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L’Église collaboratrice et l’émancipation du Québec

Amis Français n’allez pas croire que la collaboration avec l’envahisseur fut l’apanage de votre pays. L’Église catholique s’est mise au service de l’Angleterre dès la signature du traité de Paris en 1763, soit moins de quatre ans après l’invasion militaire britannique de la Nouvelle-France. Mgr Briand, évêque de Québec, demanda à tous les curés de chanter le Te Deum en Action de grâces : « …Soyez exacts à remplir les devoirs, sujets fidèles et attachés à leur prince, et vous aurez la consolation de trouver un roi débonnaire, bienveillant et appliqué à vous rendre heureux, et favorable à votre religion… » Il précisait : « …Rien ne peut vous dispenser d’une parfaite obéissance, d’une scrupuleuse et exacte fidélité, et d’un inviolable et sincère attachement à votre nouveau Monarque et aux intérêts de la nation à laquelle nous venons d’être agrégés. ». De son côté, le cardinal Castelli, de Rome, disait : « … il faudra que les ecclésiastiques et l’évêque oublient sincèrement … qu’ils sont Français… »

Dès l’invasion, Londres manifesta son intention de faire disparaître de son territoire tout ce qui n’était pas britannique. L’envahisseur, en brigand, accapara et vola les industries, le commerce, les institutions d’enseignement, les richesses naturelles et les meilleures terres. Les Québécois furent contraints d’acheter à prix fort des terres pauvres et incultes. Ils furent confinés au petit commerce, méprisé par les britanniques. Quelques concessions, comme redonner le droit de dîme à l’Église catholique ou les cens et les rentes aux seigneurs, permirent d’amadouer la « classe supérieure » des Français d’Amérique. Mais, sitôt disparue la menace révolutionnaire américaine de 1775, l’occupant britannique revint à son projet d’étouffer toute vie française de la Nouvelle-France devenue la province of Quebec. Dès 1791, Londres, en imposant une constitution tortueuse, voulut faire croire aux Québécois qu’ils contrôlaient leur politique en collaboration avec la minorité anglaise, mais la nation se rendit compte de la supercherie. Seule élue, l’Assemblée législative était sous contrôle québécois, alors que tous les autres appareils du gouvernement colonial étaient sous contrôle britannique.

Alors que la nation québécoise, patriote au début du XIXe siècle, suivit avec sympathie les péripéties de la Révolution française de 1789, l’Église catholique collaboratrice se trouva une attirance pour le courant ultramontain qui sévissait en France. Le terme ultramontain signifiait en France « au-delà des monts », plus précisément au-delà des Alpes, du côté de l’Italie, de Rome, donc au-delà de la juridiction française. Le courant « ultramontain » se référait à la juridiction de Rome et de son pape sur les Églises de tous les pays contrairement à l’Église gallicane subordonnée à la royauté, puis à la Révolution assujettie au pouvoir civil. Les ultramontains rejetaient l’esprit de 1789 et s’opposaient au principe de la séparation de l’Église et de l’État, estimant que l’Église devait avoir prépondérance sur l’État en certains domaines.

Au Québec, l’Église catholique collaboratrice adopta cette orientation propagée par l’écrivain Louis Veuillot, estimant qu’un catholique devait être ultramontain. C’est pourquoi elle ne prit même pas la peine de s’identifier comme ultramontaine. Elle se disait catholique, sans précision. L’Église condamnait le libéralisme, prônait la subordination du temporel au spirituel, donc, la sujétion du social et du politique à ses préceptes religieux. L’opinion publique, la liberté de pensée, n’avaient aucune prise sur elle. Détentrice de La Vérité, elle estimait que tous, croyants ou non, devaient se conformer à ses dogmes. En conséquence, elle s’opposait à la souveraineté populaire, au principe des nationalités, à la science, au naturalisme et au rationalisme. Les domaines de la Culture, de l’Éducation et de la Santé, par exemple, devaient, selon les ultramontains, relever de l’Église. L’occupant britannique et l’Église œuvraient conjointement pour maintenir les Québécois dans l’ignorance, les empêchant de s’instruire, et leur interdisant de concurrencer l’Anglais. Cette Église, tournée vers le passé, idéalisait la féodalité. Elle prêchait la soumission béate, la complaisance dans le malheur d’être dominé et volé par l’envahisseur, le confinement des Québécois aux terres incultes et au petit commerce. À la satisfaction du régime en place, elle désignait l’agriculture comme la voie à suivre par les Québécois. Elle défendait à ses fidèles de s’intéresser à l’industrialisation, au commerce et à l’argent qui les conduiraient aux plus bas niveaux du matérialisme. Elle faisait croire que la paix, la tranquillité et l’harmonie passaient par la famille qu’elle seule savait guider. Elle développait un nationalisme conservateur. La foi devenait le ciment de la nation. Le nationalisme émancipateur des patriotes était remplacé par un nationalisme limité à la culture, la défense de la langue et de la religion catholique. L’Église lança son slogan : Nos Institutions, notre Langue, nos Droits.

