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Gaza - Que s’est-il passé le 7 octobre ?

La question est légitime quand on considère les contradictions, les non-dits, la rétention de l'information visuelle, les invraisemblances, les bizarreries de l'information délivrée à ce sujet par les autorités israéliennes.

Les autorités israéliennes, au plus haut niveau, décrivent des visions d’horreur, "des bébés décapités, des femmes violées et éventrées, des corps coupés en morceaux". Le récit est relayé largement par les medias occidentaux. On ajoute même chaque fois de nouveaux détails macabres, sans même que les personnes, et elles l’avouent parfois elles-mêmes, n’aient vu des images de ces horreurs. Elles racontent ce que racontent ceux à qui on a raconté. Et c’est là où le bât blesse. Il y a peu d’images vraiment significatives, du moins à la hauteur du récit des descriptions faites. On a l’impression que chaque fois qu’il est promis des images, qu’il y a esquive et que la vérité s’éloigne, que pour un prétexte ou un autre, on ne voit pas ces images.

L’argument donné sans cesse, par les autorités israéliennes pour la rétention de l’information en images, c’est qu’elles sont "insoutenables".

Ceux critiques, qui demandent des preuves concrètes, des images, des témoignages en nombre, sont accusés systématiquement de "relativisme", un terme qui rappelle étrangement ceux de révisionnisme, de négationnisme, c’est-à-dire des éléments de langage employés concernant la Shoah. Mais ce qui fait la réalité des massacres de la Shoah, de ce génocide historique, ce sont précisément les images, les témoignages. On n’a pas hésité à montrer, à des générations entières, des images terribles, des corps squelettiques empilés, des crânes, des cheveux, des dents stockés comme des matières premières, les images des déportations dans les trains, celles des rescapés de la Shoah etc. Pourquoi ? Parce que la Shoah est vraie. On n’a pas craint à ce moment-là de choquer les gens. Ils avaient besoin de savoir. Personne n’en a fait le reproche. Ce discours sur "les images qu’on ne montre pas car insoutenables" est bien suspect.

Une vidéo officielle de 43 minutes

Les autorités israéliennes ont probablement senti le danger pour leur crédibilité et elles ont organisé, relativement tard, à partir du 7 novembre, des projections d’une vidéo officielle sur les évènements du 7 Octobre, des projections destinées à lever les doutes qui commençaient à se développer autour de leur récit. Mais cela n’a fait que renforcer la suspicion.

Ces projections, ont été entourées d’un luxe de précautions. Elles ont été organisées soit par l’armée israélienne soit par les ambassades d’Israël. Ensuite, il a été interdit aux participants de conserver leur smartphone ou un quelconque appareil d’enregistrement. Le public a été trié sur le volet. Il y aurait donc des gens qu’on a jugés plus capables de "supporter" ces "images insupportables". Mais pourquoi ces gens seraient-ils plus à même de les voir, de les "supporter". Sur quels critères ont-ils été sélectionnés. En France ce sont des députés qui sont invités par l’association " France-Israël " pour voir la projection qui a lieu à l’Assemblée nationale française. On craint de le comprendre, le seul critère n’a pas été la neutralité mais la partialité, la position vis-à-vis d’Israël. Toutes ces précautions sont étonnantes.

La vidéo montée et produite par les services de l’armée israélienne serait une vidéo de 43 minutes. Elle serait le résultat d’une compilation de vues prises par les assaillants eux-mêmes sur leur smartphones et par des caméras de surveillance ou embarquées, dit-on, "dans des voitures". D’après les présents aux séances de projection de la vidéo, il y aurait peu de scènes nouvelles par rapport à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux. C’est ce que dit Michel Scott, grand reporter à TF1, qui a assisté le 7 novembre à une projection organisée par l’ambassade d’Israël à Paris (1) : " les trois quarts des scènes avaient déjà été diffusées sur les réseaux sociaux, notamment via les canaux du Hamas, ou sur le fil Télégramme de membres des premiers secours israéliens ". De manière générale, ceux qui ont vu cette vidéo donnent les impressions qu’ils ont ressenties devant ces atrocités mais pas de descriptions. C’est le cas aussi d’une vidéo diffusée sur Europe 1 (2). On reste sur notre faim d’informations exactes.

La “ rave- party ” tout à côté de Gaza

La principale vidéo, le principal témoignage visuel public, donc contrôlable, des massacres qui auraient été commis par les combattants du Hamas est, semble-t-il, celle qui concerne la fameuse " rave-party " du festival " Tribe of Nova ", dans le désert de Be’eri aux alentours de Gaza. Le journal Le Monde, entre autre médias, a publié cette vidéo le 11 octobre (3). Les images parlent très peu d’elles-mêmes et seul le commentaire, inséré dans le média par le journal, leur donnent vraiment un sens. On a des images de l’ordre donné par la sécurité de quitter les lieux, et de la panique qui s’ensuit. On a alors un commentaire qui dit que " Hamas tire dans la foule " mais pas d’images correspondant à ce commentaire. On a surtout des images d’un grand désordre de voitures des participants à la “ party ”, laissées dans cette fuite générale. Il y a une seule séquence forte, celle d’abord de quelqu’un qui est décrit comme un milicien de Hamas, armé, et qui entraine un homme prisonnier, et celle en même temps d’une forme floutée couchée à côté d’une voiture et dont le commentaire dit que c’est un homme blessé et qu’il va être abattu froidement. Ce sont les images les plus dures. Elles se trouvent en fin de vidéo, sans qu’il y ait une continuité filmée avec les précédentes. Cette vidéo de la " rave-party " semble d’ailleurs être effectivement la pièce essentielle car elle est reprise par l’organisation Human Rights Watch qui précise qu’elle l’a " vérifiée " (4) . L’organisation dit qu’elle montre " trois incidents d’assassinats délibérés ". Mais là aussi, c’est surtout le commentaire qui dicte la compréhension des évènements, et les images ne prouvent pas la tuerie systématique dont fait état le récit officiel israélien.

