher de profondes mutations dans les consciences, des interrogations sur la pérennité du modèle économique dominant, de réelles aspirations à la transformation de la société.

Certes, l’onde de choc initiale, suscitée par l’effondrement brutal de l’économie et par l’amoncellement des cadavres livrés cruellement à la crémation, avait tétanisé les populations. Mais aujourd’hui la colère souterrainement gronde, progressivement fermente, assurément monte, et la volonté de transformation sociale et politique se manifeste.

En tout état de cause, si, historiquement, le capitalisme a constitué originellement une réponse économique progressiste aux limites stérilisantes du féodalisme, aujourd’hui il représente un obstacle, voire un danger, à l’évolution humaine, au développement des forces productives, contraignant les peuples opprimés, notamment les travailleurs, à devoir à leur tour le dépasser par l’instauration de leur mode de production supérieur fondé sur des rapports sociaux humains égalitaires fondés sur une démocratie autogestionnaire horizontale.

Particulièrement en cette période de pandémie du Covid-19, exigeant la mise en commun, à l’échelle mondiale, de toutes les richesses, ressources et connaissances scientifiques, par-delà les intérêts nationaux (souvent liés aux classes possédantes, uniques propriétaires des richesses et de l’Etat) pour œuvrer collectivement au contrôle de l’économie et à la conception rapide d’un vaccin en vue de l’administrer gratuitement à toutes les victimes du monde entier.

Illustration : https://kaosenlared.net/que-ha-podido-fallar/

 https://www.lematindalgerie.com/deuxieme-vague-de-coups-detat-sanitaires
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COMMENTAIRES  

11/11/2020 17:11 par Jérôme Dufaur

La "politique" éditoriale de ce site devient vraiment étonnante...

11/11/2020 19:12 par G. Bassignot

Excellent article auquel je souscrit tout à fait. Il faut ajouter à c qui est dit que cette pseudo pandémie profite largement à l’industrie pharmaceutique qui fait des milliards de bénéfice. On sait, maintenant, que le soit-disant "comité scientifique" ainsi que qe de ombreux professeurs d’hôpitaux sont achetés par les laboratoires pharmaceutiques : Giléad, Sanofi, Moderna et aussi la fondation Bill Gates... Les gouvernements ayant aussi des intérêts ne serait-ce que pour financer leurs campagnes électorales, sont aussi complice. Ce n’est pas un secret que dire que Macron a été mis en place par Sanofi. Le premier renvoi d’ascenceur a été l’obligation des 11 vaccins pour les enfants... Il était logique que cela n’allait pas s’arrêter là. L’hôpital où exerçait le professeur Péronne a été ferrmé pour non rentabilité par Véran, comme par hasard... Il serait fraiment temps que les gens se réveillent ezt se débarassent de cette clique de criminel en col blanc avant qu’il ne soit trop tard.

11/11/2020 19:35 par Assimbonanga

La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé, connaissant leur taux de létalité (estimé à moins de 2 % de décès essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable), pourquoi avoir suscité une telle peur panique parmi les populations ???
 Serait-il possible d’éviter ce type de question eugéniste ? La population la plus âgée et vulnérable vous remercie par avance.

Dans la militarisation n’oubliez pas le virus d’attentats fanatiques qui tombent à pic à la veille des lois dites anti-séparatistes, et des puissants efforts déployés par messieurs Ciotti et Estrosi, messieurs très contagieux en France. J’aimerais bien connaître l’ambiance dans la bonne ville de Nice. Les mass médias ne nous en montrent que les messes consensuelles face caméras. Ça doit pas rigoler dans tous les quartiers là-bas.

11/11/2020 19:58 par doucic

ça va encore faire jaser cet article. Merci LGS de ne pas sombrer dans le béni-oui-ouisme de la "guerre au virus" ( le sars cov 2 lui-même se portant très bien, la guerre n’est sans doute pas vraiment dirigée contre lui...) et de continuer de proposer des lectures qui déconfinent l’esprit.