Profitant de l’oppression par le régime d’occupation britannique des patriotes et de leur parti en 1837 et 1838, l’Église catholique pu faire avaler cette couleuvre au peuple. Soutenue par l’ennemi et des effectifs en augmentation (grâce au statut de profession libérale accordé au sacerdoce), elle s’était empressée de mettre en place une société cléricale fondée sur une nation dite catholique. Elle osait prétendre que les Québécois étaient, avant tout, catholiques et avaient toujours placé la religion au premier plan. Elle fit croire à ses cerveaux emprisonnés qu’ils étaient le peuple élu pour répandre la foi catholique en Amérique. L’apparition des partis, la démagogie parlementaire institutionnalisée, la coupure entre les politiciens vendus et le peuple avaient entraîné l’apathie populaire propice au contrôle de la pensée par l’Église catholique ultramontaine.

Au milieu du XIXe siècle, l’évêque Bourget s’inspira de l’encyclique Mirari vos, qui prêchait l’obéissance sans réserve à l’Église de Rome et au gouvernement d’occupation. Malgré la répression, malgré le contrôle de la pensée exercé par l’Église ultramontaine qui poursuivait sa collaboration avec l’occupant britannique, des libéraux étaient restés fidèles aux principes républicains du Parti patriote, lui-même influencé par les révolutions des colonies anglaises d’Amérique et du peuple de France. Comme le Parti patriote, ces libéraux faisaient la promotion de l’Éducation comme moyen d’émancipation de la nation québécoise et insistaient sur le développement des techniques agricoles, et la formation des cultivateurs pour améliorer la production. Une partie des injustices et de l’oppression, dont avaient souffert les Québécois depuis l’invasion, persistait. Le Union Act avait apporté lui-même son lot d’injustices, comme le paiement de la dette du Haut-Canada par le Québec ou l’orientation économique en fonction des seuls intérêts du Haut-Canada (Ontario). Ces libéraux appelés « rougistes » (nom inspiré des chemises rouges de Garibaldi), étaient solidaires des cultivateurs québécois victimes de la corruption, de l’exaction, de la concussion de plusieurs agents anglais restés en poste. Les cultivateurs (95 % des Québécois) subissaient, encore au début de la deuxième moitié du XIXe siècle, le prêt usuraire des marchands anglais et des seigneurs afin d’obtenir leurs terres à un prix dérisoire. Les rougistes tentaient de les sortir de leur confinement sur des terres incultes. Le sol était accaparé par l’occupant qui tolérait encore l’agiotage des terres par les spéculateurs anglais, bénéficiaires de ces terres. Les rougistes contestaient la justice de façade du régime qui visait à saigner cultivateurs et colons, car le moindre procès entraînait des frais prélevés sur leur pécule qu’ils mettaient des mois, voire des années, à reconstituer. De plus, les justiciables étaient incapables de se défendre, car les juges, pour la plupart anglais, exigeaient leur idiome au tribunal étouffant ainsi toute contestation. Si bien que les Britanniques, servis par le clergé, les seigneurs et la petite bourgeoisie québécoise, détenaient tous les pouvoirs et tiraient profit de toutes les situations au détriment de la nation québécoise. Les rougistes exigeaient des réformes à presque tous les niveaux du gouvernement d’occupation pour protéger leurs concitoyens des abus du régime. Ils réclamaient l’abolition du régime seigneurial, des dîmes et des réserves du clergé anglican. Ils défendaient le principe des nationalités inspiré de la démocratie et s’opposaient à la domination d’une nation par une autre. Ainsi, ils soutenaient que là où une nation n’était pas souveraine, l’individu lui-même ne l’était pas et que là où l’individu n’était pas libre de ses décisions et de ses actes, le peuple entier était prisonnier. Ils revendiquaient pour les Québécois le droit de décider seuls de leur sort.

