RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

L’indépendance du Kurdistan, une séquence du GMO

Malgré l’opposition fermement exprimée du gouvernement irakien, le vote contre par le Parlement de Baghdad et sa suspension prononcée par la Cour suprême irakienne, le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien voulu par les autorités de la région a eu lieu hier 25 septembre. Comme il fallait s’y attendre, les Kurdes irakiens qui aspirent à un Etat indépendant ont massivement participé à la consultation et le sens de leur vote ne fait aucun doute. Pour autant, il n’est pas acquis que l’indépendance du Kurdistan irakien leur sera chose acquise.

La perspective suscite des oppositions en Irak et dans les pays voisins qui en se conjuguant pourront lui faire échec. Il est en effet certain que ni le gouvernement irakien pour qui il n’est pas question que la région kurde se sépare du reste de l’Irak, ni la Turquie, l’Iran ou la Syrie qui ont eux aussi leurs minorités kurdes ne resteront les bras croisés devant la situation qu’elle créera. La probabilité de leur réaction à ce qu’ils considèrent comme constituant une menace pour l’intégrité de leurs nations n’a pas échappé aux grandes puissances ayant des intérêts au Moyen-Orient. Face à ce qui pourrait en découler pour un Moyen-Orient déjà en proie à des crises et des conflits dangereux pour la paix mondiale, elles ont tenté de dissuader les autorités du Kurdistan irakien d’organiser le référendum du moins dans un contexte aussi explosif que celui dans lequel elles ont choisi de le faire.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont fait pression sur le leader kurde irakien Massoud Barzani pour qu’il diffère à un autre temps la consultation controversée, non pas parce qu’ils sont fondamentalement contre l’indépendance qu’il revendique pour la région qu’il dirige, mais parce qu’elle sera source de complications au Moyen-Orient qui risquent de précipiter le déclin de leur influence dans la région. Ces trois puissances ont une part de responsabilité accablante dans ce qui se joue dans le référendum qui a eu lieu au Kurdistan irakien.

Ce sont leurs politiques qui ont créé les conditions aux soubresauts conflictuels que connaît le Moyen-Orient. Les objectifs de ces politiques ont pour finalités convergentes la recomposition géopolitique du Moyen-Orient en autant d’entités qu’il existe dans la région, d’ethnies et de communautés religieuses. Ce que le plan conçu par les néoconservateurs américains ayant accédé au pouvoir aux Etats-Unis avec George W. Bush a froidement et cyniquement dessiné. Un Kurdistan irakien indépendant en était concevable. Ce qui évidemment a encouragé Barzani et les autres dirigeants de cette région irakienne à revendiquer l’indépendance.

Tactiquement, les Etats-Unis font semblant d’être contre la voie qu’ils ont choisie mais en réalité ils leur ont créé les conditions de réaliser leur but. L’émergence d’un Etat kurde susciterait par contagion celle des autres entités basées sur l’appartenance ethnique ou religieuse de leurs populations telle que prévue par le fameux plan du Grand Moyen-Orient que l’on aurait tort de considérer comme ayant été enterré parce que ses concepteurs ne sont plus aux affaires à Washington. Il est toujours à l’œuvre avec la complicité des organisations et groupes pseudo-djihadistes qui servent de justification à la présence militaire occidentale dans la région.

Kharroubi Habib

URL de cet article 32355
  

Enjeux politiques de l’histoire coloniale
Catherine COQUERY-VIDROVITCH
Notre patrimoine historique « national » doit-il inclure l’histoire de la colonisation et de l’esclavage colonial ? La réponse positive, de bon sens, ne fait pas l’unanimité : soit parce que parler sans tabou du domaine colonial serait « faire repentance », soit parce que l’ignorance ou la négligence entretenues depuis plusieurs générations font qu’il ne vient même pas à l’esprit de beaucoup de nos concitoyens que notre culture nationale héritée n’est pas seulement hexagonale. La culture française (que (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.