11/11/2020 20:43 par benV

Le Grand Soir s éloigne donc de la critique rationnelle et marxiste et pour tomber dans le complotisme.c est dommage

11/11/2020 22:18 par Feufollet

Cette description de situation n’est pas dénuée de réalisme
Sauf vers la fin qui me laisse sur ma faim
Concernant l’utopie mondialiste en dehors des intérêts nationaux
Cela ressemble trop aux discours des mondialistes libéraux
En oubliant, effaçant les dimensions locales et culturelles
Merci pour le mondialisme économique, on en a soupé à vomir, à crever pour certains
Quand au vaccin, garde le pour toi, moi, (comme beaucoup) je n’en veux pas
Je n’ai aucune envie d’enrichir Bill Gates et la Big Pharma en m’empoisonnant
Sauvons l’intégrité biologique de notre descendances contre ce nouveau fléau chimique
Je vous en prie, un peu de prudence tout de même. Bon sang.
Piquez-vous à mort si vous voulez
Mais épargnez-nous d’une progéniture modifié par B. Gates. SVP

12/11/2020 01:08 par Dominique

« En tout état de cause, si, historiquement, le capitalisme a constitué originellement une réponse économique progressiste aux limites stérilisantes du féodalisme, »

L’auteur devrait allez dire cela aux peuples de la planète qui ont été colonisés, car ne l’oublions pas, le capitalisme a commencé son développement avec les colonisations, lesquelles ont globalisé par la force le mode de vie suprématiste de l’Occident.

« aujourd’hui il représente un obstacle, voire un danger, à l’évolution humaine, au développement des forces productives, contraignant les peuples opprimés, notamment les travailleurs, à devoir à leur tour le dépasser par l’instauration de leur mode de production supérieur fondé sur des rapports sociaux humains égalitaires fondés sur une démocratie autogestionnaire horizontale. »

Puis nous avons eu la catastrophe industriel et son progrès mortifère qui fait qu’aujourd’hui, au moins 60 % du vivant a déjà été exterminé et que, comme depuis le début de cette catastrophe, le rythme de cette solution finale par extermination du vivant continue d’accélérer avec chaque nouvelle technologie industrielle globalisée. Il n’y a pas que les hôpitaux qui aujourd’hui sont au bord de la rupture, l’environnement l’est bien davantage car le mode de vie industriel est pour le vivant un cancer généralisé en phase terminale. Or nous savons tous comment se termine ce genre de cancer, par la mort simultanée du cancer, nous, et du patient, le vivant.

Donc désolé, que le mode de vie actuel disparaisse ne peut qu’être une bonne chose. Quand au monde d’après il ne sera que ce que nous y mettons aujourd’hui. Si nous ne combattons pas les hiérarchies qui nous pourrissent la vie, le monde d’après ne sera pas mieux que celui d’aujourd’hui. Les marxistes sont généralement tellement hypnotisés par le progressisme industriel qu’ils sont totalement réfractaire à l’idée de reconnaître que le travail industriel, vu sa spécialisation, ne peut qu’être hiérarchisé, et que cette hiérarchie du travail productiviste ne fait que renforcer les hiérarchies basées sur l’argent et le pouvoir.

Désolé aussi, mais développer une version socialiste de la société industrielle est doublement impossible. D’abord car en raison de la spécialisation du travail industriel, il est impossible de se débarrasser de sa hiérarchie autrement qu’en abolissant le productivisme industriel. Ensuite parce que le Kapital est indispensable au développement d’une société industrielle, la finance a été crée pour ça : pour financer l’industrialisation. Par conséquent, on se retrouve à jouer sur le terrain du Kapital et à ce jeu là, le Kapital est imbattable. On l’a vu avec l’URSS et on le voit maintenant avec la Chine et son "communisme de marché" (sic !!!). On le voit aussi avec Correa et son "Plus d’extractivisme pour moins d’extractivisme" : pour être sur que les mines qu’il avait vendue à des sociétés canadiennes, européennes et chinoises se fassent, il a envoyé l’armée contre les peuples de la forêt, une chose que la droite avant lui n’avait jamais osé faire. Quand le marxisme c’est ça, je considère que c’est encore pire que le capitalisme. Et ça, tout comme une histoire de la gauche faite de division et de trahison, comme le dit très bien cet article au sujet des capitalistes, de plus en plus de gens le comprennent aussi et en on tout autant marre que de la droite.

Ce qui nous laisse 3 alternatives.

1) Les gens n’arrivent pas à s’organiser et nous allons tout droit vers la fin de la Vie sur cette planète. No Future et plus de business as usual vu qu’il n’y aura pas de survivant.

2) Les gens arrivent à s’organiser mais ils restent trop aliénés pour arriver à imaginer des alternatives durables. On se retrouve avec une révolution nihiliste, tout détruire pour détruire. Pas sur que la Vie d’après vaudra la peine d’être vécue surtout que les riches et leurs milices traverseront cette période de destruction bien au chaud dans leurs bunkers et autres yachts militarisés. Le problème des hiérarchies qui nous pourrissent la vie ne sera donc pas résolu.