Les rougistes continuaient de soutenir les principes défendus par les députés québécois de l’ancienne Assemblée législative du Québec appelé en ce temps par le régime, Bas-Canada. Ils s’opposaient au Union Act, décrété par Londres, et à ses défenseurs issus de la petite bourgeoisie québécoise, influencés par Hippolyte Lafontaine et achetés par le favoritisme. Alliés à l’Église catholique collaboratrice, ils faisaient campagne pour inciter les Québécois à reconnaître l’Union Act, créature antidémocratique de l’occupant britannique.

Cette mise en minorité de la nation québécoise par le parlement britannique ne pouvait conduire qu’à la disparition du fait français en Amérique. La nation étant appelée à disparaître, le Québec n’avait plus rien à perdre. Les rougistes en vinrent à juger préférable l’annexion du Québec aux États-Unis. En intégrant l’agriculture à l’économie américaine, les colons et cultivateurs québécois en sortiraient gagnants, ne subissant plus les contraintes du régime d’occupation. Cette annexion permettrait aussi aux Québécois, en se libérant du joug britannique, de récupérer leur territoire, de reprendre le contrôle de leur économie et de ne plus se voir maintenus aux plus bas échelons dans une nation ennemie qui accaparait tout ce qui était lucratif. De plus, ils pourraient se libérer de l’Église catholique ultramontaine. Le Québec aurait son gouvernement d’État qui voterait ses propres lois et veillerait à leur application. Il aurait ses représentants au Congrès. Enfin, le Québec ferait partie d’une république, des élections se tiendraient au suffrage universel et les Québécois ne seraient plus victimes de discrimination. Ils vivraient selon les principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Les réformes qu’ils exigeaient sous le régime d’occupation britannique deviendraient inutiles puisque la République américaine les appliquait déjà toutes.

Les rougistes opprimés, minoritaires, marginalisés, faisaient face à un régime et à un clergé pour qui tous les coups étaient permis. La démagogie, le mensonge et l’intimidation finirent par les bâillonner, puis par les éliminer.

Par la création de la Confédération canadienne en 1867, l’Angleterre laissa à ses ressortissants devenus majoritaires grâce à une immigration massive des îles Britanniques, le soin de rédiger eux-mêmes une constitution qui accentuait le statut de minorité des Québécois, non seulement en représentants au gouvernement canadien, mais aussi dans la subdivision même de cette colonie, en augmentant le nombre de provinces anglaises. Là encore, l’orientation économique de ce Canada privilégiait l’élément anglais, l’Ontario surtout, aux dépens du Québec. L’Église ultramontaine, toujours au service du nouvel occupant, le canadien, et les membres de la petite bourgeoisie comme Georges-Étienne Cartier, décrétèrent que la Confédération était ce qu’il pouvait arriver de mieux à la nation québécoise.