Par contre , une vidéo d’enquête du journal Le Monde (5) montre bien que l’essentiel de l’action de Hamas ce 7 octobre est une attaque militaire où le Hamas était surtout préoccupé par l’assaut des installations de l’armée israéliennes autour de Gaza.

Les autorités parlent, au sujet de cette “ rave-party ” de champs jonchés de morts. Mais aucune image à ce sujet dans la vidéo, rien, strictement rien. Pourquoi ? Rien n’empêchait pourtant de prendre des images plus tard, à l’arrivée des secours. Les informations de cette vidéo sont, sur ce point, contradictoires. Ainsi, par exemple, le 8 novembre, le journal français "les Échos" (6) décrit dans son commentaire "des amoncellements de corps brûlés, suppliciés, ou couverts de sang, un policier israélien arpentant le lieu de la rave party dont 240 participants ont été exécutés en demandant en vain « y a-t-il quelqu’un de vivant ? ». Mais toujours pas d’images publiques. Les autorités israéliennes parlent de milliers de participants à cette "rave-party". Il n’y a pourtant que peu de témoignages de ceux- ci. Un article du quotidien israélien Haaretz dit qu’ " un hélicoptère de l’armée israélienne aurait tiré sur les participants à cette “ rave- party ” (7) . Est-ce la raison de l’absence d’images ?

Dans la vidéo projetée dans les ambassades, "ceux qui ont vu" citent surtout, parmi les images nouvelles, "celles particulièrement horribles, disent-ils, de deux enfants qui sont debout à côté du corps de leur père touché par l’explosion d’une grenade tandis qu’un assaillant ouvre calmement un frigidaire pour boire un coca-cola. Michel Scott, témoignage sur TF1, (1).
C’est cette scène dont on parlera beaucoup comme principal point d’appui à " un massacre sans précèdent historique ".

Un récit sans images

D’après le récit officiel israélien une grande partie des massacres auraient été commis dans les Kibboutz (villages communautaires ) alentour, particulièrement à "Be’eri" et "Kfar Aza". Un reportage de TF1 (8) ) à Kfar Aza rapporte les propos du général de division Itai Veruv, présent sur les lieux : "des mères, des pères, des bébés, de jeunes familles ont été tués dans leur lit, leurs abris, leurs salles à manger et leurs jardins ". Le général précise que les " terroristes leur ont coupé la tête ". Mais c’est encore uniquement un récit. Le reportage montre l’entrée de soldats et de journalistes dans le Kibboutz et trois ou quatre formes de cadavres dans une housse noire. Rien d’autre. Les reporters ont tenté de se rendre à Be’eri mais impossible d’y accéder, " L’armée évoque une zone de guerre " disent-ils. D’autres reporters confirment que l’armée israélienne " tient à distance de ces kibboutz les journalistes " (9) Pourquoi ? Dans un reportage de France info du 11octobre (10), le journaliste note : " Contrairement à ce qui s’était passé à Boutcha, en Ukraine, aucun journaliste n’a pu voir des cadavres ni les compter sur un seul lieu ".

Dans un autre reportage (11), le 10 octobre, un reporter de I24 news, chaine continue israélienne, parle à partir du Kibboutz de Kfar Azza, à 800 m de la bande de Gaza. Il dit qu’il y a eu " d’âpres combats pendant 36 heures " et qu’il y a les corps " de 70 terroristes ". Aurait-on là l’explication des corps qui gisent, qui pourraient ne pas être en réalité des civils, ce qu’on ne peut savoir puisqu’ils sont recouverts. Mais aussi l’explication des maison brulées, détruites, présentées partout comme le résultat des actes terroristes. Une question vient naturellement à l’esprit : quelle responsabilité a l’armée israélienne dans les morts de civils au cours de combats où elle a probablement tiré à l’arme lourde sur les endroits où les combattants de Hamas s’étaient retranchés ?

Dans un autre reportage daté du 9 novembre (12) un journaliste de l’hebdomadaire français Le Point est lui aussi au kibboutz de Kfar Aza. Il montre du sang sur les murs, sur des coussins. Mais il dit " qu’on ne sait pas s’il s’agit du sang de combattants de Hamas ou d’israéliens ". Au sujet du sang sur les coussins, les officiels présents de l’armée israélienne expliquent que " des enfants ont essayé de se protéger de leurs coussins et ont été abattus ". Rien, évidemment ne permet de l’affirmer si ce n’est le récit qu’ils font.

Un seul article de presse français donne beaucoup de détails sur " l’horreur des massacres ". C’est celui du journal français Libération, paru le 2 novembre (13). Il s’agit de la correspondance d’un journaliste, Nicolas Rouger, qui écrit avoir vu cette vidéo officielle à Tel Aviv même. Il parle d’une vidéo de 48 minutes et non de 43 minutes. Étrangement, Libération est le seul à donner ces détails précis que n’ont pas donnés ceux qui ont assisté à la vidéo, supposée être la même, projetée en France. Mais, là aussi, il s’agit du récit du journaliste sur la vidéo, et non pas d’images.

Pourquoi donc cette absence d’images publiques ? La question est lancinante. Les autorités israéliennes préféraient-elles mettre en jeu leur crédibilité plutôt que de montrer des preuves visuelles, matérielles, concrètes, irréfutables, par crainte, comme elles le disent, d’images " insoutenables " qui risqueraient de choquer le public ? Il y a là, pour le moins une incohérence, un mystère.