3) Les gens s’organisent suffisamment pour arriver à créer une véritable culture de résistance basée sur deux axes : stopper la civilisation industrielle avant qu’elle n’ait fini de niquer le vivant et aider les gens à s’organiser localement pour créer des modes de vies multiples basés sur les ressources locales. Soit plus ou moins la ligne d’action de groupes comme Earth First ou DGR (Deep Green Resistance).

12/11/2020 06:57 par babelouest

Le virus du KHAPITALISME ne peut se cautériser qu’au fer chaud. Après on pourra envisager des solutions comme celle-ci, qui est naturellement écologique en plus, par nature.

12/11/2020 09:20 par brigitte

« pour œuvrer collectivement [....] à la conception rapide d’un vaccin en vue de l’administrer gratuitement à toutes les victimes du monde entier... »

hum hum hum....

12/11/2020 10:37 par Louis St O

Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement ne demande jamais que l’on ferme des lits dans les CLINIQUES, pourtant, que je sache, les bâtiments, les médecin et chirurgiens, les anesthésistes, les infirmiers, les brancardiers, « les techniciens de surface », les gestionnaires et les secrétaires, TOUT ce beau monde est bien payé par la sécurité sociale et les mutuelles comme pour l’hôpital et pourtant eux ouvrent des lits tous les jours, et même construisent de nouvelles cliniques comme a Toulouse la clinique « Capio Croix du sud » sans le moindre soucis, il faudrait que l’on m’explique.

12/11/2020 11:06 par Geb

A tous eux qui s’imaginent nous museler, nous qui postons ici :

LGS jusqu’à maintenant a laissé parler tous ceux qui correspondent à sa charte. Point barre.

Et si ça ne vous plaît pas personne ne retient personne.

A ceux qui s’imaginent que le Marxisme c’est l’interdiction de penser et constater par soi-même, s’en remettre de soi-disants spécialistes, et suivre la Doxa des endoctrinés :

Pareil.

Et si demain LGS décide de changer de ligne éditoriale, (C’est son droit - Et c’est pas vous qui décidez mais LGS), pour vous laisser seuls en tête à tête avec vos lubies on vous laissera entre vous, vous auto-congratuler.

Et pour finir, pour les endoctrinés du bulbe :

J’ai fait le tour des 425 adresses téléphoniques PERSONNELLES de mon carnet d’adresses NATIONAL en demandant qui pouvait témoigner d’avoir eu subit directement des séquelles du COVID, autres que quelques jours de fièvre, des courbatures, et pour les plus faibles, des séquelles pulmonaires, ou rénales.

J’ai trouvé 10 décès catalogués COVID chez des personne de plus de 75 ans en co-morbidité prouvée. Quelques seniors qui traînent des problèmes dus à un traitement trop tardif, (des gens qui en temps normal n’auraint pas tardé consulter mais qui ont eu peur).

Et AUCUN décès parmi TOUS les autres, ni dans leur environnement direct, directement lié au Virus couronné.

Par contre j’ai trouvé 50 personnes entre 30 et 50 ans qui ont été mis au chômage définitif, 8 chefs d’entreprises et PME qui ne reprendront pas leur activité après la crise, (S’il y a un "après"), 10 personnes en Dépression nerveuse entre 35 et 60 ans, une vingtaine de Seniors qui ont du retarder des opérations chirurgicales et des soins médicaux majeurs toujours en raison de la crise, et 15 infarctus chez des Seniors non répertoriés comme cardiaques, et trois suicides. (Deux infarctus dans mon entourage immédiat et un suicide).

Alors si vous avez des couilles, du temps, et surtout des neurones en trop, faites comme moi. Faites le tour de vos adresse proches PAR TELEPHONE. Et posez les questions que je viens de soulever à vos interlocuteurs. Je dis ça surtout pour les Retraités qui s’en font des paquets de dix en regardant Naguy et en tremblant pour leur vie. Pour "les autres" ils vous ont remis au turbin, alors masque ou pas, virus ou pas, ça vous donne le niveau d’intérêt que le Régime vous porte..

Et j’ai "trouvé" aussi qu’au mois de mars l’AP-HM de Marseille a commandé à grands frais 6 containers réfrigérés pour stocker les corps des victimes, (Prévu : plus de 800 corps), à venir de la "pandémie". Et qu’au mois de mai les containers sont repartis chez le bailleur comme ils étaient venus sans avoir jamais servi, mais payés recta sur nos impôts. (Dixit un Ingénieur des Hôpitaux de Marseille).

Parce que ce que vous prétendez "voir" et "connaître" comme "vérité avérée" c’est "l’Homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours"...