Vers la fin des années « 60 » (1960) se berçant d’illusions, la nation québécoise crut qu’elle évoluait vers son émancipation. « L’équipe du tonnerre » de Jean Lesage (Parti libéral du Québec) venait de créer un ministère de l’Éducation qui remettait entre les mains des laïques tout le secteur de l’Éducation ; le ministère de la Santé prenait en main les hôpitaux, les remettant ainsi aux laïcs ; l’électricité était étatisée, etc... On oubliait que dans tous ces domaines le Québec arrivait en retard sur la plupart des pays d’Occident. En maints pays d’Europe, l’Éducation, la Santé, étaient déjà entre les mains des États. Les nationalisations allaient bon train. Depuis seize ans au moins, la France et la Grande-Bretagne avaient pris en main le secteur de la Santé et avaient procédé à de multiples étatisations. « L’équipe du tonnerre » n’avait rien inventé non plus en matière de sécurité sociale. Toutes ces mesures avaient été appliquées sous la pression des groupes sociaux, à commencer par les syndicats. Tout de même, ce réveil tardif, l’affaissement de l’Église catholique, ce rattrapage en retard de l’évolution, donna naissance à des partis indépendantistes, à la montée des Félix Leclerc, Gilles Vignault, Claude Gauthier, Claude Léveillée, Pauline Julien et d’autres qui faisaient appel au progrès social et à la libération du Québec. Avec le RIN (Rassemblement pour l’Indépendance Nationale) de Pierre Bourgault, la lutte pour l’indépendance nationale était devenue le sujet principal. Les Québécois commençaient à voir le Parti libéral, l’Union nationale, l’Église catholique, le gouvernement d’occupation d’Ottawa, le Commonwealth britannique et l’impérialisme américain comme les agents qui travaillaient à leur perte.

Puis, survint le Parti québécois de René Lévesque qui fit main basse sur tout le travail entrepris par le RIN, les intellectuels et les artistes du Québec. Il se présenta comme le parti du changement, qui embrigada tous les progressistes et tous les indépendantistes. La religion catholique se voyait peu à peu remplacée par ce qui allait devenir la dictature médiatique pour servir la propagande canadienne et capitaliste. Devant l’éventualité d’une prise de pouvoir, tous se soumirent à la ligne de conduite prescrite par les stratèges de ce parti soumis aux dictats des médias. Alors, « pour pas faire peur au monde » les indépendantistes et les progressistes se turent. René Lévesque et ses bonzes « pour rassurer le monde » firent appel aux modérés, c’est-à-dire à la droite, aux autonomistes, aux nationalistes. Le vocabulaire péquiste se modifiait. Il ne fallait plus parler d’indépendance, mais de souveraineté. Il fallait éviter le langage révolutionnaire. Peu à peu, malgré les résolutions votées en congrès, l’indépendance du Québec se dilua en souveraineté-association. Le parti, d’abord considéré comme social-démocrate, glissa vers le centre, puis vers la droite. Des élus péquistes firent de belles carrières et se retirèrent avec de somptuaires fonds de pension. Pendant toute leur « carrière », ils avaient profité de la main-d’œuvre électorale à bon marché des indépendantistes et des progressistes qui en plus donnaient généreusement aux collectes de fonds du Parti québécois. En fait, les membres du Parti québécois n’étaient que des collecteurs de fonds, des donateurs et des bénévoles, pendant que des permanents, grassement payés, faisaient aussi carrière. De moins en moins de militants assistaient aux congrès qui, d’ailleurs, s’espaçaient de plus en plus. Résultat, depuis plus de quarante ans qu’il existe, le Parti québécois a permis à bien des carriéristes d’avancer, mais le Québec n’a jamais cessé de reculer.

L’histoire du Québec est celle d’un peuple qui a toujours dû se défendre, d’abord contre l’envahisseur et occupant anglais, puis aujourd’hui contre l’occupant canadien, son successeur. Depuis, la « minorisation » de la nation québécoise n’a jamais cessé de s’intensifier. En 2013, elle ne représente plus que 20 % de la population de ce Canada auquel elle a été annexée par la force et par la trahison. Le Québec constitue la seule province française contre neuf provinces anglaises. Le Canada en est à « minoriser » la nation québécoise chez elle, avec la complicité de la dictature néolibérale tripartite de fait de l’Assemblée nationale qui ouvre les portes chaque année à 55 000 immigrants (en appliquant la même proportion que les États-Unis, ce nombre se limiterait à 30 000). Ces immigrants se croient redevables au Canada, procédant ainsi à la « tibétisation » du Québec (7 millions d’habitants). Bref, la nation québécoise étouffe en ce Canada britannique qui depuis toujours travaille à sa disparition. Placée en minorité par l’occupant canadien, elle ne peut ni se développer normalement, ni s’émanciper, la seule façon d’y parvenir est d’être majoritaire et pour être majoritaire elle doit décréter son indépendance nationale.