La moisson faite par cette vidéo officielle israélienne, offerte à l’attention d’un public sélectionné dans différents pays occidentaux pour la plupart (pourquoi occidentaux ?) est finalement bien maigre, et en tout cas absolument pas à la mesure du récit officiel apocalyptique israélien des massacres.

Beaucoup de questions

Beaucoup de questions restent en suspens.

Les autorités israéliennes ont à corps et à cris parlé de “ 40 bébés décapités ”. 40 bébés, cela fait autant de familles, le double de parents, de grands parents, un grand nombre de proches. Les a-t-on vus ? A-t-on vu au moins des funérailles ?

Le moment, semble-t-il, où cette "information" nait est le reportage du 10 octobre, déjà mentionné, celui d’un journaliste de la chaine en information continue israélienne I24 news. Il y dit : " On parle de femmes, d’enfants à qui on a coupé la tête, de dizaines de maisons brulées...". Il n’a rien vu, il dit " on parle ", mais il le dit avec des sanglots dans la voix, avec une émotion communicative. Désormais, cette " information " va se répandre partout et devenir une vérité. La nouvelle de ces "bébés décapités" est lancée , sur aucune base, par ce reporter de la chaine israélienne.

Pour sa part, France info (10) signale que les gradés de l’armée israélienne présents sur les lieux, dont le major-général Itai Veruv, ne parlent pas explicitement de " plusieurs cas d’enfants décapités " et la chaine française ajoute : " un porte-parole du Maguen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, indique qu’il n’est pas en mesure de confirmer les informations, notamment, des décapitations de dizaines de bébés, comme cela a été diffusé par certains médias. "

Cette affaire des bébés décapités n’est aucunement documentée. Cela deviendra, pourtant, un des éléments centraux de la propagande israélienne, des médias et des hommes politiques qui la relaient. Même le président Biden s’est laissé aller à reprendre cette information, le mercredi 11 octobre, en affirmant en " avoir vu les photos ", avant qu’un porte-parole de la Maison blanche ne le contredise quelques heures après. C’est grave. Très grave. Ce n’est pas sans rappeler à la fois l’affaire de la tuerie des bébés dans leur couveuse au Koweït et qui a joué un rôle déclencheur dans la guerre des États-Unis contre l’Irak, et celle de la fiole d’anthrax brandie par le Secrétaire d’État Colin Powell avant le déclenchement de la deuxième guerre contre l’Irak. Autre temps, mêmes mœurs ?

Où sont " les têtes décapitées, les corps coupés en morceaux, les femmes violées, les femmes enceintes éventrées ", décrites à longueur de médias ? Aucune vidéo n’en porte la trace. On l’a dit, l’attaque a été essentiellement militaire. Des combattants pressés par l’ennemi, ayant si peu de temps, auraient pris tout leur temps pour se livrer à ces horreurs ? D’autre part, ces images d’horreurs auraient pu être filmées après par les sauveteurs. Au moins comme archives. L’ont-elles été ? Rien n’indique, jusqu’à présent, leur existence.

On parle officiellement de 3 000 combattants de Hamas (journal Les Échos, 8 novembre) et que 2 000 auraient été tués. Aucune image, même pas d’éventuels combats. Ses combattants se seraient-ils évanouis, leurs corps auraient-ils disparu ?

Les autorités israéliennes parlent de 300 soldats israéliens tués. Y a-t-il des officiers parmi eux ? Silence radio. Ce nombre de morts ahurissant s’explique-t-il parce que les soldats n’ont pas combattu, peut- être à cause de l’effet de surprise. Cela aurait été donc une véritable humiliation et expliquerait la rage, le désir de vengeance tel qu’il s’est exprimé à Gaza. Mais alors pourquoi cette discrétion incroyable à ce sujet ? Pas d’images, pas même celles des nombreuses funérailles et honneurs officiels qu’il y aurait dû avoir. Rien de tout cela. Cela reste un comportement dont la signification nous échappe encore.

On retrouve ici l’atmosphère de suspicions de mensonge qui avait entouré les guerres étasuniennes, Irak, Lybie pour les toutes dernières. On sait les ravages qu’ont fait les mensonges étasuniens pour la guerre en Irak. Ce qu’il y a de terrible c’est qu’ils n’ont pas empêché la guerre en Irak comme aujourd’hui les bombardement sur Gaza. Mais ces mensonges des États-Unis leur ont fait perdre stratégiquement la guerre en Irak auprès du reste du monde. Ils y ont perdu à jamais leur crédibilité.

Et puis aujourd’hui il y a les réseaux sociaux. Il est bien difficile de tuer à huis clos. Ce n’était pas le premier mensonge des États-Unis, mais c’était le premier post révolution technologique de l’information, un mensonge du Secrétaire d’État des EU, Colin Powell filmé en direct. Il s’est déshonoré. On peut imaginer la peur panique d’Israël, devant la gravité du fait et de ses conséquences, s’il s’avère qu’il y a tromperie sur les évènements du 7 octobre.

En Israël, et ailleurs, beaucoup certainement se sont mis à croire à la description faite des " horreurs commises par le Hamas ", sans même songer qu’ils n’en avaient pas la preuve tangible. Ils étaient prêts à croire. Il fallait probablement que cette description puisse légitimer l’incroyable cruauté des bombardements de Gaza.