Alors pour ceux qui parlent de "Marxisme", je signale que ce qui compte pour un "Marxiste" c’est ce qu’on peut "voir et toucher" concrètement. Et que pour voir et toucher rien ne vaut la "Praxis" le contact concret avec la réalité.

Pas les contes de sorcières et de loup-garous narrés par des personnes tierces et intéressées à maintenir la situation.

Les mecs qui s’imaginent "voyager" en regardant Ushuaïa, ou "jouer au foot" en regardant l’O.M., ils ne voyagent pas, ils ne jouent pas au foot, ils rêvent par procuration.

Et vu que j’ai du relationnel dans tous les panels et classes de la Société et tous les bords politiques en France je pense que je relate un tableau assez exact de la situation. J’ai négligé volontairement mes contacts à l’Etranger ainsi que dans les DOM-TOM afin de ne pas mêler les situation politiques, culturelles, et économiques, externes à l’hexagone avec mon sondage.

Le reste, la Religion ou la Superstition, c’est juste une mécanique de l’esprit. Et dans le cas présent c’est une mécanique morbide et contre productive pour ses victimes.

Faites le et demandez à vos proches d’en faire autant. Pour les "croyants orthodoxes", ça va vous surprendre.

12/11/2020 11:40 par Assimbonanga

Papy Mougeot : est-ce que le chimiliblick sert à fermer des hôpitaux publics pour pouvoir ouvrir des cliniques privées ?

12/11/2020 11:54 par doucic

@Louis St O
Je pense qu’en plus de voir d’où vient l’argent il faut aussi regarder où il va : l’hôpital public ne reverse pas d’argent à ses propriétaires, au contraire des cliniques. Les cliniques permettent donc un transfert d’argent public vers des fonds privés. Ceci explique certainement en grande partie la déshérence des HP et la bonne fortune des cliniques privées.

12/11/2020 15:44 par Rauch

C’est plutôt sur la survie de notre sécu sur laquelle il faut se poser des questions. Je pense que c’est le coup de grâce. De plus il n’as jamais été dit qu’ en faisant la statistique des morts sous prétexte qu’il serait mort plus tard qu’il ne fallait pas soigner les malades bien au contraire on sait maintenant qu’ils ne sont pas soigné et de cette façon ils encombrent les hôpitaux ; on as l’impression que c’est pour faire peur et là on peut légitiment se poser des questions. On sait que les traitements utilisés au moment de la fièvre et que les généralistes (avant la complication respiratoire) pouvaient prescrire ; (traitement combinant Zinc/HCQ/Azithromycine) sont très très efficace mais l’HCQ ( HydroxyChloroQuine) est devenu interdite. Les généralistes n’ont plus le droit de le prescrire donc de soigner ; un paradoxe qui met en danger les gens et provoque l’encombrement de l’hôpital avec des malades du covid dégradés qui viennent alors trop tard.
https://swprs.org/on-the-treatment-of-covid-19/

Tous le monde est d’accord le covid as fait des morts mais là ou cela ne va plus c’est qu’ils continu à en faire dans cette soi-disant deuxième vague ce que personne ne conteste et dont l’existence est totalement anormale pour plein de raison. Maintenant on sait que le virus peux agir en deux phases (pathologie binaire) comme beaucoup d’autre virus (grippe espagnol) une phase de fièvre puis si on ne se soigne pas (en cas de facteurs de comorbidité) une phase de réaction inflammatoire respiratoire plus dure à traiter.
ci joint le tableau de mortalité en France on as pas encore les data de la seconde vague. On voit sur les données brutes le pic de mars avril et aussi la canicule de ce mois d’aout et oui il ya eu des morts de la canicule cette année ça permet de relativiser !!!!

Surprise depuis 48h00 les média s’affolent on découvre le business plan vaccinale de pifzer seule solution qui met la pression sur les autres fabricants de vaccin alors maintenant follow the money. Sachez tout de même que le concept de vaccin est le seule médicament (selon la definition bénéfice/risque) qu’on te donne quand tu es en bonne santé hello docteur knock. Nous n’échapperons pas aux discours novlangue "sauvez son prochain" exemple pas plus tard qu’hier la tête de file des écologistes libertariens Yanick Jadot veux rendre obligatoire la vaccination. Retour à la case départ du H1N1 ; c’était le fameux rendez- vous rater avec Roseline et son H1N1 mais cette fois nous serons acculé policièrement avec les lois qui vont avec et pour les récalcitrants l’incarcération actuel obligatoire. En faite le monde d’après c’était bien ça : corruption de la science et pognon à tous les étages, plus dictature électronique : carnet santé électronique, argent électronique, suivi individuel électronique avec puce implanté c’est mieux. Les plus pauvres des peuples seront eux à la merci des virus si il veulent vivre plus vieux et rien n’exclu pire encore si il veulent vivre tous court !!!. On pourrait rechercher l’origine exact de ce virus mais la question semble maintenant complètement éludé. C’est vraiment la guerre comme nous l’as déclaré Macron avec son lot de mort et ça as déjà commencé. Soyons cynique : enfin une solution à la surpopulation.