En 2013, il n’existe aucun parti majeur qui soit indépendantiste. La démocratie n’existe toujours pas. Tout est à faire. Les pseudo-électeurs aux cerveaux lessivés par la propagande canadienne et capitaliste mettent au pouvoir des partis néolibéraux que l’on retrouve aussi dans l’opposition. Mais, au sein de la population, en dehors des partis officiels, le germe du progrès commence à croître.

Seule l’indépendance du Québec, sans aucune forme d’association avec le Canada ennemi, permettra à la nation québécoise de se développer et de se réaliser. Le Québec pourra enfin faire des choix pour aller dans le sens de ses intérêts. Il sera un pays laïque, doté d’une loi analogue à celle de 1905 en France, mais améliorée, pour ne pas être contournée. Le Québec sera un pays où le gouvernement contrôlera de multiples sociétés d’État, en plus de posséder un monopole d’État en matière d’éducation et de santé. L’État contrôlera l’entreprise privée, il ne sera soumis ni à l’économie de marché ni au libéralisme. Le Québec sera une république où Liberté, Égalité et Fraternité ne seront pas de vains mots. Il quittera l’OTAN, organisme au service des basses œuvres de la bourgeoisie capitaliste des États-Unis. Le Québec français se désaffiliera du Commonwealth britannique avec qui il n’a aucune affinité. Il reverra ses alliances au plan international, pour se rapprocher des pays francophones et bolivariens. Il concourra à la vigueur de la francophonie. Il développera un leadership au plan international en prônant le regroupement politique et économique de tous les petits pays qui veulent résister à l’impérialisme des plus grands. Il éliminera le dédoublement des services et des ministères du temps de la Confédération en éliminant toute la fonction publique inutile de l’occupant canadien. Les sommes ainsi récupérées seront affectées là où il y a déficit ou remises aux contribuables québécois. Il opérera des transformations majeures et dérangeantes pour la minorité britannique colonisatrice. Dans ce pays français, l’unilinguisme ira de soi. Le parlement provincial britannique désuet de Québec sera remplacé par un édifice propre à loger l’Assemblée nationale de la République du Québec indépendant. Il pourra être établi ailleurs que dans la ville de Québec pour tenir compte des besoins de l’ensemble du Québec. L’université McGill et le méga-hôpital universitaire anglophone de Montréal sont des anomalies qui sont le propre des minorités colonisatrices. La minorité anglaise, plutôt que d’être privilégiée sera placée dans un statut d’égalité avec tous les autres citoyens du Québec. Le budget en Santé et en Éducation pour la minorité anglaise (qui reçoit 30 % du budget) sera ajusté au prorata de la population qu’elle représente, c’est-à-dire 7 %. Enfin, la majorité québécoise verra s’accroître les budgets en matière de santé et d’éducation (de 70 à 93 % incluant les néo-Québécois qui vivront dès lors en français) par une juste répartition des avoirs publics entre tous les citoyens. Les grandes universités et les grands hôpitaux au Québec seront, comme il est normal, français. Démocratie ne voudra pas dire suffrage universel. Démocratie voudra dire Liberté, Égalité pour tous, souveraineté du peuple. Cet État verra aussi à briser le contrôle de l’information par le capital et la propagande canadienne. Après le renversement de la dictature médiatique, une constituante formée des éléments de toute la nation représentant toutes les classes sociales selon leur prorata, établira le mode de nomination de ses représentants, la durée de leurs mandats et leur juridiction.

06 mai 2013

Principales sources utilisées pour la description des faits :

· FILTEAU Gérard, Histoire des patriotes, Collection L’aurore, Les Éditions Univers inc., 1980, 493 pp..

· LAMONDE Yvan, Histoire sociale des idées au Québec, Éditions Fides, 2000, 565 pp..

· LAMONDE Yvan, Louis-Antoine Dessaulles, Un seigneur libéral et anticlérical, Éditions Fides, 1994, 369 pp..

MONIÈRE Denis, Le développement des idéologies au Québec, des origines à nos jours, Éditions Québec- Amérique, 1977, 381 pp..

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« Les Confessions d’un assassin financier », John Perkins, éd. Editions Alterre, 2005, p. 247

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