Aujourd’hui une Commission d’enquête internationale sur ce qui s’est passé le 7 octobre est indispensable. Elle s’impose d’urgence. Le temps perdu se compte désormais, chaque jour, en victimes. Le monde entier assiste, incrédule, horrifié, tout simplement à l’exécution de toute une population, condamnée déjà à mort sans qu’elle puisse se défendre. Il faut faire la vérité inlassablement sur ce qui se passe à Gaza, sur ce qui se passe en ce moment, comme sur ce qui s’est passé vraiment le 7 octobre.


(1) https://www.tf1info.fr/international/israel-diffuse-des-images-du-massacre-du-7-octobre-un-rappel-terrifiant-de-ce-qu-il-s-est-passe-ce-jour-la-2275506.html
(2) https://www.youtube.com/watch?v=JLCvw6t2rlY
(3) https://www.hrw.org/fr/news/2023/10/18/israel/palestine-videos-verifiees-dattaques-menees-par-le-hamas
(4) https://www.youtube.com/watch?v=_u6C5LnuBmc
(5) https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/israel-diffuse-dans-ses-ambassades-le-film-des-massacres-du-hamas-2027457
(6) (https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2023/11/20/guerre-israel-hamas-larmee-israelienne-a-t-elle-tue-des-participants-a-la-rave-party-lors-de-lattaque-du-7-octobre-HR2MHZ2N25C5XLTAOBXE6V2RPE/
(7) (https://www.tf1info.fr/international/video-tf1-reportage-kibboutz-kfar-aza-be-eri-israel-decouvre-l-horreur-des-massacre-apres-attaque-du-hamas-2272578.html
(8) https://www.humanite.fr/monde/attaque-du-hamas/israel-beeri-le-kibboutz-decime-par-le-hamas
(9) https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/attaques-du-hamas-contre-israel-ce-que-l-on-sait-des-massacres-dans-les-kibboutz-de-kfar-aza-et-bee-ri_6115224.html
(10) https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel/c-est-un-massacre-l-emotion-d-un-journaliste-d-i24news-a-kfar-aza-un-kibboutz-attaque-par-le-hamas_AV-202310100716.html
(11) https://www.lepoint.fr/editos-du-point/si-je-t-oublie-kfar-aza-09-11-2023-2542475_32.php,
(12) https://www.liberation.fr/checknews/crimes-du-hamas-quy-a-t-il-dans-la-video-de-48-minutes-dhorreur-que-montre-tsahal-a-la-presse-etrangere-20231102_MD2JVN3AH5C6JKE5T7TGXYS5DE/

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COMMENTAIRES  

07/12/2023 13:45 par Josy

le texte est très intéressant : il donne le déroulé de toutes les lacunes dans le récit .Là ou l’on dit voir il n’y a qu’’un tissus de rumeurs , de scènes filmées sans contexte repérable que l’on a vues dans des contextes différents .Par contre tout ce que nous avons vu dans les premières images d’information n’y sont plus.
Là où en Ukraine à Boutcha, les cadavres étaient mis en scène pour essayer d’impliquer les russes avec une recherche (mal montée) de preuve , ici cela manque cependant que l’ on affirme qu’il y a des cadavres éparpillés de tous côtés.
Les témoins , en particulier les otages israéliens et ceux qui ont échappé aux tirs "amis" qui ont atteints attaquants et otages sont absents des récits officiels et cependant on les a entendus dès les premiers reportages.
L’armée et leurs supplétifs propagandistes sont, hélas pour eux, mais c’est peu surprenant pour nous , maladroits et semblables à tous ces montages déjà vus : anti syriens , anti libyens , anti irakiens ,anti yougoslave ou montages de la guerre du golfe et des casques blancs de Daesh que l’on ne flaire que trop bien : c’est même l’indigestion d’images trompeuses qui s’ajoute à la répulsion qui accompagne les faits réels dont on ne peut douter .Ils sont sous nos yeux et dans les témoignages de ceux qui en sont victimes ou témoins : ils sont en images que l’on n’a pas besoin de commenter en leur absence et nous révulsent.
c’est avec raison que l’auteur parle de trop de questions , trop de doutes , trop de contradictions et de confusions.
Mais un vrai massacre et de vrais assassins.

07/12/2023 17:22 par Danael

Excellent article. Merci ! J’ai trouvé moi aussi étrange qu’on ne nous donne aucune preuve concrète de la tuerie perpétuée par le Hamas hormis des images floues privées de leur contexte réel, avec un commentaire plaqué par un propagandiste israélien. Étant donné la culture du mensonge bien connue de tout système colonial, je m’étonne encore de la grande crédulité de certaines personnes prétendument averties qui révèle en fait leurs préjugés culturels et politiques bien enfouis.

07/12/2023 18:43 par chabian

Démenti des bébés décapités, et source de l’infox :
https://thegrayzone.com/2023/10/11/beheaded-israeli-babies-settler-wipe-out-palestinian/
Curieusement, cette analyse n’est redonnée nulle part. Par contre le même jour, (11/10), de nombreux médias français font marche arrière et disent qu’il n’y a pas de preuve, pas de témoin, etc,, de cette tuerie.

08/12/2023 06:45 par Tardieu Jean-Claude

On a déjà lu tout cela dans un tas d’articles. Mais c’est toujours bon de le rappeler face au matraquage de la propagande sioniste quotidienne.

Ce qui me choque toujours, c’est qu’il y en ait qui fassent toujours référence aux ONG les plus pourries ou réactionnaires... On va y venir plus loin.

Maintenant, on peut toujours pinailler sur certains passages de cet article, je m’en abstiendrai, sauf un qui ne passe pas :

 Cette vidéo de la " rave-party " semble d’ailleurs être effectivement la pièce essentielle car elle est reprise par l’organisation Human Rights Watch qui précise qu’elle l’a " vérifiée " (4) . L’organisation dit qu’elle montre " trois incidents d’assassinats délibérés ".