13/11/2020 09:38 par Louis St O

@doucic
Vous avez entièrement raison. Quand je parlais des bâtiments le voulais dire les dividendes des propriétaires qui paient ces cliniques, mais c’est vrai qu’ensuite cette ponction se fait aux détriments des services publics.

13/11/2020 10:31 par Assimbonanga

@Geb, en somme, tu essaies de vérifier sur ton propre panel les statistiques globales : taux de létalité (estimé à moins de 2 % de décès essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable) ?
As-tu sondé les Ephad à proximité ? Par chez moi, certains patelins sont plus endeuillés que d’autres. Les commérages me parviennent peu mais j’ai su que non loin de chez moi dans l’un d’eux, il y avait un enterrement par jour, ce qui est inhabituel.
Des départements ruraux qui n’avaient pas ou peu été touchés à la première vague le sont aujourd’hui.

13/11/2020 11:27 par JEAN DUCHENE

"ce qu’on peut voir et toucher concrètement" c’est pas du marxisme c’est le matérialisme le plus plat, mécanique, celui précisément que dénonçait Marx et Engels ou Lénine (Marxisme et empiriocritiscisme), le pragmatisme. Le marxisme c’est penser dialectiquement les contradictions c’est à dire la possibilité pour le capitalisme de profiter d’une situation qu’il n’a pas créée ; La stratégie du choc de N Klein décrit la tendance du capitalisme à profiter de toutes les occasions (catastrophes naturelles) pour faire avancer ses intérêts, pas de créer ces situations. La vérité est que vous surestimez le capitalisme. Le capitalisme (terme générique) est composé de capitalistes en chair et en os, en guerre féroce les uns contres les autres. Ce système (surtout à l’époque du capitalisme pourrissant) se caractérise par son anarchie, par son incapacité à planifier ou prévoir quoique ce soit, et sûrement pas d’être capable d’organiser une pandémie à l’échelle mondiale. (qui viendrait de quel centre mondial : le forum de Davos ?) S’il recourt aux méthodes de plus en plus autoritaires c’est précisément parce qu’il est bien incapable d’organiser quoique ce soit et qu’il ne se sent pas aussi assuré que cela de son pouvoir.. En fait vous prêtez les capacités organisatrices et planificatrices du communisme au capitalisme. La grande force du capitalisme c’est la faiblesse du camp adverse, la classe ouvrière et ses alliés. Mais le confusionnisme, la surévaluation des forces de l’adversaire n’aide pas à armer intellectuellement la classe ouvrière.Il fallait nous prévenir que LGS c’est le grand soir du capitalisme.

13/11/2020 15:39 par Geb

@ Assimbonga.

Non seulement j’ai vérifié dans les EPAHD, mais à mon âge des personnes dans les EPAHD on a plus que dans les Maternités.

Et le seul décès que j’ai eu déplorer parmi mes amis, (79 ans), dans un EPAHD c’est celui d’un diabétique insulino-dépendant depuis plus de 40 ans qui était dialysé depuis trois ans trois fois par semaine. D’ailleurs j’ai oublié de le citer ; comme quoi plus c’est proche moins on voit. Et de toute façon il n’a pas été étiqueté COVID.

Il est mort parce que sans même demander à la famille ils ont décidé d’office qu’ils ne le dialyseraient plus "vu son état", (Il avait un début d’Alzheimer), et parce que "ça faisait trop longtemps" qu’il le faisaient.

Mais je sais par expérience que les dialyses on peut les supporter plus longtemps. Ma propre belle maman est décédée à 97 ans, dialysée depuis plus de 6 ans sans problèmes. Et décédée en dormant alors qu’elle avait été dialysée trois jours avant.

En fait dans les EPAHD ce qui s’est passé c’est que les protocoles pour transporter les dialysés vers les cliniques, et leurs entrées et sortie des établissements, étaient devenus si lourds, autant techniquement que financièrement, pour les directions des établissements en question, qu’ils ont tendu à ne plus appliquer les traitements sous des prétextes divers.