Autrement dit cette ONG cautionne le discours des sionistes qui accusent le Hamas de s’est livré à un massacre de civils. Elles ne servent qu’à cela. Les ONG servent de caution morale de la pire réaction. L’auteur de cet article n’a pas dû s’intéresser à cette ONG, c’est un tort, moi j’y consacre du temps chaque fois que l’occasion se présente depuis plus de 15 ans.

Vous allez comprendre tout de suite pourquoi cette ONG a cautionné cette vidéo, qui montre uniquement comment Tsahal peut fabriquer n’importe quel document en falsifiant les faits.

A propos de Human Rights Watch. Qui est son président, qui la finance ?

James F. Hoge est président de Human Rights Watch depuis 2010.

M. Hoge est membre du Council on Foreign Relations (CFR) de New York, il a rejoint le conseil d’administration de Human Rights Watch en 1999. Jusqu’en 2010 il fut rédacteur en chef du magazine Foreign Affairs publié par le CFR.

Et qui sponsorise ou finance Human Rights Watch : L’ Open Society Foundations de Soros. (Source : Wikipédia.org)

Inutile de commenter.

La dernière saloperie en date de Human Rights Watch.

Le blog d’information Mondoweiss animé par des intellectuels juifs américains antisioniste a publié un article le 5 décembre, que j’ai traduit (traducteur automatique) en français, HRW accusait les Palestiniens d’avoir bombardé leur propre hôpital :

Titre - Des conclusions sans preuves : Le rapport de Human Rights Watch sur l’attentat de l’hôpital Al-Ahli

Présentation de Mondoweiss - Le rapport trompeur de Human Rights Watch sur l’attaque de l’hôpital Al-Ahli a été publié sans véritable enquête ni preuves concluantes. Cette politique de deux poids, deux mesures met en danger la vie des Palestiniens.

Vous avez bien lu, "sans véritable enquête ni preuves concluantes", c’est leur spécialité.

https://mondoweiss.net/2023/12/findings-without-evidence-human-rights-watchs-report-on-the-al-ahli-hospital-attack/

http://www.luttedeclasse.org/dossier_2023/HRW_sioniste.pdf

Dans mon portail depuis le 7 octobre j’ai publié environ 700 pages sur la guerre coloniale anglo-saxonne-sionniste qui se déroule en ce moment en Palestine occupée, plus 60 articles en entier, documents et vidéos consacrés au même sujet, dont 6 significatifs exclusivement sur le déroulement de la journée du 7 octobre et ses divers interprétations.

08/12/2023 07:37 par Tardieu Jean-Claude

Tenez voilà comment les ONG se blanchissent pour pouvoir continuer leur sale boulot. Elles ont largement contribué à disloquer le mouvement ouvrier, leur ennemi.

 Amnesty International et Human Rights Watch estiment que le bombardement israélien qui a tué un journaliste et en a blessé six autres le 13 octobre dans le sud du Liban mérite une enquête pour « crime de guerre ». - RT 7 déc. 2023

Franchement, cela fait plus de 75 ans, en réalité depuis les années 30, que les sionistes se livrent à des crimes de guerre sur les Palestiniens, et ils n’ont jamais été inquiétés parce qu’ils sont couverts par les Etats-Unis.

Qu’est-ce que va se dire le citoyen lambda ou le militant qui n’a plus de boussole en apprenant cette nouvelle ? Ah heureusement qu’elles sont là ces braves ONG ! Qui diffusent la propagande sioniste, de l’OTAN, etc.

08/12/2023 08:41 par Xiao Pignouf

Merci à l’auteur. Ce texte est nécessaire et digne. Il pointe avec raison une étrange disette d’images dans un monde qui pourtant ne vit que par ça et s’en empiffre.

08/12/2023 11:30 par françois gerard

Article important qui devra être suivi par d’autres pour faire toute la lumière sur ces 3 jours. Devant un tribunal, on demande aux témoins de dire la vérité, toute la vérité, mais rien que la vérité. C’est à dire ne rien cacher, mais ne pas inventer. J’espère qu’un tribunal international se mettra en place pour d’abord faire la lumière, toute la lumière, il en va du salut de l’humanité et de la civilisation.
En effet, s’il était prouvé la falsification d’israél dans toutes ces preuves, alors, c’est la mémoire de la shoat qui serait atteinte, en bombardant de façon aussi criminelle la bande de gaza, israél non seulement assassine le peuple palestinien, mais si ces preuves du comportement du hamas sont bidons, alors c’est la mémoire de la shoat qu’israèl est entrain d’assassiner .

08/12/2023 11:49 par Josy

Cela vous parait il vraisemblable que des assaillants ,dans un pays surveillé et militarisé comme Israël, trouvent le temps à musarder pour couper des têtes à des bébés ? où ? quand ?comment ? des bébés tous seuls dans la nature ? Sont ils aussi , ces assaillants ,en situation de combat , harnachés et en armes de tuer des civils qui fuient et de violer alors qu’ils sont en opérations guerrières ?
N’importe quoi est possible chez les inventeurs de fadaises , surtout lorsqu’ils ne sont pas présents sur les lieux et n’ont que leur témoignage comme preuves.
Bienheureux les crédules ! si l’on accumule les inversions , les censures , les interdictions de parler de ce qui se passe est ce parce qu’on veut informer ou au contraire empêcher de savoir ?
Les illuminations parisiennes ressemblent à des crachats.

08/12/2023 19:04 par Xiao Pignouf

je m’étonne encore de la grande crédulité de certaines personnes prétendument averties qui révèle en fait leurs préjugés culturels et politiques bien enfouis.

Je me permets d’intervenir face à une tendance à s’appesantir sur des désaccords extrêmement secondaires qui cherchent à prôner une division là où en réalité il n’y en a pas. Danael, pardonnez ma franchise mais vous vous étalez sur vos différends avec un camarade de manière tout à fait injuste et injustifiée.

act, que vous mettez en cause, a juste dit cela : il y a des innocents du côté israélien aussi. Il n’a pas remis en question la réalité de la résistance palestinienne parce qu’il a, comme vous, l’intelligence de lui reconnaître le droit d’exister et de placer le 7octobre sous le contexte de cette résistance. Il a juste dit que lui considérait que certaines des victimes israéliennes étaient probablement innocentes, et on comprend qu’il parle des enfants ou des adolescents qui malgré qu’ils soient fils ou filles de colons ne peuvent pas être tenus pour responsables des décisions de leurs parents. Tout le monde devrait être d’accord avec ça, mais vous vous en indignez en transformant cela en condamnation des actions palestiniennes, ce qui n’est pas le cas. Absolument pas.

Je ne sais pas ce que qui que ce soit ici fait pour soutenir la Palestine, et je m’en fiche. Mais je sais qu’act, que vous mettez injustement et plusieurs fois en cause, n’en fait pas moins que vous dans ce sens. Si vous en doutez, allez rendre une petite visite à son site, équivalent belge du GS.

08/12/2023 21:48 par djamel labidi

Tardieu Jean-Claude
Merci de vos remarques. Elles m’ont beaucoup appris.

08/12/2023 23:34 par Xiao Pignouf

je m’étonne encore de la grande crédulité de certaines personnes prétendument averties qui révèle en fait leurs préjugés culturels et politiques bien enfouis.

Je suis obligé de réécrire un commentaire en raison de règles clairement à géométrie variable. J’y répondais avec mesure à un intervenant qui ici n’a aucun problème pour mettre en cause NOMMÉMENT d’autres intervenants sans que ceux-ci puissent se défendre. À lui, on ne met aucun bâton dans les roues. Incohérences.

Je recommence donc sans le citer puisque mea culpa maxima culpa (lui ne se gêne pas pour citer ceux qui lui déplaisent) mais en l’appelant D. et en citant tout de même celui qu’il accuse : le camarade act.

Ce dernier dans un bref échange avec D. avait eu l’audace d’affirmer que parmi les victimes israéliennes potentielles du 7 octobre, il pouvait s’en trouver d’innocentes. On comprenait qu’il entendait par là les enfants et les adolescents, fils et filles de colons qu’on ne peut tenir pour responsables des décisions de leurs parents. En aucun cas, il ne remettait en cause le fait que les actions palestiniennes ce jour-là étaient des actions de résistance. Malgré tout, en raison de cette preuve de compassion excessive pour les victimes israéliennes qui ne contredit absolument pas celle qu’il éprouve pour les Palestiniens, D. l’a pratiquement accusé de complaisance envers le gouvernement criminel israélien. Et celui-ci n’a de cesse d’y revenir dans ses plus récents commentaires, comme s’il avait dévoilé l’existence d’un traître et qu’il était détenteur de l’unique, vraie vérité... Risible.

J’en concluais que sans savoir ce que D. faisait quotidiennement pour soutenir la cause palestinienne, en dehors de ses commentaires prônant une division là où il n’y en a pas, je pouvais lui prouver qu’act n’était pas moins impliqué que lui. Avec par exemple une visite sur son site, où nombre d’articles sur la situation en Palestine sont déjà parus.

09/12/2023 07:53 par legrandsoir

Je recommence donc sans le citer puisque mea culpa maxima culpa
Oui, ne citez pas les intervenants, parlez de ce qui est écrit ici et cet espace vous est ouvert sans restriction.

09/12/2023 01:21 par Xiao Pignouf

La seule ligne valide, c’est le soutien inconditionnel à la cause palestinienne. En dehors de cela et à cette seule condition, le reste importe peu. Sauf que l’on soit bien tous et toutes conscient(e)s d’une chose : il n’y a absolument rien que nous puissions dire, écrire, publier ou mettre en ligne qui nous rachète une respectabilité. Qu’on me permette cette brève incursion en terre raciale pour que mon expression soit claire, qu’on me pardonne de la gueuler en lettres capitales :

NOUS, LES "BLANCS", EN COMPAGNIE DE NOS PARENTS, DE NOS GRANDS-PARENTS, DE NOS ENFANTS ET DANS UNE MOINDRE MESURE DE NOS PETITS-ENFANTS QUI SONT AUJOURD’HUI LES TÉMOINS DU DÉCLIN D’UN ÂGE, AVONS TOUS PROFITÉ, BÉNÉFICIÉ DE LA COLONISATION ET DE SON IMPACT SUR LA PROSPÉRITÉ DE NOS NATIONS, SUR NOTRE CONFORT, NOTRE RICHESSE, NOS AVANCÉES, JUSQU’À NOTRE ÉTAT-PROVIDENCE. CETTE COLONISATION QUI, BIEN QU’ELLE AIT HISTORIQUEMENT PRIS FIN, A PERDURÉ DANS LES FAITS ET DANS LES ESPRITS, DE LA FRANÇAFRIQUE À L’AMÉRIQUE LATINE, EN PASSANT PAR LES INGÉRENCES GUERRIÈRES OU PSEUDO-HUMANITAIRES PARTOUT OÙ NOUS LE SOUHAITIONS, SE PERPÉTUE AUJOURD’HUI DANS LA TRAGÉDIE DU PEUPLE PALESTINIEN. NON, IL N’Y A RIEN QUE NOUS PUISSIONS DIRE QUI NOUS RACHÈTERA UNE INNOCENCE. DANS 20 ANS, UN ENFANT GAZAOUI QUI, S’IL A SURVÉCU À CE MASSACRE ET RENDU FOU PAR LE DÉSIR DE VENGEANCE, SE FERA EXPLOSER AU BEAU MILIEU D’UN MARCHÉ À TEL-AVIV OU D’UN CONCERT PARISIEN NE FERA AUCUNE DIFFÉRENCE ENTRE SES FUTURES VICTIMES : POUR LUI, NOUS SERONS TOUS DES ORDURES.