Ce qui a conduit à des décès de personnes âgées prématurément. Avec ou sans COVID.

Evidemment j’ai évité de commenter à sa famille, ils étaient déjà assez emmerdés comme ça.

Pour mon compte ça fait un clou de plus dans le futur cercueil des assassins qui ont manigancé tout ça.

Et une raison de plus pour moi de présenter ma candidature pour commander le peloton d’exécution.

13/11/2020 16:20 par Rauch

Désolé , dans mon précédant commentaire j’ai pris les USA avec une moyenne de mort/ jour brut entre 50 000 et 60000 ça fait beaucoup , c’est normal ils sont nombreux . En France on as une médiane normal entre 10 000 et 15000 décès/jour. On voit bien en 2016 et 2017 la grippe H1N1 en décembre donc plus tardive que notre actuel pic covid. On peux raisonnablement envisager la grippe comme deuxième voir troisième vague (les symptomes sont les mêmes) on as donc pas fini de se faire enfermer. On voit aussi le petit pic de la canicule d’aout moins prononcé qu’au US. Les courbes sont dessinées avec le nombre de morts/jour tous les 7 jours c’est de la données brut toutes pathologies confondus. On auras les données d’oct fin déc je suppose et donc trop tard, on nous auras déjà enfermé à cause de la grippe.

13/11/2020 16:33 par Assimbonanga

Oui... La Chine semble plus organisée et on remarque la présence d’un maillage de comités du parti communiste dans les quartiers pour encadrer, apporter des colis alimentaires, etc... Surveiller, contrôler aussi, j’imagine. Surement que c’est pas forcément marrant cette emprise d’autrui sur la vie privée des habitants mais en l’occurrence, le désavantage est nettement compensé par l’avantage.
Les gagnants des élections en France le sont depuis bien des lunes sur la baisse des impôts tous azimuts et on voit le résultat sur le service hospitalier ! J’ai recherché quel était le député des Français expatriés en Chine, c’est une députée (Anne Genetet). Son soin principal à l’égard de ses petits protégés est nettement de veiller sur la modération de leurs impôts... Ça vote plutôt à droite dans ce monde qui n’est pas constitué de migrants miséreux. J’ignore toujours comment s’est "organisée" la fuite de Chine lors de l’épidémie. Peut-être un roman viendra-t-il nous raconter cet épisode fébrile ?

13/11/2020 18:40 par Geb

@ Assimbonanga.

Il n’y a pas eu de "Fuite de Chine" lors du début de l’Epidémie.

Le "retour" a été organisé et surtout largement favorisé par les Autorités française enchantées de battre le tambour de la peur et de démontrer qu’on s’occupait mieux de nos citoyens ici que si ça avait été par les "Chinois illettrés" de là-bas.

Les Officiels chinois ont d’ailleurs soulevé le problème en signalant aux Français qu’entasser de supposés candidats à la contamination dans des cellules d’aéronef climatisées c’était pas le meilleur moyen de diminuer les risques d’épidémie et qu’ils avaient les moyens de soigner ceux qui restaient. D’ailleurs certains expats sont resté, (Ceux qui avaient des parents chinois), et il m’a semblé lire quelque part leurs témoignages concrets sur la compétence du Gouvernement chinois en la matière..

Et puis il y a eu le cirque du confinement à Carry et ailleurs où les "confinés" se baladaient comme ils voulaient alors qu’ils étaient soi-disant enfermés. Etant donné l’hystérie collective ça n’a pas enchanté les riverains.

J’ai des amis à Carry-le-Rouet que ça n’a pas fait rigoler bien que j’ai tenté de leur expliquer la manoeuvre... Et J.P. Foucault leur voisin direct qui est hypocondriaque à mort encore moins.

Que du Cinéma Hollywoodien et de l’Agit-Prop.

Mais après tout, "Matrix" c’est bien Hollywood qui l’a produit ???

Alors "Pilule bleue" ou "Pilule rouge" ???

Moi la "Pilule rouge" je suis tombé dans le chaudron où on la fabriquait en naissant. Alors j’en ai pas besoin, je suis "saturé".

Quant à la "Pilule bleue"... J’en ai bien utilisé une de cette couleur à une époque critique avec un certain succès. ((- :

Mais à mon âge, même avec ça, ça devient difficile de voir la Vie... En rose... (- :

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjGnvyNiIDtAhUKzhoKHdzrCVIQFjAAegQIBBAC&url=https%3A%2F%2Fwww.canalplus.com%2Fdivertissement%2Fhold-up-le-documentaire-choc-sur-la-covid-19%2Fh%2F15149343_50013&usg=AOvVaw3Dtm2c5o-0JmBH_R6K4R5m

13/11/2020 18:51 par Rauch

Macron fait tout pour que l’épidémie dure il ne veux pas en rater une miette - casse organisé du parcoure de santé - les généralistes ne peuvent plus prescrire en amont de l’hospitalisation ; les cliniques sont en stand by . La stratégie en a coup de confinement et déconfinement est bien pire que pas de confinement du tout . Cela fait durer l’épidémie sur une longue période. Les gens ramènent le virus chez eux pour se le refiler en milieu confiné et raniment des clusters . Seules les jeunes pourrais sauver les vieux en faisant la barrière d’immunité collective un contre feu à la propagation pour ça il ne faut pas les confinés en revanche il faut confiné les vieux . Macron c’est la stratégie du choc . Ci -joint un site pour montrer tous les traitements que l’on as qui peuvent valablement remplacer leur vaccin à cotation boursière. Il y aurait beaucoup à dire sur ce soit-disant vaccin révolutionnaire à ARN . c’est une méthodologie d’expression de protéine exogène in vivo basé sur de l’injection intra musculaire qui est bien connu dans les labo mais sur les souris. Elle est très facile à mettre en oeuvre car on as pas besoin de vecteur comme celui des russes qui utilise un adénovirus cette solution est bien plus évoluer mais nécessité le bon choix des protéines pour l’immunisation car il y as peu de place dans le virus qui sert au transport. Ce vaccin pfizer est un vrac mixé d’ARN des protéines virales dont on espère l’expression et la diffusion hors des cellules musculaires. Le plus efficace s’est le bon vieux virus complet inactivé comme pour la grippe.

zinc vit D vit C un bon cocktail préventif mais à ne pas abuser
https://swprs.org/on-the-treatment-of-covid-19/

14/11/2020 13:23 par Jérôme Dufaur

Précisons un peu - sans entrer dans le détail car, d’expérience, le "combat" est perdu d’avance - pourquoi ce texte est indigne de ce site.

1/ Il suffit de prendre l’exemple des politiques menées en Argentine ou au Venezuela (dont les gouvernements, jusqu’à preuve du contraire, ne sont pas essentiellement composés de "fondés de pouvoir du capital") pour que la logique (purement formelle) de cet article s’écroule sur elle-même.

Mais Khider Mesloub et con(fini)sorts nous répondront (car le logicien a, par définition, toujours réponse à tout, un peu comme Karl Eugen Dühring avec ses vérités en dernière analyse) que :
 l’Argentine prend des mesures sanitaires analogues à celles de la plupart des autres pays car il espère ainsi la renégociation de la dette record contractée par l’inénarrable Mauricio Macri ;
 le Venezuela prend des mesures sanitaires globalement analogues à celles de la plupart des autres pays car il espère ainsi la levée du blocus économique.

2/ La logique formelle (qui consiste souvent à "confondre les choses de la logique et la logique des choses", pour reprendre l’expression de Pierre Bourdieu en référence au mot de Karl Marx : "Le point de vue philosophique, ce n’est pas la logique des faits mais le fait de la logique") permet d’affirmer tout et son contraire, sans prendre la peine d’essayer de démontrer quoi que ce soit . Pour accoucher du Capital, il faut suer sang et eaux. Pour écrire un article à la Khider Mesloub, il suffit d’affirmer en restant planté devant son ordinateur.

"Anticipant les leçons de l’épistémologie la plus moderne, la médecine grecque affirmait d’emblée la nécessité de construire l’objet de la science par une rupture avec ce que Durkheim appelait les prénotions, c’est-à-dire les représentations que les agents sociaux se font de leur état, une rupture donc avec les opinions qu’enregistrent naïvement les sondages d’opinion. Et comme la médecine naissante devait compter avec la concurrence déloyale des devins, des mages, des magiciens, des charlatans ou des fabricants d’hypothèses, je cite encore les écrits hippocratiques, la science sociale est aujourd’hui affrontée à tous ceux qui se font fort d’interpréter les signes les plus visibles du malaise social, tous ceux que vous voyez à la télévision parler savamment du monde social, à tous ces demi-habiles qui, armés de leur bon sens et de leur prétention, se précipitent dans les journaux ou devant les caméras pour dire ce qu’il en est d’un monde social qu’ils n’ont aucun moyen efficace de connaître ou de comprendre" in Les sciences sociales et la démocratie, conférence honoris causa de Pierre Bourdieu, donnée à HEC, le 27 novembre 1995.