09/12/2023 07:27 par Zéro...

Heureux celui qui s’y retrouve dans toutes ces informations contradictoires !!

Pour ma part, j’ai relevé ce qui suit...

On nous parle des otages "maltraités", "torturés moralement et physiquement" or les images que j’en ai vues montraient des gens en forme, souriants et heureux de retrouver les leurs vers lesquels ils couraient.
Mieux, dans un premier temps, ils disaient même avoir été "bien traités" avant de passer à la reprise en main psychologique !!
Bien entendu, il ne s’agit pas de nier qu’être retenu en captivité doit être traumatisant, sources de privations et rempli d’inquiétudes sur le sort réservé par les geôliers - le tout sous les lourds bombardements israéliens : une bombe tombée du ciel ne fait pas la différence entre combattants, civils palestiniens et otages israéliens...
De même certaines personnes âgées sont revenues physiquement éprouvées et sont même mortes des soins qui leur ont manqués ; les soignants de Gaza - coupée du monde, sans électricité, etc... - avaient-ils seulement les moyens de les leur prodiguer ?

Il est signalé une otage soldat abattue, ce qui est surprenant car les ravisseurs ont tout intérêt à conserver vivants ceux qui sont leur monnaie d’échange ; ce n’est pas impossible, il faut voir les circonstances...

Autre détail qui m’a chiffonné : les fameux tunnels qui parsèment Gaza s’avèrent être de simples boyaux dans lesquels deux hommes se croisent difficilement et des moyens lourds de combat évoqués ne peuvent absolument pas y circuler !!
La description de ce qui semble être des buses d’évacuation d’eau recyclées est proche de celle des fameuses grottes climatisées imaginaires de Ben Laden en Afghanistan, qui étaient en réalité des trous dans la montagne, et donc d’une lourde propagande destinée à justifier les actes militaires les plus violents...

De même que les civils utilisés en "boucliers humains" - air connu depuis l’Irak et la Libye - sont un bon moyen de justifier des massacres de civils sous des bombardements massifs et aveugles...

Quoiqu’il en soit, tout cela est bien "beau" mais nous éloigne d’un autre fait, qui est une réalité indéniable : Gaza est sous les bombes et si on s’attarde beaucoup sur le sort des Israéliens, celui des Palestiniens n’inquiète pas grand monde ; si les combattants sont destinés à tous mourir dans l’esprit des dirigeants israéliens, qui des femmes et des enfants palestiniens ?

Même Djamel LABIDI, dans son soigneux et utile décryptage, en oublie d’avoir "un mot" des conséquences de ces descriptions sur les Palestiniens et c’est pourtant le nœud du problème : plus les combattants Palestiniens seront accusés d’horreurs, plus la férocité de la réponse israélienne sera acceptée par l’opinion publique... occidentale !

Sans aller chercher des dizaines de bébés décapités ou brûlés vifs, humainement, un seul c’est déjà un de trop... tout comme un enfant de Gaza ou de Cisjordanie écrasé sous les décombres de la maison de ses parents, c’est aussi un de trop !!

Et nous savons tous que dans cette guerre israélo-palestinienne, les proportions des morts sont de beaucoup de Palestiniens pour un Israélien tué...

09/12/2023 08:55 par Xiao Pignouf

Je suis obligé de réécrire un commentaire

qui a été finalement publié... malgré les remontrances de la modération... les gars, à force de me frapper le lobe frontal devant vos valses-hésitations de modérateurs, celui-ci va devenir concave.

je m’excuse auprès de D. : un commentaire aurait suffit.

09/12/2023 10:29 par CAZA

Camarade Zero
<< Heureux celui qui s’y retrouve dans toutes ces informations contradictoires !!
Ce sont les convictions et la connaissance des habitudes des acteurs des conflits qui font qu’on s’y retrouve facilement .
Dès le 1er jour je n’ai pas eu besoin de preuves pour ne pas croire un seul mot de la propagande sioniste .
D’ailleurs ce qui est aujourd’hui présenté comme des bavures militaires est certainement un choix assumé du commandement sioniste du fait que les israéliens impliqués étaient des mauvais israéliens car de "gauche " .
On peut faire un rapprochement avec la guerre civile en Algérie quand l’armée intervenait tardivement quand les islamistes massacraient un village qui avait voté pour le FIS .