3/ Il est regrettable (car nuisible) que sur ce site se cotoient des articles remarquables tels que ceux de Thierry Deronne, qui prend un soin tout particulier à donner les références factuelles sur lesquelles s’appuient ses affirmations et opinions, et des "choses" de ce genre.

4/ Dans le climat "intellectuel" actuel, Khider Mesloub (qui a bien évidemment le droit d’exprimer ce qu’il veut ; le droit à la connerie, dont j’abuse sans vergogne, étant le premier des droits de l’homme) aurait sans difficulté été publié ailleurs.

14/11/2020 15:01 par act

Et pour rejoindre d’autres commentateurs.trices : lire ce type de texte sous le drapeau cubain est une aberration.

Quand, comme en Italie ajd, nous en serons à oxygéner les malades dans leurs voitures sur les parkings d’hôpitaux, certains -dont LGS ?- poursuivront dans la confusion qui empêche de mobiliser au sujet des vrais scandales de la covid...

Un témoignage au hasard extrait dela page FB de la santé en lutte :

14/11/2020 15:12 par Assimbonanga

@Rausch, tu penses que « Macron fait tout pour que l’épidémie dure il ne veux pas en rater une miette ». Je ne crois pas. Il se met à dos beaucoup de gens de droite comme les commerçants que, par ailleurs, il cherche à fidéliser avec ses campagnes sécuritaires, ses promesses à 1500€ ou 10 000€ d’aides, ses exonérations de cotises, ses baisses d’impôt sur les sociétés et toutes ses petites allusions sur les fainéants qui n’ont qu’à traverser la rue, ainsi que le pognon de dingue que coûtent l’assistanat.
(Si lesdits commerçants se retrouvent à la cloche de bois, ils verront ce que ça fait d’être bénéficiaire du RAS... )
Le bandeau bleu m’indique qu’il faut que j’arrête. Non sans avoir signalé la présence sur le versant en face de chez moi de 8 gilets-orange qui (scrutés à la jumelle par le propriétaire de céans) ne portent nullement le masque sanitaire. Ils sont en battue aux sangliers. Des fois on se dit qu’en effet le 2% de taux de létalité c’est bien peu... Idem pour les meetings à Trump.

15/11/2020 12:21 par Ouallonsnous !

« la conception rapide d’un vaccin en vue de l’administrer gratuitement à toutes les victimes du monde entier. »

Un vaccin ne servira à rien pour un virus qui mute sans cesse, par contre il servira à Big Pharma, à qui il servira à "pucer" tous les "vaccinés" !

15/11/2020 15:17 par VL

Quand, comme en Italie ajd, nous en serons à oxygéner les malades dans leurs voitures sur les parkings d’hôpitaux, certains -dont LGS ?- poursuivront dans la confusion qui empêche de mobiliser au sujet des vrais scandales de la covid...

Vous ne regardez que les conséquences du Covid, mais pas les raisons de cet état de fait. Pourquoi est-ce qu’on en est là ? C’est à cause du Capitalisme et des économies de coûts pour rendre les services publics le plus rentables possible. Rien ne changera sous le capitalisme, alors on gonfle les chiffres, on effraye pour faire accepter que l’Etat a fait ce qu’il a pu face à un virus diabolique. En fait, ce n’est pas tant le virus qui est diabolique mais l’Etat et ses gouvernements qui agissent tous pour reproduire les rapports de production capitalistes. La pandémie comme le 11 septembre sont une aubaine formidable pour les Etats : renforcement des mesures de contrôle, privation de liberté, censure, interdiction de manifester, de se regrouper, destruction du droit du travail (augmentation de la plus-value absolue et relative), etc.

Pour résoudre la crise du capitalisme ou du moins en repousser les conséquences, un Etat fasciste se met en place, à la fois pour redresser le taux de profit et pour tuer dans l’oeuf toutes révoltes, tout cela dans l’acceptation et la résignation des masses apeurées, victimes de la propagande par les nombres... Je pense que le Capital a gagné, les peuples ne bougeront pas tant qu’ils auront du pain ou de la brioche.

15/11/2020 17:20 par Assimbonanga

L’Etat ! Le capitalisme ! Les grands mots sont lâchés. Plus terre à terre, n’oubliez pas les noms de Sarkozy, Le Pen, Macron : rien que des gens qui promettent à leur électorat de lui baisser ses impôts et de supprimer les cotisations sociales. Avec pour corollaire de devoir payer chacun pour soi des assurances privées, beaucoup plus chères.

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