Puisqu’on parle de massacres et de meurtres d’enfants , après le vote à l’ONU de l’ état voyou américain , ça va pouvoir continuer tranquille et satisfaire les complices de plateaux malherbe et elkrief .
Même les anglais n’ ont pas osé voter contre le cessez le feu .
<<< 13 votes pour, une abstention, un veto >
Là pas besoin de convictions pour savoir où sont les barbares .
Condamnez vous les USA !!
https://www.humanite.fr/monde/bande-de-gaza/a-lonu-les-etats-unis-bloquent-la-paix-a-gaza

Je remet https://www.youtube.com/watch?v=sGc69x2q5tA ici à revoir surtout ( mais aussi pour son avis sur le Hamas mouvement légitime de résistance élu démocratiquement , mais aussi sur la Syrie , ) quand Michel Raimbaud racconte l’idée de génie des rosbeefs de créer un état "tampon " pour empêcher la création d’ une grande nation arabe risquant fatalement devenir trop concurrente .
L’idée suivante fut de la faire habiter par les juifs . Le début , c’est l’oeuf ou la poule ,alors ?
A partir de la 10ème minute toute la propagande sur la légitimité de l’état juif est mise à terre ainsi que la pantalonnade des deux états
Bref que du classique habituel pour les pilleurs colonialistes capitalistes

09/12/2023 12:32 par djamel Labidi

Zéro

D’accord sur ce que vous écrivez.
Une seule remarque sur ce passage :
« Même Djamel LABIDI, dans son soigneux et utile décryptage, en oublie d’avoir "un mot" des conséquences de ces descriptions sur les Palestiniens et c’est pourtant le nœud du problème »
Je parle du 7 octobre parce que c’est évidemment le « noeud du problème ». Apparemment évidemment car il ne faut pas exclure son instrumentalisation. Je veux essayer de montrer comment se construit ce 7 Octobre, c’est à dire une manipulation médiatique . Et le faire à partir même des documents médiatiques de propagande.
Pour le drame indicible des souffrances palestiniennes j’ai écrit avant plusieurs articles dans « Le Grand soir »

09/12/2023 19:30 par Poggiale Avidor Berthe

 

 !!! ENFIN LA VERITE ECLATE. L’ETAT SIONISTE A FROIDEMENT ABATTU DES CIVILS ISRAELIENS !!!

Dès que j’ai appris l’action héroïque des groupe de résistance Palestiniens et dès que j’ai entendu et lu les hystériques mensonges à la goebbels, proférés par l’état sioniste, entre autre affabulations « quarante bébés qui auraient été égorgés – ma conviction s’est « solidifiée » à savoir que :
a ) le gouvernement sioniste mentait effrontément

Et ma conviction du rôle de résistants du Hamas et autres groupes Palestiniens de résistance à l’occupant sioniste assassin et voleur s’est conforté lorsque les affabulations meurtrières des sionistes ont été dénoncées et matérialisées même par de vielles dames libérées par la résistance palestinienne dont fait partie le Hamas, soucieux de leur santé vu leur âge avancé et leur état de fragilité.

De même j’ai pu visionner la remise à l’État d’Israél d’un groupe d’Israéliens libérés par les groupes Palestiniens de résistance. Les personnes libérées par « les horribles Palestiniens » étaient en parfaite condition, les bébés bien nourris et vêtus.

Mais je tiens à insister sur un point !!
J’ai été particulièrement frappée par le fait que les « personnes » dénonçant, mollement, la barbarie mise en œuvre par l’état sioniste, lors de leurs diverses interventions, clament qu’elles sont « HORRIFIEES par les abominables meurtres commis par la résistance Palestinienne dont fait partie le Hamas » ce pelé, ce galeux, qui a eu le courage de relever la tête pour exiger le respect du peuple Palestinien spolié, brimé, génocidé, depuis 1948 !!!

Mais je ne les ai jamais entendus se déclarer horrifiés par les abominables meurtres commis sans interruption, depuis 1948, par le pouvoir sioniste à l’encontre des populations Palestiniennes.

Ce phénomène qui consiste à se couvrir vis à vis de l’État d’Israél, en clouant le Hamas au pilori pour crimes horribles, en préalable à la dénonciation de la barbarie génocidaire du gouvernement Israélien, c’est en fait l’inconscient sentiment de culpabilité ressenti mondialement au sujet de la destruction des populations de confession juives d’Europe par le 3e Reich hitlérien fasciste nazi de 1939 à 1945. Et cette culpabilité est savamment entretenue par les lobbies et les intérêts particuliers sionistes, poussant, sous la menace, les populations à soutenir politiquement et économiquement l’insoutenable.

Je vais être très claire. Je suis athée et communiste-marxiste, ( hors de l’actuelle structure renégate qui se prétend communiste) issue avec mes frères et sœurs d’une longue lignée de famille de religion juive. Mon père et pratiquement toute la famille de ma mère, ont été exterminés, à Mathausen et à Birkenau.

Je n’ai aucun état d’âme EN APPORTANT MON SOUTIEN A L’ACTION DE RESISTANCE DES GROUPES PALESTINIENS, Y COMPRIS LE HAMAS.

Car le devoir des enfants de déportés victimes du fascisme mis en œuvre par le grand capital financier mondial, ayant à sa tête le grand capital des Etats Unis, c’est de faire en sorte que tous les préjugés primitifs – antisémitisme et autres - qui sont exploités par le capitalisme pour dresser les peuples les uns contre les autres, soient éradiqués et également que toutes les nationalités et minorités, dans un pays, aient des droits égaux.

12/12/2023 22:32 par bostephbesac

Peut-être le topic le plus approprié pour le signaler . Source Avia-Pro, ce jour : Israël menace le Liban, et exige que le Hezbollah se retire de 30 kilomètres (au delà du fleuve Litani (Israël à droit au rêve)) . Il faut dire que les missiles Kornet (origine Irano-Russe) du Hezbollah font visiblement mal aux tsahalien, aussi bien sur leur véhicule blindés que leurs "fortifications en dur" . Si Israël veut envahir la rive Sud du Litani, ce pays-voyou ferait bien de se rappeler "l’ année 2006", et la première défaite militaire au sol de Tsahal contre ce même Hezbollah.

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